greenchris a écrit :the_oliver_2000 a écrit : Le chauffage électrique en lui même n'est donc pas producteur de CO2, mais c'est plutôt le mauvais usage que l'on fait de l'électricité en France qui le rend responsable. Par exemple (ce n'est qu'un exemple), la suppression des illuminations de fin d'années dans les villes permettraient à beaucoup de personnes de se chauffer à l'électrique sans produire de CO2.
Les illuminations ne réprésentent pas grand chose.
De plus, tu ne peux rien contre le fait de rentrer chez soi à 19h et d'allumer le chauffage ou de le programmer pour avoir 19°c au lieu de 16°c dans la journée. L'usage que l'on en fait est logique.
En plus faire du chauffage électrique avec des ENR est aussi une erreur, le rendement de l'électricité n'est pas bon, il y a des pertes en lignes importantes. Les ENR pour le chauffage, c'est avec un réseau de chaleur, comme la géothermie, une centrale au biogaz ou au déchets de bois.
Ou utiliser le bois directement.
Je ne comprend pas pourquoi il y a des pointes de consommation journalière dues au chauffage. Perso, chez mes parents ou chez moi aujourd'hui, je ne m'embête pas: chauffage sur 17° toute la journée dans le salon-cuisine et la salle de bain, pas de chauffage ailleurs (surtout pas dans la chambre). Dans les 2 cas c'est au gaz, mais on peut faire pareil en électrique.
Et quand je rentre chez moi, il suffit que j'allume une pièce (18W), que j'allume mon PC (200W), que je visite oléocène.org, et que je m'énerve devant le discours de certains pour que je doive me mettre en t-shirt étant donné qu'on approche des 30°
Un homme produit autour de 100W de chaleur au repos, le moyen de chauffage le plus économe est un pull et des chaussettes. Et en plus quand on sort dehors le choc thermique est plus faible.
C'est pourquoi les pointes dues au chauffage me semblent plutôt illogiques (ou alors vous n'avez jamais eu de sensibilisation aux économies d'énergie dans votre scolarité ? j'en ai eu en primaire dans les années 80, je ne suis pas une exception j'espère).
Et c'est sans compter avec la cuisine ou le frigo qui chauffent vite 1 ou 2 pièces (et par contre, la cuisine entraine des pointes plus difficilement réductible si elle est électrique).
Quant aux énergies renouvelables pour le chauffage, il faut évidemment privilégier le solaire et la pompe à chaleur du sol ou d'un stock d'eau dans le sol. Même si pour une PAC la consommation en électricité (renouvelable ou non) correspond à 25% de l'énergie récupérée, si on consomme 4 fois moins qu'aujourd'hui pour le chauffage, et même encore moins pour tous ceux qui ont une part en solaire, je ne trouve pas que c'est inintéressant. Alors que par ailleurs on chipote pour savoir si telle technique consomme 10 ou 15% de moins (là c'est 75% !).
Lo a écrit :Les chiffres suffisent pour se convaincre de l'inadéquation du nucléaire pour éviter les problèmes climatiques.
part du nucléaire dans l'énergie finale au niveau mondial : 2,5%.
part du nucléaire dans l'énergie primaire au niveau mondial : 7,5%.
part du nucléaire dans l'énergie finale en France : 17%
L'argument "le nucléaire représente moins de 10% de l'énergie totale, donc ce n'est pas une solution" me semble vicieux: les énergies renouvelables représentent encore moins, il faudrait donc encore moins les développer ?
La pertinence d'une technique pour demain ne doit pas se juger sur la proportion de ses utilisations d'aujourd'hui.
Par contre il y a d'autres arguments contre le fait que le nucléaire puisse être la principale solution pour réduire le CO2 de 50%: manque de sites, déchets...