Ils se foutent vraiment de la gueule du mondeEDF: enquête de l'AMF sur le rôle des fonds dans la baisse du titre (presse)
L'Autorité des marchés financiers enquêterait sur le rôle des fonds spéculatifs sur la baisse du prix de l'action d'EDF dans les premiers jours de sa cotation en Bourse, démarrée le 21 novembre, selon le Canard enchaîné à paraître mercredi.
EDF
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Libération - Samedi 3 novembre 2005 - par Nicolas CORI
L'action EDF soutenue à bout de bras
L'interdiction de la spéculation à la baisse sur le titre le maintient à flot artificiellement.
Plus de dix séances après la mise sur le marché d'EDF, le cours de l'électricien se situe toujours en dessous de son prix d'introduction de 32 euros. Il était à 31,74 vendredi soir. L'opération risque maintenant de devenir le symbole d'un ratage du gouvernement. Un constat paradoxal alors que plus de 4,5 millions de Français ont été convaincus d'acheter des titres de l'électricien français. Cependant, le choix du ministère de l'Economie de fixer à un cours élevé le prix de l'action contre l'avis de tous les analystes a entraîné un vent de spéculation à la baisse sans précédent.
Perte. De nombreux intervenants sur le marché ont accusé les hedge funds (fonds spéculatifs) et indiqué que les banques clientes d'EDF ont été obligées de faire du soutien de cours afin que le titre ne s'effondre pas. Selon le Canard enchaîné de mercredi, l'Autorité des marchés financiers (AMF) serait même en train de mettre son nez dans le dossier. Enfin, selon nos informations, voilà maintenant que de nombreux courtiers ont décidé d'interdire à leurs clients de vendre à découvert l'action EDF (lire ci-dessous). Certains particuliers, qui avaient déjà débuté cette opération, ont alors été obligés de solder leur position, en rachetant les actions. Avec souvent une perte importante à la clé.
Du coup, les petits actionnaires hurlent. «Comment faire monter le cours d'une action ? nous a écrit un petit porteur. Il suffit d'en empêcher la vente !» Et de raconter : «Client de plusieurs courtiers, dont CortalConsors et Boursorama, j'ai reçu un message m'interdisant de vendre à découvert le titre EDF. J'ai alors demandé pourquoi. Et on m'a expliqué que c'était à cause des banques qui ne voulaient plus prêter d'actions.» Pour couvrir leurs positions, les courtiers sont en effet obligés de se faire prêter des titres avant d'offrir à leurs clients ce genre de service. Du côté des professionnels, on confirme : «La situation est exceptionnelle, relève un courtier. Depuis une semaine, plus personne ne veut nous prêter de l'EDF. Comme l'action était manifestement surévaluée, le marché a joué la baisse du titre et de nombreux intervenants ont déjà beaucoup emprunté. Du coup, ce marché n'est plus liquide.»
Corde de rappel. Certains trouvent cependant suspecte cette pénurie de titres. Surtout que les banques prêteuses sont souvent les mêmes qui ont été chargées par EDF de soutenir son cours les premières semaines de cotation. «Tout cela démontre bien que le cours d'EDF est complètement manipulé», estime un professionnel. Et cela devrait durer jusqu'au 16 décembre. C'est à cette date que prendra fin le droit pour le syndicat bancaire qui a placé les actions EDF de «réaliser des opérations de stabilisation afin de soutenir le prix des actions», selon la note d'opération publiée par l'AMF. Après, le titre devra faire sans corde de rappel. Et on verra à combien le marché évalue vraiment l'action EDF.
Le charbon et le gaz prendront sa place (temporairement).
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Oui, elle remplace TF1.
EDIT : EDF, c'est l'entreprise de tous les records: record du nombre d'actionnaires individuels, record de vitesse d'intégration au Cac 40, record du plus gros CE de France. Et il y aura peut-être d'autres records battus par cette entreprise, mais ceux-là elle s'en passerait bien...
EDIT : EDF, c'est l'entreprise de tous les records: record du nombre d'actionnaires individuels, record de vitesse d'intégration au Cac 40, record du plus gros CE de France. Et il y aura peut-être d'autres records battus par cette entreprise, mais ceux-là elle s'en passerait bien...

- Sylvain
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Jusqu'à présent, les banques pouvaient encore intervenir pour stabiliser les actions EDF.16 décembre prendra fin le droit pour le syndicat bancaire qui a placé les actions EDF de «réaliser des opérations de stabilisation afin de soutenir le prix des actions». Après, le titre devra faire sans corde de rappel. Et on verra à combien le marché évalue vraiment l'action EDF.
Jusqu'à présent.
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Je dirais plutôt : pour se donner bonne conscience quand on sait que plus de 80% de l'électricité produite par EDF est dépensée dans des futilités.
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Bourse
EDF : harcèlement bancaire
Mélanie Delattre
L'introduction en Bourse d'EDF a-t-elle fait « péter les plombs » des banquiers français au point de leur faire oublier toute déontologie ? Telle est la question à laquelle devra répondre l'Autorité des marchés financiers.
Le gendarme de la Bourse vient d'être saisi par une quinzaine de petits actionnaires furieux de voir leurs comptes débités pour l'achat de titres de l'électricien. Ils n'en auraient en effet jamais commandé. D'autres se sont contentés de faire part de leur surprise à l'Association française des usagers des banques (Afub). C'est le cas d'Yves Massin, un client du Crédit lyonnais d'Athis-Mons (Essonne), qui s'étonne d'avoir reçu un avis de débit pour une cinquantaine d'actions EDF qu'il n'a ni achetées ni réservées. « Mon conseiller m'a laissé 2 messages me demandant si j'étais intéressé, et, voyant que je ne donnais pas suite, m'a envoyé un bulletin de commande prérempli, raconte-t-il. Je n'ai pas bougé, mais, surprise, quelques jours plus tard, mon compte s'était allégé de 1 632 euros. » Comme lui, plus d'une centaine de petits porteurs affirment avoir été victimes de « vente forcée ». Les banques se contentent de faire remarquer que, sur les millions de transactions réalisées, il a pu y avoir quelques étourderies individuelles. Mais rien de collectif...
Les conseillers financiers ne sont pas aussi formels. « La pression dans les agences a été énorme en raison des commissions en jeu, plus de 5 euros par ordre passé », assure un employé des Caisses d'épargne. Même son de cloche à la Société générale : « Le cas EDF n'a rien d'exceptionnel : il faut fourguer les produits à tout prix, sans quoi votre hiérarchie vous supprime une augmentation prévue, ou votre prime de fin d'année », affirme Michel Marchet, responsable CGT dans le groupe. Certains commerciaux encore sous « effet GDF » (l'action du gazier avait gagné presque 20 % le premier jour de cotation) ont donc pu être tentés de faire du zèle et de passer des commandes d'EDF sans l'aval de leurs clients. Une initiative qui ne leur aurait probablement pas été reprochée si l'action de l'électricien avait fait des étincelles. Le problème, c'est que les premiers jours en Bourse de l'entreprise ont été très décevants (voir graphique) et qu'au lieu d'une plus-value les « victimes » se sont retrouvées avec une perte de 70 euros en moyenne, selon l'Afub.
Contraintes de rembourser ces actionnaires « malgré eux » (avec des excuses de son conseiller dans le cas d'Yves Massin), les banques n'en ont pas moins fait une très bonne affaire. Avec 5 millions d'acheteurs du titre EDF, elles auraient empoché quelque 140 millions d'euros de commissions. Une manne qui vaut bien quelques fusibles sacrifiés...
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- Kérogène
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MDRMadMax a écrit :Ils se foutent vraiment de la gueule du mondeEDF: enquête de l'AMF sur le rôle des fonds dans la baisse du titre (presse)
L'Autorité des marchés financiers enquêterait sur le rôle des fonds spéculatifs sur la baisse du prix de l'action d'EDF dans les premiers jours de sa cotation en Bourse, démarrée le 21 novembre, selon le Canard enchaîné à paraître mercredi.



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- Kérogène
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- Inscription : 25 déc. 2005, 16:29
La CGT nous fera toujours chiallerMadMax a écrit :Bourse
EDF : harcèlement bancaire
Mélanie Delattre
Même son de cloche à la Société générale : « Le cas EDF n'a rien d'exceptionnel : il faut fourguer les produits à tout prix, sans quoi votre hiérarchie vous supprime une augmentation prévue, ou votre prime de fin d'année », affirme Michel Marchet, responsable CGT dans le groupe.

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- Cassandre
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Là je suis pas d'accord, je croise souvent cet argument :rico a écrit :ou des lampadaires la nuit dans les rues alors que tout le monde dort...
• d'une tout le monde ne dort pas y'en a qui rentrent chez eux
• et dans ce cas, un éclairage public assure visibilité et sécurité dans les villes
en revanche, que le Monop reste allumé toute la nuit, ça, c'est autre chose…
(83% nucléaire, vu sur ma dernière facture, vivement la concurrence, et les distribueurs verts…)
• regarder Oléocène •
• « No fate but what we make » (Sarah) « If you're listening to this, you are the resistence. » (John) •
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