Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Message par bielsa » 23 sept. 2006, 11:22

En tout cas, ce sont les Allemands qui sont encore les moins cons en Europe en ayant de très bonnes relations avec la Russie.

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Message par Tiennel » 23 sept. 2006, 11:38

50 ans d'occupation partielle, ça crée des liens ;)
Méfiez-vous des biais cognitifs

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GillesH38
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Message par GillesH38 » 23 sept. 2006, 18:50

faut reconnaitre que si ils veulent sortir du nucléaire, ils ont aussi le plus grand interêt à être bien avec Poutine !!!
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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MadMax
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Message par MadMax » 21 oct. 2006, 00:36

Gaz de France-Suez. Un défi énergétique pour l’Europe

Quel rapport y a-t-il entre la fusion Gaz de France-Suez et le sommet informel des chefs d’Etat européens qui se tient ce jour à Lahti, en Finlande ? L’approvisionnement en énergie de l’Europe.
Ce soir, les chefs d’Etat et de gouvernement européens ont invité le président russe Vladimir Poutine à un dîner de fin de sommet. Les entorses aux droits de l’homme ne seront pas au menu. On parlera plutôt des gisements de mer de Barents et du développement des infrastructures de transport de gaz et de pétrole russe vers l’Europe. On causera sans doute ouverture du marché de détail européen aux compagnies russes et sécurité des approvisionnements. L’approvisionnement à terme de leur future société commune est également au centre des discussions entre la commissaire en charge de la concurrence, Neelie Kroes, Jean-François Cirelli, le patron de GDF, et Gérard Mestrallet, son homologue de Suez.

Réticence bruxelloise
La sémillante et non moins inflexible commissaire néerlandaise ne l’a jamais caché : le rapprochement entre l’ancien monopole gazier français GDF et son concurrent franco-belge privé Suez lui plaît à moitié. « Les champions nationaux créés artificiellement pourraient n’être attractifs que brièvement. En revanche, cela nuit durablement à la compétitivité et aux consommateurs européens », a-t-elle déclaré récemment à un parterre de stratèges réunis Villa d’Este, sur les rives du Lac de Come.

Elle visait directement le mariage de GDF-Suez annoncé à la hâte l’hiver dernier, au moment où Suez était sur le point d’être croqué par l’« EDF italien », Enel. Dans l’esprit de Neelie Kroes, le marché européen idéal verrait cohabiter cinq ou six grands acteurs. Or le futur groupe ressemble plutôt à ses yeux à un monopole... franco-belge. Du coup, elle a suggéré qu’il se défasse de Distrigaz, filiale gazière de Suez. Mais d’aucuns se demandent si cette dernière concession n’est pas de nature à décourager les futurs époux. Pourquoi ? Parce que Distrigaz est l’importateur et fournisseur quasi-exclusif de gaz de Suez. Dans le contexte de la hausse du prix des hydrocarbures et de l’épuisement des ressources européennes (Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni), l’approvisionnement est devenu le grand problème des compagnies énergétiques européennes, comme des gouvernements. Une fois échus les contrats en cours avec Distrigaz, GDF-Suez risque dans quelques années de se trouver désavantagé par rapport à ses concurrents.

Cas de conscience
Ce qui pose un problème de rentabilité aux 2 entreprises se présente donc comme un cas de conscience pour les gouvernements européens qui doivent relever le défi de la dépendance énergétique. D’ici 2030, l’Europe devra importer près de 70 % de son gaz, selon l’Agence internationale de l’énergie, contre 50 % actuellement. 90 % de son pétrole, 70 % de son gaz et 100 % du charbon brûlé dans ses centrales seront importés.

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Message par franck1968 » 21 oct. 2006, 11:14

D'ici 2030, l'Europe devra importer près de 70 % de son gaz, selon l'Agence internationale de l'énergie, contre 50 % actuellement. 90 % de son pétrole, 70 % de son gaz et 100 % du charbon brûlé dans ses centrales seront importés.
Bon à part que ça va pas être possible, c'est sûr que de fusionner les compagnies de distribution entre elles, ça ne donne pas plus de gaz dans les tuyaux.
L'Europe veut faire signer à la Russie la charte sur l'énergie, en fait la prolongation du contrat actuel mais garantissant pour l'Europe un contrat à long terme.
La russie ne veut plus être simplement fournisseur, mais "profiter". Toutes les ruptures de coopération dans les dévelloppements de Chtokman ou Sakhaline font penser que l'UE ou plûtot La France, l'Italie et les différents états de l'UE (car il n'y a pas de politique commune de l'énergie en Europe mais bien des compagnies concurrentes (EON, Eni, GDF-SUEZ ...)) devront se plier ou n'auront pas de garantie de la Russie sur les approvisionnements futurs.
"Vladimir Poutine juge nécessaire de compléter la Charte sur l'énergie de nouvelles dispositions, sinon, il faut élaborer un autre document.

"Nos producteurs qui ont des contrats à long terme pour la fourniture (de matières énergétiques) sont mécontents, car la charte nous place dans des conditions désavantageuses lors de la conclusion de contacts de transit à long terme", a déclaré Vladimir Poutine.

Qui plus est, a-t-il dit, la Commission européenne insiste que cette approche doit s'étendre à l'Union européenne, mais non pas aux pays de l'EU, car cette dernière est un groupement économique restreint.

Le président russe a également mentionné que la Russie et l'UE s'étaient entendues pour accorder une attention particulière aux investissements dans le secteur énergétique.

Vladimir Poutine a rappelé que ce travail avait été pratiquement suspendu en 1998 à l'initiative de l'UE et qu'il ne reprenait toujours pas.

"Nous insisterons pour revenir à ce sujet, d'autant plus que la Russie et les Européens sont intéressés aux investissements", a poursuivi le président russe.

"Selon une entente intervenue, le marché des matières nucléaires en Europe sera libéralisé. Nous estimons que nos positions sont discriminées, la Russie perd tous les ans 200 à 300 millions de dollars", a souligné Vladimir Poutine.
Dernière modification par franck1968 le 21 oct. 2006, 12:27, modifié 1 fois.

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Message par franck1968 » 21 oct. 2006, 11:35

GillesH38 a écrit :faut reconnaitre que si ils veulent sortir du nucléaire, ils ont aussi le plus grand interêt à être bien avec Poutine !!!
La France tout nucléaire devra traiter avec la Russie aussi car La Russie, possède le potentiel le plus important dans le domaine clef de la production de combustible nucléaire, à savoir l'enrichissement de l'uranium, contrôlant presque 50% des capacités mondiales de production de combustible nucléaire.

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Message par franck1968 » 21 oct. 2006, 12:39

En résumé l'UE et la Russie peuvent faire affaire : les nouveaux champs peuvent être développés en collaboration mais en contrepartie les pays européens devront accepter que Gazprom prenne des participations dans la distribution du gaz en Allemagne, en France, en Italie c'est là qu'il y a blocage.

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Message par franck1968 » 21 oct. 2006, 12:48

L'UE tente pour "enlever" l'avantage à Gazprom de diversifier ses approvisionnements par exemple avec l'Agérie avec le projet Medgazentre l'Algérie et l'Espagne est en cours de réalisation et pourrait être opérationnel en 2009.
Mais la Russie peut s'entendre avec l'Algérie pour verrouiller les négociations.
La Russie et l'Algérie ont des gros contrats d'armes sur le feu.

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Message par franck1968 » 16 nov. 2006, 19:52

L'odeur du gaz attire les Européens

Echaudés par la crise entre la Russie et la Géorgie, les pays européens comptent trouver un partenaire sûr.
Alger est devenue, au cours de ces derniers jours, le carrefour d'un ballet diplomatique inhabituel. Pas moins de quatre délégations de haut niveau auront foulé le sol algérien, en l'espace d'une semaine. Nicolas Sarkozy, Romano Prodi, le chef de la diplomatie allemande, et la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean, cette dernière attendue dimanche prochain à Alger.
Qu'est-ce qui aura donc subitement motivé un tel regain d'intérêt de la part des principales capitales européennes et occidentales à l'égard de l'Algérie?
En sus, bien entendu, de la nette amélioration de la situation sécuritaire et de l'embellie financière enregistrée au cours des quatre dernières années, une bonne raison pour les milieux d'affaires de s'intéresser à notre pays, la plupart des observateurs affirment que c'est plutôt l'odeur du gaz qui allèche les pays de la rive nord de la Méditerranée.
En effet, le facteur proximité, ainsi que les prix compétitifs appliqués par l'Algérie, n'ont pas manqué de faire grincer les dents des grandes puissances gazières à commencer par la Russie.
Echaudés par la crise entre la Russie et la Géorgie, les pays européens comptent trouver un partenaire sûr, qui pourrait servir de soupape de sécurité en cas de nouveaux conflits entre Moscou et Tbilissi. Ces visites sont aussi une occasion pour vérifier les bonnes intentions d'Alger d'honorer ses engagements vis-à-vis de ses partenaires. Il convient de rappeler que l'accord conclu entre l'Algérie et la Russie pour la coopération commune dans le domaine du gaz provoque les craintes des pays européens. Ces derniers avaient, en effet, évoqué l'éventualité de voir ces deux pays, qui sont parmi les plus importants approvisionneurs en gaz de l'Europe, avec un taux excédant les 35%, contrôler les prix et les quantités soumises dans le marché. C'est le cas de l'Italie qui a exprimé sa grande inquiétude par rapport à l'accord gazier entre Sonatrach et Gazprom, qui, rappelons-le intervenait au lendemain de la crise gazière entre Moscou et Tbilissi, privant la plupart des pays européens en GPL. Le chef du gouvernement italien, Romano Prodi, a même déclaré qu'il craignait un «cartel algéro-russe» et a demandé une intervention d'urgence de Bruxelles.
Ce qui aurait accentué les craintes de Rome, apprend-on de sources au fait du dossier énergétique, c'est le fait que Sonatrach devrait céder à Gazprom une participation dans le gazoduc Galsi en cours de construction entre l'Algérie et l'Italie via la Sardaigne et où l'entreprise algérienne détient 36%. Il est clair, donc, que la visite de Romano Prodi vise, en premier lieu, de dissiper tout malentendu à propos de l'accord passé l'été dernier entre Sonatrach et le géant gazier russe Gazprom.
En plus de la signature de quatre accords dans le domaine énergétique, le président du Conseil italien aurait obtenu des garanties de la part de ses interlocuteurs algériens, selon lesquelles l'accord signé avec Gazprom ne va pas à l'encontre des intérêts d'autres pays, et qu'il se limitait à l'aspect purement commercial. Dans un entretien accordé au quotidien arabophone Al Khabar, Romano Prodi, tout en affirmant que la réaction de son pays à l'égard du contrat entre Gazprom et Sonatrach a été amplifiée et exagérée, a estimé que «l'Italie veut un approvisionnement garanti et des prix fermes, avoir une capacité d'anticipation pour ce qui est des imprévus et un marché énergétique équilibré».
Rome et Alger veulent aussi accélérer la réalisation du gazoduc sous-marin Galsi entre l'Algérie et la Sardaigne, prévu pour 2009. Une délégation algérienne se rendra à Rome d'ici fin décembre pour discuter des modalités de réalisation de cet ouvrage de 940km avec une capacité de transport de 8 milliards de m3/an. Un secteur auquel l'Italie accorde une importance capitale comme en témoigne le désir de Rome d'accélérer le projet Galsi qui doit relier l'Algérie à l'Italie via la Sardaigne. Au même chapitre, les deux pays ont convenu de la nécessité d'augmenter les capacités du Transmed qui seront portées de 24.5 milliards de m3/an à 31 milliards de m3/an. A noter que la compagnie russe approvisionne l'Europe avec 125 milliards de mètres cubes, au moment où l'apport de l'Algérie est de 61 milliards de m3. L'Algérie est aussi, l'un des principaux fournisseurs de la France, du Portugal et de l'Espagne. D'ailleurs, les approvisionnements à long terme par Sonatrach de Gaz de France en GPL représentent 18% des capacités de la compagnie française, indique-t-on de sources concordantes.
Enfin, l'autre visite, et non des moindres à sentir l'odeur du gaz, est celle du chef de la diplomatie allemande, dont la plus grande composante de la délégation qui l'accompagne est constituée d'intervenants dans le secteur de l'énergie. L'axe Alger-Madrid pèsera aussi lourdement dans l'échiquier énergétique. Surtout que lors de sa visite les 30 et 31 octobre derniers en Espagne, le patron de Sonatrach, M.Mohamed Meziane, avait déclaré: «Il y a une volonté des partenaires espagnols de faire aboutir le projet Medgaz dans les délais...».
Ce périple a été justement l'occasion de faire le point avec les partenaires espagnols sur le projet de gazoduc transcontinental Medgaz et coordonner les actions entre les différents acteurs pour que ce projet stratégique soit achevé dans les délais fixés, en l'occurrence fin 2008 début 2009.

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Message par franck1968 » 17 nov. 2006, 18:34

Le président du conseil italien, Romano Prodi, qui vient d'achever une visite de 24 heures en Algérie, a dû rentrer à Rome totalement rassuré au sujet de la disponibilité d'Alger à assurer à son pays une sécurité énergétique. Et pour longtemps. Pour cause, le chef du gouvernement de l'Italie repart avec, dans son escarcelle, cinq accords de coopération portant sur la commercialisation du gaz entre Sonatrach et les entreprises de son pays

Concrètement, ces cinq accords portant sur la commercialisation de 8 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an ont été signés d'après le PDG de Sonatrach avec ses homologues italiennes Enel, Edison, World Energy, Hera et Ascopiav et qui seront répartis, sur la base de 2 milliards de mètres cubes chacune. Des accords devant servir de prélude à la réalisation du gazoduc algéro-italien à travers la Sardaigne inscrit comme objectif stratégique de la coopération énergétique entre les deux pays.
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Message par franck1968 » 18 nov. 2006, 23:28

L'Italie consolide ses ressources en gaz
DEUX ACCORDS signés cette semaine avec Gazprom et Sonatrach renforcent les approvisionnements de l'Italie en gaz, tout en aggravant sa dépendance à l'égard de ses deux principaux fournisseurs.

La Russie avec 25 milliards de mètres cubes par an et l'Algérie avec 24 milliards assurent déjà 54 % des approvisionnements de l'Italie, unique pays au monde à dépendre autant du gaz naturel (pour plus de 50 % de sa consommation énergétique). Cette dépendance ne fera que s'accroître dans les prochaines années. L'Italie a déjà augmenté de 60 % ses importations de méthane en dix ans. Elles atteindront cent milliards de mètres cubes d'ici à 2010.

L'accord conclu par l'ENI à Moscou avec Gazprom, après plusieurs mois de négociations, assure le niveau actuel d'approvisionnement en gaz russe jusqu'en 2035, et non plus 2018. Et il permet à l'ENI de concourir, avec le groupe d'énergie Enel, aux enchères des gisements de gaz sibériens du groupe Ioukos, en faillite. En retour, Gazprom obtient des conditions particulièrement avantageuses pour vendre directement son gaz sur le marché italien, à raison de deux milliards de mètres cubes dès l'an prochain et trois milliards à partir de 2010. Le méthane russe empruntera les gazoducs de la firme Snam Rete Gas de l'ENI.

Risque politique

L'Italie sera ainsi le premier pays européen à lui ouvrir son marché. Gazprom vendra directement son gaz à des utilisateurs italiens, probablement des sociétés municipales de distribution d'énergie. Par ailleurs, le premier ministre Romano Prodi vient de signer un accord pour la construction d'un gazoduc sous-marin entre l'Algérie et la Sardaigne. Ce projet, connu sous le nom de Galsi, permettra d'acheminer dix milliards de mètres cubes de méthane saharien en Italie d'ici à 2011. Pour l'agence de notation Fitch, ces deux accords vont à l'encontre d'une diversification de la concurrence et « ils exposent (l'Italie) à des risques politiques accrus ». Selon l'agence, la véritable indépendance passe par la construction de terminaux de regazéification dans les ports de la péninsule.
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j'adore le ton de cet article.
Le problème n'est plus de comment on s'approvisionne en énergie mais vous le faites et nous non, et vous avez tord.

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Message par MadMax » 19 nov. 2006, 00:16

Si Gazprom arrive directement au consommateur européen, ses profits vont exploser !

Il n'y aura plus qu'à trouver une destination aux pétro-roubles : immobilier, grandes entreprises, infrastructures, ressources naturelles, partis politiques...



C'est déjà un peu le cas, souvenez-vous de Bayrou qui avait été contacté pour le financement de l'une de ses campagnes...

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Message par MathBreizh » 19 nov. 2006, 05:55

MadMax a écrit :Si Gazprom arrive directement au consommateur européen, ses profits vont exploser !

Il n'y aura plus qu'à trouver une destination aux pétro-roubles : immobilier, grandes entreprises, infrastructures, ressources naturelles, partis politiques...



C'est déjà un peu le cas, souvenez-vous de Bayrou qui avait été contacté pour le financement de l'une de ses campagnes...
Tu sous entends donc que nos politiques vont devenir les prostituées de Poutine ?...

Effectivement ça parait crédible...
"Les clés de la connaissance se trouvent dans la communication sans censure et l'interaction sans barrières avec ses congénères..."
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Message par franck1968 » 19 nov. 2006, 11:47

Poutine à la tête de la méga multinationale, sera un des hommes les plus puissants du monde (une botte à sa mesure pour un mégalomane) avec qui les européens devront traiter.

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Message par franck1968 » 19 nov. 2006, 23:02

Algérie - La France compte sur le gaz algérien pour sécuriser ses approvisionnements énergétiques.

Selon nos informations, la reconduction des accords gaziers à long terme entre la Sonatrach et Gaz de France aura lieu en décembre à l'occasion de la visite en Algérie du ministre français de l'Economie Thierry Breton. Après l'Espagne et l'Italie, la France devrait être le troisième pays du sud de l'Europe à signer des accords gaziers avec l'Algérie.

En négociations depuis plusieurs mois, ces accords prévoient, selon nos sources, la sécurisation sur 20 ans des approvisionnements français en gaz algérien et l'augmentation de la part du gaz algérien sur le marché français. Ces accords devaient être signés en juillet dernier, mais la visite de Thierry Breton a été annulée. En 2005, le gaz algérien a représenté près de 12% des importations françaises.

La France veut porter cette part à 15% et la stabiliser, sans trop dépendre du gaz algérien. « Le gaz prendra une part importante dans la visite de M. Breton à Alger », confirme une source sûre. L'augmentation des exportations de gaz algérien vers la France devrait se faire à travers les gazoducs existants et le Medgaz, actuellement en chantier. Gaz de France devrait prendre une participation de 12% dans ce futur gazoduc qui reliera directement l'Algérie à l'Espagne et puis vers la France, à travers un réseau de gazoduc.

Le groupe pétrolier Total est également intéressé par un investissement dans le futur gazoduc algéro-espagnol. La coopération énergétique entre l'Algérie et la France, c'est également l'association entre Sonatrach et Cepsa, une compagnie espagnole détenue à 40% par le français Total, pour commercialiser du gaz en Europe. La compagnie nationale des hydrocarbures s'est également associée avec Gaz de France pour commercialiser du GNL aux Etats-Unis.

La France soutient la conclusion d'accords gaziers entre Sonatrach et Gaz de France pour sécuriser ses approvisionnements en énergie, dans un contexte de crise entre l'Union européenne et la Russie, l'un des principaux fournisseurs de gaz de l'Europe. Pour l'Algérie, la reconduction des accords gaziers à long terme avec la France a deux avantages. Le premier, c'est le renforcement de la position de Sonatrach sur le marché du sud de l'Europe.

Le second, les accords gaziers à long terme permettent des investissements et l'augmentation de la production du gaz. L'Algérie veut porter sa production de gaz à 100 milliards de m3 en 2010. Les accords gaziers à long terme profitent aussi bien pour les pays producteurs que pour les pays consommateurs.

Par Hamid Guemache- Quotidien d'Oran, le 19 novembre 2006.

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