Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Message par franck1968 » 20 nov. 2006, 19:04

Gazprom avance ses pions en Europe
Le géant russe du gaz est sur tous les fronts: la semaine dernière, il a signé coup sur coup des accords avec l'Italien ENI et le Britannique BP. Et il devrait conclure prochainement un accord de fourniture de gaz avec GDF. Le groupe a aussi créé sa filiale française et veut courtiser les industriels.

Si le marché russe de l'énergie reste jalousement gardé par le géant Gazprom, ce dernier avance ses pions avec assurance en Europe. Derniers exemples en date de cette avancée sur le territoire européen de l'énergie, l'accord historique conclu avec l'Italien ENI.

Gazprom et ENI ont en effet signé un accord gazier stratégique le 14 novembre, qui offre au groupe russe la possibilité de distribuer son gaz directement en Italie. Le Russe va vendre son gaz sur le marché italien à partir de 2007. Le volume de vente pourrait atteindre les 3 milliards de mètres cubes d'ici à 2010. L'accord offre en contrepartie à ENI l'extension de ses fournitures de gaz par Gazprom jusqu'en 2010. ENI et Gazprom vont aussi développer des partenariats en Russie.

Dans la foulée de cet accord, Gazprom en a conclu un autre avec le Britannique BP, sur le territoire russe. BP y est présent par le biais de sa filiale TNK et va créer un coentreprise dans la chimie. Gazprom détiendra 51% de la nouvelle entreprise et BP TNK en possédera le solde. Pour BP, cet accord permet d'assouplir ses relations avec le Russe.

En France aussi, Gazprom noue des liens de plus en plus étroits avec les entreprises et en particulier avec GDF. Le géant français du gaz est approvisionné en gaz à 20% par Gazprom, et doit négocier prochainement le prolongement de son contrat de livraison, jusqu'en 2030.

Enfin, la présence accrue du géant russe en Europe a pris la forme de la création d'une filiale française de vente de gaz. Celle-ci a démarré ses livraisons fin octobre et détient déjà près de dix clients en portefeuille... parmi lesquels certains pris à GDF.

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Message par mrlargo » 20 nov. 2006, 23:17

L'UE craint d'être marginalisée par une "ruée vers l'énergie"

La Tribune
La conclusion de Solana est claire: "Nos besoins énergétiques pourraient bien limiter notre capacité à poursuivre des objectifs plus larges en matière de politique étrangère, notamment dans les domaines de la résolution des conflits, des droits de l'homme et de la bonne gouvernance".
Bienvenue dans un monde de brutes. :shock:

Je rève où j'ai l'impression qu'on nous explique dans cet article qu'on est réellement dans la mouise ?
La différence entre l’amour et l’argent, c’est que si on partage son argent, il diminue, tandis que si on partage son amour, il augmente. L’idéal étant d’arriver à partager son amour avec quelqu’un qui a du pognon.
(Philippe Geluck)

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Message par franck1968 » 20 nov. 2006, 23:26

Je rève où j'ai l'impression qu'on nous explique dans cet article qu'on est réellement dans la mouise ?
Dans la mouise non simplement à nouveau dans un monde multipolaire.
Avec d'un coté des états riches et arrogants (mais sans pétrole ou sur le déclin) et de l'autre des pays qui produisent (et riches en pétrole et en énergie (gaz, uranium ...).
Soit ces poles se parlent soit ils s'affrontent.

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Message par Cheb » 21 nov. 2006, 10:25

"Le fait est que l'énergie était, jusqu'à récemment, un sujet oublié de l'ordre du jour européen", a-t-il estimé.
Disons que l'Europe s'occupait surtout pour l'instant de libéraliser tout et n'importe quoi, sans se préoccuper si le moteur énergétique de cette nouvelle économie marchande tous azimuts avait les moyens de ses ambitions.

C'est à mourir de rire ...
"Si vous n'aimez pas mes idées, ce n'est pas grave, j'en ai d'autres" (Marshall Mc Luhan)

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Message par franck1968 » 27 nov. 2006, 18:29

Gazprom vise 1 000 clients français d'ici 5 ans
Le géant gazier Russe Gazprom a inauguré vendredi les bureaux de sa filiale française, Gazprom Marketing et Trading France. Le groupe vise la conquête de 1000 clients français d'ici cinq ans.

Interviewé dans Les Echos, Alexander Medvedev, vice-président du groupe a indiqué : "En terme de volumes, notre objectif est de fournir en direct, dans les deux à trois ans à venir, deux milliards de mètres cubes de gaz sur le sol français".

Il précise que cette concurrence avec Gaz de France dans l'Hexagone n'empêche pas Gazprom de poursuivre sa coopération avec l'opérateur français. "Nous allons même prolonger jusqu'en 2035 le contrat d'approvisionnement qui nous lie (à GDF), pour des volumes avoisinant 12 milliards de mètres cubes par an", souligne-t-il.

Gazprom se dit également intéressé par des sites de stockage sous-terrain de gaz en France. D'autres projets de ce type seraient en cours en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
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Message par franck1968 » 28 nov. 2006, 21:08

Le président de Gazprom Alexeï Miller débat de la coopération avec l'allemand E.ON
22:04 | 28/ 11/ 2006
MOSCOU, 28 novembre - RIA Novosti. Le président de Gazprom Alexeï Miller a débattu mardi avec le président de l'allemand E.ON Wulf Bernotat et le président de la compagnie E.ON Ruhrgas Burckhard Bergmann de la coopération dans le cadre du chantier du Gazoduc Nord Stream, a rapporté le service de presse du holding gazier russe.

La rencontre a porté sur les perspectives de la réalisation de projets conjoints sur le marché énergétique de l'Europe, a précisé le service de presse de Gazprom.

L'allemand E.ON est un important consortium électro-énergétique et gazier. Division du consortium E.ON à partir de février 2003, E.ON Ruhrgas est en charge du business gazier du groupe en Europe, dont la production, les ventes, le transport et le stockage de gaz naturel.

Détenant 6,5% des actions de Gazprom, E.ON Ruhrgas est son actionnaire étranger le plus important.

Le 12 juillet 2006, Gazprom et son partenaire allemand ont signé un accord cadre sur l'échange d'actifs dans la production, le commerce et la vente en détail de gaz et dans le secteur électro-énergétique.

Le Nord Stream - ancienne appellation : Gazoduc du Nord européen, GNE - est une grande conduite de transport de gaz qui reliera, sous la mer Baltique, le littoral russe près de Saint-Pétersbourg au littoral allemand près de Greifswald.

A partir de 2010, 27,5 milliards de mètres cubes de gaz russe seront annuellement transportés en Allemagne par le gazoduc long d'environ 1 200 km. A la deuxième étape, il est prévu de doubler les capacités de transport de la conduite (55 milliards de mètres cubes de gaz russe pour l'Europe par an).

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Message par MathBreizh » 28 nov. 2006, 22:54

Traduction : Poutine est entrain de nous bouffer tout cru ! :-D
"Les clés de la connaissance se trouvent dans la communication sans censure et l'interaction sans barrières avec ses congénères..."
"Vive Internet !"

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Message par franck1968 » 29 nov. 2006, 18:56

L'électricien britannique Scottish Power, numéro cinq en Grande-Bretagne a accepté une offre amicale de son concurrent espagnol Iberdrola. L'opération, réalisée en numéraire et en titres valoriserait le groupe écossais à plus de 17 milliards d'euros. Par sa capitalisation boursière, ce rapprochement va créer le sixième acteur européen, juste derrière les leaders, les allemand E.ON et RWE, les français EDF et Suez, et l'italien Enel. Il va permettre au groupe ibérique de prendre pied sur le marché anglais, (avec plus de 5 millions de clients) où sont déjà présents tous ses grands concurrents. Il va surtout conforter le numéro un mondial de l'énergie éolienne ; Iberdrola va voir sa production éolienne passer de27 800 à 36 000 mégawatts. Le chiffre d'affaires du nouvel ensemble devrait approcher les 20 milliards d'euros, le plaçant juste derrière Gaz de France en septième position européenne. Accessoirement, la seconde compagnie électrique espagnole va être pour un temps à l'abri d'offres hostiles.

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Message par Tiennel » 14 déc. 2006, 15:54

Les Echos du 14/12/06 a écrit :La sécurité d'approvisionnement au menu du Conseil européen

Les chefs d'État et de gouvernement réunis à Bruxelles ces 14 et 15 décembre devraient proposer des moyens d'assurer la sécurité d'approvisionnement de l'Union et donner le feu vert à la création d'un réseau de correspondants nationaux au service de cette cause.

Un mois et demi après la grande panne électrique qui a touché l'Europe, et dans un contexte toujours tendu en matière gazière avec la Russie, la sécurité de l'approvisionnement énergétique inquiète les chefs d'État et de gouvernement européens. Réunis à Bruxelles ces 14 et 15 décembre pour évoquer en priorité les questions d'élargissement de l'Union européenne, ils devraient aussi se prononcer sur les sujets énergétiques et réaffirmer l'importance d'une "politique énergétique pour l'Europe". Dans le projet de conclusions que Les Echos s'est procuré, le Conseil européen évoque "le besoin urgent d'investissements dans les années à venir" et le risque de "ruptures d'approvisionnement". Il annonce aussi que la politique énergétique sera désormais "régulièrement" au menu des Conseils européens.

Parmi les moyens avancés pour assurer la sécurité d'approvisionnement des années à venir, les chefs d'État et de gouvernement prônent d'abord "la coopération avec les grands pays de production, de transit et de consommation". Viennent ensuite l'achèvement du marché intérieur de l'énergie et son extension aux voisins de l'Union. Puis "le développement de la solidarité" en cas de rupture d'approvisionnement. Enfin, le Conseil européen préconise d'accorder une place plus grande aux sources d'énergie locales - dont les énergies renouvelables - et les technologies nouvelles.

Pour des " mesures prioritaires " d'efficacité énergétique


Pour mettre tout cela en oeuvre, les chefs d'État et de gouvernement attendent "avec impatience"le rapport que présentera la Commission européenne le 10 janvier. Ce document devrait servir de base aux États pour l'adoption du plan d'action prioritaire que présentera la présidence allemande au Conseil européen de mars 2007. Les chefs d'État et de gouvernement devraient aussi presser la Commission de proposer "sans délai" des "mesures prioritaires" en matière d'efficacité énergétique, à la suite du plan d'action qu'elle a publié il y a quelques semaines.

Dans cette attente, ils devraient donner le feu vert au lancement d'un réseau de correspondants en énergie dès 2007. Placés dans les États membres, ces derniers auront pour mission de recueillir des données géopolitiques au service, là encore, de la sécurité d'approvisionnement.
Oléocène, premier maillon francophone de ce réseau ? ;)
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Message par Environnement2100 » 14 déc. 2006, 18:45

Tiennel a écrit : Oléocène, premier maillon francophone de ce réseau ? ;)
Pour la Géopolitique ? Y aurait d'abord un peu de nettoyage ... :)
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Message par energy_isere » 09 janv. 2007, 21:07

en ces temps de coupure du pétrole Russe transitant par la Biélorussie, il est interessant de jeter un coup d' oeil sur ces chiffres (Les Echos) :

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Politique Energétique Européenne

Message par Environnement2100 » 10 janv. 2007, 08:54

L'UE présente son plan d'action sur l'énergie

Conférence de presse du commissaire à l'Environnement Stavros Dimas le 9 novembre 2006 à Bruxelles
© AFP/Archives Gérard Cerles
La Commission européenne proposera mercredi que l'UE s'engage à réduire "d'au moins 20%" ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2020 par rapport à 1990, selon une source européenne, un objectif jugé insuffisamment ambitieux par les écologistes.

Dans le cadre de son plan d'action sur l'énergie, la Commission estimera que les pays développés, dont l'UE, devraient se fixer l'objectif de réduire de 30% leurs émissions de gaz, principalement le CO2, dans le cadre d'un nouvel accord international pour succéder à l'actuel protocole de Kyoto qui expire en 2012.

Mais, dans l'attente de cet éventuel accord, Bruxelles propose que l'UE s'engage déjà unilatéralement à réduire ses émissions "d'au moins 20%", selon une source européenne.

Ce chiffre est le résultat d'un compromis au sein de l'exécutif communautaire, le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas proposant 30% et celui à l'Industrie Gunter Verheugen 15%
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3885041

Je rappelle aux Oleoceniens le Senario 4 appliqué à la France, dont les hypothèses de départ étaient essentiellement "pas de conflit majeur, pas de rupture de politique générale" ; le scenario manifeste clairement que nous n'avons pas les moyens d'atteindre cet objectif, et de loin, en l'absence d'une rupture de comportement dès maintenant.

J'ajoute qu'un certain candidat s'étant engagé à réduire la part du nucléaire (alors que dans mon scénario celle-ci reste stable), cet objectif devient une gageure, puisque le CCS n'est pas prêt. En ce qui concerne cette déclaration, je pense qu'on peut parler d'un accès de "cruchitude".

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Message par Cheb » 10 janv. 2007, 10:17

@energy_isere :

Ces données ne sont qu'une photo.
Il faut les relativiser car si l'ont regarde à court terme les accords commerciaux que signe à tour de bras la Russie avec les pays d'Extreme Orient, ces pourcentages appartiennent presque déjà au passé ! ;-)
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Message par energy_isere » 13 janv. 2007, 00:38

Gazprom entend investir dans l'électricité européenne

Dans un article publié hier, La Tribune indique que le géant gazier russe s'intéresse aussi au marché de l'électricité et étudierait toute une "série de projets" qui lui permettraient d'entrer au capital de sociétés de production d'électricité dans plusieurs pays européens.

Ainsi, Gazprom étudie "une série de projets" qui pourraient lui permettre de devenir actionnaire de sociétés de production d'électricité en France, Allemagne, Grande-Bretagne et aux Pays-Bas, a annoncé Vitali Vassilev, le patron de sa filiale Gazprom Marketing and Trading.

"Nous ne nous intéressons pas seulement à la livraison de gaz et à la vente d'énergie électrique mais aussi à une participation dans la génération d'électricité", a poursuivi le responsable qui vient d'ouvrir un bureau de Gazprom Marketing and Trading à Paris.
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Message par franck1968 » 13 janv. 2007, 13:03

Quelques explications sur les vues de Gazprom
Gazprom diversifie ses actifs énergétiques européens (Gazeta.Ru)
11:56 | 12/ 01/ 2007
MOSCOU, 12 janvier - RIA Novosti. Le monopole du gaz tourne ses regards non pas vers les réseaux de distribution du gaz, mais vers les centrales électriques du Vieux Monde. Cet intérêt est compréhensible, car l'énergie électrique y coûte trois fois plus cher qu'en Russie. Par ailleurs, Gazprom s'assure ainsi un marché d'écoulement stable pour son gaz.

Comme l'a déclaré mercredi Vitali Vassiliev, directeur général de Gazprom Marketing & Trading Limited (GM&T), la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et les Pays-Bas ont déjà des projets analogues : la livraison de gaz naturel et de quotas des émissions de gaz carbonique en échange de l'énergie électrique. Gazprom entend participer à toutes les étapes de la production de l'énergie électrique, a-t-il fait remarquer.

A la fin de l'année dernière, GM&T a commencé à vendre de l'électricité et des émissions de CO2 en Grande-Bretagne. "Nous avons conclu une transaction avec la centrale électrique Deeside, producteur britannique indépendant. A partir de cette année, nous lui fournirons du gaz et des autorisations pour les émissions de CO2 en échange de son électricité que nous vendrons sur le marché", a déclaré Vitali Vassiliev. Ce schéma est plus avantageux que les seules livraisons de gaz aux centrales électriques.

Gazprom considère la coopération avec Deeside comme une transaction pilote et envisage d'appliquer des schémas de ce genre dans d'autres pays d'Europe occidentale. Mais le monopole juge prématuré de dévoiler les détails du projet et les montants des investissements.

Gazprom acquiert des compagnies étrangères de distribution du gaz pour parvenir au consommateur final. "En acquérant des actifs étrangers électriques, le monopole assure également l'écoulement de son gaz", indique Konstantin Gouliaïev, expert du groupe d'investissement Région.

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