Situation énergétique de l'Italie

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Situation énergétique de l'Italie

Message par energy_isere » 07 déc. 2024, 23:55

L’Italie attribue 1,5 GW dans le cadre d’un appel d’offres sur l’agrivoltaïsme
Les autorités italiennes ont sélectionné 540 projets, totalisant 1,5 GW, dans le premier appel d’offres pour l’agrivoltaïsme du pays.

décembre 4, 2024 Sergio Matalucci

L’agence énergétique italienne, Gestore dei Servizi Energetici (GSE), a attribué 1,5 GW de capacité dans le cadre de son premier appel d’offres pour l’agrivoltaïsme, après avoir reçu 643 propositions totalisant 1,7 GW.

Parmi les projets sélectionnés figurent 270 MW pour European Energy, un projet de 62 MW de Repower en Sicile, et une installation de 73 MW de Next Energy Capital en Campanie.

Parmi les autres gagnants importants, on trouve Solarig avec 122 MW et Photosol avec 55 MW. DCH Di Carlo Holding a sécurisé plus de 140 MW, se classant juste derrière European Energy.

La plupart des projets proviennent d’entreprises agricoles. Tous les projets éligibles ont reçu des incitations, car le quota maximal de l’appel d’offres n’a pas été atteint. Les réductions sur les prix de plafond ont varié de 9,18 % à 53 %, les projets de plus grande taille bénéficiant d’économies d’échelle.

Le prix plafond pour les projets ne dépassant pas 300 kW était de 0,093 € ($0,097)/kWh, tandis que le prix plafond pour les projets au-delà de ce seuil était de 0,085 €/kWh.

La plupart des projets se trouvent dans le sud de l’Italie, avec quelques exceptions dans le Latium et l’Émilie-Romagne, dans le centre et le nord du pays.
https://www.pv-magazine.fr/2024/12/04/l ... voltaisme/

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Re: Situation énergétique de l'Italie

Message par energy_isere » 28 déc. 2024, 21:33

Enel va rééquiper une centrale de pompage-turbinage centenaire d’un système de stockage par batterie
Le système de stockage d’énergie par batterie (BESS) bénéficiant du soutien de l’UE fonctionnera comme un réservoir d’énergie supplémentaire pour garantir un approvisionnement ininterrompu de l’installation centenaire située dans la province italienne de Bergame.


décembre 23, 2024 Pilar Sánchez Molina

Image
La centrale de Dossi, construite en 1923 dans la municipalité de Valbondione, présente une capacité de 43,4 MW. Image : Enel Green Power

L’énergéticien italien Enel va intégrer un BESS lithium-ion de 4 MW/8 MWh dans la centrale hydroélectrique à accumulation par pompage de Dossi qui totalise une capacité de 43,4 MW dans la province de Bergame.

Le projet BESS4Hydro d’Enel, soutenu par le Fonds pour l’innovation de l’Union européenne, vise à améliorer l’efficacité et la flexibilité du stockage de l’énergie hydroélectrique. La batterie agira comme un réservoir secondaire, stockant l’électricité et l’injectant dans le réseau par le même point de connexion que la centrale de pompage-turbinage, garantissant ainsi un approvisionnement ininterrompu.

La centrale de Dossi, construite en 1923 dans la municipalité de Valbondione, comprend un système hydraulique complexe de haute altitude. Le barrage de Valmorta a été achevé la même année, suivi par le barrage de Barbellino en 1931.

Enel a déclaré : « L’objectif principal est d’égaliser les capacités d’équilibrage du réseau des centrales de pompage-turbinage avec celles des centrales thermiques conventionnelles et d’améliorer l’adaptabilité aux fluctuations de la demande et à la dynamique du marché ».

« La conception innovante améliore la fourniture de services auxiliaires [au réseau], prolonge la durée de vie et optimise l’efficacité en réduisant l’usure des composants de la turbine », a ajouté l’entreprise en précisant que l’intégration de BESS permettra, selon elle, un fonctionnement autonome pendant les périodes d’inactivité des centrales de pompage-turbinage afin de garantir la continuité de l’approvisionnement en énergie et la stabilité du réseau.
https://www.pv-magazine.fr/2024/12/23/e ... -batterie/

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Re: Situation énergétique de l'Italie

Message par energy_isere » 22 févr. 2025, 19:59

Italy installed 6.8 GW of solar in 2024
The country’s cumulative installed PV capacity reached 37.08 GW at the end of December.

February 20, 2025 Massimiliano Tripodo

From pv magazine Italy

Italy reached 37.08 GW of cumulative installed PV capacity, spread across 1,878,780 installations, at the end of December 2024, according to new statistics from Italia Solare, the nation's solar energy association.

Last year, the country added 6.8 GW of new solar capacity, which compares to 5.23 GW in 2023 and 2.48 GW in 2022, and 0.94 GW in 2021.

The data show an acceleration in the utility-scale segment during 2024, with a growing share of connections of large plants, while the residential sector was affected by the end of the so-called Superbonus, which was reflected in a decline in connections of residential systems more markedly in the second half of last year.

“Italian PV is experiencing a phase of solid growth, with an increasingly strong role of large-scale plants,” said Italia Solare's president Paolo Rocco Viscontini. “However, the decline in residential installations is a signal that should not be underestimated. Targeted measures are needed to support families in the energy transition.”
https://www.pv-magazine.com/2025/02/20/ ... r-in-2024/

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Re: Situation énergétique de l'Italie

Message par energy_isere » 01 mars 2025, 00:31

L'Italie rouvre l'hypothèse d'un retour au nucléaire

AFP le 28 février 2025

Le gouvernement italien a rouvert vendredi l'hypothèse d'un retour à l'énergie nucléaire après environ 40 ans d'opposition de l'opinion publique, même si les experts estiment qu'il faudra au moins une décennie avant que ce tournant ne soit effectif.

Soutien du gouvernement de Meloni

Le gouvernement de Giorgia Meloni soutient que le nucléaire pourrait jouer un rôle clé dans le renforcement de la sécurité énergétique de la péninsule, ainsi que dans la décarbonation et la réduction des prix élevés de l'électricité.

Le ministre de l'Énergie, Gilberto Pichetto Fratin, a fixé un délai d'un an pour élaborer un cadre juridique permettant le retour au nucléaire, avec des réacteurs traditionnels ou de nouvelle génération. "Avec le nucléaire de dernière génération, combiné aux renouvelables, nous serons en mesure d'atteindre les objectifs de décarbonation, et de garantir ainsi la pleine et entière sécurité énergétique du pays", a-t-il affirmé vendredi.

Les opposants objectent cependant que l'atome est beaucoup plus coûteux que les autres énergies bas carbone, qu'il faut des années pour le mettre en œuvre et qu'il fournit aux responsables politiques un prétexte pour ralentir la sortie des énergies fossiles.

En France, où le parc nucléaire civil est l'un des plus grands du monde, l'EPR de Flamanville, réacteur de nouvelle génération raccordé au réseau fin décembre avec 12 ans de retard, a coûté quatre fois de plus que prévu.

Un « tabou »

L'Italie a été un pionnier de l'énergie nucléaire, mais les Italiens ont voté massivement contre après la catastrophe de Tchernobyl en 1986, entraînant la fermeture progressive des centrales.

L'Italie a compté quatre réacteurs nucléaires(1). Leur combustible a été évacué et ils ont en cours de démantèlement. Les derniers réacteurs ont fermé en 1990 et les tentatives de Rome pour relancer le secteur ont été contrecarrées par un autre référendum en 2011 après l'accident de Fukushima.

L'Italie ne dispose pas non plus d'une solution de stockage des déchets, car plus de 50 sites envisagés ont refusé de les accueillir. Pour Simona Benedettini, consultante en énergie, le gouvernement ultraconservateur de Mme Meloni s'emploie à briser un "tabou" en rouvrant le débat.

Selon le gouvernement, la nouvelle loi devrait couvrir le démantèlement des anciennes centrales, la gestion des déchets et du combustible usé, ainsi que la recherche, le développement et l'utilisation de l'atome.

L'énergie nucléaire serait également utilisée pour la production d'hydrogène, afin de contribuer à la décarbonation des secteurs les plus polluants, tels que la sidérurgie.

Le financement pourrait provenir d'investisseurs privés et de subventions publiques, a précisé le ministre Pichetto Fratin. Des discussions sont déjà en cours entre le groupe énergétique Enel, la société d'ingénierie Ansaldo et le groupe de défense Leonardo pour créer une société soutenue par l'État afin de construire de petits réacteurs modulaires (SMR), plus faciles à installer que les centrales conventionnelles.

« Risque géopolitique »

L'Italie n'est pas la seule à réfléchir au nucléaire. Depuis que les prix du gaz ont grimpé avec la guerre en Ukraine, l'intérêt mondial pour le secteur est à son plus haut niveau depuis les crises pétrolières des années 1970.

Selon le groupe de réflexion sur le climat Ember, un peu plus de la moitié de l'électricité produite en Italie en 2024 était d'origine fossile. Se concentrer sur le nucléaire risque toutefois d'être "contre-productif", met en garde Beatrice Petrovich, analyste chez Ember.

Le nouveau nucléaire "est plus cher que l'éolien et le solaire et prend plus de temps à mettre en service et à installer", avance-t-elle.

Rome a accordé peu d'attention aux énergies renouvelables, cherchant plutôt à conclure des accords d'approvisionnement en gaz avec d'autres pays dans le cadre de son ambition de transformer l'Italie en un "hub" gazier pour la Méditerranée.

En choisissant l'atome, le pays deviendrait dépendant des sources d'approvisionnement en uranium "ce qui pourrait poser un risque géopolitique réel", fait en outre valoir Beatrice Petrovich.

Si 81% des Italiens sont toujours opposés au nucléaire, selon un sondage Ipsos réalisé en novembre, les entreprises, elles, espèrent faire baisser leurs factures.

Emanuele Orsini, chef de Confindustria, le syndicat du patronat, a appelé à la "réactivation" des anciens réacteurs et suggéré que l'opposition des communautés locales à de nouveaux sites pourrait être contournée par des entreprises hébergeant des SMR en interne.

Selon un plan présenté l'année dernière et portant sur 10 ans, Rome envisage d'installer d'ici 2050 une capacité nucléaire suffisante pour produire entre 11% et 22% de la consommation électrique du pays.

Les obstacles sont néanmoins si nombreux qu'"il n'y aura pas de mise en oeuvre pratique et commerciale de l'énergie nucléaire avant des décennies, et en fait, elle n'arrivera probablement jamais", estime Luca Bergamaschi, du groupe de réflexion sur le climat ECCO.

Sources / Notes
1 Informations de l'AIEA sur l'ancien parc nucléaire italien.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ire-250228

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Re: Situation énergétique de l'Italie

Message par energy_isere » 16 mars 2025, 22:19

L'Italie prépare un appel d' offre pour 10 GW.h de stockage aprés l'été.
Italy to hold 10 GWh storage auction on September 30, grid company Terna says
The information was confirmed by Francesco Del Pizzo, president for grid development strategies and dispatching at the Terna Group.

March 10, 2025

.........................
https://www.pv-magazine.com/2025/03/10/ ... erna-says/

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