EDF

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Re: EDF

Message par energy_isere » 24 avr. 2016, 13:20

Macron : «L'État a prélevé trop de dividendes chez EDF»

le 24/04/2016 Le Figaro

Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron a expliqué au JDD pourquoi il excluait un report de plusieurs années du projet d'Hinkley Point comme le réclament les syndicats EDF.

Le géant de l'électricité EDF donnera en septembre son feu vert ultime au projet controversé de construction de deux réacteurs nucléaires EPR à Hinkley Point au Royaume-Uni, a annoncé le ministre de l'Economie Emmanuel Macron dans une interview accordée au Journal du Dimanche. «Le président de la République a confirmé l'engagement de la France» dans ce projet, et «la décision finale d'investissement pourra être confirmée en septembre prochain» par l'électricien, a affirmé M. Macron au JDD.
Alors que sa décision finale d'investissement était attendue début mai, le groupe EDF, détenu à près de 85% par l'Etat, a annoncé vendredi que son comité central d'entreprise (CCE) serait consulté sur ce dossier, comme le réclamaient les syndicats. Une démarche qui revient de facto à repousser la décision d'EDF de plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Le groupe, qui l'avait déjà reportée à de multiples reprise, n'avait pas précisé vendredi l'ampleur de ce nouveau délai.
«L'investissement dans les deux réacteurs d'Hinkley Point représentera l'équivalent d'une année d'investissements d'EDF. Cela ne bousculera pas sa trajectoire financière», défend par ailleurs le ministre, écartant de nouveau un retrait de la France de ce méga-projet qui suscite de nombreuses critiques y compris au sein même du groupe.
6 milliards pour recapitaliser Areva

Selon lui, ce projet au coût colossal (plus de 23 milliards d'euros) va promouvoir la technologie française «face à nos concurrents américains, chinois ou russes», est «nécessaire pour la présence d'EDF en Grande-Bretagne», et préservera les «compétences» de la filière nucléaire nationale. Cette déclaration intervient après l'annonce vendredi d'un projet de renflouement du groupe à hauteur de 4 milliards d'euros au total, dont 3 milliards apportés par l'Etat. «C'est un investissement nécessaire pour la refondation de la filière», juge-t-il.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2016 ... ez-edf.php

ah, si l' état recapitalise 3 milliards sur les 4 annoncés, ça veut dire 1 milliards du privé ?
Ca va être intéressant à suivre.

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Re: EDF

Message par energy_isere » 05 mai 2016, 12:32

La charge de l’ex-directeur financier d’EDF contre l’EPR britannique

LE MONDE | 04.05.2016 par Denis Cosnard

Thomas Piquemal, l’ancien directeur financier de la compagnie d’électricité, est sorti mercredi 4 mai du silence qu’il s’était imposé depuis son départ, le 1er mars. La voix grave, le visage tendu, l’ex-grand argentier du groupe a livré à l’Assemblée nationale un témoignage édifiant, faisant monter d’un cran la pression déjà forte pour qu’EDF reporte d’au moins quelques années son grand projet nucléaire au Royaume-Uni.

Car l’ex-directeur financier a été clair : sa démission est directement liée aux deux réacteurs nucléaires EPR envisagés à Hinkley Point, en Grande-Bretagne. Un investissement évalué à 24 milliards d’euros, et jugé beaucoup trop risqué. Si M. Piquemal a claqué la porte, après avoir passé six ans au sein du groupe, c’est pour ne pas « cautionner une décision susceptible, en cas de problème, d’amener EDF dans une situation proche de celle d’Areva », celle d’une grande entreprise publique menacée d’un dépôt de bilan, a-t-il déclaré.

De quoi apporter de l’eau au moulin de tous ceux qui, à l’extérieur et surtout au sein d’EDF, s’opposent au lancement immédiat de cet énorme projet. Devant l’opposition unanime des syndicats et les réserves de plusieurs administrateurs indépendants, le PDG, Jean-Bernard Lévy, a accepté le 22 avril de reporter une nouvelle fois la décision sur le sujet, et de consulter au préalable le comité central d’entreprise (CCE). Celui-ci tiendra une première séance consacrée à ce dossier lundi 9 mai. Il y a toutes les chances qu’il demande une expertise extérieure. Les élus du personnel auraient alors jusqu’au début juillet pour rendre leur avis. En pratique, le choix d’EDF d’investir ou non en Grande-Bretagne sera donc décalé d’au moins quelques mois.

« Mortifère pour EDF et la filière »

Aux yeux du PDG d’EDF comme du ministre de l’économie, Emmanuel Macron, ce report ne remet pas en cause le lancement rapide d’un chantier présenté comme décisif pour l’ensemble de la filière nucléaire. Le gouvernement est « attaché » à la réalisation d’Hinkley Point, un projet « essentiel » sans lequel il y aura « des centaines de licenciements » chez Areva, a souligné le ministre le 2 mai lors d’une visite dans l’usine du groupe nucléaire au Creusot (Saône-et-Loire).
« Le lancement immédiat de ce projet serait mortifère pour EDF et la filière », affirment au contraire les syndicats d’EDF. Selon eux, la décision doit être reportée d’au moins trois ans. C’est aussi ce qu’avait proposé M. Piquemal à son PDG dès le début 2015, sans être entendu. « Qu’est-ce que trois ans pour un projet de quatre-vingt-dix ans ? », argumente aujourd’hui l’ex-directeur financier. Bien sûr, EDF aurait dû renégocier avec son client britannique et avec ses fournisseurs. « Mais comment penser qu’en signant à la va-vite le contrat ne sera jamais renégocié », et que les Britanniques accepteront de surpayer leur électricité pendant des années ?

En 2013, lorsque EDF a conclu un accord avec les autorités britanniques pour construire deux réacteurs de nouvelle génération dans le Somerset, les syndicats comme M. Piquemal avaient pourtant applaudi. Mais, depuis, la donne a changé du tout au tout, a expliqué mercredi l’ex-directeur financier. Le gouvernement britannique a renoncé à accorder sa garantie financière au projet, considéré comme une tête de série compte tenu du retard pris par les autres EPR en construction en Finlande et à Flamanville (Manche). Areva a sombré dans la crise, et n’est plus en mesure de financer ses 10 % prévus. La situation du groupe EDF lui-même s’est détériorée, en raison des déboires de Flamanville et surtout de l’effondrement des prix de l’électricité en Europe. Cette chute, jugée durable, « change tout le modèle économique d’EDF », selon M. Piquemal.

Trouver des partenaires

Dans ces conditions, enclencher un investissement aussi massif est devenu très audacieux. D’autant qu’EDF, avec la construction des EPR en Finlande et en France, a déjà beaucoup engagé sur ces réacteurs. « On arrive à fin 2015 à un montant considérable : 14 milliards d’euros ont déjà été investis dans cette technologie, soit 58 % des fonds propres » du groupe, a souligné M. Piquemal. « Rajouter un projet d’EPR me paraissait impossible », a déclaré l’ex-dirigeant, nommé par l’ex-PDG Henri Proglio. « Qui parierait 60 % ou 70 % de son patrimoine sur une technologie dont on ne sait toujours pas si elle fonctionne ? » Au-delà des contraintes financières, c’est la stratégie du tout-nucléaire, voire du tout-EPR, qui se trouve mise en cause par les défenseurs mêmes de l’atome, qu’il s’agisse d’un « nucléocrate » comme M. Piquemal ou des syndicats d’EDF, très attachés à une production qui a fait la force et la gloire de l’entreprise.
M. Lévy ayant refusé de reporter le projet britannique, M. Piquemal a cherché en 2015 plusieurs solutions pour rendre l’affaire jouable, a-t-il relaté. La première consistait à trouver des partenaires prêts à partager l’investissement. Mais après avoir fait le tour du monde, il est apparu qu’à part les Chinois, partenaires de longue date du groupe, « personne n’acceptait de prendre le risque EPR ».

Le point de rupture

M. Piquemal a alors suggéré de faire participer la filière nucléaire française elle-même à Hinkley Point, par exemple au travers d’une société d’investissement qui aurait détenu 10 % à la place d’Areva. Cette piste n’a pas été retenue, pas plus qu’un autre projet de financement envisagé par l’ex-directeur financier.
Restait une dernière solution : « Un renforcement significatif des fonds propres. » C’est-à-dire une importante augmentation de capital, du type de celle de 4 milliards d’euros dont le principe vient d’être décidé par l’Etat. Mais, à l’époque, le PDG d’EDF voulait aller vite. Il entendait lancer Hinkley Point dès janvier ou février, sans garantie sur la recapitalisation évoquée. Pour M. Piquemal, ce sujet a constitué le point de rupture. « Qu’est-ce que j’aurais dû faire ? Me taire ? Y aller ? J’aurais commis une faute professionnelle. » En son âme et conscience, il a préféré un geste exceptionnel en pareil cas : la démission.
Hinkley Point
La construction deux réacteurs nucléaires EPR envisagés à Hinkley Point, en Grande-Bretagne, est un projet à la rentabilité assurée, affirme EDF. Selon l’accord passé avec Londres, la production sera vendue à un prix garanti de 92,50 livres sterling (soit 116 euros) par mégawattheure durant les trente-cinq premières années de fonctionnement. EDF en attend une rentabilité d’au moins 9 % par an… sous réserve que ce prix ne soit pas remis en cause, et que l’investissement ne dérape pas. Deux conditions assez aléatoires. Il y a « un risque de construction majeur », a reconnu l’ex-directeur financier ThomasPiquemal mercredi 4 maià l’Assemblée nationale.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html#

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Message par energy_isere » 12 mai 2016, 12:58

EDF fait le point sur Hinckley Point

12 Mai 2016

EDF joue la transparence avec ses salariés. Avant de saisir le conseil d'administration en vue de délibérer sur la décision finale d'investissement du projet Hinkley Point C (HPC), le groupe a engagé une procédure d'information. Elle a débuté par une réunion d'information du Comité Central d'Entreprise (CCE) en début de semaine. Dans le sillage de cette réunion, EDF a rappelé dans un communiqué publié cette nuit les ambitions du projet, ses caractéristiques, et son coût. A cet égard, EDF a révélé qu'il pourrait coûter au total 20,7 milliards de livres sterling (26,2 milliards d'euros environ).


EDF, qui détiendra 66,5% du projet contre 33,5% pour le chinois CGN, évoquait jusqu'alors un coût de 18 milliards de livres.

Le groupe a indiqué que l'engagement en fonds propres des partenaires comprenait une marge pour aléas et atteindrait ainsi un montant total de 13,8 milliards de livres sterling pour le groupe EDF et 6,9 milliards pour CGN.

Autre nouveauté, EDF prévoit la mise en service du premier réacteur 115 mois après la décision finale d'investissement, soit en 2026, alors qu'EDF évoquait la date de 2025 en octobre dernier, lors de l'annonce d'une série d'accords avec le gouvernement britannique et CGN.

Concernant son partenariat avec la Chine, le groupe a assuré que la prise de participation de CGN dans le projet s'accompagnerait du versement d'une prime d'acquisition, en sus de la reprise de sa quote-part des coûts déjà engagés.

EDF s'engagerait à fournir à CGN des garanties financières limitées, notamment en cas de surcoûts ou de retard par rapport au calendrier du projet.

Par ailleurs, EDF a prévenu que le taux de rentabilité prévisionnel (TRI) du projet était estimé à environ 9%, sur l'ensemble de la durée du projet. La sensibilité de ce TRI est d'environ 20 points de base pour six mois de retard.
http://bourse.lefigaro.fr/indices-actio ... nt-5267223

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Message par energy_isere » 12 mai 2016, 20:39

Hinkley Point, Cuve de Flamanville, Le Creusot … EDF ne montre aucun signe d’inquiétude

Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 12/05/2016

Annoncée tendue, l’Assemblée Générale d’EDF s'est déroulée dans le calme. Les actionnaires, même s’ils s’interrogent, ne remettent pas en cause sur les grands investissements d’EDF. La direction du groupe a pour sa part écarté les inquiétudes concernant le projet Hinkley Point et les malfaçons d’équipements du parc nucléaire.

Ce jeudi 12 mai, EDF tenait l’Assemblée Générale de ses actionnaires. Ces derniers ont un peu chahuté le PDG Jean-Bernard Lévy et l’Etat actionnaire (86,5 % du capital), en raison des nombreuses interrogations qui planent autour de la capacité d’investissement de l’entreprise et sa sortie du CAC40 en décembre dernier. Mais globalement, ils n’ont remis en cause ni le plan stratégique 2030 (tourné vers les énergies renouvelables et l’international), ni le grand carénage (qui vise à prolonger la durée de vie des réacteurs du parc nucléaires), ni le plan d’économies.

Le projet Hinkley Point, qui vise à construire deux réacteurs EPR en Angleterre, sans être rejeté, soulève plus d’inquiétudes, notamment concernant sa rentabilité – "9,2 % sur 70 ans", à en croire le PDG. Les différentes questions posées ont été l’occasion pour le PDG de réaffirmer son attachement à cet investissement. Il appuie sur le caractère indispensable de ce projet. "En ce moment même, il existe environ 60 réacteurs nucléaires en construction dans le monde. Sans Hinkley Point, nous n'aurions plus aucune crédibilité pour accéder à ces marchés", assure-t-il.

Hinkley point, une opportunité

Ce projet de 23 milliards d’euros sera financé à hauteur de 66 % par EDF, soit environ 15 milliards d’euros. EDF a déjà dépensé 3 milliards d’euros, le reste de la somme représentera 12 à 15 % des investissements annuels de l’électricien dans les 10 ans à venir. Une charge que Jean-Bernard Lévy juge supportable par EDF grâce aux 2 milliards d’euros d’économies prévus sur les investissements et aux 10 milliards d’euros de cessions d’actifs à réaliser d’ici 2020.

Pour Xavier Ursat, directeur ingénierie et projets nucléaires, Hinkley Point arrive au bon moment : "C’est une opportunité pour la filière française qui aura besoin d’un nouveau projet juste après la fin de la construction de l’EPR de Flamanville et lui permettra de bien se positionner en vue du renouvellement du parc français". Ce projet "permet d’assurer le maintien de l’activité et l’emploi de la filière". Pour l’heure, il va être soumis au comité central d’entreprise avant que la décision finale d’investissement, déjà repoussée de plusieurs mois, soit prise par le conseil d’administration.

L’EPR de Flamanville démarrera en 2018

A propos de la situation de la cuve de l’EPR de Flamanville (Seine-Maritime), l’électricien affiche aussi sa confiance. Le fond et le couvercle de cette pièce de 450 tonnes présentent des teneurs anormales de carbone, qui interrogent sur leur solidité. Un programme de qualification a été lancé par Areva, en collaboration avec EDF et approuvé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). "Les résultats seront transmis en novembre à l’ASN. Les premiers résultats sont très encourageants", assure Xavier Ursat. En conséquence, ce dernier certifie que le réacteur EPR de Flamanville sera lancé au quatrième trimestre 2018, en cohérence avec le dernier calendrier présenté par l’électricien en 2015.

Un autre sujet d’inquiétude concerne des dossiers de pièces construites à l’usine Creusot Forge (Saône-et-Loire) d’Areva depuis 40 ans et présentant des anomalies, voire des falsifications. Selon Dominique Minière, directeur du parc Nucléaire et Thermique d’Areva, sur les 400 dossiers incriminés, 60 dossiers concernent EDF. "A date, tant l'analyse d'Areva que celle de nos équipes spécialisées d'EDF ne conduisent pas à identifier un réacteur du parc en fonctionnement qui devrait être mis à l'arrêt", explique-t-il devant l’Assemblée générale.
http://www.usinenouvelle.com/article/hi ... de.N391182

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Re: EDF

Message par energy_isere » 16 mai 2016, 12:53

EDF teste la co-combustion granulé bois & charbon à la centrale de Cordemais

Frédéric DOUARD le 30 avril 2016

Image

Des tests menés avec des granulés de bois « noirs »

Image
Granulés noirs, photo EDF
............................
lire : http://www.bioenergie-promotion.fr/4585 ... cordemais/

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Re: EDF

Message par energy_isere » 18 mai 2016, 12:39

Le projet de Hinkley Point soutenu par François Hollande

Par Marine de La Moissonnière RFI

Depuis quatre ans, EDF est censée construire deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Mais l’électricien français se heurte à des difficultés de financement et pour l’instant, le projet est paralysé.

La semaine dernière, le Comité central d'entreprise d'EDF a demandé une expertise externe. En cause : le coût du projet qui s’élève à 23 milliards d'euros dont les deux tiers incomberont à EDF associée dans cette opération à une entreprise chinoise. C’est trop pour les finances du groupe, estimait le directeur financier d'EDF qui a démissionné en mars.

L'électricien, déjà lourdement endetté, doit faire face à d'autres investissements importants : la rénovation du parc nucléaire français, les EPR en Finlande et à Flamanville qui prennent du retard et coûtent donc de plus en plus cher. Et tout cela, alors que le prix de l'électricité a fortement chuté.

Les syndicats, eux aussi, sont inquiets

Ils demandent un report du chantier britannique de deux ou trois ans, le temps que la santé financière de l'entreprise s'améliore. EDF doit d'ailleurs augmenter son capital de 4 milliards d'euros d'ici la fin de l'année, avec un apport de la part de l'Etat des trois quarts.

Dans le même temps, l’Etat doit trouver 4 milliards d'euros pour recapitaliser Areva et va donc sans doute devoir vendre des participations dans des entreprises, en plus des aéroports de Nice et de Lyon.

Le PDG d'EDF, lui, ne veut pas entendre parler de report pour Hinkley Point

Il compte lancer les travaux dès que le CCE aura donné son feu vert et répète que le projet est rentable à terme. Emmanuel Macron le soutient et avance la date du mois de septembre prochain. François Hollande aussi est pour. Il l'a redit ce mardi matin, sur Europe 1. Egalement favorable au projet, le Premier ministre britannique David Cameron.

Ségolène Royal, voix discordante au sein du gouvernement français.


La ministre de l'Environnement et de l'Energie trouve que les sommes en jeu sont colossales au regard de la santé de l'entreprise. Elle craint surtout que les investissements dans les énergies renouvelables qu'EDF a promis de faire, passent à la trappe. Elle réclame donc des assurances de la part de l'entreprise. C'est ce qu'elle a expliqué dans un entretien au Financial Times, vendredi dernier.

Ségolène Royal reconnaît toutefois que si EDF se retirait du chantier, l'image de la France en prendrait un sacré coup. Les concurrents d'EDF ne manqueront pas d'affirmer que « l'Etat ne tient pas sa parole », a expliqué la ministre.

La réputation d'EDF serait aussi ternie en cas de désistement

Comment accéder à de nouveaux marchés après en avoir abandonné un ? Explique le PDG de l'entreprise. EDF vise un contrat de 6 EPR en Inde. La France ne peut pas perdre de parts de marché dans le domaine du nucléaire à l'étranger, a renchéri François Hollande ce mardi. Le Président a rappelé, par ailleurs, que l'industrie nucléaire, c'est 200 000 emplois en France et l'indépendance énergétique du pays.

Difficile donc de laisser tomber Hinckley Point, d'autant qu'il n'y a pas de plan B, contrairement ce qu'affirmait la semaine dernière, un parlementaire britannique. Ce lundi, le groupe nucléaire chinois CGN - partenaire d'EDF dans ce projet - a démenti qu'il pourrait construire tout seul deux réacteurs plus petits sur le site en cas de retrait d'EDF. L'entreprise souhaite se concentrer sur un autre dossier.

Elle veut construire un réacteur de conception chinoise dans l'Essex et développer sa propre technologie. Les Chinois espèrent pouvoir un jour rivaliser avec les EPR d'EDF.
http://www.rfi.fr/emission/20160517-le- ... s-hollande

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Re: EDF

Message par energy_isere » 25 mai 2016, 20:32

Grève dans les centrales nucléaires : comment EDF se prépare au pire

Par Le Point.fr le 25/05/2016

Moins de nucléaire, plus de thermique, mais plus cher... EDF nous détaille son plan pour continuer à assurer la production électrique.


Après s'être attaqué aux carburants, le mouvement de grève menace l'activité des centrales nucléaires. À l'appel de la CGT énergie, les salariés de la centrale de Nogent-sur-Seine, dans l'Aube, ont voté la grève et l'arrêt de la production d'électricité à partir de ce jeudi 26 mai. Située à 100 kilomètres au sud-est de Paris, la centrale possède deux réacteurs, dont un déjà l'arrêt en raison d'un problème technique. « On fera en sorte de ne pas le redémarrer », a déclaré Arnaud Pacot, secrétaire général CGT énergie Aube. Et pour le réacteur numéro 2, « il y aura une baisse de charge avec l'idée de l'arrêter totalement ». La production de la centrale, une des 19 en activité sur le territoire, produit environ 3 % de la production électrique totale.

Si EDF se garde bien d'avancer le moindre pronostic sur l'ampleur du mouvement, le groupe assure avoir des réponses pour chaque scénario. En cas de baisses de charge, EDF entend jouer d'abord sur les différents modes de production d'électricité. Aujourd'hui, les capacités de production électrique sont de 67 % pour le nucléaire, 21 % pour l'hydraulique et 12 % pour le thermique. Cette dernière solution, « plus chère et plus polluante, n'a été utilisée qu'à hauteur de 1,5 % l'an dernier. Et nous avons aussi des stocks d'eau dans les barrages pour accroître la part d'hydraulique si besoin », explique une porte-parole d'EDF au Point.fr.

Moins de nucléaire, plus de thermique

« Nous sommes habitués aux baisses de charge, ces dernières années, elles ont été régulières », poursuit-elle. « Même le 31 mars, qui était une journée très suivie, la baisse de charge était de 17 %. Cela se gère facilement, surtout quand la température est clémente comme en ce moment. En hiver, quand la consommation d'électricité est plus forte, le pic de 19 heurs serait beaucoup plus compliqué à gérer. »

Dans les pires des scénarios, RTE, le réseau de transport d'électricité qui s'occupe de la distribution, peut acheter de l'électricité à l'étranger. Mais là aussi, cela risque d'être plus cher. Et en cas de blocage complet, il existe une clause d'obligation de service public dans le contrat des employés d'EDF. « Si le manque d'électricité comporte des risques pour la population, il est possible de réquisitionner du personnel », précise la porte-parole du géant électrique. Mardi 24 mai, des coupures électriques ont déjà eu lieu dans plusieurs quartiers de Nantes, ainsi que dans un centre commercial situé à Marseille.

Aucun risque de sécurité nucléaire

Selon l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui assure au nom de l'État le contrôle de l'activité nucléaire en France, la sécurité n'est pas menacée par les mouvements sociaux. « Dans l'hypothèse de l'arrêt des réacteurs, il existe des procédures très strictes, et il n'y a aucun risque si les règles sont suivies. Mais même à l'arrêt, il faut une petite dizaine de personnes dans la salle de commande pour piloter un réacteur et surveiller les paramètres de sécurité », assure l'ASN au Point.fr.
http://www.lepoint.fr/societe/greve-dan ... 966_23.php

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Re: EDF

Message par sherpa421 » 03 juin 2016, 10:23

Ils ne savent pas quoi faire de leurs patates chaudes.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
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Message par nemo » 03 juin 2016, 13:52

sherpa421 a écrit :Ils ne savent pas quoi faire de leurs patates chaudes.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
bof c'est finalement logique (selon la pensée capitaliste s'entends) :c'est cher et ça rapporte rien donc faisons payer nos petits enfants...
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Saint Jean 8, 32
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"Aucun compromis sur les principes, toutes les adaptations sur le terrain."
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Message par energy_isere » 03 juin 2016, 21:33

EDF: AG le 26 juillet pour augmenter le capital

Par Lefigaro.fr aevc reuters le 03/06/2016

EDF a annoncé vendredi soir la convocation d'une assemblée générale extraordinaire le 26 juillet sur son projet d'augmentation de capital de quatre milliards d'euros.

Ce projet, qui s'inscrit dans une série de mesures destinées à renforcer la structure financière de l'électricien public, a été dévoilé fin avril. L'Etat avait alors dit qu'il participerait à l'opération à hauteur de trois milliards d'euros.

"Le conseil d'administration réuni ce jour a décidé de convoquer une assemblée générale extraordinaire en vue de se voir consentir les délégations de compétence appropriées aux fins de procéder à cette augmentation de capital, avec l'intention d'y faire participer l'ensemble des actionnaires", a déclaré EDF dans un communiqué.

Le PDG du groupe Jean-Bernard Lévy a déclaré en mai que l'opération sera lancée d'ici fin 2016 ou début 2017.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/0 ... apital.php

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Re: EDF

Message par energy_isere » 03 juin 2016, 21:39

sherpa421 a écrit :Ils ne savent pas quoi faire de leurs patates chaudes.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
Il ne s'agit que des réacteurs de la filière graphite-gaz.
Pas tous les réacteurs (ceux de la filière suivante à eau pressurisée).

03 Juin 2016
EDF doit présenter « dans les prochaines semaines » à l'Autorité de sûreté nucléaire sa nouvelle stratégie de démantèlement. Le régulateur a auditionné pour la seconde fois, le 29 mars, l'énergéticien concernant les réacteurs de première génération, dits "uranium naturel graphite-gaz", arrêtés depuis une trentaine d'années sur les sites de Saint-Laurent-des Eaux, Chinon et Bugey. Le nouveau programme abandonne le scénario de démantèlement des caissons "sous-eau" au profit d'un démantèlement de tous les réacteurs de type UNGG "sous air", qui s'accompagne d'un changement du réacteur tête de série.
http://www.boursier.com/actions/actuali ... ?headline4

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Message par energy_isere » 26 juin 2016, 14:25

Projet Hinkley Point: le CCE d'EDF a engagé les démarches pour saisir la justice

AFP le 22 juin 2016

Le comité central d'entreprise d'EDF, qui doit se prononcer sur le projet Hinkley Point de construction de deux réacteurs EPR en Angleterre, a engagé les démarches pour saisir la justice afin d'obtenir des documents supplémentaires, a-t-on appris mercredi auprès du CCE.

Le CCE estime qu'il "ne dispose pas de tous les éléments pour émettre valablement un avis" sur ce projet gigantesque d'un coût de 23 milliards d'euros, a expliqué à l'AFP son secrétaire, Jean-Luc Magnaval.

Faute d'avoir obtenu de façon "amiable" les documents supplémentaires qu'il demande depuis mai, "il est contraint de faire valoir ses droits" en justice, a-t-il ajouté, tout en assurant "privilégier la voie du dialogue".
..................
http://www.connaissancedesenergies.org/ ... e-160622-0

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Re: EDF

Message par energy_isere » 04 juil. 2016, 18:40

EDF veut être un acteur clé du démantèlement à l'international

Reuters le 04/07/2016

EDF veut s'appuyer sur son expérience en matière de déconstruction des centrales nucléaires françaises pour devenir un acteur majeur du démantèlement à l'international, ont déclaré lundi des responsables du groupe.

EDF démantèle actuellement neuf réacteurs en France dont un à eau pressurisé, la technologie qui équipe les 58 réacteurs en service dans le pays.

Soulignant que 110 réacteurs sont définitivement arrêtés dans le monde et qu'il dispose d'une équipe de 800 experts en charge de la déconstruction et des déchets, le groupe se dit en accord avec une estimation du marché mondial du démantèlement de l'ordre de 200 milliards d'euros sur une quinzaine d'années.

"La déconstruction constitue un marché important (et) des opportunités pour notre filière nucléaire, aussi bien en France qu'à l'étranger", a souligné Dominique Minière, directeur exécutif d'EDF en charge du parc nucléaire et thermique, lors d'une rencontre avec la presse.

EDF cible en priorité des opportunités en matière de maîtrise d'ouvrage et les activités les plus pointues qui pourraient constituer des goulets d'étranglement telles que la gestion des déchets issus de l'exploitation ou ceux, principalement métalliques, issus du démantèlement.

"En Europe, le marché devrait vraiment démarrer d'ici quelques années", a estimé Sylvain Granger, directeur des projets déconstruction et déchets d'EDF, en citant en particulier l'Allemagne.

Pour le seul parc français, EDF estime à près de 60 milliards d'euros le coût de gestion à long terme des déchets radioactifs et de déconstruction des centrales.

Afin de faire face à ces dépenses, le groupe a comptabilisé 23,6 milliards de provisions, à fin 2015, couvertes à 99,3% par un portefeuille d'actifs dédiés.

Le groupe fait valoir que ce portefeuille a enregistré une performance moyenne de 6,1% par an au cours des cinq dernières années, ce qui garantit selon lui la couverture des coûts à terminaison de ses futurs chantiers.

Sur la base des réacteurs déjà démantelés aux Etats-Unis, EDF estime à un peu plus de 400 millions d'euros le coût de démantèlement d'un réacteur à eau pressurisé de 900 mégawatts, hors effets de série issus de la déconstruction de plusieurs réacteurs sur un même site.

Le premier démantèlement complet d'un réacteur nucléaire en France devrait être celui de Chooz A (Ardennes), arrêté en 1991, dont la finalisation est prévue pour 2022.
http://www.boursorama.com/actualites/ed ... 67a1bd8c5f

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Re: EDF

Message par energy_isere » 05 juil. 2016, 11:22

Hinkley Point : EDF se moque du Brexit

5 juillet 2016

Le sujet est ultrasensible chez EDF. Faut-il, oui ou non, construire deux réacteurs nucléaires nouvelle génération à Hinkley Point dans le sud-ouest de la Grande-Bretagne ? La décision finale se profile car une nouvelle étape vient d’être franchie.

Petit rappel des faits : les syndicats d’EDF sont hostiles à la construction de deux réacteurs EPR en Grande-Bretagne car ils estiment le projet trop cher (environ 21 milliards d’euros) financé pour 16 milliards par EDF dont l’endettement approche déjà les 40 milliards… les dépasse même largement selon certains.
Lundi 4 juillet, le Comité Central d’Entreprise d’EDF a refusé de rendre un avis sur le projet lors d’une réunion à caractère consultatif. Les représentants CGT, FO et CFE-CGC ont reproché à la direction de ne pas leur avoir fourni les éléments nécessaires pour pouvoir se prononcer… encore moins pour émettre un avis favorable.
Une action en référé a été engagée par les syndicats – une audience est prévue en septembre – mais la procédure n’étant pas suspensive, la direction d’EDF est bien décidée à aller de l’avant. Le président directeur général Jean-Bernard Lévy voudrait obtenir l’aval de son conseil d’administration courant juillet pour donner le top départ des investissements.

EDF est une entreprise publique. L’Etat, qui en détient plus de 85%, a son mot à dire

De ce côté, la messe semble dite. La dernière commémoration de la bataille de la Somme a d’ailleurs permis à François Hollande et au premier ministre britannique David Cameron d’aborder le sujet… référence est faite dans le communiqué final. L’avis est unanime : le projet Hinkley Point doit voir le jour. La Grande-Bretagne en a besoin sur le plan énergétique et, côté français, l’échec des EPR d’Hinkley Point mettrait en porte-à-faux les centaines de salariés. Sans parler de la concurrence, notamment chinoise, qui s’engouffreraient dans la brèche

Projet viable malgré le Brexit


Paradoxalement, le résultat du référendum du 23 juin au Royaume-Uni pourrait donner un coup d’accélérateur au dossier Hinkley Point. Il faut conclure avant qu’un nouveau gouvernement ne soit nommé et ne revienne éventuellement sur les engagements pris par Cameron, sur le départ.
Hinkley Point est un investissement local pour le marché local. Donc, même en cas de coup dur pour la Livre sterling, la rentabilité du projet ne serait pas mise à mal. C’est du moins ce que l’on estime chez EDF.
Enfin, selon certains fins connaisseurs du dossier, Hinkley Point est le projet censé rétablir la crédibilité de l’EPR mis à mal à Flamanville dans la Manche.

Reste à savoir jusqu’où l’Etat actionnaire d’EDF acceptera de mettre au pot pour entretenir son prestige énergétique… si tant est qu’il en ait encore les moyens financiers.
http://www.franceinfo.fr/emission/tout- ... 2016-06-53

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Re: EDF

Message par energy_isere » 21 juil. 2016, 22:22

Le siège d’EDF perquisitionné par l’Autorité des marchés financiers



le 21.07.2016

ENQUETE L’AMF soupçonne EDF de ne pas avoir donné des informations complètes aux investisseurs, pour ménager le cours de son action…

Plusieurs enquêteurs de l’Autorité des marchés financiers ont débarqué ce jeudi matin au siège d’EDF, avenue de Wagram dans le 8e arrondissement de Paris, pour un contrôle inopiné d’une série de documents, rapporte Le Monde. La lettre de mandat présentée au secrétaire général de l’entreprise publique, Pierre Todorov, fait référence à une enquête ouverte par l’AMF sur la communication d’EDF vis-à-vis des investisseurs depuis 2013.

« Trois personnes de l'AMF se sont présentées chez EDF ce matin », a dit une source syndicale à l'AFP, selon laquelle il s'agit d'« une première » pour EDF. Les enquêteurs ont demandé « des pièces, des informations, des dates, des compte-rendus ». La période étudiée, 2013 à aujourd'hui, couvre « donc la présidence actuelle et la précédente », celles du PDG actuel Jean-Bernard Lévy et de son prédécesseur Henri Proglio.

Deux projets controversés

L’AMF, police des marchés financiers, se demande si le groupe n’a pas transmis des informations volontairement incomplètes sur certains dossiers qui auraient pu impacter à la baisse (ou par une hausse moindre) la valeur boursière d’EDF, qui a chuté de 45 % depuis trois ans et ne figure plus au CAC 40.

Deux cas sont dans leur viseur, selon Le Monde : la rénovation du parc nucléaire français d’une part, initialement évalué à 55 milliards d’euros, montant revu à la baisse récemment ; la construction de deux centrales à Hinkley Point en Angleterre d’autre part, d’un coût de 22 milliards dont les deux tiers sont à la charge de l’entreprise française.

http://www.20minutes.fr/economie/189603 ... financiers

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