EDF

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Message par energy_isere » 22 nov. 2005, 13:01

greenchris a écrit :Comment une entreprise basé sur le nucléaire, la solution pour beaucoup de nos problèmes futurs peut-elle être si lourdement maltraitée ? :twisted: :twisted:

Pourtant le nucléaire, c'est propre, c'est démocratique, c'est pas cher, les déchets sont bien acceptés par tous. :lol: :lol: :lol:

31.36 -2%
ce midi (22 Nov 2005) 31.4 Euro !

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Message par MadMax » 22 nov. 2005, 16:36

Fallait voir la tête de Marc Touati, le chef économiste de Natexis Banques Populaires, devant les écrans de marché à l'introduction d'EDF : "c'est pas possible" (vu ce matin dans le journal de télématin) !

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Message par lionstone » 23 nov. 2005, 15:57

HA, HA, HA, ça c’est la meilleure de l’année, je suis mort de rire.
Un morceau d’anthologie qui mérite la palme d’honneur dans humour.


:smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082


L'action EDF assiégée par les fonds spéculatifs
http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/ ... tml?153159
Les cessions d'actions EDF émanant de petits porteurs n'expliquent pas tout. Derrière cette spirale baissière se cachent en effet les arbitragistes ou «hedge funds» et, derrière eux, la logique même des marchés financiers.

De son côté, l'entreprise publique peut aussi décider de soutenir son cours de Bourse via son plan de rachat d'actions.
La plus grosse entreprise publique française qui devient en 2 jours un simple objet spéculatif pour des hedge funds. Notre gouvernement a réussit un coup d’éclat, après avoir transformé des millions de personnes en spéculateurs d’opérettes voilà déjà les vautours qui se pointent.
On privatise un jour et 2 jours plus tard on envisage de renationaliser en demandant à l’entreprise de racheter ses propres actions.

Plus con que ça tu meurs. :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082 :smt082
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Message par lionstone » 23 nov. 2005, 16:17

Allez, on achève la bête. L’occasion est trop belle, je peux pas résister, c'est trop bon.
Là je me délecte, et encore un petit coup pour la route.
:-D

Les privatisations, une affaire juteuse pour les banques

http://www.lexpansion.com/html/A137035.html

La concomitance des événements est certes purement fortuite, mais au fond tellement révélatrice d'une tendance de fond : celle du regain de l'actionnariat individuel. C'est que le ministère de l'Economie a dévoilé le nombre record de petits porteurs à la faveur d'une introduction en bourse sur le marché français le jour où s'ouvrait à Paris et pour deux jours la huitième édition d'Actionaria, le plus grand salon européen dédié aux particuliers actionnaires.
En fait, en trois ans, « le climat a changé du tout au tout, note David François, directeur général du pôle gestion chez Fideuram Wargny. Ceux qui étaient partis écoeurés de la bourse avec leurs pertes sont revenus avec entrain une fois digérée la purge... En clair, les dépités de France Télécom d'hier font les enjoués d'EDF aujourd'hui. :-D Car au rattrapage de 2003, ont succédé deux bonnes années, avec évidemment une mention spéciale pour l'année 2005 ». Logique aussi dira-t-on cet arbitrage en faveur des marchés actions tant les autres placements, tels l'immobilier ou l'obligataire, semblent maintenant s'essouffler. Et puis, « n'oublions pas, ajoute le DG de Wargny Gestion, que ces grands appels à l'épargne individuelle correspondent souvent à des placements de père de famille, à long terme, sur trois ou quatre ans ».

L'engouement actionnarial, que ce soit pour EDF aujourd'hui, GDF hier ou les sociétés d'autoroute demain, est aussi la résultante « d'une offensive commerciale intense de la part des banques de détail » souligne David François. Depuis quelque temps, il leur faut en effet vendre des privatisations. Donc, les équipes n'hésitent pas à faire le forcing auprès de leurs clients, en les inondant de prospectus et en les abreuvant de sollicitations. Il est vrai que l'affaire est rentable puisque selon la réglementation, chaque banque récoltera 1% de la somme allouée et 18 euros par ordre ». Concrètement, un épargnant qui se voit in fine « servir » 3000 euros permettra ainsi à son banquier de glaner 48 euros, soit 30 (1% du montant) + 18 (forfait unique par ordre). Autant dire du PNB assuré relativement facilement.

YERK, YERK,YERK… Alors à qui profite le crime? :-D
Que du bonheur à l’état pur.
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Message par MadMax » 23 nov. 2005, 16:52

:smt043 Et si le titre baisse suffisamment (en dessous de 25,60€, le prix qu'ils ont obtenu), nous verrons les actionnaires-salariés faire grève !Image

th
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Message par th » 23 nov. 2005, 17:23

lionstone a écrit : Un morceau d’anthologie qui mérite la palme d’honneur dans humour.
Moi je ris jaune... :smt092


Voici un point de vue parru dans Le Monde de ce qui pourrait arriver. :smt073

EDF, la privatisation à éviter
Article paru dans l'édition du 19.11.05
Que se passera-t-il si les fonds d'investissement anglo-saxons parviennent à racheter aux petits épargnants français un nombre important d'actions de l'entreprise ?

La privatisation partielle d'EDF est réalisée. Imaginons donc un scénario pour l'après-privatisation. Il ne se déroulera évidemment pas à la lettre, mais il peut être éclairant. Parmi les acheteurs des actions mises en vente, il y a des « petits porteurs » français. Il y a aussi des « fonds d'investissement » américains ou anglais, souvent opaques comme Carlyle - le fonds qui doit tant à la famille Bush, et réciproquement.

Comme toutes les catégories d'acheteurs, ils sont rationnés. Racheter aussitôt en Bourse les actions qu'ils n'ont pu obtenir directement n'est pas opportun, surtout si le cours est à la hausse après l'introduction en Bourse, ce qui n'est pas rare dans ce genre d'opération, et révèle que l'entreprise a été sous-évaluée par le vendeur.

Les fonds patientent donc jusqu'à un coup de tabac en Bourse. Par exemple, jusqu'à ce qu'un « incident d'exploitation » dans une centrale nucléaire soit moins banal qu'a l'accoutumée - comme dans toute industrie, il y a des incidents d'exploitation dans la production d'électricité nucléaire qui sont traités sous le contrôle de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), un organisme public indépendant d'EDF, donc plus médiatisables. L'inquiétude des petits porteurs est alors d'autant plus forte qu'ils sont peu préparés à ce qui arrive : ils se mettent à vendre leurs actions, le cours en Bourse chute, les ventes s'amplifient.

En veillant à ne pas trop vite inverser le mouvement, les fonds achètent, discrètement mais systématiquement. Après tout, qu'importe ? Au terme de ces péripéties, ils ne détiendront toujours que 10 % à 20 % du capital d'EDF. Mais l'expérience prouve que, à un groupe d'actionnaires déterminés et suffisamment coordonnés, il suffit de détenir 10 % du capital d'une entreprise pour pouvoir la manipuler. L'incident, monté en épingle, cessera bientôt d'intéresser le public, et la tendance fondamentale à la hausse reprendra le dessus.

Après un temps plus ou moins long, une nouvelle crise des finances publiques poussera le gouvernement à mettre en vente une deuxième tranche du capital d'EDF. En vente publique ? Ce ne sera sans doute pas le souhait des fonds actionnaires - que le gouvernement ne pourra plus ne pas ménager. D'ailleurs, il sera plus commode et plus avantageux financièrement de traiter directement avec eux. Et ainsi de suite...

Même si cela se termine par la privatisation - à peu près - complète d'EDF, qu'importe ? Le marché n'est-il pas le mode le plus efficace d'organisation des transactions économiques, et le capitalisme privé le mode d'appropriation et d'utilisation du capital le plus en harmonie avec un bon fonctionnement du marché - si du moins les transactions sont transparentes et la concurrence suffisamment agissante ? Cependant, est-ce vrai en toutes circonstances ? Et de quel capitalisme privé parle-t-on réellement ?

Comme l'observe Paul Krugman, le célèbre professeur d'économie internationale à l'université Princeton et éditorialiste du New York Times, il y a plus d'une forme de capitalisme privé. Celle que pratiquaient, il y a quarante ans, les grandes entreprises américaines, comportait des préoccupations sociales et éthiques complètement désuètes aujourd'hui. Depuis, les visées des entreprises se sont enfoncées dans une sorte d'entonnoir au bout duquel il n'y a plus que les intérêts des dirigeants et des actionnaires. Et l'appétit vient en mangeant : à force de viser des objectifs de rentabilité de plus en plus élevés (ils peuvent dépasser 20 % de retour annuel sur capital investi), les dirigeants d'entreprises et d'institutions financières en viennent à travailler sur les apparences quand ils ne parviennent plus à travailler sur les réalités. Derrière les cas extrêmes d'Enron, WorldCom, Tyco, Xerox, AOL, il y a, en effet, la routine de la duperie, de la fraude et de la prise de risques - parfois criminelle - sur le dos des autres, de la part d'institutions financières majeures et aussi d'entreprises dont les produits font courir des risques physiques inconsidérés à leurs utilisateurs. Que fera EDF dans cet environnement ? C'est une chose de tromper lorsqu'il s'agit d'argent, c'en est une autre lorsque des vies humaines sont en jeu.

Une centrale nucléaire est une installation industrielle assez particulière. Pour la conduire avec sûreté et efficacité, il faut évidemment une équipe compétente et vigilante, mais aussi confiante en elle-même et en sa direction générale. Rien n'est plus inopportun en cas de difficulté que la fébrilité.

La hiérarchie des responsabilités doit y être incontestée, mais pas raide : chaque agent doit se sentir à l'aise pour communiquer les informations utiles qu'il détient et pour, s'il y a lieu, exprimer son point de vue sans crainte. Chaque agent est important et doit être considéré et mobilisé en conséquence. Dans une centrale nucléaire, on ne peut pas purement et simplement importer les modes de gestion habituels d'ailleurs. On peut encore moins laisser interférer l'intérêt financier à court terme. De tout cela, la direction générale de l'entreprise doit être convaincue, et elle doit assurer l'équipe de la centrale qu'elle comprend bien ses valeurs et les partage.

Un exemple. Aussitôt annoncée l'intention de privatiser Ontario Hydro (c'était l'EDF de la première province canadienne, équipée aussi bien de réacteurs nucléaires de l'excellente filière canadienne Candu que de centrales hydrauliques), des financiers ont été placés à la tête de l'entreprise, avec pour mission de « préparer » la privatisation en adaptant la gestion aux exigences de la maximisation du profit. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que la conduite et l'état des centrales nucléaires se dégradent au point que le régulateur canadien ordonne l'arrêt de la moitié d'entre elles.

Au Japon, le régulateur n'est pas aussi indépendant qu'au Canada. A plusieurs reprises, il a laissé aller, dans des centrales appartenant à des sociétés privées productrices d'électricité, la dégradation jusqu'à l'accident.

La sûreté, aussi essentielle soit-elle, n'est pas le seul domaine dans lequel une intrusion du capitalisme financier dans EDF aura une influence négative. La gestion à long terme du parc, son renouvellement progressif seront aussi profondément affectés. C'est encore John Plender, l'éditorialiste du Financial Times, qui écrit : « Le système est devenu l'otage des mouvements à court terme des prix des actions. »

A l'intérieur d'EDF, ce « système » ne sera pas là pour contribuer à la pérennité de l'entreprise et pour assurer en permanence les services qu'elle rend aux Français et à d'autres Européens. Ce « système » sera là pour en extraire une rentabilité financière maximum et rapide. Cela n'est pas compatible avec le financement de la maintenance optimale, encore moins avec la conception (coûteuse) et avec la construction (encore plus coûteuse) de nouvelles installations de production. Bien sûr, les propriétaires de l'entreprise ne s'opposeront pas au financement de nouvelles installations par les contribuables. Faudra-t-il alors leur donner deux fois EDF ?

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Message par Lo » 23 nov. 2005, 17:55

ca fait bien longtemps que j'avais pas rigolé comme ça devant mon écran. :smt005 :smt005 :smt005 ca fait du bien.

Le gouvernement dans le rôle du plus con que moi tu meurs. :smt021

Quels pitres, ils ont quand même un bon côté nos dirigeants. :smt077

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Message par Lo » 23 nov. 2005, 18:29

th a écrit :Si une fonction est positive et continue, et que son intégrale est bornée, alors la moyenne sur un intervalle non nul ne peut que tendre vers zéro à l'infini.
Je suppose que ta fonction du temps est la production journalière de pétrole (et/ou gaz).
Il faut quand même supposer que la longueur de ton intervalle est minorée par un a>0 (ce qui n'a aucune incidence dans le vrai monde).

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Message par energy_isere » 23 nov. 2005, 18:45

l'action a fini la journée sur 31.5 Euro. 23 Nov 2005.

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Message par MadMax » 23 nov. 2005, 18:54

Mauvaise langue ! 31,62 € en clôture ! :-)

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Message par th » 24 nov. 2005, 10:26

Lo a écrit :
th a écrit :Si une fonction est positive et continue, et que son intégrale est bornée, alors la moyenne sur un intervalle non nul ne peut que tendre vers zéro à l'infini.
Je suppose que ta fonction du temps est la production journalière de pétrole (et/ou gaz).
.
Bien vu =D>

C'est notamment sur ce théoreme que sont basés les travaux de Meadows ( club de Rome) . Je l'ai trouvé ici : http://www.manicore.com/documentation/club_rome.html

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Message par energy_isere » 24 nov. 2005, 17:23

energy_isere a écrit :l'action a fini la journée sur 31.51 Euro. 24 Nov 2005.

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Message par MadMax » 26 nov. 2005, 00:03

EDF passe une première semaine difficile en Bourse, sous les 32 euros

AFP
[ vendredi 25 novembre 2005 - 18h21 ]



PARIS (AFP) - Au grand dam des 5 millions de petits porteurs mais aussi des banques et des fonds d'investissement, et augurant mal de la suite, l'action EDF n'a jamais réussi à décoller pour sa première semaine à la Bourse de Paris, terminant même vendredi sous les 32 euros, son cours d'introduction lundi.

Même l'annonce jeudi soir par Euronext, le gestionnaire de la Bourse, de l'entrée le 19 décembre d'EDF dans le CAC 40, indice phare de la Bourse de Paris, n'a pas permis à l'action de repasser au-dessus de 32 euros: le prix auquel les particuliers avaient acheté les actions. Les investisseurs institutionnels (banques et fonds) avaient eux payé 33 euros.

Vendredi soir, EDF à clôturé à 31,76 euros, regagnant 0,95% sur son cours de jeudi mais perdant 0,75% sur la semaine, par rapport aux 32 euros de lundi.

"EDF risque d'être malmené en Bourse encore un bon moment, car le titre est trop cher par rapport à ses concurrents européens. Il faudra que le titre baisse encore plus avant que les gros investisseurs ne s'y intéressent", a estimé James Grant, analyste chez Groupama.

Cette fois, l'Etat n'avait pas voulu être accusé de brader les biens publics, comme lors de la mise en Bourse de Gaz de France en juillet. Du coup, il est tombé dans l'autre extrême.

Une introduction en Bourse à 32 euros valorise le groupe à 58 milliards d'euros. L'ouverture de 15% du capital d'EDF a ainsi permis au groupe d'engranger plus de 6 milliards d'euros et à l'Etat, par l'intermédiaire des actions vendues aux salariés, un milliard d'euros.

Pour qu'EDF intéresse les professionnels du marché, son action devra baisser de 30% par rapport au prix d'introduction, jugent même certains analystes, et même une baisse ne garantira pas son retour en grâce.

"Il faudra voir, notamment, si l'Etat acceptera d'augmenter les tarifs ou pas. Le premier test, ce sera lorsque l'Etat se prononcera sur les tarifs", juge M. Grant.

L'Etat, qui détient encore plus de 85% du groupe entré en Bourse lundi, n'a pas augmenté les prix de l'électricité depuis juillet 2003.

La dette élevée du groupe et le vieillissement des usines nucléaires font aussi partie des handicaps évoqués par les experts.

La Banque centrale européenne n'arrange pas les choses, en prévoyant une hausse imminente des taux d'intérêt dans la zone euro, qui automatiquement entraînera le renchérissement du remboursement de la dette de l'électricien.

"Le dossier EDF donne assez peu de visibilité, ce qui est rare pour un groupe de service public", a conclu M. Grant.

Finalement, le groupe déçoit une bonne partie des petits porteurs qui espéraient empocher une belle plus-value dès le premier jour de son introduction en Bourse, comme ce fut le cas pour l'action Gaz de France qui s'était adjugée 23% dès son entrée en Bourse.

Lundi, l'action EDF avait clôturé parfaitement stable à 32 euros, grâce au sauvetage des banques qui menaient l'opération d'introduction en Bourse. Elles ont absorbé un important flux de ventes de la part de particuliers, et ainsi évité au titre de finir en forte baisse, selon des sources de marché.

Certains particuliers ont même décidé de vendre à perte mardi, lorsque le titre a chuté jusqu'à 31,05 euros, de peur de voir l'action reculer encore plus.

Les fonds spéculatifs en ont profité pour jouer avec le titre, selon des sources de marché. Ces fondss ont vendu des actions EDF qu'ils n'avaient pas encore (ventes à découvert), dans l'optique de peser sur les cours, de les racheter à un prix inférieur et empocher ensuite la différence.

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Message par MadMax » 27 nov. 2005, 21:26

J'ai trouvé autre chose : les tansformateurs HT au pyralène/PCB. La date pour le 0 pyralène aurait déjà été repoussée 4 fois !

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Message par lionstone » 28 nov. 2005, 10:02

GDF veut prendre 5 millions de clients à EDF d'ici 2012
Gaz de France (GDF) veut prendre 5 millions de clients à Electricité de France d'ici 2012 à raison d'un million par an à partir de 2007, rapporte La Tribune.
Le quotidien économique, qui ne cite aucune source, précise dans son édition de lundi que Gaz de France compte profiter de l'ouverture totale du marché de l'énergie à la concurrence, à partir du 1er juillet 2007, pour lancer une offensive vers les 27 millions de clients d'EDF en France.

C’est les nouveaux actionnaires d’EDF qui vont être contant (mais comme c’est les mêmes que GDF… :mrgreen:)
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