Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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energy_isere
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Re: Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Message par energy_isere » 21 janv. 2011, 15:54

Mon post du 14 Janvier viewtopic.php?p=284794#p284794 est erroné .
J' avais mentionné la construction de centrale thermique à fuel. Il s' agit en fait d' une centrale qui utilise du schiste bitumineux !

Centrale électrique qui carbure aux schistes bitumineux

Alstom a annoncé la signature récente avec Narva Elektrijaamad AS, filiale du fournisseur public d'électricité estonien Eesti Energia, d'un contrat de 950 millions d'euros pour la construction à Narva d'une centrale électrique à combustible fossile comprenant deux unités de 300 MW.
Chaque unité sera équipée d'une chaudière à lit fluidisé circulant et alimentée en schistes bitumineux extraits localement. Ce contrat porte sur une première unité de 300 MW pour un montant de 540 millions d'euros et prévoit une option, qui pourra être exercée par le client dans les 18 prochains mois, pour la réalisation d'une seconde unité de 300 MW d'un montant de 410 millions d'euros.

La nouvelle centrale couvrira une grande partie de la consommation électrique du pays et garantira la conformité de l'Estonie avec les exigences de la directive de l'Union européenne relative aux niveaux d'émissions. Le contrat prévoit qu'Alstom se chargera de la conception, la fabrication, la fourniture, l'installation, les tests et la mise en service des unités. Ce projet inclut également la fourniture du système de traitement final du fuel, de la chaudière à lit fluidisé circulant, de la turbine à vapeur, du traitement des fumées, des dispositifs de contrôle-commande ainsi que des systèmes électriques de chaque unité.

Alstom a déjà fourni à Eesti Energia des systèmes avancés de dépoussiérage (précipitateurs électrostatiques) et a procédé à la réhabilitation de trois turbines basse pression sur les centrales électriques de Narva. Alstom installe actuellement de nouveaux systèmes de désulfuration sur quatre centrales de 200 MW de Narva et dispose depuis 2000 d'un contrat de service à long terme avec l'entreprise estonienne.
http://www.enerzine.com/15/11190+centra ... neux+.html

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Re: Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Message par energy_isere » 22 févr. 2011, 12:41

Europe : la part des Enr a atteint 11,6 % en 2009

Le consortium EurObserv'ER a publié sa nouvelle édition intitulée L'« État des énergies renouvelables en Europe », où l'on apprend par exemple, que la part des énergies renouvelables dans l'Union européenne à 27, a atteint 11,6 % en 2009.
EurObserv'ER devient ainsi le premier organisme à dévoiler une estimation de la part des énergies renouvelables dans la consommation brute d'énergie finale en 2009, calculée à 11,6 % en 2009 contre une part de 10,4 % en 2008, soit une augmentation de 1,2 point.

Cela représente en chiffre absolu 131,7 Mtep (+ 6,3 Mtep) sur un total de 1 136,4 Mtep. Plus de la moitié de la croissance observée en 2009 ne provient pas de l'augmentation de la consommation d'énergie finale issue des sources renouvelables, mais d'une diminution sensible du total de la consommation brute d'énergie finale.

Autre indicateur, d'après EurObserv'ER, la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie primaire devrait atteindre 9,4 % en 2009 contre 8,4 % en 2008. La production d'électricité d'origine renouvelable dans l'Union européenne a connu une croissance de 5,1 % entre 2008 et 2009, passant de 556 TWh à 584,1 TWh. Cette progression, plus faible qu'entre 2007 et 2008, permet cependant à la part renouvelable d'augmenter de 1,8 point, passant de 16,4 % en 2008 à 18,2 % en 2009.

L'« État des énergies renouvelables en Europe » est la synthèse de l'ensemble des baromètres thématiques énergies renouvelables publiés durant l'année 2009 (données 2008).

Cette publication donne une présentation détaillée des capacités installées et de la production énergétique de chaque technologie énergie renouvelable pour les 27 pays membres de l'Union européenne (énergie éolienne, solaire thermique, photovoltaïque, petite hydraulique, géothermie, pompes à chaleur géothermiques, biomasse solide, biocarburants, biogaz, déchets urbains renouvelables, énergies des océans et centrales héliothermodynamiques).

Image

La publication « État des énergies renouvelables en Europe » inclut également un chapitre présentant des indicateurs socio-économiques sur chaque filière énergie renouvelable. EurObserv'ER estime à 912 000 le nombre d'emplois générés par les secteurs énergies renouvelables dans l'Union européenne en 2009, ainsi qu'un chiffre d'affaires de 120 milliards d'euros.

Cette publication présente aussi une étude de cas sur sept régions européennes ayant su développer une activité industrielle liée aux technologies renouvelables : Portugal (Baixo Alentejo), Bulgarie (District de Sophia), Irlande du Nord (Communauté Camphill), Belgique (Wallonie) et République tchèque (Knežice).
http://www.enerzine.com/14/11428+europe ... 2009+.html

Le document complet « État des énergies renouvelables en Europe » de EurObserv'ER est ici : EurObserv'ER
attention 9 Mo, 203 pages. http://www.eurobserv-er.org/pdf/barobilan10.pdf


Il y a tous les chiffres des pays d' Europe concernant les energies renouvelables.

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Message par energy_isere » 23 févr. 2011, 18:01

En rapport avec le post précedent.
Europe : la filière du renouvelable pèse + de 120 Mds

Suite à la récente publication d'EurObserv’ER concernant sa 10ème édition de l'« État des énergies renouvelables en Europe », Enerzine a décidé de mettre en avant plusieurs sujets abordés dans l'étude.
Sur la thématique EMPLOI, on apprend que pour l'ensemble des 27 pays membres de l'Union européenne, les volumes associés aux marchés des filières énergétiques renouvelables représentent plus de 910.000 personnes, en 2009.

Le premier des secteurs est celui de la biomasse solide avec plus de 280.000 emplois, car il demeure un secteur leader en Europe, en termes de production d'énergie primaire en Europe. Viennent ensuite l'éolien et le photovoltaïque avec respectivement 243.600 et 121.800 emplois. Ces filières semblent même être devenues des piliers économiques pour certains pays. De plus, elles proposent des emplois à haute valeur ajoutée et à forte technicité qui sont "une des clefs de l'avenir économique de l'espace européen."

Au niveau des pays, ce qui frappe le plus c'est la grande différence entre les premiers du classement européen. L'Allemagne compte presque 2,5 fois plus d'emplois dans les renouvelables que la France, et plus de 4 fois plus que l'Espagne.



Sur la thématique ACTIVITE ECONOMIQUE liée aux énergies renouvelables dans l'Union européenne, on apprend que plus de 120 milliards d'euros ont été générés en 2009.

C'est l'éolien qui arrive en tête du classement des filières avec 38 223 millions d'euros. En effet, l'Europe regroupe la plus grande partie des leader industriels de la filière. Les deux pôles qui suivent sont la biomasse solide et le photovoltaïque. Pour ce dernier secteur il est à noter que l'évaluation de l'activité pour 2008 est supérieure à celle de 2009. Cette observation est aussi faite pour le solaire thermique qui a connu une année 2009 difficile.

Au niveau des pays, et tout comme pour les chiffres de l'emploi, l'Allemagne reste le champion européen avec un poids équivalent à celui du Danemark, de la France et de la Suède réuni.
http://www.enerzine.com/14/11429+europe ... -mds+.html

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Message par energy_isere » 05 mai 2011, 17:41

France / Espagne : la ligne THT déclarée d'utilité

Le projet de ligne électrique à très haute tension reliant le poste de « Baixas » (Perpignan) à la frontière espagnole a été déclaré d'utilité publique par arrêté publié au Journal Officiel le 4 mai 2011.
Dans le prolongement de l'accord signé entre les chefs de Gouvernement à Saragosse le 27 juin 2008, le projet de renforcement de l'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne consiste en la réalisation d'une liaison souterraine de deux fois 1000 mégawatts. La ligne électrique, qui franchit les Pyrénées par un tunnel dédié, a une longueur totale d'environ 60 km (dont 35 km côté français dans le département des Pyrénées-Orientales).

Cette nouvelle ligne permettra de porter de 800 à 2.800 MW la capacité des échanges entre la France et l'Espagne.

Il s'agit là d'un renforcement considérable contribuant à la sécurisation des réseaux et de l'approvisionnement des deux pays, en particulier en cas d'événement climatique majeur. Par ailleurs, cette ligne devrait permettre d'optimiser les parcs de production des deux pays et favoriser le développement des énergies renouvelables intermittentes comme l'éolien et le solaire.

Ce projet qui a fait l'objet d'une concertation approfondie avec les populations concernées apporte les réponses aux inquiétudes, notamment environnementales, qu'il a pu susciter. Il s'agira en effet d'une ligne en courant continu, construite en souterrain sur toute sa longueur et qui tirera profit des infrastructures déjà existantes (autoroute, ligne à grande vitesse) afin de minimiser ses impacts sur l'environnement.

Ce projet a été classé projet prioritaire de l'Union européenne. Il a bénéficié à ce titre d'un financement à hauteur de 225 millions d'euros dans le cadre du Plan de relance européen, pour un coût total estimé de l'ordre de 700 millions d'euros.

Le ministre de l'énergie Eric Besson rencontrera son homologue espagnol à Madrid le 23 mai prochain. Il tracera avec lui la feuille de route pour les prochaines étapes du chantier et pour le développement de l'interconnexion entre les deux pays, qui doit être portée à 4000 MW en 2020 conformément au plan européen à dix ans.
http://www.enerzine.com/15/11952+france ... lite+.html

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Re: Politique(s) européenne(s) de l'énergie.

Message par energy_isere » 22 juin 2011, 13:37

Le retrait allemand du nucléaire relance le super-réseau électrique européen

Source : La Tribune.fr - 17/06/2011

Relier les centrales éoliennes des pays qui bordent la mer du Nord. L'idée prend forme, mais les difficultés techniques et technocratiques demeurent.
Le retrait annoncé de l'Allemagne du nucléaire d'ici à 2022 fait des heureux. Pour compenser, le pays sera contraint d'augmenter sa production d'électricité renouvelable, notamment à partir de l'éolien en pleine mer. Cela renforce l'idée d'un super-réseau électrique en mer du Nord (« supergrid » en anglais), qui relierait les différentes centrales éoliennes offshore de la dizaine de pays riverains.

Image

L'idée n'est pas nouvelle, mais elle commence à prendre sérieusement corps. En décembre dernier, dix pays - dont la France - ont signé une « initiative » destinée à coordonner leurs investissements dans les connections électriques en mer. En mars, une agence de coordination des régulateurs électriques européens a vu le jour.

Sur le terrain, un premier projet concret prend forme entre l'Allemagne et le Danemark. L'Union européenne a versé une subvention de 150 millions d'euros pour relier les éoliennes situées à Kriegers Flak, une zone à cheval entre les eaux territoriales des deux pays. Au Royaume-Uni, l'un des pays les plus en pointe dans l'éolien offshore, le régulateur évoque une « douzaine de projets en cours » pour relier différents pays.

Problème administratif

L'objectif du « supergrid » est de faire face au principal problème du vent, qui ne souffle pas en permanence. Pour pallier cette intermittence, il est possible de relier les différentes centrales éoliennes entre elles, pour exploiter au mieux le vent, où qu'il souffle. De plus, cette liaison paneuropéenne permettrait de relier d'autres sources d'électricité, dont les barrages hydroélectriques de Scandinavie.

Au Royaume-Uni, où l'idée fait son chemin, le comité parlementaire à l'énergie consacrait ce mardi une session au « supergrid ». Selon Alison Gray, directrice commerciale de National Grid, le réseau britannique, le « supergrid » permettrait d'économiser jusqu'à 25 % des investissements nécessaires au réseau britannique. Une économie qui s'explique par l'absence de doublon entre les connexions, chaque éolienne n'ayant pas besoin d'être directement reliée à la terre.

Néanmoins, les barrages techniques au « supergrid » demeurent énormes.

« D'ici à 2020, les centrales éoliennes en mer seront deux fois plus éloignées des côtes et dix fois plus puissantes, souligne Stuart Cook, de l'Ofgem, le régulateur électrique britannique. Cela pousse à leur maximum les possibilités techniques. » Un exemple : les transformateurs électriques en pleine mer font actuellement la taille d'un immeuble de quatre étages, et ils devraient être encore plus grands à cet horizon.

Néanmoins, de l'avis des participants à la cession du comité parlementaire, le vrai problème sera d'ordre administratif. Chaque réseau national répond actuellement à ses propres normes, pas toujours compatibles, particulièrement en pleine mer glacée. Le marché de l'électricité doit être également unifié à travers l'Europe, pour pouvoir vendre alternativement dans différents pays. Et en février, lors du sommet européen de l'énergie, les chefs d'État de l'Union européenne n'ont pas explicitement cité un super-réseau électrique dans leurs recommandations. L'urgence politique, sans doute clé dans ce domaine, n'est pas encore au rendez-vous.
http://www.latribune.fr/green-business/ ... opeen.html

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Message par krolik » 07 oct. 2011, 19:13

La coordination en Europe qui vient à l'ordre du jour..
@+
Mix énergétique : les Etats pourront-ils continuer le "chacun pour soi" ?
EurActiv.fr (http://www.euractiv.fr/mix-energetique- ... er-article) - 6/10/2011

La Commission et les grands opérateurs plaident pour la régulation du marché et la liberté des Etats sur le choix de leurs énergies. Certains acteurs locaux estiment en revanche nécessaire d'aller au-delà de l'offre et la demande. 06/10/2011 énergies renouvelables, mix énergétique, nucléaire


L'histoire de la politique européenne de l'énergie fait penser à la mise en place de l'euro.
En 2001, la monnaie unique était lancée sans coordination des politiques économiques entre les Etats. Dix ans plus tard, cette lacune a explosé à la figure des pays européens.
En 2007, les pays de l’UE ont adopté le traité de Lisbonne et enfoncé le clou : pas question de toucher à leur souveraineté énergétique. Un an plus tard, ils se sont pourtant mis d’accord au forceps sur une série d’objectifs (paquet énergie-climat) énergétiques et climatiques imposant à chacun des engagements pour 2020.

"Touche pas à mon mix"

Et aujourd’hui l’Union européenne réfléchit à sa stratégie pour 2050. Mais la devise commune est bien "touche pas à mon mix énergétique", ironise Sami Andoura, chercheur à Notre Europe. "Les Etats raisonnent toujours en termes d'indépendance énergétique, d'autonomie", explique-t-il à EurActiv.fr.
Si les mêmes causes produisent les mêmes effets, la réflexion individuelle des pays de l'UE sur leur bouquet énergétique à de quoi laisser perplexe.
La politique européenne de l’énergie n’est pas “uniforme”, ont insisté les participants à un débat organisé par le Mouvement européen-France à Rennes, mardi 4 octobre. Et “ce n’est ni souhaité, ni souhaitable”, a martelé la représentante de la Commission européenne, Barbara Sellier.
L'objectif actuel de l'exécutif européen est d'aboutir coûte que coûte à la libéralisation du marché européen de l'énergie en créant un cadre règlementaire unique, des infrastructures communes, des codes de réseaux homogènes. Mais de surtout rester en dehors des décisions nationales sur le choix des énergies.

Le marché et les réseaux

“Il ne faut pas se fixer sur le fait qu’on a des bouquets énergétiques différents”, a déclaré Mme Sellier. "L’important est de réaliser ce grand marché et cette transition énergétique en Europe de manière coordonnée à l’horizon 2050.”
"Il faut être clair : c'est le marché qui peut le mieux articuler et fédérer nos différences", a renchéri Jan Horst Keppler, expert à l'OCDE et professeur à Dauphine.
"Si on admet que la diversité [énergétique] est une richesse, on ne doit pas se lamenter des écarts entre les différents pays mais en tirer partie grâce aux réseaux", a résumé de son côté le président du directoire de RTE Dominique Maillard.
Dans les faits, cette absence de coordination peut déjà poser des problèmes. La décision de l’Allemagne d’arrêter le nucléaire pourrait être délicate si l’hiver se révèlait très froid, car la France importe traditionnellement à ce moment-là de l'énergie auparavant produite par son voisin.

Manque de coordination?

Après l’annonce d’Angela Merkel, le ministre français Eric Besson a écrit une lettre au commissaire européen à l’Energie pour justement demander qu’une concertation ait lieu au sein de l'UE afin d'“essayer d’évoquer les conséquences des décisions nationales” prises par les Etats. Trois mois plus tard, les ministres français et allemand de l’Energie ont d'ailleurs proposé de coordonner les politiques énergétiques nationales des Etats de l’Union.
"Dans le schéma de la Commission européenne, le chaînon manquant est la coopération. Le problème avec ce type de construction est qu'à un moment les pays se replient sur eux-mêmes", estime Sami Andoura. "Sur les nouvelles technologies, notamment les énergies renouvelables, on peut espérer des projets de coopération entre la France et l'Allemagne par exemple.
" Certaines collectivités semblent d'ailleurs avoir bien compris le problème de l'absence de visibilité de la politique européenne de l'énergie du point de vue du mix. "On voit bien que si l'on s'en tient à une politique énergétique de l'offre et de la demande (…) un territoire péninsulaire comme la Bretagne peut se retrouver en situation de fragilité. Il ne faut pas simplement mettre en place au niveau européen une politique de marché, mais de la maîtrise de la consommation, et d'innovation pour développer les énergies renouvelables", a insisté Dominique Ramard, délégué à l'énergie et au climat de la région Bretagne.

Réflexion nationale

Pour la première fois depuis 30 ans, l'énergie pourrait devenir l'un des sujets clés de la campagne électorale qui démarre en France.
"On peut anticiper qu'il y aura une baisse du nucléaire en France. C'est à vous de décider dans les mois qui viennent", a prudemment déclaré la représentante de la Commission européenne à Rennes.
Entre réduction de la présence du nucléaire dans le bouquet énergétique français et abandon en 40 ans, les candidats à la primaire socialiste ne sont pas tous d'accord.
De son côté le gouvernement a mis sur pied un groupe de travail pour réfléchir à toutes les options sur le mix énergétique français dans les décennies à venir. Reste à savoir jusqu'où Paris informera ses partenaires européens de sa réflexion. Clémentine Forissier


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Message par energy_isere » 08 oct. 2011, 12:24

Suite de ce post du 05 Mai 20121 viewtopic.php?p=293318#p293318
L'interconnexion électrique France-Espagne avance

La Banque européenne d'investissement (BEI) vient de s'engager à participer au financement de la liaison d'interconnexion France-Espagne, première liaison transeuropéenne en courant continu dotée d'une technologie innovante de conversion. Cette participation s'effectue sous la forme d'un prêt de 350 millions d'euros accordé aux deux gestionnaires de réseau de transport d'électricité français et espagnol, Réseau de Transport d'Electricité (RTE ; filiale d'EDF) et Red Eléctrica de España (REE).

La nouvelle interconnexion électrique entre la France et l'Espagne revêt un caractère unique... L'objectif premier de cette nouvelle interconnexion est de doubler la capacité d'échange d'électricité entre l'Espagne et le reste de l'Europe, passant ainsi de 1.400 à 2.800 MW. Pour la première fois en Europe, une liaison électrique de cette puissance utilisera la technologie innovante Voltage Source Converter (VSC) avec la capacité de convertir très rapidement le courant alternatif en courant continu. Contrairement au courant alternatif, le courant continu offre la possibilité de réaliser une liaison souterraine de grande longueur.

Le projet est d'envergure et innovant... La nouvelle ligne reliera les communes de Santa Llogaia (près de Figueras) et Baixas (près de Perpignan) via un tracé entièrement souterrain de 64,5 km, dont 31 km en Espagne et 33,5 km en France. La traversée du massif des Albères (Pyrénées) se fera au moyen d'une galerie technique longue de 8,5 km, parallèle aux tunnels de la Ligne ferroviaire à Grande Vitesse (LGV) Perpignan-Figueras.

La mise en service commerciale de l'interconnexion est prévue dès 2014. Le budget total de l'interconnexion est de 700 millions d'euros. L'interconnexion électrique est également subventionnée par l'Union européenne à hauteur de 225 ME dans le cadre du programme EEPR (European Energy Program for Recovery).
http://www.boursier.com/actualites/econ ... ml?sitemap

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Message par energy_isere » 11 oct. 2011, 09:46

scan Usine Nouvelle du 06/10/2011

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Message par energy_isere » 11 oct. 2011, 09:50

et plus détaillé dans Enerzine :
UE : un besoin de 600 GW de capacité de production d'ici 2025

"Le secteur énergétique européen va devoir faire face dans les années à venir à d'importants besoins d'investissement, recourant majoritairement à l'emprunt bancaire" a affirmé le cabinet KPMG dans une nouvelle étude internationale.
Infrastructures énergétiques : des besoins d'investissements importants mais indispensables

L'Agence Internationale de l'Energie (AIE) estime à 1 900 milliards d'euros les investissements qui devront être réalisés dans le secteur énergétique européen au cours des 25 prochaines années. Ces investissements sont nécessaires pour faire face à la croissance de la demande (+23 %, soit un taux de croissance annuel de 1,4%2), remplacer les infrastructures existantes et réduire les émissions de CO2. 68% des capitaux vont être investis dans la construction de nouvelles infrastructures de production, le reste étant dédie aux infrastructures de transport et de distribution

Les besoins d'investissement pour la création de nouvelles capacité de production sur les 15 prochaines années sont estimés entre 733 et 1 000 milliards d'euros en Europe, pour la construction de prés de 600 GW supplémentaires. Selon cette étude, l'éolien drainera le plus d'investissements avec un montant de 237,6 milliards d'euros, suivi de près par le charbon (235,3 milliards d'euros), le solaire(180 milliards d'euros), et le gaz (142,6 milliards d'euros).

Un fort intérêt des banques européennes pour les projets énergétiques

Le financement bancaire reste primordial pour la réussite de ces projets de construction : sa contribution attendue atteint 60 % du capital requis. La plupart des banques interrogées se déclarent impliquées – ou prêtes à s'impliquer – dans le financement d'infrastructures énergétiques. Et à partir du moment où elles décident de s'impliquer dans un financement d'un projet, elles tiennent à jouer un rôle actif dans la transaction. Elles affichent une préférence pour le financement de projets supérieurs à 50 millions d'euros, et pour le secteur des énergies renouvelables à fort potentiel de croissance, en particulier les projets éoliens et solaires photovoltaïques.

Image

Minimiser les risques projets dans un contexte financier évolutif

Pré-requis nécessaire au financement selon les banques interrogées : des projets bien structurés et une prise de risque limitée. Si les liquidités dont disposent les porteurs de projet ne figurent pas en tête de leurs préoccupations, elles accordent en revanche une réelle importance à la qualité des projets et préfèrent les projets de transport et de distribution avec une rémunération réglementée et basée sur la valeur des actifs. « Les chocs financiers récents et les crises traversées par le secteur de l'énergie ont changé les perspectives de financement, durcissant les conditions d'accès au crédit. Compte-tenu de la forte compétition pour le capital disponible, les porteurs de projets doivent au préalable identifier l'ensemble des risques auxquels s'exposent leurs investisseurs potentiels », indique Wilfrid Lauriano do Rego, Associé, responsable du secteur Energie de KPMG en France.

Les banques interrogées sont susceptibles de s'engager en priorité sur les projets qui s'appuient sur des contrats d'achat d'énergie à long terme (Power Purchase Agreement – PPA). Les deux autres facteurs clés de succès cités par la plupart des établissements financiers reposent sur le recours aux contrats de construction clés en main sécurisés (EPC contracts) et la relation de confiance instaurée avec les porteurs de projet.

Jacques-François Lethu, Associé KPMG responsable des services Audit dans le secteur de l'Energie, souligne que « Le risque de remise en cause des dispositifs réglementaires est le frein le plus important du point de vue des institutions financières pour s'engager sur des projets de long terme. Le facteur exogène le plus déterminant pour les banques est la présence d'une réglementation nationale capable de garantir la viabilité du projet à long terme. Les banques soulignent l'importance du rôle de l'Etat qui, plus qu'un apport de fonds publics, doit avant tout définir un cadre réglementaire précis et stable pour chacune des technologies considérées.».

Dans le domaine des énergies renouvelables, elles préfèrent le dispositif de tarif de rachat réglementé (Feed-In Tariff – FIT) aux systèmes de certificats verts par exemple. Il faut noter que la mise en oeuvre de certaines réglementations visant à limiter les risques dans le secteur financier génère des contraintes supplémentaires pour les banques, notamment Bâle III. Elles pourront parfois constituer un frein au financement et déboucher sur une hausse du coût du capital.

Méthodologie
Entre le dernier trimestre 2010 et le premier trimestre 2011, KPMG a mené des entretiens individuels auprès de cadres dirigeants des principales banques en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique, sélectionnées parmi les établissements ayant réalisé les 30 transactions financières les plus importantes en 2010.

1 : AIE World Energy Outlook 2010
2 : Economist Intelligence Unit (EIU)
http://www.enerzine.com/15/12690+ue---u ... 2025+.html

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Message par energy_isere » 26 oct. 2011, 20:07

La sécurité d'approvisionnement en électricité menacée en Europe

26 Oct 2011 Usine Nouvelle

Le cabinet de conseil Capgemini a rendu sa publication annuelle sur les marchés de l'électricité et du gaz. Après une année 2011 chargée en événements, l'Observatoire européen des marchés de l'énergie met en garde contre une éventuelle pénurie d'électricité cet hiver.

"L’année 2011 a été riche en événements qui rendent la situation énergétique complexe à analyser et encore plus difficile à prévoir", explique Colette Lewiner, directrice internationale du secteur énergie, en préambule du rapport annuel de CapGemini. L’observatoire européen des marchés de l’énergie, publié mercredi 26 octobre, a pour objectif de suivre les principaux indicateurs des marchés de l’électricité et du gaz, ainsi que de surveiller l’équilibre entre l’offre et la demande.

Pour ce qui concerne l’année 2011, ces marchés ont été fortement perturbés par deux événements. D’abord, le soulèvement populaire dans certains pays arabes, notamment parmi les producteurs d'huile et de gaz comme la Libye, la Syrie et le Yémen, a créé quelques tensions sur les marchés. La crainte la plus forte était bien sûr que ce mouvement se propage aux pays du Golfe. Puis c’est l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, qui est venu perturber le marché de l’énergie. Les remises en cause du nucléaire ont commencé à se faire plus pressantes. Le rapport de CapGemini souligne donc les répercussions que ces événements ont eu - et auront - sur le marché de l’énergie.

Les projets nucléaires iront à terme

Après Fukushima, de vastes opérations d’inspection de sûreté sont lancées dans les centrales du monde entier. En mai, l’Allemagne annonce une décision drastique : elle arrête immédiatement ses sept réacteurs les plus anciens. Elle prévoit ensuite une sortie toale du nucléaire pour 2022. Puis suivent l’Italie et la Suisse qui imposent un moratoire sur l’énergie nucléaire.

Néanmoins, de nombreux pays comme la Chine, la Corée du Sud, la Russie, la Grande-Bretagne et la France confirment leur engagement dans le nucléaire. Selon CapGemini, plus des trois quarts des 62 réacteurs actuellement en construction dans le monde sont situés en Asie (28 en Chine, 5 en Inde, 5 en Corée du Sud, 2 au Japon) et 10 en Russie. Ces pays sont confrontés à d’importants besoins en énergie, ils devraient donc tous poursuivre ces projets, à l’exception du Japon.

C’est la raison pour laquelle le cabinet d’étude affirme que les réacteurs programmés seront construits. Il faut s’attendre toutefois à un certain retard dans le calendrier.

Des pannes d’électricité pendant l’hiver ?

"La fermeture immédiate d’une partie du parc nucléaire allemand constitue une menace pour la sécurité d’approvisionnement en électricité de l’Europe.", note Colette Lewiner. En effet, depuis l’arrêt de ses réacteurs, l’Allemagne a commencé à importer de l’électricité depuis ses pays voisins. L’hexagone lui fournit 2000 MW par jour. Pour le moment, cela ne pose pas de problème particulier, les centrales nucléaires produisent suffisamment d’énergie.

Mais qu’adviendra-t-il si l’hiver se fait rigoureux ? Car pour chaque degré perdu à l’extérieur, 2300 mégawatts de puissance supplémentaire sont nécessaires, soit plus de deux réacteurs nucléaires. Durant les périodes de pointe de consommation (aux alentours de 19h), la France importe jusqu’à 8000 mégawatts, principalement d’Allemagne. Or ce ne sera plus possible dans les années à venir.

Interrogé par le député NC Pascal Brindeau lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, Eric Besson a estimé que le risque des pannes d'électricité était "réel", mais qu'il ne fallait ni le surestimer par "catastrophisme" ni le sous-estimer en restant "vigilants".

25% de gaz dans le mix énergétique

La consommation mondiale de gaz devrait augmenter de 50% entre 2011 et 2035, affirment de conserve CapGemini et l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Et sa part dans le mix énergétique devrait augmenter de 4% pour atteindre les 25%. En effet, le drame de Fukushima devrait conduire au développement des énergies renouvelables. Mais les centrales au gaz pourraient se tailler une belle part dans le mix énergétique grâce à ses coûts de production moins élevés.

Reste que pour atteindre les 20% d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie, l’étude recommande aux gouvernements des pays européens de s’inspirer du Royaume-Uni et instituer un prix plancher pour les permis d’émission de CO2.
http://www.usinenouvelle.com/article/la ... pe.N161612

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Message par energy_isere » 05 juin 2012, 15:05

L’Allemagne veut une sortie du nucléaire coordonnée avec ses voisins

Usine Nouvelle 05 Juin 2012

Le ministre allemand de l’Economie Philipp Rösler veut notamment une expansion des réseaux électriques concertée par exemple avec la France.

A l’occasion d’une conférence le 5 juin, le ministre a appelé à une coordination de la politique énergétique du pays avec ses voisins européens. Selon lui la transition énergétique ne fonctionnera que dans une perspective européenne.

"Nos voisins, la France, la Pologne trouvent intéressant ce que nous faisons, pour le dire poliment, a-t-il ajouté, mais beaucoup d'entre eux en subissent les conséquences sans profiter des avantages. Cela fait sens de travailler ensemble, par exemple sur les réseaux".

Cette annonce fait suite à la décision de l’Allemagne en 2011 de mettre un terme au nucléaire d’ici à 2022 dans le pays. Une décision qui implique notamment de trouver d’ici à cette date d’autres sources d’énergie, ainsi que de gros investissements dans les réseaux.

Mais les critiques se multiplient à l’encontre du gouvernement, car les professionnels du secteur déplorent le fait que les choses n’aillent pas assez rapidement.

Selon le ministre, "la transition énergétique est un projet de dimension historique, il devrait être clair pour tout le monde que cela ne va pas se faire en un an. Beaucoup de choses (avaient) été décidées" ces derniers mois.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ns.N175905

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Message par energy_isere » 05 juin 2012, 15:05

L’Allemagne veut une sortie du nucléaire coordonnée avec ses voisins

Usine Nouvelle 05 Juin 2012

Le ministre allemand de l’Economie Philipp Rösler veut notamment une expansion des réseaux électriques concertée par exemple avec la France.

A l’occasion d’une conférence le 5 juin, le ministre a appelé à une coordination de la politique énergétique du pays avec ses voisins européens. Selon lui la transition énergétique ne fonctionnera que dans une perspective européenne.

"Nos voisins, la France, la Pologne trouvent intéressant ce que nous faisons, pour le dire poliment, a-t-il ajouté, mais beaucoup d'entre eux en subissent les conséquences sans profiter des avantages. Cela fait sens de travailler ensemble, par exemple sur les réseaux".

Cette annonce fait suite à la décision de l’Allemagne en 2011 de mettre un terme au nucléaire d’ici à 2022 dans le pays. Une décision qui implique notamment de trouver d’ici à cette date d’autres sources d’énergie, ainsi que de gros investissements dans les réseaux.

Mais les critiques se multiplient à l’encontre du gouvernement, car les professionnels du secteur déplorent le fait que les choses n’aillent pas assez rapidement.

Selon le ministre, "la transition énergétique est un projet de dimension historique, il devrait être clair pour tout le monde que cela ne va pas se faire en un an. Beaucoup de choses (avaient) été décidées" ces derniers mois.
http://www.usinenouvelle.com/article/l- ... ns.N175905

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Message par Clarkie » 18 juin 2012, 18:52

Hausse de la contribution des énergies renouvelables, qui ont représenté 12,4% de la consommation énergétique de l'UE27 en 2010

En 2010, l'énergie provenant de sources renouvelables a représenté, selon les estimations1, 12,4% de la consommation finale brute d’énergie de l’UE27, contre 11,7% en 2009 et 10,5% en 2008. La directive de 2009 sur l'énergie renouvelable2 a fixé des objectifs pour chacun des États membres de telle sorte que dans l'UE, les énergies renouvelables atteignent 20% du total de la consommation énergétique d'ici à 2020. Les objectifs individuels des États membres tiennent compte des situations de départ différentes ainsi que du potentiel d'énergies renouvelables et des performances économiques de chaque État membre.

Ces données sont publiées par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne, dans le cadre de la Semaine européenne de l'énergie durable qui aura lieu du 18 au 22 juin 2012 et dont l'objectif est de promouvoir l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

Plus fortes parts d'énergies renouvelables en Suède, en Lettonie, en Finlande, en Autriche et au Portugal

En 2010, les plus fortes proportions d'énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie étaient observées en Suède (47,9% de la consommation totale en provenance d'énergies renouvelables), en Lettonie (32,6%), en Finlande (32,2%), en Autriche (30,1%) et au Portugal (24,6%), et les plus faibles à Malte (0,4%), au Luxembourg (2,8%), au Royaume-Uni (3,2%) et aux Pays-Bas (3,8%).

Entre 2006 et 2010, tous les États membres ont vu augmenter la part des énergies renouvelables dans leur consommation totale. Les hausses les plus marquées ont été enregistrées en Estonie (de 16,1% en 2006 à 24,3% en 2010), en Roumanie (de 17,1% à 23,4%), au Danemark (de 16,5% à 22,2%), en Suède (de 42,7% à 47,9%) et en Espagne (de 9,0% à 13,8%).

http://europa.eu/rapid/pressReleasesAct ... anguage=fr
Par ailleurs, Eurostat indique l’excellent score de la Norvège qui, si elle ne fait pas partie de l’UE, enregistre 61,1% de sa consommation d’énergie issue des ENR en 2010.

Fait notable: la France n’a pas jugé bon de communiquer ses informations en la matière. Le récapitulatif Eurostat compte ainsi quelques «absences» (avec la Hongrie et la Belgique).
Les deux meilleurs sites francophones sur le climat :
http://www.les-crises.fr/le-rechauffement-climatique/ par Olivier Berruyer
http://www.manicore.com/documentation/serre/index.html par Jean-Marc Jancovici

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Message par energy_isere » 11 oct. 2012, 20:41

Efficacité énergétique : Le Conseil Européen a adopté la directive

11 Oct 2012 enerzine

Le Conseil Européen a adopté le 4 octobre 2012 la directive relative à l'efficacité énergétique, une décision qui fait suite à un accord en première lecture avec le Parlement européen.

Cette directive a pour objectif d'établir un cadre commun de mesures pour la promotion de l'efficacité énergétique dans l'Union Européenne en vue de l'accroître de 20%, d'ici à 2020 et de préparer la voie pour de nouvelles améliorations au-delà de cette échéance.

Chaque État membre sera tenu de fixer un objectif national indicatif d'efficacité énergétique, basé sur la consommation d'énergie primaire ou finale, sur les économies d'énergie primaire ou finale ou sur l'intensité énergétique. D'ici le 30 juin 2014, la Commission évaluera les progrès accomplis et déterminera si l'Union Européenne est susceptible de limiter sa consommation énergétique à 1474 Mtep d'énergie primaire et/ou à 1078 Mtep d'énergie finale d'ici 2020

.............

Le Parlement européen, le Conseil et la Commission sont convenus de prendre un engagement volontaire comparable compte tenu des règles en matière budgétaire et de marchés publics. Les États membres établiront en outre une stratégie à long terme pour mobiliser l'investissement dans la rénovation de leur parc immobilier national d'immeubles à usage résidentiel et commercial.

......................

Les États membres devront respecter les dispositions de cette directive dans un délai de 18 mois à compter de son entrée en vigueur (en principe au printemps 2014).
en entier : http://www.enerzine.com/14/14574+effica ... tive+.html

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Message par energy_isere » 18 oct. 2012, 17:39

suite de ce post viewtopic.php?p=302348#p302348
Interconnexion électrique France-Espagne : le creusement est lancé

Le début des travaux de percement des Pyrénées, côté Français, pour le passage de l'interconnexion électrique France – Espagne sous le massif montagneux a démarré hier à Montesquieu-des-Albères (Pyrénées-Orientales) en présence du Président du Directoire de RTE (Dominique Maillard), du Président de REE (José Folgado) et du Président d'Inelfe (Carlos Collantes).
Le démarrage du tunnelier constitue une étape clé dans l'avancée de cette interconnexion attendue depuis 30 ans.

..............
http://www.enerzine.com/15/14616+interc ... ance+.html

un max de précisions techniques.

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