Très intéressant ce fil!
Ne serait il pas temps de raisonner à la marge?
Ce qui est important, ce n'est pas la capacité totale de production d'énergie qui apparait (les Nouvelles Technologies de l'Energie) ou qui disparait (par épuisement des ressources).
Ce qui me semble important c'est le delta entre la demande et l'offre et l'évolution de ce delta dans le temps et ceci par type d'énergie.
Le fait que le potentiel de production de panneaux PV par exemple soit faible n'est pas problématique lorsque l'on se trouve dans des conditions d'offre stable et de demande électrique décroissante.
Ce qui est important c'est que les capacités de production dans le futur augmentent de façon à satisfaire les augmentations de besoin du futur (et non les projections de ce que devraient être les consommations du futur si on prolonge des tendances passées). Il n'est pas écrit que les besoins d'énergie nette continueront d'augmenter dans le futur pour toutes les énergies.
Dire que pour équiper les 10 000 km² de toiture françaises prendra 18 000 et quelques années au rytme de production actuel n'apporte rien au débat. Le rythme actuel de production des panneaux PV ne répond à aucune demande pressante, actuellement, l'offre d'électricité croit et la demande décroit.
Pour rester sur le PV, dès lors qu'une nouvelle capacité de production de panneaux est créée, elle va produire durant au moins 30 ans. Chaque nouvelle usine augmente l'offre sur la même période, un doublement de la capacité tous les ans permettrait de résoudre la question de l'électricité comme il a fait la faillite du calife qui avait accepté de doubler le grain de riz sur chaque case de l'échiquier.
L'important n'est pas tant de connaitre le stock disponible ou le flux potentiel récupérable (bien que ce soit un argument marketing essentiel pour communiquer), l'important à mon avis c'est d'évaluer la croissance de la capacité de production à mettre en place pour permettre de satisfaire le besoin futur.