Le plan Hydrogène en France

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Le plan Hydrogène en France

Message par energy_isere » 22 déc. 2023, 00:44

Hydrogène vert : inauguration en Bretagne d'un des plus grands sites de production de France

Article de Camille Coirault 17 dec 2023 clubic

Une nouvelle ère industrielle et énergétique s'ouvre en Bretagne, ou Lhyfe ouvre un des deux plus grands sites de production d'hydrogène vert du territoire.

Ce ne sont pas les bonnes nouvelles qui manquent sur la thématique de l'hydrogène en ce moment : entre l'immense gisement de Folschviller et le démarrage de l'exploration d'une réserve d'hydrogène blanc dans le Béarn, le secteur s'accélère. Cette fois, c'est à Buléon, dans le Morbihan, que l'entreprise Lhyfe a inauguré de son site de production d'hydrogène vert. Son deuxième après celui qu'elle détient en Occitanie. Sobrement intitulé Lhyfe Bretagne, ce dernier a ouvert ses portes ce vendredi 15 décembre.

Lhyfe Bretagne : un engagement régional et national

Cette centrale est la première du genre dans la région, et se place d'ores et déjà comme l'une des plus importantes de France. L'ouverture de ce site s'inscrit dans le projet Vallée Hydrogène Grand Ouest, qui vise à faire émerger un écosystème régional pour produire de l'hydrogène. D'ici 2026, Lhyfe espère voir la capacité de production de son installation s'élever à 80 tonnes quotidiennes.

Lhyfe Bretagne est de plus situé à proximité du parc éolien de VSB énergies nouvelles, qui lui permet de bénéficier d'une électrolyse constante de 5 MW et de produire jusqu'à deux tonnes d'hydrogène quotidiennement. En moyenne, cela reviendrait à une couverture annuelle de 575 tonnes. Ces chiffres sont plutôt importants, lorsqu'on considère qu'une simple tonne d'hydrogène donne la possibilité à un camion de parcourir 25 000 km sans aucune émission directe de CO2.

Pour assurer cette production, la centrale s'appuie sur une technologie d'électrolyse de l'eau alimentée grâce à de l'électricité issue de sources d'énergie renouvelables. Selon les promesses de Lhyfe, leur hydrogène sera donc entièrement décarboné. Une approche novatrice, entreprise avec la région Bretagne et Lorient Agglomération, qui pourra dès l'an prochain profiter de cette nouvelle source d'énergie.

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Buléon centrale © © Lhyfe

Grâce à son site, Lhyfe alimentera deux stations de ravitaillement (opérées par HyGO) d'hydrogène en 2024, qui serviront à recharger des bateaux et des bus de passagers dans les zones locales. Une située à Lorient, et une autre sur la rive gauche du Scorff. Sur l'agglomération de Lorient, ce seront ainsi 19 bus et deux bateaux qui fonctionneront entièrement à l'hydrogène à terme. Les premiers exemplaires seront livrés au premier trimestre 2024. Dans le transport public, c'est une petite révolution.

L'autre gros avantage du site de Lhyfe Bretagne, c'est sa conception très compacte, dite « conteneurisée ». Cela permet à la fois de limiter sa superficie, mais aussi de permettre une capacité facilitée de faire évoluer le site selon les besoins. Celui-ci s'étend sur 6 800 m2 et comprend :

# Des bâtiments conteneurisés qui peuvent remplir diverses fonctions : salle de pilotage, contrôle qualité, accueil des chauffeurs, etc.
# Un espace de circulation pour les camions.
# Des loges de chargement des camions.

Cette actualité représente davantage le début d'une nouvelle ère de l'énergie verte pour la Bretagne qu'une simple ouverture d'une énième centrale énergétique. La région se retrouve ainsi en position stratégique dans la production d'énergie décarbonée, rejoignant par la même occasion l'Occitanie avec Lhyfe comme initiateur de ces projets.

Source : Lorient Agglomération
https://www.msn.com/fr-fr/lifestyle/sho ... 92ba&ei=52

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Message par energy_isere » 26 déc. 2023, 11:07

Avec SHYMED, Dunkerque veut associer production et distribution d'hydrogène vert

18.12.2023 11:00 MICHAËL TORREGROSSA h2-mobile

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Ce samedi 16 décembre, les acteurs du projet SHYMED ont posé la première pierre de la future station de production et de distribution d’hydrogène de la Communauté Urbaine de Dunkerque.

La Communauté Urbaine de Dunkerque, la Banque des Territoires et Hynamics, filiale 100% du groupe EDF, s'associent pour la construction d'une station de production et de distribution d'hydrogène renouvelable à Dunkerque, sur la zone industrielle de Petite-Synthe. Cette dernière permettra d'avitailler une part des bus et véhicules de collecte de la Communauté Urbaine dès 2025.

Portée par la Communauté Urbaine de Dunkerque, la Banque des Territoires et Hynamics, la filiale hydrogène d’EDF, la future station SHYMED (Système Hydrogène pour la Mobilité Electrique du Dunkerquois) sera mise en service début 2025.

Sur sa partie production, elle développera 1,25 MW de puissance et pourra produire jusqu’à 540 kilos d’hydrogène renouvelable chaque jour à partir d’électricité verte issue des parcs éoliens de la région Hauts-de-France.

Bus et bennes à hydrogène
Sur la partie distribution, la station sera composée de 2 bornes d'avitaillement. Elle livrera de l'hydrogène à 350 et 700 bars pour alimenter la future flotte de bus et véhicules de collecte à hydrogène de la Communauté Urbaine. Elle sera capable de faire le plein des véhicules en 12 minutes.

Les acteurs de SHYMED
Soutenu par l’ADEME, SHYMED vise à la création d’un véritable écosystème territoire pour décarboner la mobilité. Société à part entière, SHYMED est détenue à 51 % par Hynamics, 34 % par la Banque des Territoires et 15 % par la Communauté Urbaine de Dunkerque.
Les autres partenaires du projet comprennent Colas, qui assurera la fourniture et la construction de l’instatallation, Cummins, qui fournira l’électrolyseur et HRS qui sera chargé des équipements de stockage, compression et distribution.
https://www.h2-mobile.fr/actus/shymed-d ... hydrogene/

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Message par energy_isere » 26 déc. 2023, 12:29

Pile hydrogène : un partenaire chinois pour Hopium ?

21.12.2023 08:00 MICHAËL TORREGROSSA h2-mobile

Le fabricant français Hopium indique être en discussions avec un grand groupe asiatique en vue d’une alliance industrielle et capitalistique.
.....................
https://www.h2-mobile.fr/actus/pile-hyd ... is-hopium/

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Message par energy_isere » 30 janv. 2024, 21:50

Hydrogène: la France rassemble ses forces de recherche pour doper l'industrialisation

AFP le 30 janv. 2024

La France reste très éloignée de son objectif de production d'hydrogène décarboné d'ici 2030, malgré un doublement de sa capacité l'an passé, et a annoncé mardi un rassemblement de ses forces de recherche publique pour tenter de débloquer certaines impasses techniques.

Début 2024, la France est capable de produire 12 tonnes d'hydrogène décarboné par jour, avec une capacité d'électrolyse installée de 30 mégawatts (MW), contre seulement 13 MW début 2023, a indiqué l'association France Hydrogène au premier jour du salon Hyvolution à Paris.

"On a doublé en un an", souligne Valérie Bouillon-Delporte, directrice de l'écosystème Hydrogène au sein de Michelin, et coprésidente de l'association France Hydrogène, qui regroupe les principaux acteurs du secteur.

Cette augmentation des capacités déployées "correspond à des sites de production d'hydrogène renouvelable ou bas carbone qui ont été mis en service dans les régions, ainsi qu'à des stations de recharge avec production sur site de forte capacité (2,5 MW)", explique France Hydrogène.

Plus globalement, les projets industriels de production d'hydrogène par électrolyse qui ont bouclé leur financement et vont lancer leur construction s'élèvent au total en France à 300 MW pour 2023, soit une capacité de production de 120 tonnes d'hydrogène gazeux par jour, a ajouté Mme Bouillon-Delporte.

Néanmoins, la France reste très éloignée de son objectif affiché pour 2030 de parvenir à 6,5 gigawatts (GW) de capacité de production installée, et 10 GW en 2035, a-t-elle convenu.

"Ce qui n'a pas permis d'aller aussi vite qu'attendu, c'est le contexte réglementaire", qui jusqu'ici ne permettait pas aux investisseurs d'avoir suffisamment de "visibilité" et de maîtrise du risque, a-t-elle expliqué.

L'effort à réaliser est immense, "mais il n'y avait rien du tout en 2020", a-t-elle relevé en soulignant qu'avec 300 MW de capacité financée, "la France est sur le podium des trois premiers pays en Europe" derrière la Suède (1.400 MW de capacité sécurisée) et l'Allemagne (550 MW).

L'hydrogène, à condition qu'il soit produit dans des conditions propres sans émettre de CO2, est considéré comme crucial pour la transition écologique et énergétique en cours.

Il sert aussi bien à décarboner l'industrie lourde comme la sidérurgie, la pétrochimie, les engrais ou la cimenterie (qui sans lui ne pourront abandonner ni pétrole ni le charbon ni le gaz, ni réduire leurs émissions de CO2), qu'à alimenter les transports lourds ou intensifs.

Mis à part les problèmes réglementaires, certaines impasses techniques empêchent encore le secteur de l'hydrogène propre de décoller au plan industriel en France, notamment pour que l'électrolyse sous ses différentes techniques soit rentable par rapport à la production d'hydrogène actuelle (à partir de gaz, une technique nommée vapo-réformage, NDLR) très fortement émettrice de CO2.

- Regroupement -

Mardi, dix-neuf universités et organismes de recherche publics français se sont engagés ensemble dans un programme de recherche destiné à accélérer l'industrialisation d'innovations, pour faciliter l'émergence d'une filière française d'hydrogène décarboné.

Le programme, baptisé H2DEC, porte sur un budget de 13,2 millions d'euros sur cinq ans, et vise à réaliser des démonstrateurs et prototypes à partir d'inventions émanant de la recherche fondamentale et d'un autre grand programme de recherche lancé en 2021 sur huit ans, avec un budget de 83 millions d'euros.

Il va tenter de faire sauter des verrous et difficultés technologiques en matière de production, stockage et conversion de l'hydrogène décarboné, a indiqué à l'AFP Catherine Guillemin, présidente d'une société d'accélération de transfert de technologie (SATT).

"Au total, le programme H2DEC réunit deux tiers de la recherche publique française, c'est la première fois qu'il y a de tels regroupements à l'échelle nationale des forces publiques de recherche", a-t-elle déclaré.

Signe de l'évolution de l'hydrogène vers les transports lourds, TotalEnergies et Air Liquide ont lancé mardi au salon leur startup commune, Teal Mobility, pour construire ensemble un réseau de 100 stations hydrogène pour les routiers sur les grands axes européens. 24 sont prévues en France, dont six déjà comptabilisées par France Hydrogène.

Au total, 69 stations de recharge d'hydrogène sont ouvertes en France sur les 197 recensées par France Hydrogène, pour alimenter bus, bennes à ordures ménagères, berlines, ou utilitaires.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ion-240130

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Message par energy_isere » 31 janv. 2024, 14:44

Hydrogène: premier réseau de transport franco-allemand "très prochainement"

AFP le 31 janv. 2024

Le premier réseau de transport d'hydrogène par canalisation en France, qui reliera la Moselle en France à la Sarre en Allemagne, va être annoncé "très prochainement" a indiqué la nouvelle directrice générale de GRTGaz, Sandrine Meunier.

Au total, dans le cadre d'une nouvelle stratégie hydrogène révisée, qui devrait être présentée ce printemps, la France va s'engager à construire quelque "500 km d'infrastructures pour le transport d'hydrogène décarboné", a précisé le directeur du développement du groupe Anthony Mazzenga, lors d'une présentation au salon de l'hydrogène Hyvolution à Paris.

"On ne décide d'installer des tuyaux que si on a des clients, raison pour laquelle les réseaux de transport seront principalement installés autour de bassins utilisateurs de ce gaz recherché pour permettre la décarbonation des industries lourdes, de la pétrochimie au ciment en passant par les engrais ou la sidérurgie", a précisé M. Mazzenga.

"Ce qui nous importe, c'est d'avoir des clients qui vont nous assurer des capacités réservées de transport sur 10 ou 15 ans" a ajouté M. Mazzenga.

Le projet transfrontalier MozaHyc entre la Moselle et la Sarre est le plus avancé. Il doit permettre de relier un producteur d'acier allemand , l'aciériste SHS, à des producteurs d'hydrogène basés en Allemagne et en France (Saint-Avold).

D'une centaine de kilomètres au total, dont 70 km côté français, le projet est basé sur la reconversion de canalisations de gaz naturel (méthane) qui ne sont plus utilisées.

"Ce sera la première décision finale d'investissement de GRTGaz en 2024", a souligné Mme Meunier en évoquant aussi le projet "Bar-Mar" reliant Barcelone à Marseille, ou plus généralement le corridor H2Med qui reliera le Portugal et l'Espagne à l'Allemagne via la France.

"La première campagne en mer sera menée cette année pour confirmer l'itinéraire" du pipeline Bar-Mar, a dit M. Mazzenga.

Aucun montant d'investissement n'est encore annoncé, ni date de mise en service, de nombreuses étapes restant à passer, notamment celle des contrôles administratifs et de sécurité.

Le besoin d'infrastructures de distribution de l'hydrogène par pipeline, qui n'était pas évoqué jusqu'à présent dans la stratégie française sur l'hydrogène, a été souligné dans la première étude commune entre GRTGaz et RTE, son équivalent pour la distribution d'électricité publiée mi-2023.

"Elle montre que les infrastructures d'hydrogène ont beaucoup de valeur pour le système électrique, car elles permettent le stockage de l'électricité. On parle de 1,5 milliard d'euros d'économies grâce aux infrastructures hydrogène"; a ajouté M. Mazzenga.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ent-240131

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Message par energy_isere » 03 févr. 2024, 14:53

Les études pour le projet d’hydrogénoduc sous-marin Barmar sont lancées
Les trois partenaires du projet Barmar ont annoncé le 2 février avoir lancé les études sur la conduite d’hydrogène vert devant relier Barcelone à Marseille.

Image
En novembre 2023, la Commission européenne a inclus H2med dans la liste des projets d’intérêt commun. Barmar, l’une des composantes de H2med, devrait être long de 400 à 450 km selon GRTgaz. | GRTGAZ

Carole LANZI. Publié le 02/02/2024 Le marin


Les français GRTgaz et Teréga, ainsi que l’espagnol Enagas, ont indiqué vendredi 2 février avoir attribué des contrats pour la réalisation des études d’ingénierie préliminaires et de l’étude d’impact sociétal et environnemental relatives au projet Barmar. Cela en coordination avec l’allemand OGE, un autre des cinq partenaires du projet plus large de corridor d’hydrogène H2Med, dont Barmar est l’une des composantes.

Choisir un tracé entre Barcelone et Fos-sur-Mer ( .. abonnés)
https://lemarin.ouest-france.fr/energie ... 463e0b059b

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Message par energy_isere » 08 févr. 2024, 20:20

Le concessionnaire automobile Nedey investit 30 millions d’euros dans une unité de production d’hydrogène dans le Doubs

Connu pour ses concessions automobiles, le groupe Nedey a diversifié ses activités autour des services liés à la mobilité. Dans cette optique, l’entreprise engage 30 millions d'euros dans la construction d’une unité de production d’hydrogène vert à Etupes, près de Montbéliard (Doubs). Elle devrait être opérationnelle fin 2026.

Nadège Hubert 07 février 2024 usinenouvelle

Image
Projet de la future usine de production d’hydrogène du groupe Nedey à Etupes (Doubs).

Le groupe Nedey automobiles (335 salariés et 142 millions d’euros de chiffre d’affaires 2023) engage 30 millions d’euros dans la construction de la première unité de production d’hydrogène vert dans le Nord Franche-Comté, à Etupes (Doubs) à proximité de Montbéliard. La première phase de test de l’unité devrait être initiée fin 2026. Présent sur le territoire avec sept concessions, le groupe automobile compte également trois stations de distribution de carburant, un centre de reconditionnement de véhicules, un service de dépannage ou encore un centre de R&D notamment utilisé par Stellantis pour tester certains équipements.

[...abonnés]
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... s.N2207860

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Message par energy_isere » 08 févr. 2024, 23:49

Hydrogène vert : le démonstrateur de Lhyfe tient ses promesses après 14 mois au large
L’électrolyseur Sealhyfe développé par la start-up nantaise a montré ses capacités à produire de l’hydrogène vert en mer. Les tests réalisés sur le site d’expérimentation Sem-Rev au large du Croisic sont « positifs ».

Image
L’électrolyseur de Lhyfe a été embarqué sur la plateforme Wavegem. | PHOTO PO-ND

Nicolas DAHERO ouest france 07 fev 2024


Objectifs atteints . La start-up nantaise Lhyfe vient de livrer le bilan des quatorze mois d’expérimentation au large de son démonstrateur pilote de production d’hydrogène vert en mer. De septembre 2022 à novembre 2023, cet électrolyseur d’une capacité d’1 MW a été installé sur plateforme Wavegem de Geps Techno et connecté à l’éolienne flottante Floatgen. Le module Sealhyfe développé par Lhyfe a donc produit de l’hydrogène vert en mer, ce que la start-up présente comme une première mondiale . L’entreprise vient le livrer le bilan de ces quatorze mois au large. Les retours sont positifs avec une réactivité et une flexibilité du système . L’expérimentation a également permis de confirmer la capacité du système à gérer la variabilité de l’énergie éolienne dans les conditions spécifiques de l’offshore , explique l’entreprise. Les performances obtenues ont été aussi élevées qu’à terre, confortant la fiabilité de l’installation .

« Un niveau d’excellence opératoire inégalé »
Autres points de satisfaction : la robustesse de l’ensemble face aux conditions extrêmes avec cinq tempêtes significatives dont Ciaran et la bonne tenue du pilotage à distance du système. Lhyfe a réalisé moins d’une dizaine d’opérations de maintenance et le système a été opéré pendant 70 % du temps exploitable . Le démonstrateur Sealhyfe est actuellement à quai à Saint-Nazaire. Mais la start-up se projette déjà vers l’avenir, confortée par ce niveau d’excellence opératoire inégalé .
https://www.ouest-france.fr/economie/en ... 8ff5db04c2

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Message par energy_isere » 20 févr. 2024, 13:16

Ces chercheurs veulent rendre les réservoirs d'hydrogène recyclables et plus résistants

Piloté par l'IMT Nord Europe de Douai (Nord), le projet international EcoHydro cherche à améliorer la durée de vie des réservoirs d'hydrogène en les rendant plus résistants, recyclables et dotés de modèles numériques pour prédire leur durée de vie résiduelle. Quatre démonstrateurs devraient être créés en collaboration avec Arkema, Airbus ou Temsa.

Nadia Daki 20 février 2024 \ usinenouvelle

La France a décidé d'investir massivement pour se doter d'une filière hydrogène. Parmi les sujets critiques, le stockage de cette molécule. C'est ce défi auquel va s'attaquer le projet EcoHydro (ECOnomic manufacturing process of recyclable composite materials for durable HYDROgen storage), lancé le 8 février et doté d'un financement européen de 10 millions d'euros. Il réunit un consortium d’une quinzaine de partenaires internationaux, industriels et académiques. Leurs objectifs : développer une nouvelle résine thermoplastique recyclable, un nouveau procédé d’enroulement filamentaire pour la fabrication des réservoirs d’hydrogène, des modèles numériques pour prédire la durée de vie résiduelle des réservoirs et une nouvelle technologie de recyclage des composites pour récupérer les fibres de carbone des réservoirs et les réutiliser pour fabriquer de nouvelles pièces.

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https://www.usinenouvelle.com/editorial ... s.N2208409

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Message par energy_isere » 22 févr. 2024, 00:52

Reconversion de la centrale de Saint-Avold: début de la concertation publique le 27 février

AFP le 21 févr. 2024

Le projet d'implantation d'une usine de production d'hydrogène renouvelable et bas carbone à Saint-Avold, (Moselle), sur le site de l'ancienne centrale à charbon Emile-Huchet, fera l'objet d'une concertation publique à partir du 27 février, a annoncé mercredi, le groupe GazelEnergie.

Ce dernier, exploitant du site et maître d'ouvrage, avec l'appui de GRT gaz, a précisé que le projet "Emil'Hy" (pour Emile-Huchet et hydrogène) prévoyait l'implantation d'unités de production d'hydrogène par électrolyse de l'eau. Cette technique "permet de séparer l'oxygène de l'hydrogène", rappelle Romain Deshayes, directeur de projet chez GazelEnergie.

"Aujourd'hui l'hydrogène est produit principalement à base d'énergies fossiles et notre objectif, c'est de produire l'hydrogène de manière beaucoup plus vertueuse, avec de l'eau et de l'électricité" renouvelable et bas carbone, ajoute-t-il.

D'ici 2030, 400 Megawatts seront produits par GazelEnergie à Saint-Avold, soit l'équivalent de 56.000 tonnes d'hydrogène par an, et jusqu'à 448.000 tonnes d'émissions de CO2 seront ainsi évitées chaque année, qui correspondraient aux rejets d'une ville de 50.000 habitants.

La concertation publique débutera le 27 février et durera jusqu'au 10 avril. Deux réunions publiques, en début et en fin de procédure seront proposées aux habitants des six communes concernées, sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP).

Pour intéresser et "ne pas lasser" les habitants de Moselle-Est, qui ont déjà connu trois autres concertations publiques, GazelEnergie diversifiera ses méthodes d'information avec des réunions thématiques mais également un site web, des affiches et une exposition en mairie de Saint-Avold.

"Ca ne se fait plus comme avant: du temps des charbonnages où ils étaient les grands rois et ils régnaient sur tout, ils ne demandaient rien et ils faisaient", rappelle à l'AFP René Steiner, le maire de Saint-Avold. "Aujourd'hui on est dans la concertation, on est dans le dialogue. On est dans la prise en compte des intérêts des uns et des autres, et la prise en compte des exigences environnementales qu'on nous impose mais qui sont nécessaires."

Dans un premier temps l'hydrogène produit à Saint-Avold devrait alimenter l'aciériste allemand Saarstahl Hoolding Saar (SHS), situé à quelques dizaines de kilomètres, de l'autre côté de la frontière.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ier-240221

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Re: Le plan Hydrogène en France

Message par energy_isere » 14 mars 2024, 20:31

Le fabricant de stations hydrogène HRS inaugure son nouveau site industriel près de Grenoble
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Fondé en 2004, Hydrogen Refueling Solutions (HRS) se dote d’un nouvel outil de production et d’essai à Champagnier (Isère). Un investissement total de 30 millions d’euros afin de répondre à l’essor de l’hydrogène en Europe.

Kévin Deniau 14 mars 2024

Image
Stations conception-fabrication d'hydrogène chez Hydrogen Refueling Solutions (HRS).

La filière hydrogène française se structure. Le concepteur et fabricant de stations de ravitaillement hydrogène Hydrogen Refueling Solutions (HRS) inaugure le 14 mars son nouveau siège social à Champagnier, à une dizaine de kilomètres au sud de Grenoble, en Isère. Ce nouveau site de 1,4 hectare comprend notamment 10 000 m² dédiés à la production industrielle, dont 2 000 m² pour une zone d’essai collaborative unique en Europe.

Image

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https://www.usinenouvelle.com/article/l ... e.N2209756

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Re: Le plan Hydrogène en France

Message par energy_isere » 19 mars 2024, 01:07

Hydrogène: l'Etat accorde une aide de 149 millions à Lhyfe pour un électrolyseur près du Havre

AFP le 18 mars 2024

L'Etat va accorder une aide de 149 millions d'euros pour financer l'installation d'un deuxième électrolyseur près du Havre afin de produire de l'hydrogène servant à décarboner l'industrie dans l'embouchure de la Seine, a annoncé le ministre de l'Industrie Roland Lescure lundi.

Cet électrolyseur d'une puissance de 100 mégawatts (MW) produira de l'hydrogène pour décarboner les processus de l'usine d'engrais azotés Yara, qui fait partie des 50 sites industriels les plus émetteurs de gaz à effet de serre en France, a indiqué le cabinet du ministre délégué à l'Industrie et à l'Energie, en visite dans la région lundi.

L'aide est accordée à la start-up française Lhyfe, l'architecte du projet. Elle est issue du programme d'investissements France 2030 destiné à encourager les technologies d'avenir, de rupture ou de décarbonation via les programmes européens PIIEC (programme important d'intérêt européen commun).

Le total de l'investissement pour ce projet atteint 200 à 300 millions d'euros, a précisé Lhyfe.

La mise en service de l'électrolyseur, sur un terrain jouxtant celui de Yara, est attendue pour 2028, a ajouté le premier producteur d'hydrogène vert et renouvelable de France. L'hydrogène bas carbone qui sera produit sur ce site remplacera "15% du gaz naturel" utilisé par l'usine Yara, a précisé le ministère.

La société dispose aujourd'hui de trois sites sur le territoire national, en Vendée, dans le Morbihan et en Haute-Garonne.

"L'approvisionnement en électricité" servant à alimenter cet électrolyseur "comprendra des énergies renouvelables disponibles sur le réseau français", ainsi que de "l'énergie nucléaire" quand ces énergies vertes "ne sont pas disponibles", compte tenu de leur intermittence, a ajouté le ministère, interrogé par l'AFP.

"Le but recherché est de parvenir à sécuriser un maximum d'électricité d'origine renouvelable pour ce projet, via notamment des Power purchase agreements (PPA, contrats de gré à gré entre producteur et consommateur, ndlr)" commente-t-on du côté de chez Lhyfe, tout en reconnaissant que les besoins sont "énormes". "Il est trop tôt pour indiquer précisément la répartition de l'approvisionnement", a-t-on ajouté de même source.

A Bouin en Vendée, Lhyfe a acheté un électrolyseur au groupe norvégien NEL. Les deux autres sites français, de Buléon (Morbihan) et Bessières (Haute-Garonne) sont équipés d'électrolyseurs Plug (Etats-Unis).

Ce projet s'ajoute au premier projet d'électrolyseur bas carbone dans la région, baptisé Normand'Hy, d'une puissance de 200 MW, prévu à partir de 2025 à Port-Jérôme (Seine-Maritime) par Air Liquide pour décarboner essentiellement la plateforme voisine de raffinage-chimie de TotalEnergies de Gonfreville (Seine-Maritime).

L'investissement total du projet Normand'hy, qui a reçu 190 millions d'euros d'aide publique, est de 400 millions d'euros.
https://www.connaissancedesenergies.org ... vre-240318

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Re: Le plan Hydrogène en France

Message par energy_isere » 23 mars 2024, 00:24

suite de ce post du 10 mai 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 6#p2369156
Inocel lève 64 millions d'euros pour industrialiser ses piles à hydrogène
Cofondée par l'aventurier Mike Horn et l'entrepreneur Mauro Ricci, la start-up grenobloise annonce avoir bouclé un second tour de table. Près de la moitié des financements sont destinés à l'usine de Belfort, où la première ligne de production doit être en service fin 2024.

Image
La start-up grenobloise a développé une pile à combustible à membrane échangeuse de protons. (Inocel)

Par Florian Espalieu le 22 mars 2024

Puissance, dynamisme, efficience. Ces trois performances sont au coeur de la pile à hydrogène développée par la start-up grenobloise Inocel. Et elles pourraient presque s'appliquer à la croissance visée par l'entreprise, qui vient d'annoncer avoir levé 64 millions d'euros - dont la moitié en equity, un quart de subventions et le reste de dettes. Ce financement intervient moins de deux ans après la création de la société et un premier tour de table de 10 millions, à l'automne 2022. Ces fonds seront pour moitié injectés dans son site de Belfort, où la mise en service de la première ligne de production est prévue pour la fin de l'année.

La technologie de pile à combustible à membrane échangeuse de protons (PEMFC) est issue d'une vingtaine d'années de travaux au sein du CEA-Liten (Laboratoire d'innovation pour les technologies des énergies nouvelles et les nanomatériaux), au sein du CEA de Grenoble. Elle concentre aujourd'hui une puissance de 300 kilowatts, soit près de 400 chevaux, dans un volume réduit de moins d'un mètre cube, pour une masse d'une centaine de kilogrammes. « Le système démarre en une minute, puis atteint la pleine puissance en 1,5 seconde », ajoute Jules Billiet, directeur général d'Inocel. Une réactivité et une efficience qui permet de se passer de batterie, « avec une dynamique qui n'a pas d'impact sur la durabilité », insiste-t-il.
(...abonnés)
https://www.lesechos.fr/start-up/deals/ ... ne-2084389

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Re: Le plan Hydrogène en France

Message par energy_isere » 23 mars 2024, 15:03

Hydrogène : cet immense site de stockage souterrain sera basé en France

22.03.2024 MICHAËL TORREGROSS h2-mobile

Ce mercredi 20 mars, les partenaires du consortium européen FrHyGe se sont réunis pour donner le coup d’envoi d’un des plus gros démonstrateurs de stockage souterrain d’hydrogène au monde.

Représentant un budget global de 43 millions d’euros, le projet FrHyGE* est subventionné à hauteur de 20 millions d’euros par l’Union européenne via le Clean Hydrogen Partnership. Porté par 17 partenaires et coordonné par Storengy, il vise à valider un dispositif stockage souterrain d’hydrogène dans des cavités salines à une échelle industrielle.

Situé à Manosque, dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, le premier démonstrateur vise à valider le principe du stockage tout en évaluant sa réplicabilité à un autre site situé à Harsefeld, en Allemagne, et, plus largement, au reste de l’Europe. En phase d’exploitation commerciale, les deux cavités à Manosque permettront de stocker 6 000 tonnes d’hydrogène. À Harsefeld, une capacité de stockage de 5 200 tonnes est prévue.

Jusqu’en 2029

Engagé sur le long terme, le projet FrHyGE débutera ses deux premières années par une série d’études visant à organisant l’implantation du premier démonstrateur à Manosque. La phase de construction s’étalera sur la période 2026-2027. La fin du projet est prévue pour 2029.

*FrHyGE : Full qualification in France of large-scale HYdrogen underground storage and replication from Germany to all European countries
https://www.h2-mobile.fr/actus/frhyge-i ... se-france/

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Re: Le plan Hydrogène en France

Message par energy_isere » 31 mars 2024, 23:44

Hydrogène, la révolution verte ? | Documentaire CNRS vidéo 26 mn https://www.youtube.com/watch?v=wNJEL2hUQ5E

CNRS
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256 305 vues 31 mai 2023
Se pourrait-il que l’eau renferme une source d’énergie presque inépuisable et surtout à portée de tous ? Et si l’hydrogène redessinait les contours de notre futur ?
Face au changement climatique mondial, les quantités de CO₂ issues des industries et des transports qui sont rejetés dans l’atmosphère sont largement pointés du doigt. Afin que l’humanité et la planète puissent envisager un futur viable à l’horizon 2100, il est urgent de trouver une alternative durable à nos énergies fossiles. Et dans cette quête d’un futur « or vert », l’hydrogène fait figure de sérieux concurrent, surtout dans le domaine de la mobilité lourde.
Train, fret maritime, transport routier : l’hydrogène pourrait demain trouver sa place dans un réseau de transport décarboné. Encore faut-il parvenir à le dompter. Ce gaz est depuis longtemps au cœur des travaux de nombreux laboratoires français qui nous ont ouvert leurs portes. De l'institut FEMTO-ST de Belfort spécialisé dans les piles à combustibles jusqu’à l’Institut Jean Rouxel à Nantes qui invente de nouveaux matériaux en passant par le laboratoire Icare d’Orléans qui interroge l’explosivité de ce gaz, ce film nous plonge dans les coulisses de cette course à l’hydrogène, soutenue massivement par l’investissement public. C’est dans ces laboratoires que se prépare peut-être le monde de demain. Côté industriel, Alstom et l’équipe d’Energy Observer nous font découvrir la puissance de cet hydrogène déjà déployée sur différents types de transports.
La question n’est plus désormais de savoir si cette mobilité à hydrogène va se développer mais plutôt à quel rythme...

👫 Avec la participation de :
- Fermin Cuevas (CNRS), chimiste à l'Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE, CNRS/UPEC)
- Nabiha Chaumeix (CNRS), physicienne à l'Institut de combustion, aérothermique, réactivité et environnement (ICARE, CNRS)
- Nicolas Simoncini (Université de technologie de Belfort-Montbeliard), historien des sciences à l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
- Daniel Hissel (Université de Franche-Comté), ingénieur en génie électrique à l'Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST, CNRS/UBFC)
- Olivier Joubert (Nantes Université), chimiste à l'Institut des matériaux de Nantes Jean Rouxel (IMN, CNRS/Nantes Université) et directeur de la Fédération Hydrogène
- Frédéric Ravel (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche), directeur scientifique secteur énergie, développement durable, chimie et procédés
- Hoang Bui (secrétariat Général pour l’investissement), coordinateur des stratégies nationales « hydrogène décarboné » et « décarbonation de l’industrie »
- Victorien Erussard, fondateur d’Energy Observer
- Yannick Legay, directeur technique chez Alsthom

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