http://www.eprida.com/eprida_flash.php4
D'aprés ce que j'ai compris, il ne 'agit pas seulement de produire un carburant à partir de biomasse par pyrolyse, mais également de sequestrer le carbone sous une forme d'amendement pour les sols agricoles.
Faire du carburant utilisable tout en ayant un bilan négatif en carbone

Quand j'ai lu ça j'ai pensé être devant un énième représentant du mouvement perpétuel.
Puis je suis tombé sur un entrefilet paru dans Nature ici http://www.eprida.com/news/nature_viewp ... arcoal.pdf
Statistiquement ce type de revue ne publie pas trop de clowneries, donc j'ai un peu approfondi la question et pour le moment je n'ai pas trouvé la faille.
L'idée c'est que certains sols avec un apport important de charbon deviennent des puits de carbone (apparemment grâce à la biomasse microbienne qui s'y développe), permettant la sequestration d'environ 250 t de carbone à l'hectare (contre 100t/hectare usuellement). C'est le principe des terra cota d'amazonie, ces sols très fertiles, riches en charbon s (d'origine anthropogene pour certains chercheurs). Bref on apporte du carbone, et le sol se met à en sequestrer encore plus, et devient de plus en plus fertile.
Si j'ai bien compris le procédé qui est proposé par EPRIDA, c'est de pyrolyser de la biomasse qui produit d'un coté des substances volatiles qu'on utilise comme point de départ pour des carburants, et de l'autre coté du charbon que l'on utilise comme point de départ pour amorcer un engrais style terra cota. EPRIDA prétend que cette approche n'est pas seulement neutre vis à vis du CO2, mais permet globalement de produire de l'énergie et de sequestrer du carbone.

Si ça marche, youpi, plus de PO plus de RC
