Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Message par energy_isere » 01 déc. 2013, 13:04

L 'energie éolienne en UK a battu son record de puissance instantanée (sur une demi heure) à 6.0 GigaWatt le 29 Novembre, ce qui était 13.5 % de la demande d' electricité à ce moment la.
New UK Wind Energy Record – Highest Amount of Green Electricity Ever Generated By Wind Power- More Than 6 Gigawatts

29 Nov 2013 evwind.es

National Grid has confirmed that a record-breaking amount of clean electricity was generated by wind power in the UK today – achieving more than 6 gigawatts (over 6,000 megawatts) for the first time.

From 2.30 till 3pm, wind power produced an average of 6,004 megawatts (MW), which accounted for 13.5% of the UK’s total electricity demand at that time – enough to power more than 3,410,000 British homes. National Grid measures electricity generation in half-hour periods.

The previous record, set on 15th September this year, was 5,739MW. That particular record for a half-hour period was shattered several times today (see Notes below), with wind regularly generating more than 13% of the UK’s total electricity demand, demonstrating a high consistency of supply.
..............
http://www.evwind.es/2013/11/29/new-uk- ... atts/38611

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Message par energy_isere » 07 févr. 2014, 19:32

Indépendance de l'Ecosse: quels enjeux économiques?

07 Fev 2014 BFMTV

A sept mois d'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse, David Cameron a plaidé pour l'unité britannique devant les Ecossais ce 7 février. L'Angleterre n'est pas prête à laisser échapper les richesses écossaises.

David Cameron s'est adressé aux Ecossais ce vendredi 7 février. Il a tenté encore une fois de les convaincre de rester au sein du Royaume-Uni, alors qu'un référendum sur l'indépendance de l'Ecosse est prévu pour le 19 septembre prochain. Le Premier ministre britannique a joué la carte de "l'union fait la force".

"Nous comptons plus aux yeux du monde ensemble". C'est en substance le message du chef du gouvernement britannique aux habitants de l'Ecosse. Le Royaume-Uni serait profondément diminué sans la nation écossaise. Une indépendance, après 307 ans d’union avec l’Angleterre, qui ternirait l'image et le prestige du pays.

Le Premier ministre britannique veut frapper fort. Il y a quelques mois il avait dû céder et accepter la tenue d'un référendum sur l'indépendance. A l'approche du scrutin, la pression s'intensifie. David Cameron aimerait éviter d'être l'homme qui aura perdu l'Ecosse.


90% de la manne pétrolière de Mer du Nord en jeu

Il faut dire que le pays aurait beaucoup à perdre si l'Ecosse sortait de son giron. Au-delà du symbole, Londres laisserait surtout filer l'un des plus gros trésors écossais, son pétrole. L'Ecosse possède la très grande majorité des réserves pétrolières de la Mer du Nord. Une manne qui rapporte tous les ans entre 7 et 11 milliards d'euros au budget britannique. En cas d'indépendance, le nouvel Etat entend garder 90% de ces revenus. Un sujet de désaccord avec Londres.

Autre inquiétude pour la couronne britannique: les eaux territoriales écossaises abritent 4 sous-marins nucléaires. Une base militaire dont les indépendantistes aimeraient se séparer. Parce que depuis 1997, le parlement écossais qui jouit d'une autonomie sur les questions d'éducation, de santé, d'environnement et de justice, verrait, en cas d'indépendance, ses compétences élargies à la défense.

Les indépendantistes écossais ont un argument de poids en faveur de la sécession. Traditionnellement plus à gauche, ils promettent à leurs concitoyens la fin de la politique de rigueur menée par le gouvernement Cameron.
http://www.bfmtv.com/economie/independa ... 05384.html

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Message par energy_isere » 17 févr. 2014, 12:10

ÉCOSSE • Barroso douche l'espoir européen des indépendantistes

17 Fev 2014

"'Impossible pour l'Ecosse de rejoindre l'UE', dit le président Barroso". En une, le quotidien se fait l'écho du "nouveau camouflet pour les plans d'indépendance du Premier ministre [écossais] Alex Salmond", quelques jours après que Georges Osborne, le ministre des Finances britannique, a menacé les Ecossais de devoir abandonner la livre sterling s'ils votaient oui au référendum de septembre 2014.

Le Parti national écossais (SNP) d'Alex Salmond expliquait jusqu'ici qu'une Ecosse indépendante serait automatiquement admise dans l'Union européenne (UE). Or José Manuel Barroso a jugé le 16 février "peu probable" que les Etats membres acceptent l'Ecosse au sein de l'UE après une éventuelle victoire du oui. L'Espagne, notamment, est réticente en raison des velléités indépendantistes de la Catalogne et du Pays basque. "C'est la première fois que Barroso suggère ainsi qu'un Etat nouvellement indépendant pourrait ne pas être accepté au sein de l'UE s'il postulait en tant que nouveau membre", ajoute le journal.

Image
http://www.courrierinternational.com/un ... ndantistes

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Message par energy_isere » 21 févr. 2014, 12:58

Alstom : second contrat pour une turbine à vapeur alimentée en biomasse

21 fev 2014 enerzine

Alstom a annoncé la signature d'un contrat avec l'expert danois des centrales électriques Burmeister & Wain Scandinavian Contractor A/S (BWSC) portant sur la conception et la fourniture d'une turbine à vapeur de type GRT (Geared Reaction Turbine) de 45 MW destinée à la centrale d'énergie renouvelable de Brigg, au Royaume-Uni.

La centrale Brigg dont la mise en service est prévue en 2016, sera principalement alimentée par de la paille produite localement et assurera également la combustion de bois. Elle devrait produire suffisamment d'énergie pour alimenter en électricité près de 700.000 foyers permettant ainsi d'éviter l'émission de près de 300.000 tonnes de CO2 chaque année.

Il s'agit du second contrat signé entre les deux entreprises pour l'installation d'une turbine de type GRT dans une centrale biomasse au Royaume-Uni. Le premier contrat avait été signé l'an dernier dans le cadre du programme de centrale alimentée au bois (15,8 MW) de Lisahally, en Irlande du Nord.

Image

"Nous sommes ravis de travailler une nouvelle fois aux côtés de BWSC pour ce second projet au Royaume-Uni, qui met à l'honneur la conception de pointe de notre technologie GRT", a déclaré Daniel Wahler, Vice-Président d'Alstom en charge des turbines à vapeur industrielles. "Le marché de la biomasse nécessite une turbine à vapeur plus efficace, capable de proposer davantage d'électricité au réseau. La turbine de type GRT d'Alstom répond à ces exigences et constitue ainsi une solution particulièrement adaptée à ce marché en pleine croissance."

La turbine de type GRT est préassemblée dans les usines Alstom avant expédition et requiert uniquement une fondation simple à laquelle le groupe turbo-alternateur à vapeur est fixé.

Alstom a optimisé la turbine de type GRT pour une production d'énergie rentable et flexible. Elle est adaptée aux combustibles classiques et renouvelables, ainsi qu'aux applications industrielles de la vapeur. Elle présente un concept modulaire flexible ainsi qu'un ensemble plug-and-play1 permettant de réduire le temps d'installation.

Image
http://www.enerzine.com/6/16946+alstom- ... asse+.html

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Message par energy_isere » 27 févr. 2014, 20:37

Royaume-Uni: David Cameron en Ecosse sur l'industrie pétrolière

Par AFP, publié le 24/02/2014

Le Premier ministre britannique David Cameron, qui déplace lundi le conseil des ministres en Écosse -une première depuis 2009-, compte exposer en quoi Londres est mieux à même qu'une Ecosse indépendante d'accroître les profits pétroliers en mer du Nord.

.......................
lire ici : http://www.lexpress.fr/actualites/1/mon ... dc0aefff_0

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Message par energy_isere » 06 mars 2014, 12:11

Le patron de Shell appelle l'Ecosse à rester au sein du Royaume-Uni

Le Monde le 06.03.2014

Après le patron de BP, c'est au tour de celui de Shell d'appeler l'Ecosse, région riche en hydrocarbures, à choisir le maintien au sein du Royaume-Uni lors du référendum de septembre sur l'indépendance.

« Nous sommes habitués à travailler dans des environnements politiques et économiques incertains, mais si l'on a le choix, nous voulons savoir de la manière le plus précise possible à quoi ressembleront les conditions d'investissement dans dix ou vingt ans », a déclaré Ben Van Beurden, lors de la réception annuelle du groupe à Londres mercredi soir. « C'est pourquoi nous sommes favorables au maintien par le Royaume-Uni de la place qu'il a de longue date au cœur de l'Union européenne : cela amène plus de certitude et de stabilité pour les investissements », a-t-il souligné.

« GRANDES INCERTITUDES »

« C'est pour des raisons similaires que nous voudrions voir l'Ecosse rester au sein du Royaume-Uni. Shell est engagé de longue date en mer du Nord, et donc en Ecosse, et nous continuons à y investir plus de 1 milliard de livres (1,2 milliard d'euros) chaque année », a-t-il insisté.

Au début de février, Bob Dudley, le patron de BP, autre géant pétrolier, avait souligné pour sa part les « grandes incertitudes » et les « coûts » que pourrait représenter pour son groupe une éventuelle indépendance de l'Ecosse. La question de la répartition des réserves en hydrocarbures de la mer du Nord fera l'objet d'âpres négociations si l'Ecosse devient indépendante. Selon le gouvernement indépendantiste écossais, elles sont très majoritairement situées dans ce qui constitueraient les eaux territoriales écossaises.

Les Ecossais doivent se prononcer le 18 septembre pour ou contre l'indépendance de leur province, qui fait partie depuis trois siècles du Royaume-Uni, au sein duquel elle jouit d'une forte autonomie. Une indépendance qui est loin d'être acquise. Le dernier sondage publié, le 23 février, a montré que 37 % des 1 004 Ecossais interrogés comptaient voter en faveur de l'indépendance, contre 49 % prêts à voter « non » au référendum
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

ToTheEnd

Production électricité UK

Message par ToTheEnd » 09 mars 2014, 22:48

Je n'ai pas trouvé de fil général sur UK... à déplacer/effacer au besoin.

Site officiel pour visualiser en temps réel et passé la production d'électricité en UK:

http://www.bmreports.com/bwx_reporting.htm

Super moche et pas interactif pour 2 balles... mais heureusement, les données sont disponibles et quelques geek ont eu la bonne idée de reprendre ça avec un vrai UI/UX:

http://www.gridwatch.templar.co.uk/index.php

http://nationalgrid.stephenmorley.org

T

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Message par energy_isere » 21 mars 2014, 21:28

GB: les revenus fiscaux du pétrole en Mer du Nord vont chuter de 21% en 2014/2015

Les Echos 19/03/2014

Les impôts payés par les compagnies productrices d'hydrocarbures dans les eaux britanniques de la mer du Nord sont attendus en baisse de 21% en 2014/2015 par rapport à la précédente année fiscale, selon l'Office de responsabilité budgétaire (OBR).
L'OBR prévoit désormais que les impôts dérivés de la production de pétrole et de gaz en mer du Nord se monteront à 3,7 milliards de livres (4,4 milliards d'euros) en 2014/2015, contre une précédente estimation (décembre) de 4,6 milliards de livres, selon les nouvelles prévisions de l'Office publiées mercredi pour coïncider avec la présentation du budget du Royaume-Uni.

Ces revenus chuteraient donc de 21% par rapport à 2013/2014, année au cours de laquelle ils devraient s'établir à 4,7 milliards de livres.
Les impôts sur la production d'hydrocarbures auront ainsi déjà décliné de 24% en 2013/2014, par rapport à l'année fiscale précédente. En 2011/2012, ils se montaient à 11 milliards de livres, rappelle l'OBR.
Cette forte chute "reflète principalement la chute de la production de pétrole et de gaz et une hausse de 60% des dépenses d'investissement ces deux dernières années", estime l'Office.

Pénalisée par le vieillissement inéluctable des champs en mer du Nord, la production britannique d'hydrocarbures a chuté de 38% sur les trois dernières années, tombant à un nouveau plus bas depuis 1977 en 2013, à 1,43 million de barils équivalent pétrole par jour.
Quant aux dépenses d'investissement, elles ont atteint le niveau record de 14,4 milliards de livres en 2013 et devraient rester au dessus de 10 milliards de livres jusqu'en 2015 selon la fédération du secteur Oil & Gas Uk.
A six mois du référendum sur l'indépendance de l'Écosse, la question du partage des ressources pétrolières est au centre du débat.
Pour le Premier ministre écossais séparatiste Alex Salmond, une Écosse indépendante serait viable, notamment grâce aux revenus tirés de l'exploitation des ressources pétrolières.
Mais Londres met l'accent sur la chute des revenus pétroliers, alors que la mer du Nord est l'un des bassins les plus matures du monde.
http://www.lesechos.fr/entreprises-sect ... 658217.php

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Message par energy_isere » 08 avr. 2014, 12:45

Le charbon britannique en sursis

Le 04 avril 2014 Usine Nouvelle

Les graves problèmes financiers d'UK Coal pourraient réduire la production britannique de charbon à une seule mine de fonds.

Le gouvernement britannique mettra tout en œuvre pour sauver le plus important producteur de charbon thermique, UK Coal, a déclaré le Premier ministre, David Cameron. Parlant à la BBC, il a toutefois rappelé qu'il y avait des limites à engager l'argent des contribuables pour sauver une entreprise. Minée par la hausse de la livre sterling, la compagnie minière n'est plus compétitive face au charbon américain qui cherche preneur en Europe. Il y a un an déjà, UK Coal avait été mis en redressement judiciaire et n'avait dû sa survie qu'à la prise de contrôle par le fonds de pension PPF. Cette solution avait été préférée au rachat par l'autre compagnie charbonnière britannique, Hargreaves Sevices, qui avait proposé 20 millions de livres.

UK Coal dispose de six mines de charbon à ciel ouvert et de deux des trois mines de fonds encore en activité au Royaume-Uni, Thoresby dans le Nottinghamshire et Kellingley dans le Yorkshire. Si la première mine doit fermer en 2018, Kellingley dispose encore de dizaines d'années d'extraction. La firme basée à Doncaster a demandé au gouvernement une aide de 10 millions de livres pour continuer son activité jusqu'en octobre 2015. Hargreaves, qui a offert son assistance pour sauver UK Coal, est un important importateur de charbon. Si 40% de l'électricité est générée par des centrales thermiques au charbon, pas moins de 90% du charbon brûlé dans le pays est importé. Les députés, conservateur et travailliste, des circonscriptions touchées par les fermetures sont monté au créneau pour demander l'intervention du gouvernement. Les deux mines emploient 1 300 des 2 000 salariés.

Les syndicalistes sont allées à Bruxelles pour demander le soutien de la Commission européenne. Selon le TUC, la confédération syndicale, la fermeture des mines coûterait 30 millions de livres en indemnités diverses alors que 50 millions permettraient de poursuivre l'exploitation des deux mines et de préserver l'emploi. La fermeture des mines accroitrait la dépendant du Royaume vis-à-vis des importations, notamment du charbon russe, alors que les pays occidentaux envisagent des sanctions contre la Russie, ont souligné les dirigeants syndicaux. En cas de fermeture ne resterait que la mine d'Hatfield dans le South Yorkshire, qui a la particularité d'être une sorte de coopérative (employee benefit trust).
http://indices.usinenouvelle.com/energi ... ursis.5111

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Message par energy_isere » 18 avr. 2014, 13:02

GB : EDF met en service une centrale thermique (1300 MW Gaz) et un parc éolien offshore (62 MW)

18 Avril 2014 enerzine

Le parc éolien en mer de Teesside ainsi que la centrale thermique à cycle combiné gaz de West Burton ont été officiellement inaugurés mercredi par le PDG d'EDF, Henri Proglio et le ministre de l'Énergie Michael Fallon.

Le parc éolien en mer de Teesside, situé près de Redcar, est composé de 27 turbines ayant une puissance installée totale de 62 MW, suffisante pour alimenter en électricité 40 000 foyers.

Avec la mise en service du parc de Teesside, EDF précise qu'il exploite désormais en Grande-Bretagne 462 MW d'électricité issue de l'énergie éolienne terrestre et en mer et compte 1.500 MW de projets en développement dans ce pays.

Quant à la centrale électrique de West Burton B, dans le Nottinghamshire, elle représente le plus important projet d'investissement réalisé jusqu'à présent par le groupe au Royaume-Uni, et possède une puissance installée de 1.300 MW, soit assez pour alimenter en électricité 1,5 million de foyers.

La centrale thermique de West Burton fait partie intégrante d'un mix énergétique équilibré, capable de produire de l'électricité de manière flexible en fonction des besoins et en complément des énergies bas carbone telles que l'énergie nucléaire et les énergies renouvelables. EDF Energy a ainsi investi environ 3,5 milliards de livres au Royaume-Uni au cours des trois dernières années.

Ces investissements comprennent :

. La prolongation de la durée de vie de ses 15 réacteurs nucléaires existants
. La phase préparatoire du projet d'Hinkley Point C
. La construction de nouvelles installations de stockage de gaz à Hilltop Farm, dans le Cheshire
. Le maintien en exploitation de ses deux centrales à charbon de façon à assurer la sécurité énergétique du pays jusqu'à ce que de nouveaux moyens de production bas carbone soient disponibles

"L'inauguration de deux nouveaux projets de production d'énergie est la preuve que la Grande-Bretagne est un pays de référence en matière de nouveaux investissements dans le secteur énergétique, et le meilleur endroit dans le monde pour investir dans l'éolien en mer. Ces projets créeront des centaines d'emplois locaux dans le Nord-Est du pays et dans le Nottinghamshire, renforçant la croissance sur le long terme et réduisant notre dépendance vis-à-vis d'importations coûteuses" a déclaré le ministre de l'Énergie britannique Michael Fallon.

"EDF est un investisseur de premier plan au Royaume-Uni. Teesside et West Burton illustrent l'importance de notre engagement dans ce pays, notre deuxième marché domestique après la France et cela au travers d'un mix énergétique diversifié. Quant à l'instruction par Bruxelles du dossier concernant la centrale nucléaire de Hinkley Point C, elle suit son cours" a ajouté le PDG d'EDF Henri Proglio.
http://www.enerzine.com/14/17196+gb---e ... hore+.html

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 25 avr. 2014, 22:12

L'exploitation du gaz de schiste au Royaume-Uni pourrait générer 40,2 milliards d'euros et 64.000 emplois.


L'organisation britannique Onshore Operators Group (UKOOG) a publié sa dernière étude financée par l'industrie. Elle s'appuie sur un scénario provenant d'un rapport réalisé en mai 2013 par l’Institute of Directors (IoD) qui estime que 4000 puits seront forés entre 2016 et 2032.Les deux études mettent en évidence les avantages liés à l'exploitation du gaz de schiste : elle permettrait de créer des emplois, de générer des recettes fiscales et de réduire les émissions de carbone par rapport au gaz importé.

D’après l'étude de l'UKOOG, 40,2 milliards d'euros seront dépensés d'ici 2024 dans des activités liées à l'exploitation du gaz de schiste, comme la fracturation hydraulique, le forage, la gestion des déchets ainsi que le stockage et le transport de cette énergie.

De nouvelles perspectives sur le long terme ?

Les auteurs du rapport estiment que le Royaume-Uni pourrait exploiter le potentiel que représente l'exportation du gaz en prenant le leadership en matière d’exploitation du gaz de schiste. Ils ont toutefois reconnu que des incertitudes liées aux obstacles géologiques pesaient dans la balance.

Le Royaume-Uni, qui dispose d'importantes ressources en gaz de schiste, plaide de plus en plus en faveur de l'exploration de ce gaz. Elle permettrait de sécuriser l'approvisionnement et l’indépendance énergétique vis-à-vis de la Russie.

L'actuel gouvernement britannique est ouvertement en faveur de l'exploitation du gaz de schiste et a d’ailleurs introduit des abattements fiscaux pour les entreprises de ce nouveau marché. Le ministre de l'Énergie, Michael Fallon, a déclaré que « le gaz de schiste a le potentiel de faire émerger une toute nouvelle industrie, grâce à l'expertise incontestable du Royaume-Uni dans le secteur de l'énergie ».

Vœux pieux

Des défenseurs de l'environnement ont toutefois qualifié le rapport de « document de lobbying rempli de vœux pieux ». Les Amis de la Terre sont particulièrement sceptiques. « La production de gaz de schiste aux États-Unis est déjà sur le point de décliner.[Le gaz de schiste] est censé avoir le potentiel le plus élevé dans le monde. Or, seulement après plus d’une décennie de production, comment le gaz de schiste britannique pourrait-il devenir une option à long terme alors que l'on ne connaît toujours pas la quantité de gaz qu’il serait économiquement et techniquement possible d’extraire ? » s'interroge l'ONG.

Les écologistes ont toutefois salué le fait que l'industrie précise dans le rapport le nombre de puits qu’elle compte forer : 4 000 puits est un nombre énorme, selon eux, « qui entraînera une importante industrialisation ».

Antoine Simon, des Amis de la Terre remet également en doute l'objectif de création d'emploi dans l'étude. Il souligne que « l'industrie fait constamment l'objet de cycles d’expansion et de récession en raison de la diminution rapide de la productivité des puits ».

Le rapport de l'UKOOG indique aussi que « 20 millions de foyers pourraient être chauffés grâce à la production de gaz de schiste britannique aux heures de pointe ». D'autres études ont toutefois révélé que la facture des consommateurs ne s'en trouvera pas pour autant réduite.

Bloomberg New Energy Finance et l'institut Graham de la London School of Economics estiment que l'exploitation de gisements de gaz de schiste au Royaume-Uni ne devrait probablement pas engendrer une réduction des prix du gaz naturel.
http://www.euractiv.fr/sections/energie ... uni-301771

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 31 mai 2014, 12:47

En Ecosse, la campagne pour l'indépendance est officiellement lancée

Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 30.05.2014

La campagne pour le référendum sur l'indépendance a officiellement débuté vendredi 30 mai en Ecosse. Quatre millions d'Ecossais sont appelés à se prononcer, dans quatre mois, sur l'accord qui lie l'Ecosse à l'Angleterre depuis trois cent sept ans — l'Acte d'union qui entérina la fusion des royaumes d'Ecosse et d'Angleterre remontant à 1707.

Les derniers sondages donnent toujours le « non » vainqueur, le 18 septembre, avec environ 40 % des voix. Mais l'écart entre partisans et opposants à l'indépendance n'a cessé de se réduire ces derniers mois, avec près de 30 % de votants qui pencheraient pour le « oui ».
...................
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 05 juil. 2014, 13:58

BIOMASSE: LA TRANSFORMATION DE LA PLUS GRANDE CENTRALE À CHARBON DU ROYAUME-UNI SUSCITE LA POLÉMIQUE

04 Juillet 2014 novethic.fr

Ségolène Royal veut faire de la biomasse l'un des fers de lance de la transition énergétique. Une expérience qui peut être risquée. En Grande Bretagne, l'une des plus grandes centrales à charbon du pays est en cours de transformation: la biomasse remplacera prochainement la houille. Pourtant, les associations environnementales restent très critiques sur le projet. Selon elles, brûler massivement du bois importé pour produire de l’électricité ne répond pas aux problèmes environnementaux posés par les énergies fossiles. Derrière la campagne contre Drax, c’est la politique énergétique du Royaume-Uni.

Image
Centrale électrique à charbon de Drax

Reconvertir la centrale à charbon la plus polluante du Royaume-Uni en centrale à biomasse. Quelle meilleure image pouvait symboliser la volonté du Royaume-Uni de devenir un marché d’électricité sobre en carbone ? La société britannique Drax fait ainsi partie des huit projets d’énergies renouvelables retenus fin avril dernier par le gouvernement britannique pour bénéficier de prix garantis pendant 15 ans. Drax a en effet transformé l'une de ses six unités charbon afin de brûler de la biomasse. Après cette première mise en service en avril 2013, Drax prévoit de convertir deux autres unités en 2015.

Le projet est pourtant dénoncé comme du greenwashing (blanchiment écologique) par les organisations écologistes britanniques. "Drax se qualifie de plus grosse centrale électrique en énergie renouvelable, mais derrière la façade vert clinquant il y a surtout un incinérateur géant alimenté par des forêts et du charbon", estime Duncan Law, de Biofuelwatch. Drax reste en effet une centrale à charbon, puisque, à terme, la moitié de son activité continuera d’être alimentée par le minerai fossile.

Le bilan carbone de la biomasse contesté

Selon Biofuelwatch, brûler du bois importé pour produire de l’électricité n’est pas une solution écologique. Drax importe déjà majoritairement du bois d’Amérique du Nord pour alimenter sa première unité. A pleine capacité, cette dernière devrait consommer près de 5 millions de tonnes de bois chaque année.

Soit, à elle seule, l’équivalent de la moitié des ressources en bois du Royaume-Uni !
Pour l’organisation non gouvernementale (ONG), cette demande massive de bois sur le marché international va favoriser la déforestation, l’accaparement des terres pour des plantations industrielles, l’importation illégale de bois, etc.

Le bilan carbone de la biomasse est lui aussi contesté. "Drax prétend améliorer ses émissions de carbone de 80 % par rapport au charbon, mais la société ne compte pas le CO2 libéré par le bois brûlé !", s’indigne Ducan Law.

Drax ne fait pourtant que suivre le mode de calcul européen : la biomasse est "neutre en carbone" puisque le CO2 libéré par la combustion est à nouveau stocké dans de futures plantations. Cette hypothèse est pourtant largement remise en question, notamment par l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Le calcul est bien plus complexe et dépend notamment de la nature du bois brûlé et de l’utilisation des terres par la suite. L’ONG Carbon Trade Watch épingle la prétendue neutralité carbone de la biomasse dans son rapport intitulé "Rien n’est neutre ici".

Une plainte à Bruxelles contre le gouvernement britannique

Derrière la campagne contre Drax, c’est la politique biomasse du Royaume-Uni qui est dans le collimateur des ONG écologistes. Les Amis de la terre Angleterre reprennent les arguments contre l’industriel dans un rapport explicite sur "Pourquoi brûler des arbres pour produire de l’électricité ne devrait pas être subventionné par les fonds publics", publié en mai dernier.

L’ONG a par ailleurs porté plainte auprès de l’Europe contre son gouvernement pour la garantie publique d’un prêt de 75 millions d’euros accordé à Drax. Cette aide faite au nom de la politique climatique serait trompeuse et donc sous le coup des règles européennes de la concurrence, selon l’ONG.

Une étude commandée par le Bureau européen de l’environnement (BEE) confirme les failles de la politique biomasse européenne. Publiées en mai dernier, les conclusions montrent que l’Europe devra importer à l’horizon 2030 près d’un tiers du bois nécessaire à sa politique énergétique et que la baisse des émissions ne serait que de 20 %.

Constructive, l’étude souligne néanmoins que la biomasse peut être une solution efficace à condition de valoriser les ressources locales de résidus forestiers et agricoles. Les politiques énergétiques européennes, déconnectées des filières bois et agriculture, n’en prennent pas encore le chemin (voir l’exemple français
http://www.novethic.fr/lapres-petrole/t ... 42591.html

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 24 août 2014, 13:28

Pour faire de l' injection d'eau en vue de récupérer davantage dans les réservoirs offshores il faut énormément d' energie, ce qui demande un approvisionnement en Gaz .....
UK Oil Output Threatened By Platforms Running Out Of Juice

August 22, 2014

Image

Britain's oil industry is facing the threat of a cascade of North Sea rig closures, unless ageing platforms can urgently source more gas to help squeeze out the remaining barrels.

The potential threat to oil revenues looms as Scotland prepares to vote in September's independence referendum – a debate in which oil production forecasts have become a political football.

The affected Northern North Sea (NNS) is a very mature part of the basin where producers are trapped in a vicious circle of falling output, rising costs to patch up ageing platforms, and dwindling power supplies.

To lift more oil from these depleted reservoirs, producers need to inject vast quantities of water – a power intensive process that requires a reliable source of energy, known as fuel gas.


Some platforms are not able to generate enough of their own fuel so have to try and import the shortfall from neighbours, but the overall net position in a key part of the NNS will go negative as early as 2016. This could force the early abandonment of rigs, with the loss of critical platform hubs sounding the death knell for dependent fields.

"We may be near a production efficiency precipice," said Calum McGregor, economics and joint venture manager at Taqa Bratani, speaking at Oil & Gas UK's Aberdeen conference earlier this summer. "Because of the interconnected nature of this area, there is a domino effect that kicks in."

McGregor presented findings from a cross-operator work group he co-chairs which seeks to improve co-operation amongst producers focused on the NNS "Rejuvenation Area". This includes Taqa's Cormorant and BP's Magnus hubs, which will leave the most stranded assets if they shut down early.

The fall in production efficiency means that time is running out. The NNS Rejuvenation Area is now producing at just 7 percent of its peak, compared with 29 percent for the UK Continental Shelf as a whole.

Possible Solutions

To arrest this decline, producers need to lay their hands on fresh power supplies. Under government auspices, a Gas Work Group is looking at ways to source, transport and deliver reliable fuel gas. It is due to report back by the end of October.

Possible solutions include installing a power ring main, rationalising power generation equipment, bringing fuel gas in by tanker, sacrificial decommissioning and new pipelines.

"We've got to get this fixed - a very small amount of gas could make a lot of difference to this area," McGregor said. "If you can improve water injection then it delivers a significant incremental uptick in barrels."
Currently, small producers trying to access gas find it difficult because there is not much upside for the seller.

"An individual platform doesn't need large volumes of gas for fuel, especially when you can couple it with your own production, so that means you are immaterial to the operator," said Ian Sharp, chief operating officer at Fairfield Energy, also speaking at the Aberdeen conference.

Producers say the terms on which they are offered gas can be unhelpful. Sellers may offer to make "reasonable endeavours" to supply another platform, but if they fail to deliver, there is no penalty to pay.

"You can't always rely on the gas and power supply, even if you persuade people to sell it to you," one engineer said, speaking on condition of anonymity. "Reasonable endeavours means it could be turned off when they like and even an hour's outage every three weeks can hinder your production."

As output has declined in the NNS, platforms have become increasingly dependent on each other for fuel gas supplies and to spread fixed costs. The leveraging effect of any one party withdrawing is getting bigger as margins are squeezed.

Sharp described a downward "death spiral" where less power leads to lower water injection, so production falls and there is less fuel gas for water injection. Eventually the platform becomes uneconomic and has to cease production.

He added that the Rejuvenation group was now turning to the specifics of creating an effective fuel gas market. "But there's not a lot of time to ensure we have safety in fuel gas supply before we see a downward spiral."

Any solution will require producers and operators to work collaboratively rather than competitively – a sea change from the way the UK basin was developed, but something that is seen as vital to securing the future of the NNS.

"We are all inextricably tied together, we depend on each other. We have no time left to make mistakes," McGregor said.

(Editing by William Hardy)
https://www.rigzone.com/news/oil_gas/a/ ... t_Of_Juice

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 24 août 2014, 14:06

Britain, Scotland grapple over oil

22 Aug 2014

North Sea oil has been at the centre of fierce debate over Scotland's future ahead of an independence vote next month, with both sides wrangling over the outlook for the region's treasure trove of black gold.

Around 42 billion barrels of oil and gas have been extracted from the North Sea since the early 1970s, providing a welcome boost to the British government's coffers - and Scotland's economy.

Now, with Scotland heading to the polls on September 18 in a referendum that could spell the end of the 300-year-old union with England, its lucrative energy resources are in sharp focus.

British Prime Minister David Cameron's coalition government is calling on Scots to reject independence, while the devolved Scottish administration of First Minister Alex Salmond is backing a historic separation.

Oil revenues have been a key element of the debate, with both sides accusing the other of fudging estimates for the potential of the industry.

Edinburgh has produced several possible scenarios of future oil tax revenues, with the most optimistic predicting an income of £38.7 billion ($64.6 billion, 48 billion euros) over the next five fiscal years.

The British government forecasts revenues will be £17.6 billion.

But amid the political row, most analysts agree that output from the United Kingdom Continental Shelf will fall in the coming years as it becomes more expensive to exploit harder-to-reach reserves.

"The decline (in North Sea reserves) is inevitable, because the bulk of the large fields have been found and the easy-to-produce oil has been produced,"
said John Howell, professor of petroleum geology at the University of Aberdeen in northeastern Scotland.

Graham Sadler, managing director of the petroleum services group at consultancy Deloitte, added: "It will be a challenge to reverse the decline as it is a mature oil and gas basin."


'Unsustainable' trend

Britain's North Sea oil and gas production has plunged by about 38 percent over the last three years to 1.43 million barrels of oil equivalent per day last year, the lowest level since 1977.

Output is expected to remain stable in 2014, rising to 1.7 million in 2018,
according to forecasts from industry body Oil & Gas UK.

Production peaked in 1999 but has fallen sharply since then due to ageing infrastructure, including pipelines and platforms, and the depletion of existing resources.

Some argue that the region could attract more investment in the coming years, citing the draw of beneficial taxation policies alongside high and stable oil prices.

Last year saw a record £14.4 billion invested in North Sea oil projects, and new discoveries and greater efficiency in existing fields are expected to stem the fall in output for now.

But in the long-run, analysts argue Scotland's mature offshore oil and gas fields face an inevitable decline as costs spiral and companies look to other, cheaper areas to explore.

Costs jumped 15.5 percent in 2013 and are expected to rise sharply again this year in what Oil & Gas UK said is an "unsustainable" trend.

"There are a number of projects that may come on stream in the near future to help slow that decline, but we do not see any prospect for a significant growth in production," said Sandler.

"Fundamentally, to sustain production or to alleviate the decline, we need more fields to be discovered. They are likely to be small because we are in a mature basin but we need to be exploring a little more," he added.

Thomas Pugh, commodities specialist at research consultancy Capital Economics, warned that North Sea production was losing importance in the global energy market.

"In the bigger picture, production from the North Sea is going to become less important as production in North America booms" thanks to cheap shale gas reserves, he said.
http://business.iafrica.com/worldnews/956131.html

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