Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 17 août 2016, 12:44

pour la dernière phrase de l' article au dessus , c'est ceci :
Une ferme éolienne la plus grande au monde
Grande-Bretagne
Trois cents turbines seront installées à 90 km des côtes britanniques, dans le but de fournir près de deux gigawatts de (courant) puissance.


16.08.2016

Le gouvernement britannique a donné mardi son feu vert à l'extension d'un projet visant à construire la plus grande ferme éolienne du monde au large des côtes anglaises. Les 300 turbines seront à quelque 90 km de la côte.

Le ministre aux Entreprises et à l'Energie, Greg Clark, a donné son accord à l'entreprise Dong Energy pour développer Hornsea Project Two. Le plan vise à installer 300 turbines en mer du Nord à quelque 90 km au large du Yorkshire (nord-est de l'Angleterre), d'après un communiqué du ministère.

Production de 1,8 gigawatts

D'après l'entreprise, ce projet pourrait fournir une capacité de production de 1,8 gigawatts, soit un peu plus que ce que devrait produire un réacteur nucléaire de type EPR, et fournir suffisamment de courant pour 1,6 million de foyers. Dong Energy a précisé qu'elle allait maintenant étudier en détail la faisabilité du projet, avant de décider de se lancer ou non dans son financement et sa réalisation.

L'entreprise danoise avait annoncé début février son engagement, ferme cette fois, à financer et à bâtir Hornsea Project One, un premier ensemble d'éoliennes offshore dans la même région. Ce premier projet, dont l'achèvement est prévu pour 2020, consiste à édifier un parc de 174 éoliennes doté au total d'une capacité de production de 1,2 gigawatt.

Selon Dong Energy, ce premier parc constituera à lui seul la plus puissante installation éolienne offshore du monde. Il serait donc dépassé par Hornsea Project Two, qui le compléterait, si ce dernier voit le jour.

Espoirs

«Nous avons déjà investi 6 milliards de livres (7,5 milliards de francs) et Hornsea Project Two nous donne une nouvelle chance de développement dans l'éolien offshore», s'est réjoui Brent Cheshire, président de Dong Energy pour le Royaume-Uni, dans un communiqué de l'entreprise.

L'énergie éolienne offshore est très prometteuse au Royaume-Uni et à son territoire insulaire ouvert sur le grand large. Elle assure déjà 5% des besoins électriques du pays et cette part pourrait grimper à 10% d'ici à 2020, d'après les experts du secteur.
http://www.tdg.ch/economie/ferme-eolien ... y/27962167

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Message par energy_isere » 19 août 2016, 19:01

Le Crown Estate défend les éoliennes offshore contre Hinkley Point

Publié le 19/08/2016 lemarin.fr

Le Crown Estate, organisme qui gère les biens immobiliers de la Couronne britannique, estime que les champs éoliens en mer sont une alternative crédible au projet de centrales nucléaires à EPR proposées par EDF et son partenaire chinois à Hinkley Point.
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... ore-contre

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Message par energy_isere » 04 sept. 2016, 12:14

Hinkley Point: décision à l'automne, pas avant

Par Le Figaro.fr avec AFPMis à jour le 04/09/2016

La Première ministre britannique Theresa May a farouchement défendu dimanche la décision de reporter jusqu'à l'automne sa décision finale sur le projet nucléaire de Hinkley Point financé en partie par des investisseurs chinois, un délai qui irrite vivement Pékin.

"Ma façon de travailler, c'est de ne pas prendre des décisions sur l'instant. Je regarde les éléments, je prends conseil, je pèse tout soigneusement avant de décider", a insisté Mme May, lors d'un point presse en marge du sommet du G20 de Hangzhou, dans l'est de la Chine. "J'ai été très claire (...) et je prendrai une décision à un moment donné ce mois-ci", a-t-elle ajouté.

Le gouvernement de Mme May avait surpris en annonçant fin juillet qu'il allait encore "examiner avec soin" pendant plusieurs mois le projet de construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre. Cette annonce était intervenue au moment même où le maître d'oeuvre du projet, le français EDF, venait de prendre la décision finale d'investissement dans ce chantier de 18 milliards de livres (21,2 milliards d'euros), dont le coût est supporté à un tiers par le géant étatique du nucléaire chinois CGN.

Or, ce report a été largement perçu comme résultant d'inquiétudes de la part des autorités britanniques à l'égard de l'implication d'un groupe public chinois dans une infrastructure cruciale pour la sécurité industrielle du pays.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/0 ... -avant.php

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Message par energy_isere » 05 sept. 2016, 21:20

Hinkley Point, Theresa May ne cède pas sous la pression des Chinois

Ludovic Dupin Usine Nouvelle le 05/09/2016

En marge du G20, la Première ministre de Grande-Bretagne, Theresa May, a assuré une nouvelle fois qu’elle prendrait son temps avant de lancer le projet de construction de deux réacteurs nucléaires à Hinkley Point, sans se laisser forcer la main par Pékin.

A l’occasion du G20 qui se tenait à Hangzhou en Chine le 4 et 5 septembre, la nouvelle Première ministre a fait montre de sa force de caractère. Cette dernière est en délicatesse avec les autorités chinoises depuis son annonce de reporter le lancement du projet de construction de deux réacteurs nucléaire EPR à Hinkley Point, un projet de 24 milliards d’euros financé pour deux tiers par EDF et un tiers par l’électricien chinois CGN.

"Ma façon de travailler, c’est de ne pas prendre des décisions sur l’instant. Je regarde les éléments, je prends conseil, je pèse tout soigneusement avant de décider (…) J’ai été très claire (…) et je prendrai une décision à un moment donné ce mois-ci", a expliqué Theresa May en marge du sommet international. Elle reste sur ses positions alors que Pékin menace Londres qu’un éventuel rejet du projet ne marque un virage dans la relation entre les deux pays.

La vitrine britannique

Une des raisons qui a poussé Londres à reporter ce projet, pourtant lancé par David Cameron en 2013, est une crainte pour la sécurité du pays. Nick Tymothy, le directeur de cabinet de la Première ministre, est allé lui-même au charbon en évoquant "la vente de la sécurité nationale aux Chinois". Dans la foulée, Pékin, agacé, appelait Londres à prendre une décision le plus rapidement possible.

Et pour cause, les Chinois, bien décidés à devenir une puissance exportatrice de réacteurs nucléaires, veulent faire d’Hinkley une vitrine de leur savoir-faire. De plus, après ces deux premiers réacteurs, l’électricien chinois a pour ambition de bâtir deux EPR supplémentaires à Sizewell, puis un Hulaong One, un réacteur 100 % chinois, à Bradwell.
http://www.usinenouvelle.com/article/hi ... is.N433322

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Message par sherpa421 » 15 sept. 2016, 12:21

Mauvaise nouvelle :
Feu vert conditionnel de Londres à Hinkley Point
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... dooaQ3V.99
La guerre tue.
Moi, j'aime pas le foot.

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Message par energy_isere » 15 sept. 2016, 12:22

Londres donne le top départ au projet Hinkley Point d'EDF

Par Bertille Bayart le 15/09/2016

Theresa May devrait officialiser aujourd'hui son feu à la construction par le groupe français de deux réacteurs nucléaires. Un projet à 21 milliards de livres, dont un tiers sera financé par le groupe public chinois CGN.

Cette fois devrait être la bonne pour le projet géant d'EDF à Hinkley Point en Grande-Bretagne. Le nouveau gouvernement britannique de Theresa May va en effet donner aujourd'hui son feu vert à la construction au sud-est du pays de deux réacteurs nucléaires EPR par le groupe public français. Le coût est estimé à 21 milliards d'euros, dont un tiers sera financé par le partenaire chinois d'EDF CGN. L'officialisation de cette décision pourrait être assortie de plusieurs conditions supplémentaires dont les promoteurs de Hinkley Point veulent croire qu'elles ne seront pas de nature à remettre en cause le projet.

Londres a entretenu le suspense depuis fin juillet, quand Theresa May, arrivée au 10 Downing street par accident après le référendum sur le Brexit, a décidé de prendre le temps de réexaminer tout le dossier, validé par son prédécesseur David Cameron, avant de l'approuver. Une péripétie de plus pour un projet qui a enflammé le débat public de part et d'autre de la Manche. En France, le dossier a pris un tour polémique. Pour ses promoteurs, au gouvernement et à la tête d'EDF, Hinkley Point est la clef de l'avenir de l'électricien et de la filière nucléaire française. Les deux réacteurs leur permettront de consolider les compétences tricolores dans l'atome civil. Et si tout va bien, ils représenteront 9% de rentabilité et 3 milliards d'euros d'ebitda par an pour edf. Si tout va bien ... Car pour les détracteurs du projet, l'EPR a fait les preuves de ses limites à Flamanville et en Finlande où les chantiers multiplient retards et surcoût. Chez EDF, le projet a été définitivement voté fin juillet par le conseil d'administration, malgré les voix discordantes de plusieurs administrateurs et notamment des représentants des salariés.

Lourde facture pour Londres aussi

Vu de Londres, deux sujets ont créé de l'incertitude. Ce qui pour EDF est vu comme une belle opportunité d'investissement est considéré, outre-Manche, comme une facture hors de prix. Le gouvernement britannique s'est en effet engagé à garantir le courant des deux EPR à 92,50 livres le MWh quel que soit le prix de marché. Certaines études estiment que le contribuable anglais y sera pour 100 milliards de livres de sa poche sur les trente-cinq ans du contrat. «Si Londres veut renégocier le prix, le projet est mort», confiait il y a quelques jours une source proche du dossier.

Autre point clef: le rôle de Pékin dans ce projet. La Chine veut sa place sur le marché international de l'atome civil, dont elle est, pour ses propres besoins, le principal moteur. Son investissement à Hinkley Point de 6 milliards de livres n'est qu'une étape. Elle a obtenu de David Cameron le droit de construire ensuite son propre modèle de réacteur, le Hualong, sur le site de Bradwell. L'équipe de Theresa May a soigneusement pesé cette décision délicate, certains jugeant l'approvisionnement électrique du Royaume Uni trop stratégique pour être confié aux Chinois et encourageant la nouvelle dame de fer à revenir sur la politique de son prédécesseur qui avait «déroulé le tapis rouge» aux investissements chinois. Autant dire que cet été, Hinkley Point est un dossier qui a animé les chancelleries et négociations diplomatiques entre Londres, Pékin et Paris.
http://www.lefigaro.fr/societes/2016/09 ... -d-edf.php

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Message par energy_isere » 27 nov. 2016, 20:13

AU ROYAUME-UNI, LA FIN DU CHARBON PRÉVUE POUR 2025

09 NOVEMBRE 2016

Le gouvernement britannique a présenté ce mercredi 9 novembre son plan de prévision pour une élimination complète du charbon d’ici 2025
. Cette annonce doit être accueillie "comme un signal clair du leadership international sur le climat", a déclaré l’Ambassadrice française du climat, Laurence Tubiana, à l'heure où l'élection du climato-sceptique Donald Trump, assombrit les négociations de la COP22.

Une approche "radicale et ambitieuse", un changement "historique", la "fin du pouvoir du charbon", les expressions ne manquent pas pour qualifier l’annonce du gouvernement britannique. Cette mesure devrait permettre, selon les estimations du plan, "d’économiser" 124 MtCO2 entre 2016 et 2030. Le charbon étant une énergie fossile très pollueuse, "incompatible avec la lutte contre le changement climatique".

"Le gouvernement veut voir une transition ordonnée", a expliqué Greg Clark, le secrétaire d’État aux Affaires, à l’Énergie et à la Stratégie industrielle. Il prévoit 730 millions de livres de soutien annuel accordé à des projets d’électricité renouvelable. "Le charbon doit prendre sa juste place dans l’histoire d’hier", a estimé Christina Figueres, ancienne secrétaire exécutive de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. "Les travailleurs du charbon ont besoin d’une nouvelle chance dans les emplois de demain".
http://www.novethic.fr/breves/details/a ... -2025.html

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Message par energy_isere » 10 janv. 2017, 20:51

Londres demande une évaluation du projet de réacteur de Bradwell

le 10/01/2017 Usine Nouvelle
Infos Reuters LONDRES

Le gouvernement britannique a demandé au Bureau de la régulation nucléaire d'entamer une évaluation d'un projet de réacteur conçu par le groupe public chinois China General Nuclear (CGN) pour une nouvelle centrale dans le pays, à Bradwell, dans le comté d'Essex.

General Nuclear Services (GNS), une filiale de l'électricien français EDF et CGN, espère obtenir l'aval de Londres pour Bradwell après avoir signé l'automne dernier le contrat de construction de deux réacteurs EPR à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre.

"L'investissement consacré par GNS dans les moyens nécessaires pour faire passer le réacteur UK HPR1000 par la GDA (Generic Design Assessment, la procédure britannique d'évaluation-NDLR) souligne le fait que des entreprises internationales continuent de voir d'un oeil positif l'investissement dans le futur énergétique à faible intensité en carbone de la Grande-Bretagne", déclare Jesse Norman, ministre délégué au département des Entreprises, de l'Energie et de la Stratégie industrielle.

La procédure d'évaluation en question prend généralement quatre ans.

Le projet Bradwell est dans sa phase préliminaire, au cours de laquelle des années de travaux de recherche et de consultations publiques seront menées à bien avant que l'on puisse arriver au stade où l'on formule des propositions en vue d'une soumission de planification, note EDF dans un communiqué.

"Un grand nombre de différents accords et permis doivent être obtenus avant que l'on puisse construire une centrale nucléaire. En plus da la réussite de la procédure d'évaluation GDA, d'autres exigences incluent un accord de développement, une licence de site et des permis environnementaux", ajoute EDF.

La Grande-Bretagne doit compenser dans les 10 ans à venir la diminution des capacités de production d'électricité induite à la fois par la fermeture des centrales à charbon du pays, prévue d'ici 2025, et par celle, programmée d'ici 2030, de nombre de ses centrales nucléaires vieillissantes.
http://www.usinenouvelle.com/article/lo ... ll.N485804

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Message par energy_isere » 30 avr. 2017, 12:51

Une première journée sans appel aux centrales thermiques au charbon en UK. Une première depuis les années 1880.
UK has first day without relying on coal for power since 1880s

April 23, 2017 evwind

“Friday 21st April 2017 was the first 24-hour period since the 1880s where Great Britain went without coal-fired power stations,” the National Grid control room said in a Twitter post confirming the achievement announced earlier.

The country is getting half of its electricity from gas power plants, 30 percent from renewables and interconnectors and the remainder from nuclear plants, according to Duncan Burt, head of operate the system at National Grid.

The U.K. was an early adopter of renewable energy and has more offshore wind turbines installed than any other country, as well as fields of solar panels with as much capacity at seven nuclear reactors. The government aims to switch off all coal plants by 2025.
...............
http://www.evwind.es/2017/04/23/uk-has- ... 880s/59540

Cela dit le 21 Avril, la France exportait en moyenne plus de 1 GW aux british.

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 23 août 2017, 12:45

Au Royaume-Uni, recharger sa voiture électrique peut faire sauter les plombs

23 Août 2017

Alors que les voitures électriques commencent doucement à se multiplier sous l’impulsion de politiques gouvernementales incitatives, ce nouvel élan pourrait bien buter sur un obstacle supplémentaire en lien avec la faiblesse des réseaux. Selon National Grid, le gestionnaire du réseau électrique britannique, il est aujourd’hui déconseillé de recharger sa voiture tout en utilisant d’autres appareils électriques énergivores comme une bouilloire ou un micro-ondes, au risque de faire sauter les plombs.

C’est indéniable, malgré des prix encore élevés et la faiblesse des réseaux de stations de recharge, les véhicules électriques tiennent le haut du pavé en matière d’innovation chez les constructeurs automobiles, et devraient connaître une progression fulgurante dans la prochaine décennie. A l’instar du ministre français Nicolas Hulot, le gouvernement britannique a annoncé cet été son intention de bannir les véhicules diesel et essence à l’horizon 2040 au profit des voitures électriques ou hybrides, et plus de 140 millions de voitures pourraient se retrouver en circulation dans le monde à l’horizon 2030 (contre seulement 2 millions aujourd’hui), si ces prévisions se concrétisaient.

Problème, un tel volume de voitures électriques pourrait s’avérer largement excessif compte tenu de la puissance des réseaux actuels et des progrès réalisés en termes de recharge. En effet, s’il faut actuellement 19 heures pour recharger une batterie de 90 kilowatt-heure (kWh) avec un chargeur de 3,5 kWh, cette durée peut être divisée par deux avec un chargeur de 11 kWh, au risque de faire sauter les disjoncteurs domestiques, selon National Grid. Le gestionnaire du réseau estime ici que le rechargement rapide d’un véhicule sur l’alimentation domestique ne peut être cumulé à l’utilisation d’appareils ménagers bien souvent énergivores.

Pire encore, l’association Green Alliance avance de son côté que les infrastructures britanniques ne seraient pas prêtes à une augmentation rapide du parc électrique, et « qu’un seul tiers des foyers d’outre-Manche équipé de véhicules électriques serait suffisant pour provoquer des baisses de tension ».
https://lenergeek.com/2017/08/23/royaum ... lectrique/

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 31 août 2017, 19:45

Le Royaume-Uni divise encore par deux son usage du charbon

Myrtille Delamarche Usine Nouvelle le 31/08/2017

L’usage du charbon dans les centrales électriques britanniques est en voie de disparition, comme annoncé par Londres lors de la COP22 à Marrakech. En juillet, il a atteint son taux le plus bas depuis 135 ans dans le mix électrique britannique.

La Grande-Bretagne, qui avait promis l’arrêt total de l’utilisation du charbon pour produire de l’électricité d’ici 2025, est bien partie pour tenir cet engagement. En 2016, le combustible fossile le plus émetteur de CO2 n’a compté que pour 9% de la génération d’électricité, contre 23% l’année précédente.

Et en juillet, ce taux est tombé à 2%, la moitié de sa part pour le même mois de 2016, selon une étude d’Aurora Research. Pourtant, en juillet 2015, la Grande-Bretagne s’alimentait encore à 22% au charbon. "Ce déclin est pour partie le résultat de la hausse récente des prix du charbon, mais également lié au déploiement des énergies renouvelables", a déclaré au quotidien britannique The Independant Richard Howard, directeur de recherche chez Aurora.

Un jour sans charbon

Le 21 avril, le pays avait tenu une journée sans utiliser de charbon. Pourtant, "il y a dix ans, un jour sans charbon était une chose inimaginable", commente dans The Independant Hannah Martin,[…]
http://www.usinenouvelle.com/article/le ... on.N581078

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 19 sept. 2017, 12:40

Le chinois CGN veut investir dans le projet NuGen de Toshiba en Grande-Bretagne

Reuters le 19/09/2017

China General Nuclear Power Corporation (CGN) veut prendre une participation dans NuGeneration (NuGen), l'entreprise de Toshiba qui gère le projet de centrale nucléaire de Moorside, en Grande-Bretagne, et dont l'avenir est assombri par les difficultés financières du conglomérat japonais.

NuGen était au départ une coentreprise détenue à 60-40% par Toshiba et le français Engie, mais ce dernier a vendu sa participation au groupe japonais cette année après le placement en faillite de Westinghouse, la filiale nucléaire américaine de Toshiba.

Londres cherche à remplacer ses vieilles centrales à charbon et nucléaires, mais est confronté aux coûts de tels programmes.

L'investissement de CGN dans NuGen porterait à quatre le nombre de participations que le groupe nucléaire public chinois détient dans les centrales nucléaires britanniques.

"Nous voulons utiliser notre expérience de plus de 30 ans en matière de conception, de construction et d'exploitation de centrales nucléaires pour contribuer au développement de l'industrie nucléaire britannique", déclare CGN dans un communiqué adressé à Reuters mardi.

NuGen prévoit de construire trois réacteurs sur le site de Moorside, dans le nord-ouest de l'Angleterre, un projet estimé entre 15 et 20 milliards de dollars (12,5 et 16,7 milliards d'euros).

Le Times avait rapporté lundi que CGN envisageait d'investir dans NuGen.

Le groupe chinois détient déjà une participation de 33,5% dans le projet d'Hinckley Point, la première centrale nucléaire qui sera construite en Grande-Bretagne depuis des décennies.

Il possède également 20% de la nouvelle centrale de Sizewell, dans l'est de l'Angleterre, et va prendre une participation de 66,5% dans la coentreprise qui mènera le projet de centrale nucléaire de Bradwell-on-See, dans le sud-est.
http://www.boursorama.com/actualites/le ... 7c1555b38e

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 06 déc. 2017, 16:17

En Grande-Bretagne, l'entreprise sud-coréen Kepco est pré-sélectionné pour le projet NuGen

Reuters le 06/12/2017 SEOUL

L'électricien sud-coréen Kepco a annoncé mercredi avoir été présélectionné par Toshiba pour le projet NuGen de construction d'une centrale nucléaire à Moorside, dans le nord-ouest de l'Angleterre.


Korea Electric Power Corporation a déclaré dans un communiqué qu'il allait à présent négocier une prise de participation dans le projet, avec pour objectif de signer un accord au premier semestre 2018.

Ce succès intervient alors que la Corée du Sud cherche à réduire sa consommation d'énergie nucléaire, notamment pour des raisons de sécurité, tout en poursuivant ses efforts à l'exportation.

Un porte-parole a indiqué que l'entreprise devait encore obtenir une certification de Londres pour pouvoir utiliser ses technologies de construction de réacteurs nucléaires.

L'avenir du projet NuGen a été assombri par les difficultés financières de Toshiba.

NuGen était au départ une coentreprise détenue à 60-40% par le conglomérat japonais et le français Engie, mais ce dernier a vendu sa participation au groupe japonais cette année après le placement en faillite de Westinghouse, la filiale nucléaire américaine de Toshiba.

Le projet comprend trois réacteurs devant fournir environ 7% de la demande globale d'électricité en Grande-Bretagne.

En 2009, un consortium sud-coréen emmené par Kepco a remporté un contrat de 18,6 milliards de dollars (15,7 milliards d'euros) pour construire quatre centrales nucléaires APR 1400 aux Emirats arabes unis, son premier contrat remporté à l'exportation.
http://www.boursorama.com/actualites/en ... e838889453

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 19 déc. 2017, 20:27

Premiére livraison par le méthanier ''Christophe de Margerie'' depuis Yamal , on sait maintenant qui est le client !
Première livraison de gaz naturel liquéfié russe au Royaume-Uni

Par : Sam Morgan | EURACTIV.com ‎18‎ ‎déc.‎ ‎2017

Le Royaume-Uni va recevoir du gaz directement importé de Russie pour la première fois cette semaine. Et ce malgré les sanctions américaines visant l’usine d’extraction dont ce gaz est issu, en Arctique.

Vladimir Poutine a célébré mi-décembre l’ouverture d’un nouvelle site de gaz naturel liquéfié (GNL), Yamal, après un investissement de 22 milliards d’euros, en Arctique. L’un des premiers clients de cette centrale sera le Royaume-Uni, et la première livraison est déjà en chemin vers un terminal sur la côte sud-est.

Vladimir Poutine, qui a personnellement poussé le bouton pour démarrer les opérations, a déclaré que la station de Yamal est « un élément extrêmement important qui assure l’avenir de la Russie et l’avenir de son économie ».

Le prix de l’énergie a augmenté en Grande-Bretagne ces derniers jours, suite à la fermeture d’un gazoduc en mer du Nord, et après une explosion dans un terminal gazier en Autriche.

La firme britannique Ineos a annoncé le 11 décembre que son gazoduc Forties, âgé de 42 ans fermerait pendant deux semaines après la découverte d’une fissure dans une section en Écosse. Cette fermeture a privé le Royaume-Uni de 12 % du gaz qu’elle extrait en mer du Nord.

L’arrivée du navire brise-glace spécialement adapté à son chargement marquera la première arrivée du gaz russe sur les côtes britanniques par voie maritime et via des gazoducs à travers d’autres pays européens. Le pétrolier, baptisé Christophe de Margerie, du nom de l’ex-dirigeant du groupe Total décédé en Russie, est actuellement en route le long de la côte norvégienne et devrait arriver à Kent le 28 décembre.

Or la compagnie qui fournit le gaz, Novatek, a été la cible de sanctions américaines imposées aux entreprises russes en raison de l’implication de Moscou dans l’annexion de la Crimée en 2014. Si les sanctions du Royaume-Uni et de l’UE à l’encontre de la Russie limitent l’accès aux instruments de financement, elles ne ciblent pas directement le fournisseur de GNL.

Novatek a réussi à contourner les pénalités grâce à une comptabilité spécifique, et en se tournant vers des investisseurs chinois pour obtenir un prêt . Le groupe énergétique français Total est également partenaire du projet et a rebaptisé l’usine de Yamal « le gaz entré par le froid ».

Importer du gaz directement de Russie est une décision qui suscitera des questions, compte tenu de la position du Royaume-Uni sur Moscou et l’Ukraine. Theresa May a ainsi récemment accusé la Russie d’interférer dans les élections et de chercher à « militariser l’information ».

Le Financial Times a cité une source proche du ministère russe de l’Énergie, selon laquelle la décision du Royaume-Uni de soutenir les sanctions tout en achetant du gaz « ressemble à quelqu’un qui mord la main qui le nourrit ».

L’accord de vente n’est cependant pas encore confirmé. La Grande-Bretagne reçoit rarement des expéditions de GNL en hiver, car les prix sont généralement beaucoup plus élevés en Asie. Cela signifie que la livraison pourrait être redirigée si les prix reviennent soudainement aux niveaux habituels avant l’arrivée de la précieuse cargaison.
https://www.euractiv.fr/section/energie ... sanctions/

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Re: Difficultés énergétiques au Royaume Uni

Message par energy_isere » 23 déc. 2017, 14:36

Shell va acquérir la compagnie d'électricité britannique First Utility

AFP parue le 21 déc. 2017

Royal Dutch Shell a annoncé jeudi l'acquisition de la compagnie britannique d'électricité et de gaz First Utility, une première pour la major pétrolière qui chercher à se faire une place sur ce marché.

"Shell a signé un accord pour acquérir 100% du capital de First Utility, un fournisseur indépendant d'énergie et d'internet pour les particuliers. L'accord est soumis aux autorités de régulation et à d'autres approbations et devrait être bouclé au début 2018", a expliqué le groupe anglo-néerlandais dans un communiqué. Interrogé par l'AFP, Shell n'a pas souhaité préciser le montant de l'acquisition.

Cette acquisition entre dans le cadre d'une stratégie de Shell de prendre du volume dans les marchés de l'énergie propre et de l'alimentation en électricité et en gaz. Comme d'autres grandes compagnies pétrolières, Shell cherche à réduire peu à peu sa dépendance à l'or noir. Fin novembre, le groupe avait annoncé ainsi un partenariat avec de grands constructeurs automobiles pour accompagner leur réseau européen de stations de recharge rapide pour véhicules électriques.

First Utility compte 825 000 ménages clients au Royaume-Uni. Elle est concurrente des six principales compagnies d'électricité et de gaz du pays, mais comme ces dernières ses marges ont tendance à se réduire et elle est tombée dans le rouge l'an passé, perdant 12,7 millions de livres (14,3 millions d'euros).
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