ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 14 juil. 2018, 09:47

Engie pris en tenaille entre les Etats-Unis et la Russie

13/07/2018

Donald Trump s’oppose au gazoduc North Stream2 auquel le groupe français participe. Engie ne veut pas s’exposer aux sanctions américaines mais veut soigner sa relation avec les russes et Gazprom

Engie se retrouve piégé par Donald Trump. En marge du sommet de l’Otan, le président américain s’est opposé au projet de gazoduc Northstream2, qui relie la Russie à l’Allemagne sous la mer Baltique, en contournant l’Ukraine et la Pologne. Si rien n’a été décidé, il a menacé de sanctions les entreprises européennes qui participaient à ce projet.

Engie se retrouve en première ligne. Le groupe détient 10% du projet aux côtés de Gazprom (51%), du néerlandais Shell et de l’allemand Uniper (E.On). Pour le moment, il continue à soutenir ce projet qui doit voir le jour fin 2019. Mais les tensions politiques sèment le doute. "Pour le moment, nous ne changeons pas notre position mais suivons la situation de près, reconnait un proche du groupe avant de préciser que des sanctions américaines relanceraient le débat". Quoi qu’il en soit, "nous respecterons la réglementation américaine", assure une autre source. Engie est présent aux Etats-Unis et souhaite surtout s’y développer davantage. C’est notamment la volonté de son nouveau président Jean-Pierre Clamadieu. Mais il n’est pas question de se plier aux ordres américains.

L’Elysée pas très chaud


Engie doit aussi ménager ses relations avec la Russie. Elles sont fortes et anciennes, depuis trente ans pour l’ancêtre Gaz de France. Chaque année, le Français achète pour environ 3 milliards d’euros de gaz russe à Gazprom. "Arrêter le projet implique de se fâcher avec les russes, décrypte un bon connaisseur. Et personne ne le souhaite". Pourtant, Gazprom commencerait à douter de la capacité des européens à résister à la pression américaine.

Et particulièrement d’Engie. Car sa participation au gazoduc North Stream2 n’a jamais créé le consensus en interne. Le projet avait été porté par l’ancien PDG Gérard Mestrallet, estimant qu’il était indispensable d’y être présent pour solidifier la relation avec Gazprom. La directrice générale, Isabelle Kocher, n’est pas de cet avis… Il y a plusieurs mois, elle a manifesté son désintérêt en ne se rendant pas à une réunion avec le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, et Gerhard Schröder, l’ancien chancelier allemand, qui préside la société du premier gazoduc Northstream et milite pour le deuxième.

Plusieurs sources proche d’Engie racontent qu’elle ne sait pas comment justifier une sortie de ce projet hautement politique. Pourtant, l’Elysée ne serait pas très favorable au projet. "Macron estime que l’alliance des français au gazoduc serait un cadeau fait aux russes sans contreparties politiques", explique un bon connaisseur du dossier. Une volet politique semble donc indispensable pour maintenir la France et Engie dans Northstream2.
https://bfmbusiness.bfmtv.com/entrepris ... 89130.html

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Message par energy_isere » 27 juil. 2018, 07:46

updaté un peu plus loin.

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Message par energy_isere » 27 juil. 2018, 22:23

Engie: Semestre en hausse, objectifs confirmés malgré le nucléaire belge

Publié le 27/07/2018 PARIS Reuters

Engie a publié vendredi des résultats globalement en hausse au premier semestre 2018, tirés par les renouvelables et les infrastructures, et a confirmé ses objectifs annuels malgré les arrêts non programmés de certaines de ses centrales nucléaires en Belgique.

Le fournisseur d'électricité et de gaz, très présent dans les services énergétiques, vise toujours pour 2018 un résultat net récurrent part du groupe compris entre 2,45 et 2,65 milliards d'euros, qui repose sur une fourchette indicative d'Ebitda de 9,3 à 9,7 milliards d'euros.

Les performances du groupe au premier semestre et la croissance attendue au second devraient lui permettre de "compenser les effets défavorables attendus des maintenances non programmées de certaines unités nucléaires belges", a indiqué Engie dans un communiqué.

Le groupe a aussi confirmé sa prévision de dividende à 0,75 euro par action en numéraire au titre de 2018 (+7,1%) et annoncé un acompte de 0,37 euro qui sera versé en octobre 2018.

Engie, qui a retraité son premier semestre 2017 pour tenir compte notamment des cessions, enregistre à fin juin un résultat net récurrent part du groupe de 1,5 milliard (+11,4%), un Ebitda de 5,1 milliards (+1,3% en variation brute, +6,2% en organique) et des ventes de 30,2 milliards (+0,1% en variation brute, +0,8% en organique).

Son bénéfice net part du groupe, qui intègre -200 millions d'euros de résultat lié aux activités amont du gaz naturel liquéfié tout juste cédées à Total, recule cependant de 25% à 0,9 milliard.

Selon un consensus réalisé par Inquiry Financial pour Reuters, les analystes attendaient en moyenne un résultat net récurrent de 1,4 milliard d'euros et un Ebitda de 5,1 milliards.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... ge.N725274

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Message par energy_isere » 29 juil. 2018, 13:43

Engie investit dans une start-up permettant de produire du biogaz à domicile

AFP le 24 juill. 2018

Engie a annoncé mardi l'acquisition d'une participation dans la start-up israélienne HomeBiogas, qui permet de produire du biogaz à domicile.

La prise de participation de 13%, pour un montant non précisé, doit permettre d'accélérer le développement de l'entreprise "à la fois en Europe et dans les pays émergents", indique le géant français de l'énergie dans un communiqué.

HomeBiogas, lancée en 2012, propose un digesteur (sorte de méthaniseur) de biogaz de petite taille qui permet de produire du gaz et de l'engrais à partir des déchets alimentaires de la cuisine. Selon HomeBiogas, il est ainsi possible de produire jusqu'à deux heures de gaz chaque jour.

Le digesteur, à monter soi-même à la maison, peut être commandé sur internet pour 650 dollars. Il s'adresse aux familles possédant un jardin et vivant dans un climat plutôt chaud.

Hendrik Van Asbroeck, directeur d'Engie New Ventures, le fonds d'investissement du groupe français, a vanté "la simplicité et l'intelligence" du modèle d'entreprise de la jeune pousse israélienne. Cette dernière vise aussi bien les pays émergents, comme alternative au charbon et au bois, que les pays développés.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ile-180724

Update
vu ce lien : https://www.bioenergie-promotion.fr/562 ... ticuliers/

Image

Image
Micro-méthaniseur domestique mis au point par Homebiogas

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Message par energy_isere » 08 août 2018, 00:31

Solaire: Engie en tête des premières sessions d'appels d'offres

AFP le 07 août 2018

L'énergéticien Engie a remporté 25 projets photovoltaïques représentant près d'un tiers des 750 mégawatts attribués lors du dernier appel d'offres lancé par le gouvernement, renforçant ainsi sa place de numéro un du secteur du solaire en France.

Sur ce quatrième volet du quatrième appel d'offres gouvernemental, Engie "à travers ses filiales Engie Green, Langa et la Compagnie nationale du Rhône, a remporté 25 projets photovoltaïques en France, soit près de 230 MW sur les 710 MW attribués", a détaillé mardi le groupe dans un communiqué.

Le mastodonte français de l'énergie se targue d'être ressorti "en tête des quatre premières sessions d'appels d'offres CRE4 avec plus de 550 MW remportés au total" et de voir confirmée "sa position de leader du solaire en France avec déjà 1.000 MW de capacités installées".

Le prix moyen sur cette session d'appel d'offre s'est établi à 52,1 euros/MWh sur les grandes centrales au sol, est-il précisé.

"Les projets sélectionnés ont tous été élaborés en concertation avec les parties prenantes locales et feront appel en priorité à des prestataires locaux. Ils seront implantés uniquement sur des terrains non agricoles, pour la plupart dégradés, permettant ainsi de les réhabiliter en en créant de nouvelles activités", indique l'énergéticien, qui compte atteindre 2,2 gigawatts de capacités solaires installées à l'horizon 2021 en France.

Engie indique également être numéro un en matière d'éolien terrestre avec plus de 1.800 mégawatts de capacités installées et viser un objectif de 3 gigawatts d'ici 2021.

Le groupe se revendique aussi premier producteur alternatif dans l'hydraulique avec plus de 3.800 mégawatts installés à fin 2017.
https://www.connaissancedesenergies.org ... res-180807

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Message par energy_isere » 21 sept. 2018, 21:59

Engie confirme ses objectifs malgré le nucléaire en Belgique

Publié le 21/09/2018 PARIS (Reuters)

Engie a confirmé vendredi ses objectifs annuels malgré l'arrêt prolongé de deux réacteurs nucléaires exploités par le groupe en Belgique, lié à la dégradation du béton de certains bâtiments.
.............
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... ue.N744724

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Message par energy_isere » 26 sept. 2018, 18:11

Comment Engie négocie sa métamorphose aux Etats-Unis

Aurélie Barbaux Usine Nouvelle le 26/09/2018

Après avoir vendu ses activités gaz et électricité américaines trop tributaires des prix du marché, Engie mise sur les énergies renouvelables et les services énergétiques pour rebondir aux Etats-Unis. En empruntant la voie de la complexité et ciblant ses marchés.

S’il est une région du monde où le plan de transformation d’Engie lancé par Isabelle Kocher en 2015 a radicalement tout changé, ce sont bien les Etats-Unis. La vente des centrales électriques gaz, charbon et hydroélectriques, pour 4,5 milliards de dollars en juin 2016 et février 2017, ainsi que des activités GNL à Total en novembre 2017 (il reste un terminal GNL d’importation à vendre), trop dépendantes des prix du marché, ont amputé le chiffre d’affaires de la zone Amérique du nord de près de 5 milliards de dollars, soit 85% de l’activité.

Pour le nouveau directeur de la zone, Frank Demaille, un X-mines de 42 ans, ex-conseiller du Premier ministre François Fillon, chez Engie depuis 2009, c’est l’occasion de partir d’une feuille quasiment blanche pour développer une activité adaptée à la nouvelle réalité du marché de l’énergie aux Etats-Unis.

Repartir d'une feuille blanche

Officiellement responsable de la BU (Business unit) Amérique du Nord depuis le 1er janvier 2016, Frank Demaille a comme objectif de reconquérir en cinq ans, soit d’ici 2021, le chiffre d’affaires perdu en misant sur les renouvelables et les services énergétiques. Voire plus. "Revenir au même niveau qu’avant n’est peut-être pas assez ambitieux", avance Judith Hartmann, la directrice des finances d’Engie, responsable de la BU Etats-Unis au comité exécutif du groupe. Selon elle, la BU Etats-Unis va pouvoir surfer sur la très forte croissance des renouvelables dans le pays. Elle aurait surtout un "boulevard" devant elle pour "consolider" les services énergétiques très fragmentés aux Etats-Unis.

Un discours très optimiste taillé pour rassurer les marchés sur le projet industriel du groupe après sa transformation ? Même si, en deux ans, Frank Demaille a réussi à reconstituer une équipe de 5 800 personnes en Amérique du Nord, dont 1 600 au Canada, à coup d’acquisitions externes et d'un peu de croissance organique. S'il a engagé plus de 3 milliards de dollars d’investissements, le pari n’est pas encore gagné. Car si la zone représente bien 25% de la consommation d’énergie dans le monde et du PIB mondial, avec une croissance économique annuelle d’environ 2,5%, les marchés de l’énergie sont très convoités. Et les leviers de la transition énergétique très différents de ceux à l'oeuvre en Europe.

Mise sur le développement durable

Côté services énergétiques, avec une énergie durablement très peu chère aux Etats-Unis du fait notamment de la profusion de gaz de schiste, faire baisser les factures n’est pas une motivation pour que les organisations publiques ou privées s’engagent dans l’efficacité énergétique. Seules les nouvelles politiques de développement durable, et les objectif de neutralité carbone des états, villes, universités et entreprises, déclenchent un début d’intérêt pour des services énergétiques innovants qu’Engie propose.

C’est sur ce levier que le Français, en partenariat avec le fonds d’investissement canadien Axium, a remporté pour 1,015 milliard de dollars une concession de 50 ans pour la gestion énergétique de l’université Colombus, dans l’Ohio, la troisième du pays en superficie et en nombre d’étudiants. Une véritable ville dans la ville. Avec un montage financier très complexe, Engie va y investir encore 2 milliards de dollars sur plusieurs dizaines de projets différents (comme du Wifi dans l’éclairage public, l'éclairage LED, les réseaux de chaud et froid, le pilotage numérique des installations...), avec comme engagement de réduire les consommations d’énergie d’au moins 25% en dix ans. Ce contrat hors norme et inédit, signé en juillet 2017 après deux ans de sélection, ouvre à Engie les portes d’un des deux marchés sur lequel il veut se positionner, celui des MUSH (municipality, university, schools and hospitals), appelé BtoT (business to territories) chez nous.

S'adapter à une énergie peu chère

C’est aussi sur le levier du développement durable et de neutralité carbone que mise Engie pour s’implanter sur le marché des énergies renouvelables. Mais pas pour produire de l’électricité soumise aux prix de marché. Priorité aux contrats de vente directe passés avec une organisation, ou PPA (purchase per agreement), par lequel une entreprise s’engage à acheter pour 15 à 20 ans l’électricité renouvelable à un tarif fixe négocié. Avec des prix de vente des renouvelables aux Etats-Unis avoisinant les 15 à 20 dollars/MWh pour l'éolien et 20 à 25 dollars/MWh pour le solaire (contre 35 à 40 dollars pour le gaz), grâce à des mécanismes de subventions publiques, les PTC et ICT, ces contrats PPA sont non seulement très attractifs mais permettent aux sociétés de revendiquer auprès de leur client une consommation d’énergie durable.

Pour être en mesure de les proposer, Engie a dû faire des acquisitions très rapidement. Il a acheté des parcs éoliens au Canada et s’est offert le développeur Infinity et son pipe de 8000 MW de projets éoliens aux Etats-Unis dont 700 MW en construction. Engie dispose ainsi en opération de 300 MW de solaire (en parc ou distribué) et de 660 MW d’éolien au Canada (rien encore aux Etats-Unis), avec en projets 2 GW de solaire et 9 GW d’éolien, dont 700 MW effectivement en construction. "L’objectif aux Etats-Unis est d’installer 4 GW de renouvelables d’ici à 2021", annonce Frank Demaille. Il s'agit aussi, dans le même temps, de faire croître le chiffre d'affaires dans les services à 3 milliards de dollars contre 1,2 milliard aujourd'hui. Et si possible en créant des synergies.

Mixer services et renouvelables

Car l’ambition d’Engie sur ce marché nord-américain de l’énergie très capitalistique et très concurrentiel est de mixer les offres renouvelables et services énergétiques sur des contrats complexes de long terme. Les dernières acquisitions, comme celle du spécialiste new-yorkais des projets électriques complexes dans le bâtiment et data center Unity (1 000 salariés) en mai 2018, va dans ce sens. Avec les compétences de stockage par batteries de la start-up californienne Green Charge (50 personnes) acquise dès mai 2016, d’installation solaire distribuée par SoCore, de réduction des consommations d’Ecova ou de services énergétiques d'Op Terra, Engie construit une plate-forme de services énergétiques durables complète. Et parachève outre-Atlantique sa métamorphose d’entreprise industrielle en société de services.
https://www.usinenouvelle.com/article/c ... is.N746889

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Message par energy_isere » 27 sept. 2018, 21:19

Engie acquiert Sameole pour se renforcer dans l'éolien en France

le 27/09/2018 PARIS (Reuters)

Engie a annoncé jeudi le rachat de Sameole, détenteur d'un portefeuille de près de 500 mégawatts (MW) de projets éoliens terrestres en cours de développement en France.

"Cette acquisition vient renforcer la position de leader d'Engie sur le marché éolien terrestre avec 1.900 MW de capacités installées en France", a précisé le groupe dans un communiqué.

"En cumulant croissance organique et croissance externe, la part des énergies renouvelables dans notre mix énergétique atteint désormais près de 70%", précise Gwénaëlle Huet, directrice générale d'Engie France renouvelables.

Fondée en 2005 et détenue jusqu'alors par le groupe Samfi-Invest, Sameole a développé un portefeuille de projets éoliens dans sept régions, principalement dans le nord-ouest et le sud-ouest de la France.

Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé.

Engie a pour objectif de développer 3 gigawatts (GW) de capacités de production éoliennes en France à l'horizon 2021.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... ce.N747634

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par phyvette » 28 sept. 2018, 01:02

energy_isere le jeu. mars 02, 2017 a écrit :
02 mars 2017, 18:07
le cours de Engie à 12.60 € ce soir à la clôture .

J'en avais acheté à 18.55 € il y a quelques années. Je suis donc déficitaire dessus.
Cours du jour : 12.56 €
Un vraie valeur de père de famille.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 11 oct. 2018, 21:18

Engie ne pourra pas céder ses parts dans Glow au thaïlandais PTT

Publié le 11/10/2018 BANGKOK Reuters

La Thaïlande a bloqué jeudi le projet de cession de la participation de 69,1% d'Engie dans le producteur d'électricité Glow au géant thaïlandais de l'énergie PTT pour un montant qui aurait pu atteindre quatre milliards de dollars (3,5 milliards d'euros).


"L'acquisition aurait débouché sur un monopole dans certaines zones industrielles et, par conséquent, c'est considéré comme une réduction de la concurrence", déclare la Commission de régulation de l'énergie de Thaïlande (CRE), dans un communiqué.

L'ancien ministre des Finances Korn Chatikavanij avait adressé en septembre une lettre au Premier ministre Prayuth Chan-ocha pour inviter la CRE à ouvrir une enquête sur l'opération.

Cette dernière, considérée comme l'une des plus importantes du pays, avait été annoncée en juin et devait permettre à PTT, via sa filiale Global Power Synergy Public Company Ltd (GPSC), de reprendre la participation du groupe français qui cherche à réduire son empreinte carbone.

PTT, partiellement privatisé en 2001, est un fournisseur de pétrole et de gaz encore détenu à 51% par l'Etat thaïlandais.

Dans un communiqué, GPSC a déclaré qu'il ne ferait pas d'offre sur ces actifs.

"Nous respectons la décision", a déclaré à la presse Chansin Treenuchgron, directeur général de PTT, ajoutant qu'un appel relèverait "de la décision du conseil d'administration de GPSC".

Pour Engie, la cession de cette participation aurait permis de boucler un plan de deux ans visant à céder quelque 15 milliards d'euros d'actifs non stratégiques et à réinvestir le produit des cessions dans les énergies renouvelables, les réseaux électriques et les services.

Le groupe français a dit étudier la décision des autorités de régulation thaïlandaises tout en réaffirmant qu'il était toujours déterminé à réduire son endettement.

"Nous avons d'autres options pour vendre notre participation dans Glow", a déclaré Engie.

L'action Glow a fini en baisse de 6,0%, contre un repli de 2,26% pour le principal indice de la Bourse de Bangkok. Le titre Engie reculait pour sa part de 2,22% en fin de séance à la Bourse de Paris, où le CAC 40 abandonnait pour sa part 1,49%.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... tt.N754174

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Message par energy_isere » 02 nov. 2018, 18:49

Engie mise toujours sur le gaz pour produire de l'électricité

Publié le 02/11/2018 par Florence Tan

Engie continue à miser sur le gaz naturel pour produire de l'électricité bien qu'il ait vendu ces deux dernières années son pôle d'exploration et de production (E&P) et son portefeuille d'actifs amont de gaz naturel liquéfié (GNL).

Le groupe français, qui produit la moitié de son électricité à l'échelle mondiale à partir de gaz naturel et d'énergies renouvelables, observe un puissant mouvement vers le biogaz à travers le monde, a déclaré le directeur général adjoint Didier Holleaux, lors d'un sommet sur les matières premières organisé par Reuters.

"Avoir une position forte dans les secteurs en amont et intermédiaire de GNL ne nous est plus nécessaire", a-t-il dit.

"Nous observons également une forte évolution dans le monde en faveur du gaz renouvelable: du gaz produit par la transformation en méthane des déchets agricoles et par le traitement des déchets", a-t-il ajouté.

Engie a vendu ses activités d'exploration et production au britannique Neptune Energy l'an dernier et a finalisé en juillet la cession d'une partie de son pôle de GNL à Total.

Le groupe reste impliqué dans la distribution de gaz en Asie-Pacifique et travaille sur différents projets d'unités de GNL car qu'il juge que remplacer le charbon par le gaz est le moyen le plus facile et le plus rapide de réduire les émissions à effet de serre dans la région, a poursuivi Didier Holleaux.

Il développe ainsi avec Perusahaan Gas Negara et Perusahaan Listrik Negara, compagnies publiques indonésiennes de gaz et d'électricité, un projet visant à fournir du GNL à dix centrales dans le pays, a-t-il indiqué.

Le groupe français a également reconstitué une équipe dédiée au négoce mondial de GNL à Singapour.



ENGIE ATTEND UNE DÉCISION DE GPSC EN THAÏLANDE

"Le fait que nous ayons cédé nos activités intermédiaires ne signifie pas que nous n'avons pas besoin de négocier de GNL à court terme car nous avons parfois besoin d'approvisionnements", a dit Didier Holleaux.

"Le GNL va se développer dans le monde entier, les échanges à court terme vont augmenter parce qu'il y a un besoin d'ajuster (les approvisionnements) sur ce marché. Nous n'assurerons qu'une petite partie de cette activité."

En matière d'énergies renouvelables, Engie cherche à augmenter sa part de marché en vendant de l'électricité directement aux entreprises plutôt qu'à des réseaux et travaille avec des groupes comme le français Casino en France et le spécialiste solaire chinois du photovoltaïque Unisun.

Engie cherche également à renoncer aux centrales à charbon en Asie. Il comptait ainsi finaliser un projet de cession de sa participation dans le producteur thaïlandais d'électricité Glow à la division GPSC du géant thaïlandais de l'énergie PTT.

Mais en octobre, Bangkok a bloqué cette opération qui aurait pu atteindre quatre milliards de dollars (3,5 milliards d'euros).

"Il appartient à GPSC de décider s'il fera appel de cette décision. Nous agirons en conséquence", a déclaré Didier Holleaux, ajoutant qu'Engie devrait rechercher d'autres acheteurs si GPSC renonçait.

"Nous avons encore quelques actifs dans le charbon en dehors de la région Asie-Pacifique que nous voulons céder", a-t-il dit.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... te.N764294

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Message par energy_isere » 07 nov. 2018, 08:10

Engie confirme ses objectifs mais son Ebitda sera inférieur aux indications

AFP le 07 nov. 2018

Engie a confirmé mercredi ses objectifs annuels, malgré ses déboires dans le nucléaire belge, mais a prévenu que son excédent brut d'exploitation (Ebitda) serait légèrement inférieur à la fourchette indicative annoncée jusque-là.

Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe énergétique a vu son Ebitda s'éroder de 0,3% à 6,5 milliards d'euros, les problèmes en Belgique ayant été pour l'essentiel compensés par les autres activités.

Le groupe a confirmé ses objectifs financiers annuels sur le résultat net récurrent (attendu dans le bas de la fourchette de 2,45 à 2,65 milliards d'euros), sur le ratio dette nette/Ebitda et sur le dividende.

Mais Engie avait jusqu'alors évoqué une fourchette indicative d'Ebitda allant de 9,3 à 9,7 milliards d'euros. Comme l'avait déjà indiqué en septembre la directrice financière, Judith Hartmann, il table désormais sur un chiffre légèrement inférieur, désormais fixé à "environ 9,2 milliards d'euros".

Le groupe français est en effet actuellement exposé aux déboires de sa filiale belge Electrabel.

Un seul réacteur nucléaire sur les sept exploités par Electrabel est actuellement en fonctionnement en Belgique, ce qui a même fait craindre un temps une pénurie d'électricité dans le royaume.

"Engie présente une croissance solide depuis le début de l'année, à l'exception des activités nucléaires en Belgique",a souligné la directrice générale, Isabelle Kocher, cité dans un communiqué.

"Cette bonne performance a permis de compenser les impacts financiers liés aux indisponibilités du parc nucléaire belge, qui devrait progressivement retrouver les taux de disponibilité de ces dernières années", a-t-elle assuré.
https://www.connaissancedesenergies.org ... ons-181107

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 06 déc. 2018, 22:32

Engie se renforce dans les services en Amérique latine

AFP le 06 déc. 2018

Le géant français Engie a annoncé jeudi l'acquisition de l'entreprise CAM (Compania Americana de Multiservicios), spécialiste des services d'installation et d'exploitation dans l'électricité et les télécommunications en Amérique latine.

Le montant de l'opération n'a pas été dévoilé, mais l'acquisition de CAM va tripler les effectifs d'Engie en Amérique latine (hors Brésil), à 15 000 salariés, a indiqué le groupe dans un communiqué.

La société a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 250 millions de dollars (environ 220 millions d'euros), a précisé Engie à l'AFP. "Cette acquisition s'inscrit dans la stratégie d'Engie qui vise à renforcer son offre de solutions clients dans la région et à en faire un nouveau pilier de croissance et de création de valeur", a-t-il encore expliqué.

En Amérique latine, Engie est présent au Brésil, au Chili, en Argentine, au Pérou et au Mexique. Le groupe y a réalisé l'an dernier un chiffre d'affaires de 4,5 milliards d'euros (soit environ 7% de l'ensemble de ses revenus).
https://www.connaissancedesenergies.org ... ine-181206

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 16 janv. 2019, 19:51

Engie acquiert le pôle de maintenance nucléaire de Suez

Le 09/01/19

Engie a annoncé mercredi l'acquisition de l'activité de maintenance nucléaire de Suez pour un montant non dévoilé.

Cette activité emploie 180 collaborateurs et a réalisé en 2017 un chiffre d'affaires de 28 millions d'euros, dont 4 millions d'euros à l'international, a précisé l'énergéticien dans un communiqué.

"Cette acquisition permet à Engie de compléter son offre de services à haute valeur ajoutée dans l'environnement gros composants (cuve, générateur vapeur, pressuriseur....), d'étendre sa présence territoriale, et d'ouvrir de nouvelles perspectives à l'international", a-t-il ajouté.

Engie emploie plus de 7.000 personnes dans les activités de services au nucléaire, à travers sa filiale Endel, et entend rester un "acteur majeur" de ce marché.

"Cette cession s'inscrit dans la volonté de Suez de concentrer ses activités de recyclage et valorisation en France sur les filières favorisant le modèle d'économie circulaire", a par ailleurs indiqué Engie dans son communiqué.

Engie est actionnaire à 32% de Suez.
https://investir.lesechos.fr/actions/ac ... 817599.php

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 21 janv. 2019, 07:21

Engie va céder à un fonds ses dernières centrales à charbon en Europe (presse)

AFP le 20 janv. 2019

L'énergéticien français Engie s'apprête à céder ses quatre dernières centrales électriques fonctionnant au charbon en Europe, situées en Allemagne et aux Pays-Bas, au fonds américain Riverstone pour 250 millions d'euros, selon le journal Les Echos à paraître lundi.

La transaction, qui devrait être annoncée dans les prochains jours selon le quotidien économique citant des sources proches du dossier, concerne trois centrales à charbon en Allemagne, à Wilhemshaven et Farge (nord du pays) et Zolling en Bavière (sud), ainsi qu'une quatrième à Rotterdam, aux Pays-Bas.

Interrogé dimanche soir par l'AFP, un porte-parole d'Engie n'a pas souhaité faire de commentaire sur cette information, sans la démentir non plus.

Cette transaction, déjà évoquée par l'agence d'information financière Bloomberg il y a quelques jours, représenterait une cession de 2,3 gigawatts de capacités de génération d'électricité, soit environ 2% du total d'Engie, toujours selon Les Echos.

Engie avait annoncé il y a trois ans qu'il comptait sortir du charbon pour se concentrer sur des moyens de production d'électricité moins polluants pour l'atmosphère, à partir de gaz, de nucléaire et d'énergies renouvelables, et sur les services énergétiques.

Cette stratégie, qui s'est déjà traduite par diverses cessions ou fermetures de sites aux Etats-Unis, en Australie, en Indonésie, en Thaïlande ou encore en Pologne, ne concerne toutefois pas des projets de centrales à charbon au Chili, au Brésil et au Maroc, lancés avant l'annonce d'Engie à l'automne 2015 de ne plus s'engager dans des contrats de ce type à l'avenir.

Mardi dernier, réagissant aux premières informations de Bloomberg sur la cession à Riverstone, l'ONG environnementale Les Amis de la Terre avait regretté qu'Engie fasse le choix de revendre ses dernières centrales à charbon en Europe plutôt de les fermer et d'en assumer les coûts de dépollution.

L'Etat français étant le premier actionnaire d'Engie (à hauteur de 24% de son capital), l'ONG en avait alors appelé "à la responsabilité du gouvernement français" pour empêcher la revente de ces centrales et "sécuriser" leur fermeture à la place.
https://www.connaissancedesenergies.org ... sse-190120

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