ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 02 juil. 2021, 00:47

Engie lance "Equans" pour amorcer la scission des services

AFP parue le 30 juin 2021

Engie lance une nouvelle entité regroupant la majorité de ses activités de services, baptisée "Equans", en vue d'une prochaine scission pour laquelle la direction promet des engagements sociaux mais qui inquiète les salariés.

"Equans est née hier, entreprise de 74.000 personnes, d'à peu près 12 milliards d'euros de chiffre d'affaires, présente dans à peu près 17 pays", a déclaré mercredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'une audition à l'Assemblée nationale.

Engie a regroupé dans cette entité - jusqu'alors connue sous le nom de code "Bright" - une majorité de ses activités de services techniques, couvrant de nombreux métiers (climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux...)

Equans, qui dispose de sa propre direction, fonctionnera comme une entité autonome au sein d'Engie à partir du 1er juillet puis a vocation à sortir du giron de l'énergéticien, qui souhaite se recentrer sur les énergies renouvelables et les infrastructures.
..................
https://www.connaissancedesenergies.org ... ces-210630

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 31 juil. 2021, 00:13

Engie revoit en hausse ses prévisions 2021, vend une part de GRTgaz

AFP parue le 30 juill. 2021

Engie a revu en hausse ses prévisions pour 2021 vendredi après un solide premier semestre, porté par plusieurs de ses activités, et a avancé dans la mise en oeuvre de sa stratégie avec la vente d'une partie du réseau de gaz GRTgaz.

Le géant de l'énergie a engrangé un bénéfice net de 2,3 milliards d'euros au premier semestre, contre un résultat quasi nul un an plus tôt, a-t-il annoncé dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires du premier semestre a pour sa part progressé de 13,9% à 31,3 milliards d'euros, profitant de l'amélioration sur le front de la pandémie de Covid-19, des températures froides et de hausses de cours.

"Une performance opérationnelle solide et l'amélioration de la situation sanitaire nous ont permis de réaliser une très forte croissance de nos résultats financiers au cours du premier semestre", a salué la directrice générale, Catherine MacGregor.

Le groupe vise désormais un résultat net récurrent (hors exceptionnels) entre 2,5 et 2,7 milliards d'euros pour cette année, contre 2,3 à 2,5 milliards attendus auparavant.

Engie évoque plusieurs facteurs favorables: ses réacteurs nucléaires en Belgique qui ont atteint des niveaux de disponibilité très élevés, des températures plus froides en France au premier semestre et la hausse des prix de l'électricité.

Le groupe a ainsi "largement" compensé l'impact de l'épisode de froid extrême qui a frappé le Texas en février, qui a affecté son activité dans les renouvelables.

- Rééquilibrage -

Engie a également progressé dans sa stratégie et son plan de cessions, avec la vente de 11,5% du gestionnaire du réseau de transport de gaz français GRTgaz à la Caisse des dépôts et CNP Assurances, qui lui permettra de réduire sa dette financière nette de 1,1 milliard d'euros.

Au terme de cette cession, dont la possibilité avait été évoquée dès l'an dernier, Engie possèdera 61% de GRTgaz et continuera de le consolider dans ses comptes. La Caisse des Dépôts et la CNP, déjà actionnaires, monteront à 39%.

Engie est en pleine transformation et veut se concentrer sur les énergies renouvelables. Il a également créé une entité dédiée - baptisée Equans - pour regrouper ses services techniques destinés à être cédés. La vente doit être finalisée l'an prochain.

Engie n'a "pas de préférence pour tel ou tel type d'acquéreur", a précisé Catherine MacGregor à des journalistes. "En revanche nous allons être très attentifs évidemment à la valorisation mais également à la qualité du projet industriel et du projet social qui seront portés par les acquéreurs", a-t-elle ajouté.

- éolien "acceptable" -

Alors qu'Engie mise sur les renouvelables et dispose déjà d'une solide assise en France dans ce domaine, le groupe est "bien conscient qu'il y a parfois des défis d'acceptabilité sociale en particulier dans l'éolien terrestre", a reconnu Mme MacGregor.

Le président Emmanuel Macron a récemment défendu "le pragmatisme au cas par cas" sur les projets éoliens et solaires afin de ne pas "abîmer nos paysages".

Le candidat déclaré à la présidentielle de 2022, Xavier Bertrand (ex-LR), a pour sa part promis de "financer les associations anti-éolien dans la région des Hauts de France", qu'il dirige.

"Nous avons des avantages et des solutions pour développer l'éolien terrestre de manière acceptable, raisonnable et de manière +win-win+ (gagnant-gagnant) pour toutes les parties prenantes", a assuré Catherine MacGregor.

Elle estime qu'Engie dispose d'un "avantage concurrentiel" face à d'autres entreprises, grâce à son ancrage et aux dialogues déjà noués dans les territoires.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gaz-210730

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 27 août 2021, 12:32

Engie s'apprêterait à céder sa filiale Endel au groupe Altrad
Selon les informations du Figaro, le géant de l'énergie Engie serait sur le point de vendre sa filiale Endel, spécialisée dans la maintenance industrielle et nucléaire, au groupe français Altrad. Cette opération s'inscrit dans un vaste programme de cessions qui permettra à Engie d'accélérer son développement dans les énergies renouvelables.

Valentin Hamon Beugin 27 Août 2021

La réorganisation se poursuit à grands pas chez Engie. Comme le rapporte Le Figaro, le géant de l'énergie s'apprêterait à céder Endel, sa filiale spécialiste de la maintenance dans l’industrie, au groupe français Altrad, expert des services industriels. Cette vente aurait reçu le feu vert de l'Etat, qui détient 23,64 % d’Engie, et celui d’EDF, premier client de l’activité nucléaire d’Endel. Aucun montant n'a été communiqué de manière officielle, mais la reprise pourrait se faire « à prix négatif », l'activité de maintenance industrielle de la filiale rencontrant de vives difficultés.

L'énergéticien français avait dévoilé son intention de vendre Endel le 15 octobre dernier. La filiale avait mis en avant son chiffre d’affaires de 750 millions d’euros en 2016 grâce à ses 140 implantations, principalement situées en France. En plus du nucléaire, elle intervient dans d'autres secteurs clés, comme la sidérurgie, la pétrochimie, l'agroalimentaire, la pharmacie, la cosmétique et même la défense, avec l’entretien d’installations de la Direction générale de l’armement (DGA).

Les syndicats inquiets

Plusieurs repreneurs potentiels avaient été évoqués, à l'image de Framatome, Orano, ou encore Spie. Mais c'est finalement le groupe fondé par l'homme d'affaires Mohed Altrad, implanté en Europe, en Asie et en Afrique, qui aurait remporté la mise. De quoi lui permettre de renforcer son pôle nucléaire, alors qu'il compte déjà parmi ses clients EDF et le CEA (Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives).

Mais les syndicats d'Endel craignent que cette vente ne débouche sur des suppressions de postes parmi les quelque 6 000 salariés. « Endel devrait rester dans le giron de l’État, arguait Frédérik Conseil, délégué syndical central de la CGT Endel Engie, interrogé par L’Usine Nouvelle en octobre. Les entreprises sous-traitent de plus en plus. On voit déjà des écarts de qualité dans les chantiers lambda. Cela finira pareil dans le nucléaire ». « Les réflexions menées n’induisent pas, en tant que telles, d’impacts en matière d’emplois », avait de son côté tenté de rassurer Engie.

Des actifs convoités

Le géant de l'énergie semble de toute façon bien décidé à mener à bien son projet de réorganisation, engagé depuis un peu plus d'un an, qui doit lui permettre de récolter plus de huit milliards d'euros sur la période 2019-2023. Cette somme lui servira notamment à réduire sa dette et à investir massivement dans les énergies renouvelables, pour ne pas se faire distancer par ses concurrents.

Le programme de cessions du groupe est déjà bien chargé : en octobre, Engie a vendu à Veolia pour 3,4 milliards d’euros la majeure partie (29,9 %) des 32 % du capital de Suez qu’il détenait. La cession de 11,5 % du capital de GRTgaz à la Caisse des dépôts et CNP Assurances a également été officialisée fin juillet. Le conseil d’administration a aussi annoncé vouloir tout ou partie de 40,4 % du capital de GTT, spécialisé dans les réservoirs GNL des bateaux.

Enfin, tous les yeux se tournent actuellement vers Equans, la nouvelle entité de services multi-techniques du groupe, qui emploie près de 75 000 salariés. Valorisée entre cinq et six milliards d'euros, elle est convoitée aussi bien par des industriels (Bouygues, Eiffage, Spie) que par de grands fonds d'investissements.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... d.N1134949

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Message par energy_isere » 09 sept. 2021, 09:10

Engie: lancement de la vente d'Equans, un dossier très politique

AFP parue le 09 sept. 2021

Les candidats au rachat d'Equans ont déposé leurs offres en début de semaine, lançant ainsi le processus de vente de cette filiale d'Engie sous l'oeil vigilant du gouvernement à l'approche de la présidentielle.

Le géant de l'énergie Engie, détenu à 23,64% par l'Etat, vient de recevoir sept offres préliminaires émanant de grandes entreprises et de fonds d'investissement pour Equans, filiale regroupant ses activités de services récemment créée en vue d'une scission.

Sont sur les rangs les groupes français Bouygues, Eiffage et Spie, les fonds américains Apollo, Bain et Carlyle, ainsi que le consortium constitué des fonds européen et français CVC et PAI Partners, selon des sources proches du dossier.

Engie, qui espère tirer 5 à 6 milliards d'euros de cette opération, a salué le "grand intérêt du marché".

..........
https://www.connaissancedesenergies.org ... que-210909

Ca concerne quelque 26.000 salariés en France pour 74.000 personnes au total.

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Message par energy_isere » 06 nov. 2021, 09:42

suite du post au dessus
Engie choisit de vendre Equans à Bouygues pour 7,1 milliards d'euros

AFP parue le 06 nov. 2021

Engie a mis fin au suspense en choisissant de céder au groupe de BTP Bouygues son entité Equans, regroupant les activités de services techniques du géant de l'énergie et valorisée 7,1 milliards d'euros.

"Bouygues s'est engagé à ne mettre en oeuvre aucun plan de départs contraints en France et en Europe pendant une durée de 5 ans à compter de la réalisation de l'opération, et à la création nette de 10.000 emplois sur 5 ans", souligne Engie dans un communiqué publié dans la nuit de vendredi à samedi.

Equans génère un chiffre d'affaires annuel de plus de 12 milliards d'euros et emploie 74.000 personnes dans le monde, dont 27.000 en France.

Trois compétiteurs étaient encore en lice. Outre Bouygues, le groupe de BTP Eiffage avait déposé une offre engageante. Le fonds américain Bain Capital, allié au financier français Marc Ladreit de Lacharrière, fondateur de la holding diversifiée Fimalac, avait lui aussi fait une offre.

"L'offre de Bouygues était la mieux-disante au regard de l'ensemble des critères retenus par Engie, y compris sur le plan financier", a assuré le géant français de l'énergie.

"Elle valorise 100% d'Equans à 7,1 milliards d'euros en valeur d'entreprise et réduira de 7 milliards d'euros la dette nette économique d'Engie", a-t-il ajouté.

La finalisation de la cession est attendue au second semestre 2022, "une fois mené à bien le processus d'information-consultation des instances représentatives du personnel d'Engie et sous réserve de l'obtention des autorisations des autorités réglementaires et de la levée des conditions suspensives usuelles", a ajouté le communiqué.

Détenu à 23,64% par l'Etat français, Engie a lancé début septembre le processus de vente de sa filiale, sous l'oeil vigilant du gouvernement à l'approche de la présidentielle.

La direction d'Engie avait expliqué que, pour faire son choix, elle allait prendre en compte "la solidité du projet industriel et la qualité du projet social contenues dans ces offres", ainsi que "la valorisation proposée".

- Energies renouvelables -

"Nous sommes vigilants sur l'emploi, les enjeux de souveraineté et l'identité des futurs repreneurs", avait indiqué de son côté l'entourage du ministre de l'Economie, Bruno Le Maire. Bercy se dit par ailleurs d'accord sur le fond avec la stratégie d'Engie visant à se concentrer sur les énergies renouvelables et les réseaux.

Les compétiteurs avaient jusqu'à cette semaine pour transmettre leurs offres fermes qui ont été étudiées vendredi soir par le conseil d'administration d'Engie.

Pour Bouygues, ce projet de rachat "s'inscrit dans la démarche stratégique du groupe visant à faire émerger un acteur majeur des services multitechniques", avait expliqué mercredi le groupe de BTP, après avoir déposé la veille une offre engageante.

Entité créée en vue d'une scission des activités de services techniques du géant de l'énergie, Equans regroupe les activités de climatisation, chauffage et ventilation, électricité, numérique, mécanique, services généraux etc.

Dès fin août, Bouygues avait annoncé être intéressé par le rachat d'Equans. "Géographiquement, les marchés d'Equans, Europe et Etats-Unis, correspondent aux endroits où l'on souhaite se développer", avait alors argumenté Olivier Roussat, directeur général du groupe.

De son côté, Eiffage, le numéro trois français du BTP, avait annoncé mercredi avoir "remis à Engie une offre engageante pour le rachat de la totalité d'Equans dont les activités s'inscrivent dans la stratégie de développement du groupe".

En revanche, Spie, groupe de services multitechniques aux entreprises et collectivités, un temps candidat, s'était retiré de la course mi-octobre.

Le financier français Marc Ladreit de Lacharrière avait lui indiqué au JDD que, si son offre de rachat avec Bain Capital était retenue, son rôle serait "celui d'un actionnaire de référence, qui accompagnera l'entreprise à long terme et détiendra 20 % du capital, voire davantage si nécessaire".

La directrice générale d'Engie, Catherine MacGregor, s'est dite "très fière de ce qu'Engie a réalisé en quelques mois, grâce à l'engagement extraordinaire des équipes". "Il s'agit d'une étape majeure dans la mise en oeuvre de notre stratégie visant à simplifier notre groupe et à accélérer nos investissements dans nos métiers clés, notamment dans les énergies renouvelables", a-t-elle souligné.
https://www.connaissancedesenergies.org ... s-211106-0

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Message par energy_isere » 08 nov. 2021, 20:48

Engie rétrécit pour se focaliser sur des activités clefs

AFP parue le 08 nov. 2021

Avec la vente d'Equans sur les rails, Engie rétrécit mais fait aussi un grand pas dans l'avancée de sa stratégie pour devenir un groupe plus simple et concentré sur quelques activités clefs comme les renouvelables.

Le groupe a annoncé dans la nuit de vendredi à samedi avoir choisi Bouygues pour lui céder Equans, son entité de services techniques: climatisation, chauffage et ventilation, installations électriques, etc.

Cette opération d'un montant de 7,1 milliards d'euros est significative pour Engie, qui va ainsi se séparer de plus de 40% de son effectif: Equans génère un chiffre d'affaires annuel de plus de 12 milliards d'euros et emploie 74.000 personnes dans le monde, dont 27.000 en France.


"Il s'agit clairement d'une très bonne affaire pour Engie", salue Xavier Regnard, analyste chez Bryan Garnier.

"Au-delà de l'aspect financier, c'est une opération importante sur le plan stratégique, cela va simplifier un peu plus la structure d'Engie qui se recentre sur le renouvelable et les infrastructures", souligne l'expert.

L'ex GDF-Suez, à l'identité longtemps peu lisible et aux activités multiples, de la vente de gaz aux particuliers à la gestion des piscines en passant par la production nucléaire, cherche en effet à se recentrer.

Le mouvement de clarification voulu par le président Jean-Pierre Clamadieu avait déjà été sérieusement engagé avec la cession l'an dernier de la participation dans le groupe d'eau et de déchets Suez, à son concurrent Veolia.

D'autres cessions sont encore dans les tuyaux: le groupe est notamment en négociations exclusives avec Altrad pour lui céder sa filiale de maintenance industrielle Endel, qui emploie quelque 7.000 personnes.

Certains syndicats s'inquiètent d'ailleurs de cette stratégie de la peau de chagrin, la CGT évoquant un "démantèlement du groupe Engie".

La direction défend toutefois la pertinence de ses choix pour l'avenir. "Une diversification excessive n'est pas souhaitable, car il est difficile d'être bon partout", a justifié la directrice générale, Catherine MacGregor, dans le Journal du dimanche.

- transformation -

"Les choix très clairs qui ont été effectués simplifient le groupe. Cela nous permet de nous concentrer sur nos métiers clés, pour atteindre l'excellence industrielle dans les infrastructures bas carbone et les énergies renouvelables", fait-elle valoir.

Engie avait déjà dévoilé les contours financiers de cette mue: sur la période 2021-2023, l'entreprise vise au total 9 à 10 milliards d'euros de cessions, ainsi que des investissements de croissance de 15 à 16 milliards d'euros, dont 40 à 45% pour les renouvelables.

Les quatre activités jugées essentielles regroupent donc les renouvelables, les solutions énergétiques (réseaux urbains de chaud et de froid, production décentralisée d'énergies...), les infrastructures (comme les réseaux de transport de gaz) et la production thermique (centrales à gaz). Engie exploite encore des centrales nucléaires en Belgique, une activité toutefois vouée à l'extinction dans ce pays.

C'est le premier domaine qui symbolise le plus la transformation du groupe, qui se veut un champion de la transition énergétique et prévoit d'ailleurs de sortir totalement d'ici quelques années des dernières activités qui lui restent dans le charbon.

Au printemps, Engie avait ainsi dévoilé sa feuille de route pour accélérer son développement dans les renouvelables - à l'heure où d'importants concurrents issus de l'activité pétrolière, comme Shell ou TotalEnergies, se mettent aussi à investir massivement dans l'éolien ou le solaire.

Le groupe veut ainsi passer d'une croissance annuelle moyenne dans les renouvelables de 3 gigawatts (GW) actuellement à 4 GW entre 2022 et 2025, puis à 6 GW entre 2026 et 2030.

"Ce secteur est extrêmement concurrentiel, et Engie nourrit l'ambition d'en devenir le leader incontesté. Il nous faut donc être compétitifs pour y parvenir", souligne Mme MacGregor.
https://www.connaissancedesenergies.org ... efs-211108

La news vu du coté Bouygues :
Avec le rachat d'Equans, Bouygues change de visage
AFP parue le 08 nov. 2021
https://www.connaissancedesenergies.org ... age-211108

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 11 nov. 2021, 10:39

Energie: Engie et Credit Agricole Assurances rachètent Eolia Renovables en Espagne

AFP parue le 11 nov. 2021

Credit Agricole Assurances et Engie ont annoncé jeudi le rachat du groupe d'énergie solaire et éolienne Eolia Renovables, l'un des plus grands producteurs d'énergie renouvelable en Espagne, pour un montant non divulgué.

Le groupe d'assurances et le gazier français ont acquis "97,33% des parts d'Eolia Renovables" auprès du fonds canadien Alberta Investment Management Corportation", indique un communiqué.

Les actifs opérationnels seront détenus à 60% par Credit Agricole Assurances et à 40% par Engie qui sera chargé de "développer et construire" un "pipeline de projets".

L'opération permettra à Engie, en pleine transition vers les énergies vertes, de "réaliser son objectif de 50 GW de capacités renouvelables d'ici 2025", indique le communiqué.

En 2020, Engie avait déjà investi dans les renouvelables dans la péninsule ibérique en acquérant un portefeuille hydroélectrique de 1,7 GW au Portugal auprès d'EDP.

L'ancien monopole de service public vient par ailleurs de réaliser une opération géante en France, en se délestant de 40% de son activité auprès du groupe Bouygues qui lui a racheté sa filiale de services Equans pour 7,1 milliards d'euros. Ce qui lui laisse un pactole pour investir dans les énergies vertes, ses nouvelles priorités.

L'acquisition d'Eolia Renovables permettra à Engie "de soutenir l'Espagne dans la poursuite de ses objectifs ambitieux en matière d'énergies renouvelables et de décarbonation", a salué la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor, citée dans le communiqué.

Le plan national énergie-climat espagnol, "l'un des plus ambitieux en Europe, vise une consommation d'énergie renouvelable de 32% d'ici à 2030 (contre 20% en 2020), la mise en service de 55 GW de capacités renouvelables supplémentaires et la décarbonation de l'ensemble du secteur de l'électricité d'ici 2050", précise Engie.

"Cette acquisition constitue une nouvelle étape dans notre engagement dans la lutte contre le changement climatique", a pour sa part noté Philippe Dumont, directeur général de Credit Agricole Assurances.

"Il contribue en outre à la réalisation de notre objectif, qui est de doubler nos investissements dans les énergies renouvelables pour atteindre une capacité installée de 11 GW à horizon 2025", a-t-il ajouté. Soit la consommation énergétique moyenne de quatre millions de foyers par an.

La finalisation de l'opération devrait avoir lieu "dans le courant du premier trimestre 2022", sous réserve de l'obtention des autorisations nécessaires, y compris des autorités compétentes en matière de concurrence.

A la Bourse de Paris, le titre Engie gagnait 2,24% jeudi matin à 13,4 euros. Celui de Credit Agricole SA gagnait 0,9% à 12,9 euros sur un marché stable (+0,1%).
https://www.connaissancedesenergies.org ... gne-211111

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 16 nov. 2021, 22:23

Hydrogène vert: Engie accélère le rythme

AFP parue le 16 nov. 2021

Le géant français Engie accélère le rythme dans l'hydrogène "vert", où il compte se positionner comme un acteur majeur de la décarbonation de l'industrie et des transports lourds, avant de se lancer plus tard dans les réseaux d'infrastructures européens.

Après la vente de sa filiale de services industriels Equans pour 7 milliards d'euros à Bouygues, Engie a présenté mardi à la presse ses objectifs de développement en matière d'hydrogène renouvelable ou décarboné, "le chaînon manquant" de la transition énergétique de l'industrie et des transports.

Au total, le groupe français a démarré 70 projets dans le monde, a indiqué le nouveau responsable de la stratégie hydrogène du groupe, Sebastien Arbola, sans donner de montant d'investissement.

"Tous ces projets sont à la recherche de subventions", une cinquantaine de pays dans le monde ayant lancé des "stratégies hydrogène", à l'image de la France qui y consacre 7 milliards d'euros, ou de l'Allemagne (9 mds EUR), a précisé M. Arbola.

Dans le monde, Engie prévoit de parvenir à 0,6 GW de capacité de production électrique d'ici 2025 via l'hydrogène et 4 GW en 2030.

Engie participe notamment à un énorme projet lancé à Gand, en Belgique, pour décarboner un complexe industriel, via la récupération du CO2 émis, et à sa transformation en méthanol via de l'électricité renouvelable venue des parcs éoliens du nord.

Dans le secteur de la mobilité lourde, son projet le plus avancé est situé en Afrique du Sud, dans les mines d'Anglo American pour lequel Engie a conçu un démonstrateur mêlant panneaux solaires, électrolyseur, et production de 3,5 MW d'électricité permettant d'électrifier un camion de la mine.

"L'idée d'Anglo American est de développer ce système dans toutes ses mines dans le monde, c'est le seul moyen de décarboner le secteur minier" a fait valoir M. Arbola.

En France, le groupe investit surtout le secteur de la mobilité dans sa feuille de route. Engie qui a déjà une vingtaine de stations de recharge, prévoit de parvenir à 50 d'ici 2025 et à une centaine en 2030, soit "10% du marché français environ" a dit M. Arbola.

Enfin côté infrastructures et transports de l'hydrogène, Engie prévoit la construction de 170 km de réseaux d'ici 2025 et 700 km d'ici 2030, et de capacité de stockage de 270 GWh d'ici 2025 et 1 TWh en 2030.
https://www.connaissancedesenergies.org ... hme-211116

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 19 nov. 2021, 20:51

Pose de la première pierre du futur siège d'Engie

AFP parue le 19 nov. 2021

Le lancement officiel du chantier du futur siège d'Engie dont la livraison est prévue pour 2024 a eu lieu vendredi à La Garenne-Colombe (Hauts-de-Seine) avec la symbolique pose de la première pierre, a constaté l'AFP.

La cérémonie s'est déroulée en présence de représentants du futur locataire du site, Engie, du promoteur Nexity, du gérant d'actifs Swiss Life Asset Managers France qui en sera propriétaire, et du quartier d'affaires Paris La Défense.

Le projet, baptisé le "Campus", d'une surface de 95.000 mètres carrés au total se veut exemplaire sur le plan environnemental. Alimenté à 100% par des énergies renouvelables, il comporte notamment 1,3 hectares de surfaces végétalisées et 3.300 mètres carrés de terrasses végétalisées.

Ce nouveau site, sur des terrains anciennement occupés par PSA, souhaite complètement s'intégrer dans l'espace urbain en prévoyant l'ouverture de commerces et de services destinés aux habitants du quartier, qui pourront aussi profiter des espaces verts librement.

Engie n'occupera finalement que quatre bâtiments sur les six compris dans le projet en raison de la montée du télétravail et de la mise en place du flex-office qui l'a obligé à réduire la voilure initiale. Le nouveau siège social rassemblera jusqu'à 8.000 collaborateurs, soit un peu moins que les 10.000 initialement escomptés.

Le coût de la construction n'a pas été communiqué.

Engie occupe actuellement une tour de 36 étages dans le quartier d'affaires de la Défense, non loin de son futur siège.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gie-211119

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 29 nov. 2021, 21:25

Engie et Basf concluent un PPA de 25 ans de fourniture d'énergies renouvelables

Boursier.com 29 nov 2021

Engie et Basf ont signé un 'power purchase agreement' (PPA) de 25 ans pour la fourniture d'énergies renouvelables en Europe. Dans le cadre de ce PPA, qui entrera en vigueur dès le 1er janvier 2022, Engie fournira à Basf jusqu'à 20,7 térawattheures d'électricité renouvelable.

Plusieurs sites de Basf en Europe seront alimentés par de l'électricité produite par des parcs éoliens terrestres d'Engie situés en Espagne ou dans lesquels il intervient en tant que gestionnaire de l'énergie. Par la suite, Engie pourra fournir de l'électricité provenant soit d'actifs espagnols existants soit des futurs parcs éoliens onshore et offshore du groupe.

"Avec la signature de cet accord, nous marquons une étape décisive dans notre chemin vers la neutralité carbone. L'un des principaux leviers consiste à remplacer l'électricité fossile par de l'électricité renouvelable. Ce contrat longue durée passé avec un acteur majeur du marché européen de l'énergie garantit à Basf l'acquisition d'importants volumes d'électricité provenant des énergies renouvelables. En parallèle, il fait de Basf un moteur de la transition énergétique dans la mesure où il va permettre à de nouveaux projets renouvelables de voir le jour en Europe", s'est félicité le Dr. Martin Brudermüller, président du conseil d'administration de Basf SE.

Cet accord s'inscrit dans la stratégie de long terme d'Engie en faveur du développement des énergies renouvelables et répond aux objectifs de protection du climat de Basf. Basf s'est donné pour ambition de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25 % d'ici 2030 par rapport à 2018 et d'atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050.

Rappelons qu'à partir de 2030, Basf souhaite déployer des technologies à faibles émissions telles que les procédés de production d'hydrogène sans CO2 et l'utilisation de vapocraqueurs électriques, ce qui augmentera substantiellement sa demande en énergie renouvelable.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/other ... d=msedgntp

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ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Message par energy_isere » 15 févr. 2022, 22:23

Engie vise une hausse régulière de ses résultats de 2022 à 2024
Engie a publié mardi des résultats en forte hausse au titre de 2021, portés par les prix de l'énergie et par une disponibilité élevée de ses capacités de production, et a dit tabler sur une progression régulière de ses performances au cours des trois prochains exercices.
Avec


Reuters 15 Février 2022

Le fournisseur de gaz et d'électricité, qui met l'accent sur les énergies renouvelables, les infrastructures énergétiques décentralisées ou encore le gaz "vert", a précisé dans un communiqué qu'il visait un résultat net récurrent part du groupe compris entre 3,1 et 3,3 milliards d'euros en 2022, puis de 3,2 à 3,4 milliards en 2023 et de 3,3 à 3,5 milliards en 2024.


À horizon 2024, il prévoit une croissance de ses résultats principalement portée par ses investissements dans les renouvelables et par l'amélioration des performances de son pôle "Energy Solutions" (infrastructures énergétiques décentralisées "bas carbone") ainsi qu'une "contribution résiliente" de son pôle Infrastructures, avec une croissance qui devrait notamment reposer sur une "amélioration significative de la productivité".

Engie compte ainsi faire mieux que compenser la baisse des résultats de ses activités nucléaires en Belgique, consécutive à l'arrêt des centrales d'ici 2025, et "générer une croissance progressive des résultats et des dividendes".


Le groupe a enregistré au titre de 2021 un résultat net part du groupe de 3,7 milliards d'euros (contre une perte de 1,5 milliard un an plus tôt), un résultat net récurrent part du groupe des activités poursuivies de 2,9 milliards (+69,7%), un Ebitda de 10,6 milliards (+18,6%) et un chiffre d'affaires de 57,9 milliards (+30,6%).

Engie précise avoir retraité son exercice 2020 pour tenir compte de la vente à Bouygues de sa filiale de services multi-techniques Equans pour 7,1 milliards d'euros, dont la finalisation est toujours prévue au second semestre 2022.

Le groupe estime désormais que son plan de cession devrait avoir un impact d'au moins 11 milliards d'euros sur sa dette financière nette entre 2021 et 2023, contre une indication initiale de 9 à 10 milliards.

Il propose un dividende de 0,85 euro par action au titre de 2021 (contre 0,53 euro par action pour 2020) et souligne que sa politique de dividende reste inchangée, la hausse attendue de ses résultats devant lui permettre de ne pas recourir au niveau plancher de 0,65 euro par action annoncé en mai dernier.

Engie a également annoncé mardi son intention de consulter ses actionnaires sur sa stratégie de transition climatique lors de sa prochaine assemblée générale.
https://www.usinenouvelle.com/article/e ... 4.N1784667

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Re: ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Message par energy_isere » 02 mars 2022, 22:30

Sous pression face à la Russie, Engie augmente ses achats de gaz en Norvège
Engie a annoncé mardi 1er mars qu'il analysait les conséquences de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie pour ses activités. Le groupe français a d'ores et déjà indiqué qu'il allait augmenter ses achats de gaz norvégien, mais il devra encore prendre position sur le dossier Nord Stream 2.

REUTERS 01 Mars 2022

TotalEnergies n'est pas le seul groupe français mis dans l'embarras par ses activités en Russie. La guerre en Ukraine et le flot de sanctions contre son envahisseur affectent également le géant de l'énergie Engie. « Nous prenons note des évolutions de la situation, en lien avec les sanctions américaines, et analysons les conséquences à en tirer pour le groupe », peut-on lire dans une déclaration publiée mardi 1er mars. L'entreprise, qui signale ne pas avoir d'activité industrielle en Russie, explique que ses liens commerciaux avec le pays portent sur des contrats d'approvisionnement de gaz et précise avoir « sur la période récente (...) augmenté [ses] achats de gaz d'origine norvégienne et de GNL ».

Dégringolade en Bourse

L'une de ses principales expositions se situe en vérité du côté de Nord Stream 2, le projet de gazoduc censé approvisionner l'Europe en contournant le territoire ukrainien. Estimé environ 10 milliards d'euros, ce gazoduc porté par le russe Gazprom a été en partie financé par Engie, sous la forme d'un prêt de près d'un milliard d'euros. Une participation qui interroge et dont l'issue devient de plus en plus incertaine, la société suisse chargée du projet venant de déposer le bilan en raison des sanctions.
https://www.usinenouvelle.com/article/s ... e.N1789797

Ah, leur milliard d'euro dans Nordstream2 vaut maintenant quelques milliers de tonnes d'acier egarés au fond de la mer Baltique.

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Re: ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Message par phyvette » 02 mars 2022, 22:37

Le tuyau peut être converti en Hyperloop.
Par contre on va devoir, quel ironie, brûler du gaz de schistes américain.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Message par energy_isere » 24 mars 2022, 08:45

Engie poursuit son désengagement de GTT

AFPparue le 23 mars 2022

Engie, qui cherche à recentrer ses activités, a annoncé mercredi une nouvelle réduction de sa participation dans GTT, entreprise spécialiste des systèmes de confinement pour le gaz liquéfié.

L'ex-GDF-Suez annonce vouloir procéder à une "cession partielle à hauteur d'environ 3 millions d'actions de GTT représentant environ 8% du capital social", par voie de placement privé accéléré auprès d'investisseurs institutionnels, sur le site internet du groupe.

Cette cession fait suite à la revue stratégique initiée par Engie en novembre 2020 concernant sa participation dans GTT et "à la vente en mai 2021 d'une participation de 10% de GTT, ainsi que de l'émission en juin 2021 d'obligations échangeables à hauteur de 10% du capital social de GTT", a rappelé le groupe.

A l'issue de cette cession, la participation d'Engie au capital de GTT serait, en cas d'échange de l'intégralité des Obligations Échangeables émises en juin 2021, réduite à environ 12% du capital social de GTT.

"Le produit de l'opération sera utilisé pour les besoins généraux de l'activité d'Engie et pour financer la croissance future", précise le groupe.

Les conditions contractuelles définitives de l'Opération devraient être annoncées jeudi au plus tard. Les opérations de règlement-livraison devraient avoir lieu autour du 28 mars 2022.

Engie, qui veut notamment mettre l'accent sur les énergies renouvelables, avait l'an dernier annoncé la cession au conglomérat Bouygues de son entité Equans, regroupant les activités de services multitechniques.
https://www.connaissancedesenergies.org ... gtt-220323

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Re: ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Message par energy_isere » 22 avr. 2022, 01:20

Engie: le président Jean-Pierre Clamadieu en piste pour un nouveau mandat

AFP le 21 avr. 2022

Le président d'Engie Jean-Pierre Clamadieu a été sans surprise reconduit comme administrateur jeudi, ouvrant la voie à un nouveau mandat à la tête du groupe énergétique français.

L'assemblée générale des actionnaires a voté à plus de 99,6% en faveur du renouvellement pour 4 ans du mandat d'administrateur de M. Clamadieu, qui doit dans la foulée rempiler comme président.

"Le conseil a l'intention de confirmer M. Jean-Pierre Clamadieu dans ses fonctions de président du conseil d'administration en cas de renouvellement de son mandat", indiquait la brochure de convocation des actionnaires.

Ancien dirigeant du groupe belge de chimie Solvay, il avait succédé à Gérard Mestrallet à la présidence d'Engie en 2018.

Son conflit avec la directrice générale d'alors, Isabelle Kocher, s'était traduit par l'éviction de cette dernière puis son remplacement par Catherine MacGregor. Celle-ci a été chargée de mettre en oeuvre une nouvelle stratégie axée sur les renouvelables et les infrastructures énergétiques.

Engie consultait par ailleurs ses actionnaires au sujet de sa stratégie climatique, qui a été soutenue à 96,7%.

Cette avis a toutefois "un caractère purement consultatif" et "n'aura pas de caractère contraignant", souligne le groupe.

L'entreprise met en avant son plan de sortie du charbon (d'ici 2025 en Europe et 2027 pour le reste du monde), la substitution progressive du gaz fossile par les gaz renouvelables ou décarbonés et le développement des renouvelables.
https://www.connaissancedesenergies.org ... dat-220421

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