ENGIE ( ex GDF-SUEZ )

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Re: Naissance, et vie de GDF-SUEZ

Message par energy_isere » 04 nov. 2016, 19:35

Engie et Sembcorp associés dans la production d’électricité flottante

le 04/11/2016 lemarin.fr

Le singapourien Sembcorp marine et le français Engie ont conclu un protocole d’accord en vue de développer et de déployer ensemble la technologie Gravifloat de Sembcorp. Objectif : installer le long des côtes de petites centrales électriques flottantes de 10 à 300 MW produisant à partir de gaz naturel liquéfié (GNL).

Image
http://www.lemarin.fr/secteurs-activite ... lectricite

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par Raminagrobis » 04 nov. 2016, 20:53

Intéressant, il y a déjà un acteur qui propose des centrales thermiques mobiles, le turc Karadeniz.
Toujours moins.

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 05 nov. 2016, 12:07

Raminagrobis a écrit :Intéressant, il y a déjà un acteur qui propose des centrales thermiques mobiles, le turc Karadeniz.
Oui, voir le navire qu'ils ont installé l' an dernier au Ghana : viewtopic.php?f=20&t=9310&start=45

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 10 nov. 2016, 13:13

Engie se dit plus prudent pour 2016 et chute en Bourse

Par Lefigaro.fr avec l'AFP le 10/11/2016

Le groupe Engie a confirmé jeudi ses objectifs pour 2016, mais a dit les attendre désormais dans le bas des fourchettes qu'il s'était fixées, après des résultats globalement en baisse sur les neuf premiers mois de l'année, ce qui le faisait chuter en Bourse.


Vers 11H15 (10H15 GMT), l'action Engie perdait 6,63% à 11,91 euros à la Bourse de Paris, signant la plus forte baisse du CAC 40.

Le chiffre d'affaires du géant français de l'énergie a reculé de 11,1% à 47,5 milliards d'euros sur la période allant de janvier à septembre, pénalisé par la chute des prix de l'énergie et des températures moins froides que l'année précédente, qui réduisent la consommation de chauffage.

A périmètre et changes constants, l'activité a baissé de 10,3%.

L'excédent brut d'exploitation (Ebitda) s'est replié de 5,4% à 7,7 milliards d'euros (-2% en organique), l'impact défavorable de la météo, des prix, et des changes étant partiellement compensé notamment par le redémarrage de trois réacteurs nucléaires en Belgique, ainsi que des mises en service d'actifs et les effets positif du plan d'économies "Lean 2018".

Le résultat opérationnel courant s'est lui apprécié de 1,3% à 4,4 milliards (+6,6% en organique), bénéficiant notamment de l'impact positif sur les amortissements des vastes dépréciations d'actifs enregistrées en 2015

Au vu de ses résultats, Engie a confirmé ses objectifs annuels, qui devraient toutefois s'établir dans le bas des fourchettes annoncées: un résultat net récurrent de 2,4 à 2,7 milliards d'euros, une estimation reposant sur une prévision d'Ebitda compris entre 10,8 et 11,4 milliards.

- 'Potentiel de croissance' -

Engie maintient également son ambition de verser un dividende de 1 euro par action au titre de 2016 et d'atteindre un ratio dette nette sur Ebitda inférieur ou égal à 2,5.

Fin septembre, la dette du groupe s'élevait à 25,8 milliards d'euros, en baisse de 1,2 milliard sur un an. Face à la morosité du secteur énergétique européen, le fournisseur de gaz et d'électricité a lancé cette année un plan de transformation avec l'ambition de devenir le chef de file de la transition énergétique, en mettant l'accent sur les énergies bas carbone, les services énergétiques et les activités à prix régulés ou garantis contractuellement. En raison de ces changements, toujours en cours, le courtier Bryan Gardien estime que "les paramètres de 2016 ne reflètent pas nécessairement le potentiel de croissance pour les investisseurs de long terme".

La directrice générale, Isabelle Kocher, a par ailleurs estimé qu'Engie pourrait bénéficier de la remontée des prix de l'électricité en France due à des arrêts inopinés de réacteurs nucléaires, qui font craindre des risques pour l'approvisionnement électrique en cas de grand froid.

"Engie est bien placé pour bénéficier de cette tendance", a-t-elle assuré lors d'une conférence téléphonique avec les analystes, notant que le facteur de charge des centrales à gaz exploitées par le groupe dans le pays était en hausse.

La stratégie d'Engie passe par la cession de 15 milliards d'euros d'actifs à l'horizon 2018, dont 6,1 milliards ont déjà fait l'objet d'une signature (soit 41% de l'objectif), et il a renoncé à investir dans de nouveaux projets de production d'électricité à base de charbon, l'énergie fossile la plus polluante.

Engie a ainsi annoncé, début novembre, son intention de fermer en mars 2017 la centrale au charbon d'Hazelwood, en Australie, l'une des plus polluantes de ce pays. La directrice financière Judith Hartmann a indiqué que le coût du démantèlement était "déjà entièrement couvert" par des provisions. Selon le quotidien Les Echos, la facture pourrait s'élever à 1 milliard d'euros.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2016/1 ... bourse.php

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 07 déc. 2016, 09:37

Engie S A : Deux nouvelles collaborations majeures pour ENGIE,…

25/11/2016

▪ Coopération avec Göteborg Energi (Suède) pour l'industrialisation de l'approche de conversion biomasse sèche-gaz

▪ Développement du projet AMBIGO, premier projet de conversion biomasse sèche-gaz aux Pays-Bas


Avec l'annonce de deux nouvelles collaborations majeures, ENGIE réaffirme son engagement dans le développement de méthodes innovantes de production de gaz vert. Acteur clé de la transition énergétique grâce à son formidable potentiel de réduction des émissions de CO, le gaz vert constitue une source d'énergie durable et contribue au développement de nouvelles solutions énergétiques décentralisées.

Alors que l'approche classique - très développée et répandue - de la conversion de la biomasse en gaz implique, pour produire du gaz vert, la fermentation de déchets organiques au moyen de la méthanisation, une « nouvelle approche » de conversion (actuellement en phase de démonstration) consiste à gazéifier la biomasse sèche, comme les déchets ligneux, la paille et les résidus secs issus des forêts, de l'agriculture et de l'industrie papetière. Son potentiel technique pour les pays européens (UE-27) est de 880 TWh/an et, comme pour toute nouvelle voie technologique, reposera sur le développement d'un nouveau groupe d'acteurs industriels dédiés à la conversion biomasse sèche-gaz.

C'est pourquoi ENGIE a d'abord signé un accord de coopération technique et commerciale avec Göteborg Energi, dans le but de stimuler l'industrialisation de cette approche de conversion biomasse sèche-gaz.

L'accord porte sur trois domaines clés de coopération : partage du savoir-faire industriel sur le plan de la mise en service et de l'exploitation d'usines, coopération commerciale pour la vente de gaz vert au détail, innovation en matière de technologies employées.

Göteborg Energi est le fournisseur énergétique de la ville suédoise de Göteborg. Cette entreprise a développé la première centrale de conversion biomasse sèche-gaz d'Europe. Baptisé GOBIGAS, ce site produit 20 MW de gaz vert à partir de biomasse ligneuse issue des forêts environnantes, gaz qui est ensuite réinjecté dans le réseau gazier suédois. Göteborg Energi a pour ambition d'accroître la part de gaz vert dans le mix énergétique de Göteborg et de fournir des solutions plus écologiques en matière de chauffage, d'électricité et de mobilité à ses 210 000 clients suédois.

En outre, ENGIE participe à AMBIGO, premier projet de conversion biomasse sèche-gaz aux Pays-Bas, dans la ville d'Alkmaar. AMBIGO vise à démontrer la faisabilité technique et économique de l'approche de conversion biomasse sèche-gaz à partir d'une biomasse de déchets. Conscient de l'immense marché qui est en jeu, le gouvernement néerlandais souhaite accélérer le développement de cette nouvelle industrie verte, et soutiendra le projet au moyen d'un tarif de rachat dédié pour l'injection du biogaz produit dans le réseau du pays. Le projet bénéficie des capacités d'ingénierie et du savoir-faire opérationnel d'ENGIE.

« Nous sommes convaincus que les gaz verts et les nouvelles méthodes de production flexibles à l'échelle locale, parallèlement à la valorisation de tous les types de résidus, secs et humides, joueront un rôle majeur dans la révolution énergétique qui s'opère actuellement. Ce partenariat avec les meilleurs acteurs d'Europe permettra d'accélérer le déploiement de notre vision. Nous sommes tournés vers l'avenir et nous devons échanger nos points de vue afin de la concrétiser. Il s'agit non pas d'entrer en concurrence, mais de conclure des alliances pour avancer ensemble et plus rapidement, pour le bien de nos clients et de la société dans son ensemble », déclare Sandra Lagumina, Directrice générale adjointe en charge des divisions Infrastructure et de la Chine chez ENGIE.

« Nous investissons dans de nouvelles technologies afin d'alimenter le marché en biogaz produit localement dans de petites unités à partir de résidus secs tels que le bois. Contrairement à la biomasse humide, ces résidus ne se dégradent pas d'eux-mêmes et de manière naturelle dans un méthaniseur : des technologies spécifiques, basées sur la gazéification, sont nécessaires pour produire du biogaz et répondre à divers besoins tels que la mobilité verte, le chauffage, les processus industriels, etc. dans le but d'assurer la transition énergétique » affirme pour sa part Thierry Lepercq, Directeur général adjoint en charge de l'Innovation, de la Recherche et de la Technologie chez ENGIE.

Pour assurer sa présence dans cette nouvelle voie technologique, ENGIE a déjà lancé GAYA, projet R et D de démonstration de la conversion biomasse sèche-gaz, déployé en 2010 en France avec dix autres partenaires, chacun offrant sa propre expertise de calibre mondial. Pour un investissement total de 60 millions d'euros (dont 18,7 millions d'aides de l'ADEME, dans le cadre de son Programme d'Investissements d'Avenir), cette plate-forme de R et D - construite au sud de Lyon et opérationnelle mi-2017 - servira à tester la production de biogaz par gazéification à l'échelle pré-industrielle. L'objectif est de développer de petits réacteurs modulaires capables, grâce à une conception adaptée du réacteur de gazéification (lit fluidisé circulant), d'accueillir une charge variable de biomasse.

La France s'est fixé d'ambitieux objectifs de développement du gaz vert, avec une cible de 10 % dans le réseau d'ici 2030. ENGIE s'est naturellement engagée à développer de nouvelles technologies, avec l'aide de partenaires publics et privés, afin de trouver des alternatives à la méthode traditionnelle pour la production de biogaz. Le portefeuille ENGIE intégrera la technologie de conversion biomasse sèche-gaz en complément d'autres énergies vertes déjà développées, à savoir : conversion biomasse humide-gaz, hydrogène (conversion d'électricité en gaz, notamment), énergie éolienne, énergie solaire et énergie marine.
http://www.zonebourse.com/ENGIE-S-A-499 ... -23459497/

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 07 déc. 2016, 14:06

Engie entame un virage stratégique

Boursorama avec AFP le 07/12/2016

Engie entame un virage stratégique. Le géant français de l'énergie ambitionne désormais de renforcer ses métiers "liés aux villes et aux territoires". Selon BFM Business, il pourrait également sortir à terme du nucléaire pour miser sur la distribution d'énergie et les énergies renouvelables.

"Le business dans les villes (...), pour nous c'est un vrai espace de développement à grande échelle", a expliqué la directrice d'Engie Isabelle Kocher ce mercredi 7 décembre. Cette ambition s'inscrit dans le cadre du vaste plan de transformation engagé par Engie pour devenir le chef de file de la transition énergétique, en mettant l'accent sur les énergies bas carbone, les services énergétiques et les activités à prix régulés ou garantis contractuellement.

Engie vise une croissance de 40% de son excédent brut d'exploitation (Ebitda) d'ici à fin 2018 par rapport aux quelque 350 millions d'euros atteints début 2016 dans ces activités, a précisé Isabelle Kocher. "Entre début 2016 et fin 2018, il y aura +40% de croissance sur ces métiers-là". Le groupe mise donc davantage sur la distribution d'énergie que sur sa production.

VERS UNE SORTIE PROGRESSIVE DU NUCLÉAIRE ?

Selon BFM Business, le groupe cherche également à sortir de ses deux grands projets nucléaires en Turquie et en Grande-Bretagne. "Engie veut y renoncer car il n'a plus les moyens de financer des chantiers si coûteux", a expliqué à la chaîne une source proche de la direction du groupe. "Mais cela pose problème car il faut sortir des partenariats avec Areva et Toshiba".

L’énergéticien avait remporté, en 2013 avec Areva, un contrat de 17 milliards d'euros pour la construction de quatre réacteurs de moyenne puissance en Turquie. "Difficile de 'lâcher' cette alliance franco-française alors que le spécialiste de l'atome est en plein sauvetage", explique BFM Business. Difficile aussi de rompre son vieux partenariat avec Toshiba-Westhinghouse avec qui il s'est lancé dans la construction de trois réacteurs en Grande-Bretagne pour 12 milliards d'euros.

"Nous prendrons une décision en 2018", a précisé une porte-parole du groupe à BFM Business. "Il n'y aura plus de nouveaux projets nucléaires", poursuit un proche du groupe. "Nous continuerons à nous développer dans les services et le démantèlement mais le nucléaire va devenir un marché de niche".
http://www.boursorama.com/actualites/en ... bb904439f2

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par EPE_bel » 07 déc. 2016, 15:24

Autrement dit Engie veut se débarrasser du nucléaire mais reste coincé par ses contrats existants (sauf à arriver à vendre ses participations)

Ou comment Engie refile la patate chaude du risque nucléaire à l'état via EDF et Areva qui reformeront un monopole nucléaire nationalisé (EDF ne compte que 5% d'actionnaires individuels, dont les salariés, Areva est contrôlé directement ou indirectement à 86% par l'état)

Belle manœuvre de l'actionnariat privé d'Engie (malgré les 32% de participations de l'Etat.) qui voit venir que le nucléaire va commencer à coûter plus qu'il ne rapporte. Mais ils conservent la part démantèlement qu'ils factureront cher et vilain :-"
Autrefois EPE http://www.oleocene.org/phpBB3/memberli ... file&u=110 Accès au compte perdu

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 13 déc. 2016, 16:52

Engie relève ses provisions de 1,8 milliard d'euros pour le nucléaire belge

le 13/12/2016
Infos Reuters

Engie a annoncé mardi une augmentation de 1,8 milliard d'euros de ses provisions pour le démantèlement et la gestion de l'aval du cycle du combustible des centrales nucléaire belges

Cette augmentation prend en compte l'intégralité des conclusions d'une révision triennale des provisions, a précisé l'énergéticien français dans un communiqué.

Au 31 décembre 2015, le montant des provisions nucléaires dans les comptes consolidés d'Engie s'élevait à 8,41 milliards d'euros (dont 3,6 milliards relatifs au démantèlement des installations et 4,7 milliards relatifs à la gestion de l'aval du cycle du combustible).

Le calcul des nouvelles provisions intègre un passage du taux d'actualisation de 4,80% à fin 2015 à 3,50% à fin 2016, avec un taux d'inflation inchangé à 2,0%, a indiqué Engie.

Le groupe, via sa filiale Electrabel, détient et exploite en Belgique sept réacteurs nucléaires à eau pressurisée répartis sur deux sites de production, Doel et Tihange, pour une capacité totale de 5,9 gigawatts et dont la durée de vie résiduelle s'étend aujourd'hui entre 2022 et 2025.

Le rapport de la Commission des provisions nucléaires (CPN), sur lequel s'est appuyé Engie pour réviser ses provisions, tient compte de la prolongation de l'exploitation des réacteurs de Doel 1 et Doel 2 de 10 ans.
http://www.usinenouvelle.com/article/en ... ge.N476319

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 18 déc. 2016, 13:51

Engie: doublement dégradé par Deutsche Bank.

le 14/12/16 (CercleFinance.com)

Deutsche Bank a refait le point sur les 'utilities' (services collectifs) dans le cadre d'une note sectorielle qui sanctionne notamment Engie : d'achat, le conseil sur l'action de l'énergéticien français revient à conserver. L'objectif de cours est également sabré de 24% et revient de 17 à 13 euros.

Certes, Engie a annoncé en février dernier un vaste plan de réorganisation sur trois ans, qui prévoit notamment une baisse du dividende 2017 de 1 à 0,7 euro, 15 milliards d'euros de cessions et autant d'investissements.

Soit, mais “les restructurations qu'envisage Engie et son exposition aux matières premières (le gaz, ndlr) devraient tirer le consensus bénéficiaire vers le bas en 2017”, redoute une note de recherche. Et ce alors que les investissements qui pourraient relancer la croissance organique “vont prendre du temps”.

Les analystes ont donc réduit leurs prévisions de bénéfice par action sur Engie, en redoutant notamment l'impact dilutif des cessions et les conséquences de la réévaluation des provisions nucléaires.
https://www.abcbourse.com/marches/engie ... ENGIp.aspx

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 10 janv. 2017, 20:28

L'Etat cède 3,7% d'Engie pour renflouer la filière nucléaire

AFP le 10/01/2017

L'Etat français a engagé mardi la cession de 3,7% du capital d'Engie, ce qui représente au cours de clôture un montant de 1,07 milliard d'euros, qui pourra servir au renflouement de la filière nucléaire française, a indiqué l'Agence des participations de l'Etat.

Au terme de la cession de ces 90 millions d'actions, réalisée sous la forme d'un placement institutionnel accéléré, "l'Etat restera l'actionnaire de référence" du groupe énergétique, "avec 29,1% de son capital et 32,9% des droits de vote", a précisé l'APE dans un communiqué.

Cette opération "pourra servir à financer des investissements de l'Etat actionnaire, notamment la refondation de la filière nucléaire", a-t-elle ajouté.

Cette annonce intervient le jour où Bruxelles a donné son feu vert sous conditions à la restructuration d'Areva, qui inclut notamment une augmentation de capital de 5 milliards d'euros à laquelle l'Etat, actionnaire à plus de 86% d'Areva, devrait participer à hauteur de 4,5 milliards.

La Commission européenne a également autorisé l'Etat à accorder un prêt d'actionnaire de 3,3 milliards d'euros à Areva dans l'attente de la réalisation de cette recapitalisation.

Par ailleurs, l'Etat s'est aussi engagé à participer au renflouement d'EDF, dont il détient près de 85% du capital, en apportant 3 milliards d'euros à l'augmentation de capital de 4 milliards d'euros que l'électricien doit réaliser cette année.

En novembre, l'APE a également annoncé la cession de 1,39% de Safran, pour environ 372 millions d'euros.

En 2016, le portefeuille de participations cotées de l'Etat a perdu 11,5% de sa valeur à 59,7 milliards d'euros, du fait notamment de la mauvaise performance des titres des groupes énergétiques EDF, Areva et Engie.

L'action Engie a perdu plus de 20% en 2016, malmenée alors que le groupe est engagé dans une nouvelle stratégie.
http://www.boursorama.com/actualites/l- ... 4a622e34b9

l' action Engie repasse sous les 12 €

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 11 janv. 2017, 12:15

et finalement :
L'Etat cède 4,1% du capital d'Engie, plus que prévu initialement

AFP le 10/01/2017

L'Etat français a annoncé avoir cédé 100 millions d'actions d'Engie représentant 4,1% de son capital, soit 10 millions d'actions supplémentaires par rapport à ce qui avait été annoncé précédemment, pour 1,14 milliard d'euros au total.

Cette cession doit en particulier permettre de financer des investissements de l'Etat actionnaire, notamment la refondation de la filière nucléaire.

Au terme de ce placement, réalisé en totalité auprès d'investisseurs institutionnels, "l'Etat détient, au travers de l'Agence des participations de l'Etat (APE), 28,7% du capital et 32,6% des droits de vote d'Engie" et reste ainsi actionnaire majoritaire du groupe, précise un communiqué de l'APE diffusé tard mardi soir.

Ce dernier ajoute que 11,1 millions de titres supplémentaires, soit 0,5% du capital d'Engie, seront ultérieurement proposés aux salariés et anciens salariés éligibles du groupe.

Cette opération permettra à l'Etat de continuer à "accompagner le groupe dans son plan de transformation stratégique, présenté au marché en février 2016", ajoute le communiqué.

Cette annonce de la cession par l'APE de titres Engie est intervenue le jour où Bruxelles a donné son feu vert sous conditions à la restructuration d'Areva, qui inclut notamment une augmentation de capital de 5 milliards d'euros à laquelle l'Etat, actionnaire à plus de 86% d'Areva, devrait participer à hauteur de 4,5 milliards d'euros.

................
http://www.boursorama.com/actualites/l- ... 4a622e34b9

l' action baisse encore, à 11.5 € maintenant.

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 20 janv. 2017, 19:36

Engie fera de nouvelles annonces "très bientôt" concernant son plan de cession d'actifs

Usine Nouvelle le 20/01/2017

Vu sur le web Interrogée par BFMTV, en marge du Forum économique de Davos, Isabelle Kocher, la directrice générale d'Engie a évoqué jeudi soir des annonces de cession d'actifs pour février ou mars prochain. En février 2016, le groupe énergétique a lancé un vaste plan de désinvestissement de 15 milliards d'euros qui devrait se dérouler sur trois ans.

Notre business model est largement passé du côté des économies d'énergies et plus seulement celui de producteur d'énergie", a déclaré Isabelle Kocher, interviewée par BFMTV lors du forum de Davos jeudi soir, pour illustrer le plan de transformation du groupe dont elle a pris la tête au mois de mai dernier. Ce plan engagé par Engie en février 2016 est prévu pour s'étaler sur une période de trois ans. Il vise à réorienter le groupe énergétique français sur "le futur de l'énergie": le gaz, les renouvelables, et les services. Pour Engie, le future du monde de l'énergie va être décarboné, il va être décentralisé en partie, et il va être digitalisé, a rappelé la numéro 1 du groupe.

C'est dans cet état d'esprit, que l'entreprise a donc annoncé un plan de cession d'actifs important de 15 milliards d'euros, notamment la cession de centrales au charbon. Un programme de désinvestissement qui englobe 20 % des activités d'Engie actuellement : "la production d'électricité à partir de charbon et la production amont de pétrole", a indiqué Isabelle Kocher. Aujourd'hui, la moitié du programme a été réalisée, a-t-elle précisé, avant d'ajouter "on pourrait annoncer encore quelques petites choses concernant des cessions en février ou mars".

Leader de la transition énergétique

La stratégie d'Engie dévoilée l'année dernière vise ainsi à faire de ce groupe présent dans plus de 70 pays dans le monde de devenir le "leader de la transition énergétique". L'idée sera de réinvestir le cash-flow généré par ce programme de cession, pour les réinvestir dans les trois métiers gaz, renouvelables, services.

Interrogée par ailleurs sur la politique énergétique de Donald Trump, qui doit être investi 45e président des États-Unis ce vendredi, Isabelle Kocher a déclaré : "je ne pense pas qu'élection de Donald Trump puisse mettre un coup d'arrêt à la transition énergétique". Ajoutant que même si le pays sortait de l'Accord de Paris, "la transition est portée par des acteurs qui ne sont pas majoritairement des États". À propos des rumeurs de rachat de Suez par Engie, elle a en outre affirmé "pour l'instant nous sommes très contents comme ça".
http://www.usinenouvelle.com/article/en ... fs.N490554

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 29 janv. 2017, 18:23

Engie remporte un contrat pour une centrale électrique en Arabie saoudite
Engie est déjà présent en Arabie saoudite dans le secteur de la production indépendante d’électricité et d’eau dessalée, a indiqué le groupe.


Le Monde.fr avec AFP | 29.01.2017

Engie a annoncé dimanche 29 janvier avoir remporté le contrat et finalisé le financement pour la construction, l’exploitation et la maintenance d’une centrale de production indépendante d’électricité en Arabie saoudite, un projet qui pèse au total 1,2 milliard de dollars.

Ce contrat porte sur la centrale Fadhili, dont la mise en service est prévue pour la fin de 2019. Elle « produira l’équivalent de la consommation d’électricité de 1,4 million de personnes. Elle générera également 1 447 tonnes de vapeur par heure et près de 769 tonnes d’eau par heure », a précisé Engie dans un communiqué. Le groupe estime à 1,2 milliard de dollars le coût total de l’investissement pour le projet.

Engie détiendra 40 % du projet

« L’électricité produite sera vendue à la SEC (Saudi Electricity Company), tandis que Saudi Aramco achètera la vapeur et l’eau, conformément aux contrats d’achat conclus pour une période de vingt ans », selon le communiqué.
Dans le détail, Engie détiendra 40 % de la société de projet, SEC 30 % et Saphco (Saudi Aramco Power Holding Company), 30 %.

« Le projet de Fadhili s’inscrit parfaitement dans notre stratégie qui vise à concentrer nos développements sur les activités bas carbone, que ce soit à travers les énergies renouvelables ou le gaz », a déclaré Isabelle Kocher, directrice générale d’Engie, citée dans le communiqué.
Engie est déjà présent en Arabie saoudite dans le secteur de la production indépendante d’électricité et d’eau dessalée, selon le communiqué.
http://www.lemonde.fr/energies/article/ ... 53054.html

Ceci est lié au projet gazier Fadhili de 13 milliards de $
http://saudigazette.com.sa/business/sau ... s-project/

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 08 févr. 2017, 19:09

Engie vend des centrales électriques en Asie

Par Le Figaro.fr avec AFP le 08/02/2017

L'énergéticien français Engie a annoncé mercredi avoir finalisé la cession de centrales électriques thermiques aux Etats-Unis et en Asie, lui permettant de réduire sa dette et d'avancer dans son plan de cessions, réalisé à moitié.

Outre-Atlantique, Engie a indiqué avoir clôturé pour 3,3 milliards de dollars la vente à une coentreprise formée du producteur américain d'électricité Dynegy et du fonds Energy Capital Partners (ECP) de centrales représentant une capacité totale de 8,7 gigawatts (GW) pour le périmètre propre du groupe français.

"Cette opération génère une réduction de 3 milliards d'euros de la dette nette consolidée d'Engie", a-t-il précisé dans un communiqué. Celle-ci s'élevait à 27,7 milliards d'euros fin 2015.

Dans un communiqué publié mardi, Dynegy avait indiqué que l'opération, qui a obtenu début février le feu vert du régulateur américain de l'énergie (FERC), portait sur un portefeuille de centrales d'une capacité d'environ 9 GW, alimentées pour la plupart au gaz.

Elle porte le portefeuille de capacités de génération électrique de Dynegy à plus 31.000 MW, "de quoi alimenter en électricité 25 millions de foyers".
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2017/0 ... n-asie.php

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Re: GDF-SUEZ maintenant ENGIE

Message par energy_isere » 02 mars 2017, 18:07

Après une nouvelle année dans le rouge, Engie vise un retour de la croissance organique pour 2017

Usine Nouvelle le 02/03/2017
Infos Reuters PARIS

Le groupe énergétique français a présenté ce jeudi 2 mars des résultats annuels encore plombés par les prix de l'énergie. Mais Engie a réussi à réduire nettement sa dette à 400 millions d'euros en 2016 (contre 4,6 milliards en 2017). En durcissant son plan de transformation, et accélérant les économies, il espère un retour à la croissance (en organique) cette année.

Engie vient de publier des résultats 2016 pénalisés par les prix de l'énergie en Europe mais vise une croissance organique de ses performances cette année grâce aux premiers effets de son plan de transformation et fait état de prévisions supérieures aux attentes. Le producteur et fournisseur de gaz et d'électricité, également très présent dans les services énergétiques, a toutefois précisé dans un communiqué jeudi 2 mars que ses résultats pourraient stagner en 2017 en données brutes.

Engie vise cette année un résultat net récurrent part du groupe compris entre 2,4 et 2,6 milliards d'euros qui repose sur une estimation d'Ebitda de 10,7 à 11,3 milliards, des chiffres qui se comparent à 2,2 et 10,1 milliards pour 2016 en données retraitées des cessions et des taux de change. Selon un consensus réalisé par Inquiry Financial pour Reuters, les analystes attendaient en moyenne jusqu'ici un résultat net récurrent de 2,4 milliards en 2017, avec un Ebitda de 10,7 milliards.

Objectif d'économies relevé

Engie a également souligné que, dans le cadre de son plan de cessions de 15 milliards d'euros pour la période 2016-2018, il avait à ce jour annoncé 8,0 milliards de cessions, soit plus de 50 % du programme. Le groupe a aussi relevé son objectif d'économies de 20 % et vise donc désormais 1,2 milliard d'euros de gains nets au niveau de son Ebitda à horizon 2018.

"Nous sommes en avance sur toutes les dimensions du plan de transformation", a souligné lors d'une conférence téléphonique Isabelle Kocher, la directrice générale, que des articles de presse disaient fragilisée ces derniers mois en raison de la chute du cours de Bourse d'Engie. Le marché salue ces annonces et le titre bondit en tête de l'indice CAC 40 en début de séance à la Bourse de Paris, avec un gain de 5%.

Partenariats en Belgique

Evoquant les activités du groupe dans le nucléaire en Belgique, portées par Electrabel, Isabelle Kocher a rappelé qu'Engie envisageait d'y accueillir des partenaires, en particulier belges. "Maintenant que la loi de prolongement (des centrales) est votée, maintenant que la renégociation triennale des provisions est faite, nous allons évidemment continuer à travailler sur ce sujet."

Engie, ex-GDF Suez, a enregistré pour 2016 un résultat net récurrent part du groupe de 2,5 milliards d'euros (-4,3 %), un Ebitda de 10,7 milliards (-5,2 % en brut, -2,7 % en organique) et un chiffre d'affaires de 66,6 milliards (-4,6 % en brut, -4,0 % en organique). Selon le consensus, les analystes attendaient en moyenne un résultat net récurrent de 2 448 millions d'euros, un Ebitda de 10 871 millions et un chiffre d'affaires de 65 700 millions.

Les pertes de valeurs portent principalement sur des activités de production d'électricité liées au prix de marché en Europe (1,9 milliard d'euros) et proviennent aussi de la révision à la hausse des provisions nucléaires en Belgique (1,0 milliard). L'impact de ces dépréciations sur le résultat net part du groupe s'élève à -3,8 milliards d'euros, entraînant une perte de 0,4 milliard après -4,6 milliards au titre de 2015.

Investir dans les activités peu émettrices de CO2

Engie a en outre confirmé son intention de verser un dividende de 0,70 euro par action et par an en numéraire au titre de 2017 et 2018 après celui de 1 euro par action (stable) proposé au titre de 2016. Interrogée sur l'évolution des effectifs du groupe, Isabelle Kocher n'a pas fourni de chiffre global, rappelant seulement que ces effectifs étaient en croissance dans certains métiers mais qu'ils baissaient dans d'autres du fait des cessions et des restructurations - par exemple dans l'exploration-production pétrolière et gazière.

Toujours dans le cadre de son plan 2016-2018, Engie veut investir dans des activités peu émettrices de CO2, se recentrer sur les réseaux (principalement gaziers) et proposer de nouvelles offres intégrées, portant la part des activités régulées ou "contractées" à plus de 85 % de son Ebitda et réduisant ainsi son exposition aux prix des matières premières et de l'énergie. A fin 2016, cette part s'élevait déjà à 75 %.

Engie a par ailleurs annoncé ce jeudi l'acquisition de Keepmoat Regeneration, leader sur le marché britannique de la rénovation énergétique des bâtiments, pour 330 millions de livres sterling (environ 390 millions d'euros).
http://www.usinenouvelle.com/article/ap ... 17.N509114

le cours de Engie à 12.60 € ce soir à la clôture .

J'en avais acheté à 18.55 € il y a quelques années. Je suis donc déficitaire dessus.
Mais j' ai du Total ou j'ai gagné qui compense presque exactement.

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