serveurs informatiques 77 milliards de kilowattsheures/an

Discussions traitant des diverses sources d'énergie ainsi que de leur efficacité.

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Message par energy_isere » 29 mai 2014, 13:39

suite, autres détails.
Un datacenter qui carbure au gaz

28 Mai 2014 Usine Nouvelle

Pour améliorer l’efficacité énergétique des datacenters, GRDF et Choreus datacenter vont bâtir deux unités qui carburent au gaz.

Les datacenters sont des petits trous noirs sur les réseaux électriques. Pour assurer leur refroidissement et leur fonctionnement, ces nœuds d’informations consomment des quantités massives d’énergie. Ainsi, un site de 2000 mètres carrés consomme autant d’électricité qu’une ville de 20 000 habitants ! Afin de pallier cette gourmandise, le distributeur de gaz GRDF et Choreus datacenter vont construire un datacenter alimenté par une trigénération de gaz. Il s’agit de produire de l’électricité, du chaud et du froid à partir de gaz naturel.
Deux premières unités de 500 mètres carrés seront construites à Aubergenville (Yvelines) dans un premier temps. Dans quatre ans, le site devrait comprendre 10 unités.
L’investissement s'élève à 10 millions d'euros. Selon les promoteurs, un datacenter en trigénération gaz consommera entre 20 et 30% d’énergie en moins qu’un datacenter traditionnel. GRDF ajoute qu’avec l’injection future de biogaz (gaz issue de la méthanisation) dans les réseaux, le gain environnemental sera encore supérieur.

Aujourd’hui, les plus de 3 000 datacenters en activité au monde comptent pour 2% de la consommation énergétique totale. Ce taux pourrait monter à 5 % en 2020. En France, on compte 140 centres de données, principalement en Ile de France.
http://www.usine-digitale.fr/article/un ... az.N265410

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Message par energy_isere » 03 juil. 2014, 12:54

GREEN IT : LES OBJETS CONNECTÉS FONT EXPLOSER LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ

03 Juillet 2014

L’Agence internationale de l’énergie en appelle à une réflexion globale sur le cas des appareils électroniques connectés en permanence au réseau.

Traditionnellement allumés ou éteints via un interrupteur physique, les appareils électroniques du foyer entrent progressivement dans une ère de connectivité.

Box Internet, réfrigérateurs, machines à laver, luminaires et thermostats : de nombreux équipements sont devenus contrôlables à distance grâce à une liaison réseau. Mais jusqu’à 80% de l’électricité qu’ils utilisent sert uniquement à maintenir cette connexion. C’est l’une des principales conclusions établies par l’Agence internationale de l’énergie (IEA) dans son rapport « More Data : Less Energy : Making Network Standby More Efficient in Billions of Connected Devices » (document PDF, 176 pages).

Il y a déjà plusieurs décennies, le paradigme de l’appareil allumé ou éteint (« on/off ») avait été bouleversé par l’intégration, dans les ordinateurs, les magnétoscopes ou encore les chaînes hi-fi, de puces mémoire nécessitant une source d’alimentation permanente pour conserver des données. Sur les équipements non pourvus d’une pile de sauvegarde, débrancher la fiche secteur entraînait automatiquement une réinitialisation.


Une nouvelle étape a été franchie avec la connexion de ces appareils au réseau. Mais les enjeux sont encore plus grands en matière de consommation d’énergie. L’IEA cite le cas de Smart TV utilisant 30 W de courant en fonctionnement « normal »… et 25 W en veille. Mais aussi d’une set-top box nécessitant 16 W en utilisation… et 15 W le reste du temps. Sur la base d’un kilowattheure à 0,20 dollar et d’un parc de 14 milliards d’appareils connectés, les économies à l’échelle de la planète auraient pu s’élever, en 2013, à 400 térawattheures, soit la consommation annuelle de la Grande-Bretagne et de la Norvège réunies.

Selon Maria van der Hoeven, ce contexte « pousse à construire des centrales et des infrastructures de distribution dont on pourrait se passer ». La directrice exécutive de l’IEA évoque aussi un impact écologique « non négligeable » et mis d’autant plus en lumière que des efforts ont été consentis sur d’autres fronts, comme celui des data centers. Elle estime que la consommation globale des appareils électroniques connectés au réseau pourrait être réduite de 65% en mettant en place des mesures adéquates.

Il faudra néanmoins s’assurer d’instaurer un cadre coopératif stable pour le développement et l’implémentation de dispositifs d’économies d’énergie sur l’ensemble de la chaîne de valeur : matériel, logiciel, protocoles. Les gouvernements joueront un rôle crucial en signant des accords avec l’industrie, en créant des labels distinctifs, en délivrant des certifications et en menant des campagnes d’information auprès des utilisateurs finaux.

D’un point de vue technologique, les terminaux mobiles semblent constituer le point de référence idéal, notamment à travers les smartphones, aujourd’hui capables de maintenir une connexion réseau en utilisant moins de 0,5 W.
http://www.itespresso.fr/green-it-objet ... allery-nme

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Message par energy_isere » 04 juil. 2014, 20:32

Sites Web : une consommation énergétique inégale

04 Juillet 2014

Une large étude menée par Green Code Lab met aujourd'hui en avant de fortes disparités dans la consommation énergétique des sites Web. Les choix de développement influenceraient ainsi lourdement sur la consommation énergétique.

Green Code Lab, un spécialiste de l'écoconception vient de publier le résultat d'une étude menée auprès de 600 sites français avec pour objectif de déterminer comment les choix de développement impactaient sur la consommation énergétique des utilisateurs.

La moyenne constatée sur le panel est ainsi de 60 watts heure pour 1000 pages consultées comme le rapportent Olivier Philippot et Thierry Leboucq, mais tous les sites ne sont pas égaux face à l'optimisation de la consommation énergétique.

" Les meilleurs consomment 10 watts heure et les plus mauvais 259 watts heure" précise le rapport. Des chiffres extravagants. " Nous nous sommes intéressés uniquement à la consommation des utilisateurs des sites, car jusqu'ici l'attention s'est plutôt focalisée sur les serveurs des data-centers."

Le rapport indique que la consultation des 100 sites français les plus visités équivaut à une consommation de 8 gigawatts heure par année pour les utilisateurs, soit l'équivalent de la consommation annuelle moyenne de 3000 foyers, tandis que côté serveur, cette consommation équivaut à 0,58 GWh.

La faute revient-elle alors à un mauvais équipement côté utilisateur ? Pas toujours, même s'il est évident que certains dispositifs sont plus économiques que d'autres. " Les développeurs aujourd'hui ne se soucient pas du tout de l'énergie qui sera consommée et du matériel qu'il faudra pour utiliser leurs produits. Il est urgent de mettre en place de bonnes pratiques."

Green Code Lab évoque ainsi quelques pistes pour réduire la facture énergétique côté utilisateur, qui impliquent des actions du côté des développeurs : le langage informatique, la taille des éléments audios, vidéo ou images, le nombre de requêtes lancées vers les serveurs à chaque connexion... Autant d'éléments qui allègent la facture énergétique et pourraient aussi permettre d'accélérer l'affichage des pages.

Du côté de l'Ademe, on indique qu'il est aujourd'hui préférable de " surfer sur une tablette ou un smartphone que sur un ordinateur.", ce qui permettrait de diviser la consommation électrique par 5 pour l'affichage d'un site similaire. Mais tout ne se résume pas à cet ensemble de variables, beaucoup d'autres entrent également en jeu, et notamment le choix du navigateur, qui reste déterminant d'après le rapport : Chrome serait ainsi le mauvais élève et Firefox et Internet Explorer les deux exemples à suivre...

http://www.generation-nt.com/sites-web- ... 00372.html

et puis il ya un tas de traffic inutile :
Sites Web : plus de la moitié du trafic non humain

Selon une étude de la société Incapsula, 51 % du trafic sur des sites Web est invisible par ces derniers est d'origine non humaine.

ToTheEnd

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Message par ToTheEnd » 10 juil. 2014, 11:18

Comme chaque année, Apple publie son rapport sur ses progrès liés à la consommation de ses magasins ou usines... quelques chiffres intéressants et efforts notables.

http://www.apple.com/environment/our-progress/

T

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Message par energy_isere » 13 sept. 2014, 13:29

Un réseau informatique puissant et économe en énergie, c'est possible

OPINIONS Sasa Marinkovic 12/09/2014,


L'informatique basse consommation est souvent synonyme de mauvaises performances. Mais cela pourrait bien changer... Par Sasa Marinkovic, AMD

.............
Long article à lire dans La Tribune : http://www.latribune.fr/opinions/tribun ... sible.html

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Message par energy_isere » 03 oct. 2014, 17:07

Google investit 600 millions d’euros sur quatre ans dans la construction d'un datacenter aux Pays-Bas

Usine Nouvelle le 03 octobre 2014,

Le géant de Mountain View a annoncé la construction de son quatrième datacenter "hyper efficient" en Europe. L’installation devrait être pleinement opérationnelle en 2017 et employer plus de 150 personnes. Google va investir 600 millions d’euros sur quatre ans dans la construction et la mise en service de cette "usine à données" à Eemsmond, dans la province de Groningue (Pays-Bas).

Les premiers coups de pelles ont été donnés et le chantier, qui mobilisera quelque 1 000 personnes, devrait durer jusqu’en 2016.L’annonce a été faite par un post de blog par William Echikson, le chef des Data Centre Community Relations pour l’Europe.

La consommation énergétique du nouveau datacenter sera réduite de 50% par rapport à celle des actuels installations du même type et le géant du web souhaite la faire fonctionner grâce à des énergies renouvelables. L’installation devrait par ailleurs bénéficier des plus récentes technologies en matière de refroidissement : la firme de Mountain View aura recours à un système utilisant l’air ambiant ainsi qu’à des eaux usées. Aucune indication sur la capacité du projet n’a été fournie.

Le datacenter de Eemshaven est le quatrième installé en Europe par Google. Cette localisation, au nord des Pays-Bas, lui permettra un accès direct aux deux principaux hubs européens d’internet que sont Amsterdam et Londres. Au cours des prochaines années, la firme prévoit d’investir dans d’autres chantiers en Irlande, en Finlande et en Belgique.
http://www.usine-digitale.fr/article/go ... as.N288697

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Message par energy_isere » 06 oct. 2014, 18:37

Le Japon lance la construction d’un supercalculateur exaflopique

Usine Nouvelle le 06 octobre 2014,

Le Japon prend la tête de la course au calcul intensif en donnant le coup d’envoi à son projet de supercalculateur exaflopique. Ce monstre de calcul, dont la construction est confiée à Fujitsu, aura une puissance 100 fois supérieure à celle disponible aujourd’hui. Il devrait entrer en service en 2020.

La course mondiale au calcul intensif reprend de plus belle. Et c’est le Japon qui prend la tête en lançant son projet de supercalculateur exaflopique. Objectif : disposer à l’horizon 2020 d’un monstre de calcul d’une puissance de 1 exaflop, soit 10^18 ou 1 milliard de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde.

Sa construction a été confiée à Fujitsu. L’investissement s’élève à 130 milliards de yens, l’équivalent de 950 millions d’euros.

L'héritier du K Computer

Aujourd’hui, le supercalculateur le plus puissant en service au Japon est le K Computer. Construit également par Fujitsu, il affiche une puissance de calcul de 10 pétaflops (1 pétaflops équivaut à 10^15 ou 10 millions de milliards d’opérations en virgule flottante par seconde), ce qui le place à la quatrième place dans le Top 500 de juin 2014, le classement des 500 supercalculateurs les plus puissants dans la planète. Il est installé depuis 2011 à l’institut Riken d’informatique avancée, à Kobe.

Le futur supercalculateur sera installé aussi au Riken. La conception de la machine devrait être achevée en 2015. Ensuite commencera la production. Pour Fujitsu, c’est une nouvelle victoire sur son compatriote et rival NEC. Comme pour le K Computer, le choix s’est porté sur l’architecture massivement parallèle au détriment du calcul vectoriel que NEC est seul au monde à promouvoir encore.

Avec ce projet, le Japon veut reprendre le leadership mondial dans le calcul intensif, un leadership perdu en 2004 après trois ans de domination avec le Earth Simulator, un supercalculateur vectoriel, signé NEC, d’une puissance de 40 téraflops (1 téraflops équivaut 10^12 ou 1000 milliards d’opérations en virgule flottante par seconde).
http://www.usine-digitale.fr/article/le ... ue.N289093

Un monstre 100x plus puissant qu' actuellement,
Mais combien va il demander de dizaine de MégaWatt ?

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Message par energy_isere » 01 déc. 2014, 09:33

et hop, encore 2 MW dans les datacenter. Ca date du printemps.
Avec son nouveau data center, le toulousain FullSave relocalise les données en Midi-Pyrénées

le 12/05/2014 ObjectifNews.com

Fullsave vient de construire dans le nord-ouest de Toulouse un centre de données de nouvelle génération
Pour héberger les données numériques, les usines du futur fleurissent dans la "nouvelle France industrielle". C'est notamment le cas à Toulouse, qui vient de se doter d'un centre de données TLS00, moins énergivore, plus efficace et à l'abri des pannes de climatisation.


C'est l'angoisse des chefs d'entreprise. À l'heure du tout numérique, une perte des données ou l'interruption d'un site Internet peuvent engendrer de graves conséquences économiques. Pour se protéger, les entreprises hébergent leurs serveurs à l'intérieur de centres de données entièrement sécurisés. Sans pour autant être à l'abri de la panne ou de la congestion.

Par exemple, relayé sur les réseaux sociaux le 9 mars dernier, l'hébergeur mondial Telehouse annonçait un problème de climatisation sur l'un de ses data centers parisiens, nœud important du Web français... Conséquence immédiate, l'augmentation de la température avait entraîné la coupure de plusieurs serveurs, gênant ainsi plusieurs opérateurs et acteurs importants du Net, avant le rétablissement du système de climatisation.

Pour pallier tout risque de congestion, les data centers historiquement concentrés sur la région parisienne tissent désormais progressivement leur toile sur l'ensemble du territoire. Tout en proposant des infrastructures de nouvelle génération qui innovent en matière de système de refroidissement ou de mesure de la consommation.

"Avant d'être un élément clé de l'économie numérique, le data center est d'abord un outil industriel", insiste Laurent Bacca, PDG de l'entreprise toulousaine FullSave. Cet hébergeur vient de construire dans le nord-ouest de Toulouse un centre de données de nouvelle génération, d'une puissance de 2 mégawatts et d'une superficie de 1.600 m2. Un investissement de 5 millions d'euros, soit deux fois le chiffre d'affaires actuel de FullSave. "Nous pourrons ainsi héberger les serveurs d'entreprises régionales dont les données sont actuellement centralisées à Paris, voire à l'étranger, souligne l'entrepreneur. L'enjeu est d'abord de maîtriser les infrastructures pour que le trafic local s'échange au niveau local sans passer par le nœud parisien."

Jusqu'alors, Toulouse était sous-équipée

Dans sa dernière cartographie des data centers en France, le magazine spécialisé Global Security Mag comptabilisait ainsi plus d'une cinquantaine d'usines à données en Île-de-France contre uniquement trois à Toulouse. Le Sud-Ouest semble particulièrement à la traîne : à l'extrême opposé, la métropole lilloise comptabilise déjà plus d'une dizaine de centres.

"Le maillage territorial des data centers est fondamental, non seulement pour conserver les données à proximité, mais surtout pour renforcer l'écosystème numérique au niveau local, insiste encore Laurent Bacca. On le voit avec le développement de la ville intelligente. Les collectivités locales ont besoin d'augmenter leur capacité de stockage des données afin d'optimiser l'éclairage public, les transports publics ou de proposer de nouveaux services aux administrés."

Encore faut-il offrir les meilleures conditions d'hébergement, et en particulier la garantie de résilience. C'est-à-dire la capacité d'une architecture réseau de continuer de fonctionner en cas de panne. Justement le point fort du nouveau centre de données toulousain, baptisé TLS00, construit dans le quartier des Minimes.

Le choix du lieu est avant tout stratégique, puisqu'il est à proximité des voies de communication permettant de faire passer la fibre optique et à côté du point d'accès de l'électricité produite à la centrale nucléaire de Golfech. La peinture n'est pas encore sèche, les 260 baies, formes d'étagères à serveurs, ne sont pas encore déployées mais, déjà, Laurent Bacca loue les mérites de ce tout nouveau centre de données nouvelle génération.

"Les data centers ont la réputation d'être énergivores, prévient-il. Et en cas de panne de climatisation, la température gagne au moins dix degrés par heure. Ici, c'est l'usine du futur. La chaleur produite par le data center va être isolée au sein d'un circuit fermé puis refroidie par l'intermédiaire de cinq échangeurs thermiques propageant de l'eau glacée. Par ailleurs, le data center est protégé par un système anti-incendie utilisant un brouillard d'eau, une technologie dont la maintenance est moins coûteuse que le gaz inerte utilisé d'habitude."

Le rapatriement, un besoin légitime de sécurité

Autre approche innovante, les clients hébergés dans ce nouveau centre de données pourront mesurer en temps réel la consommation énergétique du serveur. L'objectif étant bien sûr de quantifier son empreinte carbone dans une démarche de certification environnementale.

"Avec ce système de refroidissement, nous assurons une optimisation énergétique par rapport aux traditionnels moyens de climatisation, ajoute Laurent Bacca. Et cette économie est mesurée en temps réel afin d'offrir une meilleure visibilité à nos clients concernant l'empreinte carbone. C'est même l'une des principales innovations de ce data center nouvelle génération."

Lors de la visite de cet ancien entrepôt de radiateurs en fonte, entièrement réhabilité, pas question de noyer ses interlocuteurs dans le jargon du cloud computing. Laurent Bacca emploie des mots d'industriel : "Héberger des serveurs ou sécuriser les données numériques, c'est d'abord en réalité de l'infrastructure !"

.........
http://www.objectifnews.com/Innovation/ ... e-09052014

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Message par energy_isere » 18 déc. 2014, 18:26

Les opérateurs de datacenters remontés contre la hausse des tarifs de l’électricité

Xavier Biseul 01Businessle 02/12/14

Mauvaise nouvelle pour les exploitants de datacenters. Déjà en hausse ces dernières années, le prix de l’électricité ne peut que monter selon les premières déclarations du nouveau PDG d’EDF.

A peine nommé à la tête d’EDF, Jean-Bernard Levy a jeté un froid et, ce, avant même que l’hiver ne s’installe dans nos contrées. Lors de ses auditions préliminaires à l’Assemblée Nationale et au Sénat, le nouveau PDG de l’entreprise publique a évoqué la nécessité d’un « rééquilibrage tarifaire » pour assainir la situation économique du groupe et faire face aux investissements massifs qui l’attendent.

Image

Ce message est mal passé du côté des opérateurs des datacenters pour qui le poste électricité correspond de un quart à un un tiers de leurs dépenses. Ils ont déjà subi ces dernières années une hausse continue des tarifs de l’énergie depuis l'instauration en 2010 de la loi Nome – « Nouvelle organisation du marché de l’électricité » –encadrant la dérégulation du marché.

Directeur général de TelecityGroup en France, mais aussi vice-président du Cesit (Comité des exploitations de salles informatiques et télécom) et de l’Eudca (European data centre association), Stéphane Duproz a ainsi observé une hausse annuelle d’au moins 5 % sur cette période.

Mais la douloureuse devrait encore s’aggraver. Cette même loi Nome prévoyant, au 1er janvier 2016, la fin des tarifs réglementés pour les sites nécessitant une puissance de raccordement supérieure à 36 kVA. Les distributeurs alternatifs devront suivre l’Arenh (Accès régulé à l'électricité nucléaire historique). A savoir le prix auquel EDF, producteur énergie nucléaire, doit le vendre à ses concurrents.
Or, EDF juge ces tarifs trop bas et l’a fait savoir à plusieurs reprises. Plus que de procéder à une hausse substantielle, les augmentations devraient intervenir plusieurs fois par an pour lisser leur impact. S’il ne devrait pas toucher au prix du KWh ni au coût lié au transport, l’Etat actionnaire devrait, en revanche, jouer sur les taxes qui sont au nombre de quatre (TVA, CTA, TCFE, CSPE) pour monter la facture d’électricité.
Stéphane Duproz redoute que cette hausse mette à mal la compétitivité de la filière française et l’attractivité du territoire. La présence de datacenters devient, en effet, un critère essentiel quand une multinationale doit choisir entre Londres, Amsterdam, Francfort ou Paris pour établir sa filiale. Quand l’éditeur de jeux vidéo Blizzard Entertainement s’établit à Versailles, ce n’est pas pour son château, mais pour l'infrastructure locale lui permettant de gérer les nombreux joueurs de World of Warcraft.

Le prix de l’énergie, un élément d’attractivité

Dans cette compétition internationale la France qui ne peut mettre en avant un cadre fiscal incitatif perd progressivement son atout énergétique. « Les Pays-Bas ont fait le choix politique de maintenir tarifs électricité bas. Et la différence avec ceux pratiqués en Allemagne, pourtant très élevés, se resserre », observe selon Stéphane Duproz. Alors même que, dans le même temps, notre pays s’est doté avec France IX, d’un point d’échange international pour devenir un acteur majeur de l'internet européen.
L’industrie des datacenters participe pourtant au développement économique. « Un datacenter, c’est une vingtaine d’emplois créés en moyenne. Et dix fois plus en emplois indirects. » Sans compter les entreprises qui se créent à proximité pour profiter de l’infrastructure et des mètres carrés inoccupés.

Le dirigeant de TelecityGroup s’inscrit en faux quand on catalogue les datacenters en vilains consommateurs d’électricité. « Avec nos infrastructures mutualisées, nous réduisons au contraire la consommation d’énergie. Elle serait autrement plus élevée si no 300 clients en France devaient gérer leurs propres serveurs, leurs groupes électrogènes. »

Le numérique dans son ensemble participerait, par ailleurs, à la réduction de notre empreinte carbone en rendant inutiles certains voyages d’affaires ou en dématérialisant nombre de documents. Enfin, les datacenters se sont engagés dans la voie du green IT en réinjectant, par exemple, la chaleur émise par leurs systèmes de climatisation pour chauffer les bâtiments voisins.
http://pro.01net.com/editorial/634864/l ... ectricite/

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Message par energy_isere » 03 févr. 2015, 23:40

Apple va convertir l'ancienne usine de saphir synthétique de GT Advanced dans l'Arizona en data center

03 frv 2015

Selon CNBC, Apple va investir 2 milliards de dollars dans un data center à Mesa, en Arizona, en lieu et place de l'usine de production de saphir synthétique de GT Advanced Technologies (GTAT), celle-là même qui devait fournir le géant de Cupertino en écrans en saphir l'année dernière.

La nouvelle a été saluée par le gouverneur de l'Arizona, Doug Ducey, puisque ce sont 150 emplois à temps plein qui devraient être créés à Mesa pour faire tourner le data center.

Une ferme solaire pour alimenter le data center en énergie

Cet investissement de 2 milliards d'euros servira également à construire une ferme solaire pour alimenter le centre de données. Cité par CNBC, un porte-parole d'Apple s'est félicité de cette issue pour l'ancien site de GTAT. "Ce projet de plusieurs milliards de dollars est l'un des investissements les plus importants que nous ayons jamais fait, et dans dix ans, il devrait avoir permis de créer 600 emplois supplémentaires".

Il faut dire que le partenariat GTAT-Apple s'était soldé par un divorce houleux. Le 27 octobre 2014, le torchon brûlait entre la firme à la pomme et son fournisseur, GTAT, le numéro un de saphir synthétique officialisait alors la rupture de son contrat avec Apple.

Ce matériau devait être utilisé pour fabriquer les écrans de l'iPhone 6 mais finalement, le groupe lui a préféré le gorilla glass (un verre très fin et résistant), produit par la société Corning. Ce revirement a entraîné les fermetures des deux usines de Mesa en Arizona et de Salem dans le Massachusetts.
http://www.usine-digitale.fr/article/ap ... er.N311330

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Message par energy_isere » 23 févr. 2015, 22:31

Apple : 1,7 milliard d’euros dans les data centers

Le Monde | 23.02.2015

Avec Apple les chiffres sont toujours impressionnants. Que ce soit le nombre d’iphones vendus au dernier trimestre (74,5 millions) ou encore le montant de son dernier investissement : 1,7 milliard d’euros. La somme colossale servira à construire deux data centers (ces fermes d’ordinateurs surpuissants dans lesquels sont stockées des données) en Irlande (Athenry, dans le comté de Galway) et au Danemark (Viborg). Il s’agira là des premiers data centers de la firme à la pomme en Europe.

Prévues pour une mise en service en 2017, les deux structures feront chacune 166 000 mètres carrées. Alimentées entièrement grâce à de l’énergie renouvelable, elles seront chacune associée à un projet écologique local. « Ce nouvel investissement significatif représente le projet le plus important en Europe à ce jour », a déclaré le PDG du groupe, Tim Cook, dans le communiqué.

Améliorer l’expérience client

Si Apple a localisé ses data centers en Europe, c’est avant tout, explique-t-on à la firme à la pomme, pour améliorer l’expérience client. Les fermes de serveurs qui vont permettre d’assurer les services tel que iTunes, l’App Store, ou encore les iMessages et Siri seront ainsi plus proches d’une clientèle européenne de plus en plus nombreuse. L’idée étant d’améliorer de possibles bugs dus à l’éloignement géographique des data center, mais aussi de réduire les temps de réponse des applications.

La firme à la pomme s’enorgueillit par ailleurs, de participer à la création d’emplois en Europe. Selon elle, ces infrastructures devraient en générer quelques centaines. Le groupe revendique aujourd’hui 18 300 employés à travers 19 pays européens.

Optimisation fiscale

Même si les observateurs admettent la nécessité de la présence de data centers en Europe où le nombre de consommateurs de produits Apple ne cesse de croître, ils ne peuvent croire qu’il s’agit là de l’unique raison de cet investissement. « C’est un beau coup de publicité finalement, le message qu’ils envoient c’est : certes on fait de l’optimisation fiscale en installant notre siège en Irlande mais on investit en Europe en contrepartie. De toute façon ils ont besoin de nouveaux datacenters, autant les mettre là. », avance l’un d’entre eux. Les pratiques d’optimisation fiscales auxquelles ont recours les géants du net entachent en effet leur réputation auprès du grand public, même si elles n’entament pas encore leurs ventes.

Ces pratiques font, en outre, que les multinationales se retrouvent avec des énormes quantités de liquide à l’étranger: Elles évitent en effet de les rapatrier aux États-Unis ou autre afin d’éviter de payer des taxes. « Ils ont sûrement voulu dépenser un peu de cet argent », indique un observateur.
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

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Message par energy_isere » 24 févr. 2015, 21:18

Webaxys va construire un data center près du Havre

Par Claire Garnier Usine Nouvelle le 24 février 2015,

Après un premier data center à Sotteville-les-Rouen (Seine-Maritime), Webaxys, spécialiste de l’hébergement de systèmes d’information, s’apprête à en construire un deuxième dans la région du Havre (Seine-Maritime) et envisage la construction d'un troisième à Caen (Calvados) en 2017.

Hébergeur de systèmes d’information et opérateur télécom pour les entreprises, la société Webaxys s’est équipée en 2011 de son propre data center qui héberge 400 clients (PME et grands comptes régionaux). L'entreprise a réalisé 1 million de chiffre d'affaires en 2014 et emploie 6 salariés. Installée à Sotteville-les-Rouen (Seine-Maritime) à côté de Rouen, Webaxys a l’ambition de créer deux autres data centers en Normandie. C’est ce qu’a confié son dirigeant-fondateur Emmanuel Assié mardi 24 février en faisant visiter ses installations au président de la région Haute-Normandie Nicolas Mayer-Rossignol.

"Nous voulons cartographier la Normandie avec un data center dans la région havraise et un datacenter à Caen", prévoit Emmanuel Assié. Outre le data center ouvert en 2013 par Orange à Val-de-Reuil (Eure) qui a nécessité 100 millions d'euros d'investissement, la Normandie n’en était guère équipée jusqu’à présent. Le projet de la région havraise est "bien avancé" a expliqué Emmanuel Assié. "Nous finalisons les discussions pour l’acquisition d’un terrain à Gonfreville-l’Orcher. Le data center qui représente un investissement de 850 000 euros devrait être opérationnel en mars-avril 2016."

La carte du régional

L’hébergeur rouennais est convaincu de la pertinence des équipements régionaux, les clients recherchant selon lui, la proximité physique. "Ils veulent savoir où se trouvent leurs données et ils sont rassurés de savoir qu’ils peuvent pousser la porte de chez nous à tout moment", explique Emmanuel Assié. Pour se développer, l’entreprise joue par ailleurs la carte du sur-mesure et de "l’adaptation" aux besoins spécifiques de ses clients. Le chiffre d’affaires devrait atteindre 1,2 à 1,3 million d’euros en 2015, estime le fondateur, qui prévoit de recruter 5 salariés en 2015 et 5 autres en 2016. Pour financer sa croissance, l’opérateur a engagé une levée de fonds qui pourrait atteindre 1,4 million d’euros.

La carte du "green"

A côté de la carte du régional, Webaxys entend aussi jouer celle du "green", de l'écologie. L’entreprise affirme ainsi que son data center de Sotteville-les-Rouen est le premier datacenter "green" de Normandie. Emmanuel Assié en veut pour preuve le bon niveau de l’indicateur PUE (Power usage effectiveness), l’indicateur le plus utilisé pour comparer la consommation électrique des data centers. "Pour un kilowattheure d’électricité utilisé par les serveurs, il faut dépenser (seulement, ndlr) entre 1,3 et 1,6 kilowattheure d’électricité, selon la saison, l’été étant plus consommateur d’électricité que l’hiver du fait des besoins de refroidissement."

Pour rester dans les économies d’énergie, Emmanuel Assié ajoute que l’entreprise se chauffe en récupérant la chaleur produite par les baies informatiques.
http://www.usine-digitale.fr/article/we ... re.N315764

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Message par energy_isere » 07 mai 2015, 10:59

Pas si simple de gérer le boom des datacenters en Ile-de-France...

Usine Nouvelle par Patrick Désavie - Publié le 06 mai 2015

L’essor attendu des datacenters en Ile-de-France passera nécessairement par une adaptation du réseau de distribution d’électricité.

Regroupant sur son territoire un tiers des 140 datacenters français, la région Ile-de-France figure parmi les toutes premières concentrations européennes dans ce domaine. Mais face à l’explosion annoncée des besoins, entraînant une augmentation tant du nombre de sites que de leur capacité, se posent des problèmes d’aménagement du territoire francilien, qu’il convient d’anticiper, selon l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile-de-France.

"A terme il faudra nécessairement s’appuyer sur de nouveaux lieux d’accueil bien identifiés offrant un foncier abordable, répondant aux exigences de sécurité et disposant d’une puissance électrique pré-installée ou mobilisable dans des délais adaptés à la prise de décision d’implantation", avancent les spécialistes de l’IAU Ile-de-France dans une note datée d’avril.

La majorité des datacenters franciliens est concentrée dans Paris intramuros, le quartier de La Défense (Hauts-de-Seine) mais surtout à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et autour de cette ville.

Image

Une nécessaire adaptation du réseau électrique

"Cette concentration trouve aujourd’hui ses limites, les capacités d’accueil se rapprochant de la saturation, tant du point de vue de l’alimentation électrique, que de la disponibilité foncière", écrivent les auteurs de la note.

Déjà s’amorce un redéploiement vers le sud et l’ouest avec des projets réalisés ou en cours, notamment à Vélizy (Yvelines), Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) ou encore Lisses (Essonne).

Le mouvement va se poursuivre mais cette nouvelle demande nécessitera une adaptation du réseau électrique. Ainsi, en 2030, les datacenters devraient représenter un quart de l’augmentation des besoins en énergie du Grand Paris.

ERDF (Electricité Réseau Distribution France) a engagé des travaux, notamment dans les postes-source assurant l’interface entre le réseau de transport et celui de distribution. Cinquante opérations de rénovation et huit nouvelles constructions (sur 160 installations en Ile-de-France) sont prévues. Mais, selon l’IAU, il faudra plus d’ouvrages particuliers pour coller aux besoins spécifiques des datacenters.
http://www.usine-digitale.fr/article/pa ... ce.N328505

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Message par energy_isere » 09 mai 2015, 13:21

Projet de datacenter géant en Ecosse pour un cout de 40 millions de £. ( = 55 millions d' €).
8 MW de consommation qui serait branché sur une centrale thermique à biomasse de 65 MW de RWE pas très loin..
Is Europe's greenest data centre heading to Scotland?
AOC Group unveils plans for a 100 per cent renewables-powered data centre, which could underline Scotland's potential as a green data centre hub


By James Murray 22 Apr 2014

......................
Developer AOC Group announced last week it has submitted a preliminary planning application for a 75,000 square foot data centre facility on the Queensway Business Park in Glenrothes, Fife, hailing the project as "the UK's first 100 per cent green data centre".
Speaking to BusinessGreen, group managing director Alan O'Connor said the project would utilise Scotland's natural resources to address soaring global demand for greener data centres.
.......................
Indeed, AOC Group's project promises to offer precisely that proposition. O'Connor confirms the facility will make use of natural air cooling and the latest energy efficient technology and design measures to secure a BREEAM outstanding green building rating and a power usage effectiveness (PUE) score of less than 1.15, meaning that for every 1.15 units of power going into the facility 1 unit is used to power the servers - in contrast the industry average still hovers anywhere between 1.8 and 2.9. "It's slightly chillier up here than anywhere else in the country," he observes. "So, the climate lends itself to free air cooling, which is much more energy efficient."

Moreover, the site is conveniently located right next to the UK's largest biomass power plant, RWE's 65MW facility at Markinch, and AOC Group already has a power purchase agreement in place to take around 8MW of power to run the data centre. O'Connor stresses that the facility will also be connected to the grid, but it is the grid that will act as the back-up power source with the data centre typically running using low carbon biomass energy.

The preliminary planning application for the £40m project has already received an encouraging response from the local authority. "News of this development for Glenrothes is particularly welcome not only in terms of the employment opportunities it will bring but in enhancing the council's plans to regenerate the entire estate," said Fife's deputy council leader and spokesperson for economy and planning Lesley Laird in a statement. "Officers in the Invest in Fife team and Scottish Development International have worked closely with the company over the past 12 months or so to help identify the best location."
.................
http://www.businessgreen.com/bg/feature ... o-scotland

mais dans cet autre lien ils parlent de 100 millions de £ ( = 138 milions d' € )
http://www.thehostingnews.com/queensway ... -fife.html
The facility will draw power from the adjacent RWE Innogy biomass plant which is the largest built to date in the UK producing up to 65 mega watts of electricity. The majority of the plants fuel comes in the form of wood waste with a very small proportion from sustainable forestry.

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Message par energy_isere » 13 mai 2015, 20:32

Greenpeace vient de publier la version 2015 de son baromètre "Clicking Clean", dans laquelle il commente les politiques environnementales des géants du web. Il salue notamment les efforts d’Apple, dont les centres de données sont alimentés par une électricité 100 % renouvelable.

13 Mai 2015 Industrie&Technologies.
..............

D’autant que selon différents scénarios, la demande en électricité dans le secteur des TIC progressera de 7 à 9 % en 2015.
............................
lire ici : http://www.industrie-techno.com/baromet ... asse.38185

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