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par Pura Vida » 12 avr. 2007, 11:05
Effectivement, parlons par images: les statistiques économiques, dans leur ensemble font une moyenne de la "course automobile" entre quelques "formules-1" et des milliers de vieux vélos rouillés et mobilettes poussives, au milieu des véhicules ordinaires utilitaires. La "brillante" moyenne affichée (grâce aux seules formules-1) ne prend pas en compte les éclopés qui deviennent, dans cette perspective, des "gêneurs", voire des boulets à traîner...
Voilà, très vite dit, à quoi ressemble le monde contemporain. Le lien indiqué par AJH le confirme.
Ci-après, ce passage de Louis Even pour nous rappeler où sont les sources vraiment principales, et pas ailleurs, des problèmes évoqués dans les messges plus haut et cela met sur la voie de la guérison possible et urgente et des priorités à respecter si le politique voulait bien reprendre son rôle directeur dans des domaines limités mais incontournbles, clé de voute du social et de l'économique.
"Le pouvoir monétaire, c'est le pouvoir d'émettre l'argent et le crédit de la nation; le pouvoir de conditionner la mise en circulation de cet argent et de ce crédit; le pouvoir de déterminer la durée de circulation de ce crédit financier; le pouvoir d'en réclamer le retour à terme fixé d'avance, sous peine de confiscation de biens qui sont le fruit du travail des confisqués; le pouvoir d'assujettir les gouvernements eux-mêmes, fixant pour eux aussi les conditions de libération et de retour, exigeant comme garantie le pouvoir qu'ont tous les gouvernements de taxer leurs citoyens.
Or, ce crédit financier, cet argent, c'est la permission de mettre en œuvre la capacité de production, non pas des contrôleurs, mais de la population du pays. Les contrôleurs de l'argent et du crédit, eux, ne font pas pousser une tige de blé, ne produisent pas une paire de chaussures, ne fabriquent pas une seule brique, ne creusent pas un trou de mine, n'asphaltent pas un mètre carré de route. C'est la population du pays qui fait tout cela. C'est donc son propre CRÉDIT RÉEL. Mais pour pouvoir s'en servir, il faut le CONSENTEMENT DES CONTRÖLEURS DU CRÉDIT; du crédit financier, qui n'est que l'inscription dans le livre (ordinateur) de la banque de chiffres la valeur du crédit réel de la nation.
La plume-ordinateur du banquier qui consent ou s'objecte à donner à des particuliers, à des entreprises, aux gouvernements, le droit de mobiliser les compétences, les bonnes volontés, les ressources naturelles de la nation, cette plume-ordinateur-là commande; elle accorde ou refuse; elle conditionne les permissions qu'elle consent; elle endette ceux, particuliers, entrteprises ou gouvernements, auxquels elle les accorde. Plume-ordinateur qui a la vertu d'un sceptre, entre les mains d'un super-pouvoir, du pouvoir monétaire."