L'industrie agricole française.

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

Modérateurs : Rod, Modérateurs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 20 juin 2022, 14:20

L’Agence Bio dévoile les chiffres du secteur bio de l’année 2021 et affiche des objectifs prometteurs

Publié le 14/06/2022

Dévoilés ce 14 juin par l’Agence Bio dans la Drôme, les chiffres du marché bio en 2021 révèlent que le secteur reste résilient, dans un contexte alimentaire bousculé.

Considérée comme l’un des leaders européens du bio, la France voit, en 2021, une forte progression de ses terres agricoles cultivées sous un mode de production biologique, avec près de 2,8 millions d’hectares, soit 9% de plus qu’en 2020, alors que la part de terres certifiées (pouvant produire bio) atteint les 2,2 millions d’hectares. À noter que le pays reste le premier producteur mondial de vignes bio en surfaces avec des vignobles dépassant les 20% du vignoble conduits en bio en septembre 2021.

Manger bio et local

S’inscrivant donc comme un acteur majeur de l’attractivité agricole, le bio a su séduire les consommateurs, qui lui octroient une part de marché globale de 6,63% dans leurs courses alimentaires. Manger bio rimant avec manger bon !

Davantage attirés par les productions locales, les consommateurs se tournent vers des produits bio provenant à plus de 80% des territoires français (hors produits tropicaux) et souvent dans des lieux de consommation de proximité. La vente directe fait figure de poids lourd avec 26.000 points de vente, et un chiffre d’affaires en croissance de 8%, prouvant ainsi la recette gagnante du bio combiné au local.

Un bémol toutefois: en raison du contexte économique et alimentaire bouleversé ces derniers mois, le bio enregistre une diminution de sa consommation, à hauteur de 1,34% (hors restauration), soit 172 millions d’euros et 0,5% (68 millions d’euros), incluant les achats de la restauration.

La multiplicité des circuits de distribution permet cependant à la production biologique de tirer son épingle du jeu: la part de la grande distribution ne représente que 50,2%, soit un peu plus de la moitié du marché aux côtés de la distribution spécialisée, des circuits courts et la vente en direct et de la restauration.

Pour cette dernière, des marges de progression colossales sont envisagées, sachant qu’aujourd’hui, la restauration commerciale ne représente qu’1,67% d’achats de produits bio.

Grâce à la loi EGAlim et son objectif de 20% de produits bio, avec environ 80.000 cantines et 180.000 restaurants introduisant le bio en France, la filière mise fort sur la restauration qui est identifiée comme un relais de croissance majeur pour son développement.
https://www.cultivar.fr/marches/lagence ... -objectifs

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 08 juil. 2022, 00:20

La valeur de la production agricole rebondit fortement en 2021

AFP•07/07/2022

La valeur de la production agricole française est en "fort rebond" en 2021 (+7,7%) après deux années de baisse, dans un contexte de hausse généralisée des prix des matières premières, indique l'Insee dans une note publiée jeudi.
....................
lire https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 4f3dcc9e26

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 26 juil. 2022, 23:20

La récolte de blé tendre attendue sous la moyenne des dix dernières années

AFP•26/07/2022

La production française 2022 de blé tendre, d'une précocité historique, "se situe sous la moyenne des dix dernières années" en raison de "conditions météo très dures", alors que la demande est "particulièrement soutenue sur la scène internationale", a estimé mardi le cabinet Agritel.

Après une campagne marquée par de violents épisodes de gel, de canicule ou encore de grêle, la récolte de blé tendre est estimée à "33,44 millions de tonnes" en France, en baisse de 2 millions de tonnes par rapport à l'année dernière selon Agritel.

Une estimation légèrement supérieure à celle de l'Agreste, le service statistique du ministère de l'Agriculture, qui prévoyait le 1er juillet une production de 32,9 millions de tonnes, "en repli de 7,2% sur un an sous l'effet d'une baisse conjointe des surfaces (-5,6 %) et du rendement".

"D'une précocité historique, cette moisson se caractérise par une grande hétérogénéité dans les rendements", détaille Michel Portier, directeur général d'Agritel, cité dans le communiqué.

En France, en effet, la récolte de blé tendre touche déjà à sa fin: 84% des moissons sont achevées au 18 juillet, contre 12% à la même période l'an dernier, annonçait le baromètre CéréObs de FranceAgriMer publié vendredi.

Malgré la précocité des grains, "les critères qualitatifs sont bons dans l'ensemble". Si les pluies tardives de juin ont "sauvé la situation" dans les régions au nord de la Loire, les rendements au sud ont quant à eux été jugés très décevants.

"Bien que les disponibilités de blé français soient réduites cette année, la demande est particulièrement soutenue sur la scène internationale", note par ailleurs Michel Portier.

Selon le cabinet, les principaux importateurs ont aussi eu de faibles récoltes. Le Maroc a, par exemple, produit 2,3 millions de tonnes tous blés confondus, contre plus de 7 millions l'an dernier.
.......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... f5c8e82829

Avatar de l’utilisateur
Silenius
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 1720
Inscription : 06 avr. 2007, 00:56

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par Silenius » 28 juil. 2022, 00:10

Le lait bio paye moins cher aux producteurs que le conventionnel :
En mai, le lait conventionnel a été payé 16 €/1 000 l de plus que le bio
https://www.web-agri.fr/prix-du-lait/ar ... que-le-bio

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 11 août 2022, 23:00

Le maïs, une plante tropicale devenue indispensable à l'élevage, mais inadaptée aux sécheresses

AFP•11/08/2022

Le maïs, originaire du Mexique, a conquis la France dans les années 1970 et est devenu indispensable pour nourrir le bétail.

Mais cette plante gourmande en eau pendant l'été est de moins en moins adaptée alors que le changement climatique va aggraver les sécheresses en France.

La France est devenue le premier exportateur européen de maïs, qui occupe autour de 10% de sa surface agricole utile.

Avant tout destiné à l'alimentation animale - maïs grain pour les volailles, les ovins et les porcs; maïs fourrage pour les bovins- il s'est imposé dans des régions comme la plaine d'Alsace ou les Landes.

Cultivé à partir du 17e siècle en France, le maïs a "d'abord été confiné dans le Sud-Ouest, la région la plus chaude de France et la plus humide", des conditions qui lui sont favorables, raconte à l'AFP Christian Huyghe, directeur scientifique Agriculture de l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae).

C'est grâce au travaux d'hybridation "à la fin des années 1940", que la plante tropicale a pu gagner "des climats un peu plus frais", poursuit-il.

A partir de la fin des années 1960, les superficies récoltées explosent, selon des données de la l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Aujourd'hui la culture du maïs représente près de 3 millions d'hectares, sur les 28 millions d'hectares de surface agricole du pays.

Jusque dans les années 1970, les vaches étaient nourries l'été au pâturage et l'hiver au foin, à la paille ou à l'ensilage d'herbe (pour conserver l'herbe humide), rappelle le scientifique, ingénieur agronome.

- La révolution de l'élevage -

"Et le maïs est arrivé, avec des machines adaptées, des ensileuses (qui) permettent de faire des gros volumes de stocks qui se conservent facilement, se font très rapidement et en une seule récolte" contre plusieurs pour l'herbe, poursuit-il.

Cette "révolution totale" a permis d’énormément simplifier la vie de l’éleveur.

La maïs est toutefois faible en protéines et il a fallu importer des tourteaux de soja pour compléter l'alimentation donnée aux animaux, explique Christian Huyghe.

Mais en période de sécheresse estivale, qui seront amenées à s'intensifier avec le réchauffement climatique, "une variété emblématique, le maïs, pose question", soulève Agnès Ducharne, chercheuse au CNRS.

"Pour finir sa croissance et faire de la production agricole valorisable, il a besoin d'eau en juillet et en août, les mois où il y en a moins en France", souligne-t-elle.

Cela pose la question de "réduire la part du maïs dans l'agriculture française pour des cultures plus adaptées à la sécheresse estivale", poursuit Agnès Ducharne, spécialiste du cycle de l'eau et des impacts du changement climatique.

Le problème avec la culture du maïs, c'est qu'elle demande de l'eau à un moment où les sources ne débordent pas.

Pour qu'elle puisse avoir un bon rendement, son irrigation est nécessaire mais "quel système de production permet d’être le plus résilient ? Et est-ce que le maïs a une place là-dedans ?" interroge Christian Huyghe.

Pour lui, "le maïs va faire partie de la panoplie", mais "sa part va plutôt être amenée à se réduire" à l'avenir, ce qui va obliger le marché de l'alimentation animale à se réorganiser.

"Pour être résilient, un système doit être diversifié", insiste-t-il.

"Une trajectoire d’investissement qui conduirait à maximiser les cultures en maïs" en assurant leur arrosage avec de grandes réserves d’eau "fragiliserait le système", met-il en garde.

De manière plus large, la production de viande, via l'élevage intensif, a plus d'impacts environnementaux que celle d'autres produits alimentaires, selon des études scientifiques.

Des ONG prônent donc de réduire la consommation de viande et de privilégier l'élevage du bétail nourri à l'herbe.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 628d65eaf1

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 15 août 2022, 12:36

Un producteur français de sorgho brave la sécheresse grâce à l'agriculture durable

REUTERS•15/08/2022 par Sarah Meyssonnier
SAINT-ESCOBILLE, France

Le champ de sorgho de l'agriculteur français Eudes Coutte, à Saint-Escobille, au sud de Paris, se démarque par ses feuilles vertes et ses grappes bien fournies tandis que dans le reste de la région, les plants de maïs rabougris et les sols desséchés témoignent des températures estivales extrêmes.

Image

Depuis quatre ans, Eudes Coutte et son frère cultivent le sorgho, une céréale peu connue en Europe mais largement utilisée dans le monde, qui peut servir à la fabrication de pâtisseries sans gluten, de couscous ou même de bière.

Selon l'agriculteur, la culture du sorgho apporte de nombreux avantages car il ne nécessite pas d'utiliser des pesticides, demande peu d'engrais - un tiers des besoins exigés par le blé - et ne requiert pas de système d'irrigation danpartie de la France, comme au nord de la Loire, où se trouve sa plantation.

"La culture de Sorgho apporte une nouvelle façon de penser l'agriculture et d'aller plus dans une agriculture durable, qui préserve les ressources de demain", a déclaré Eudes Coutte, 40 ans, dans sa plantation de sorgho située à 75 km au sud de la capitale française.

"Nous devons penser à l'agriculture de demain et comment on peut cultiver et produire des aliments sans avoir recours à l'eau".

Comme toutes les céréales, les rendements du sorgho tomberont également en raison de la chaleur extrême qu'a connue la France cette année, jusqu'à trois-quatre tonnes par hectare, contre cinq-six tonnes récoltées lors des années sans sécheresse, estime l'agriculteur.

Toutefois, le fait que ses cultures, situées au nord de la Loire, ne nécessitent pas d'irrigation, constitue un "avantage concurrentiel", estime-t-il, alors que la sécheresse et les restrictions d'eau se font sentir dans toute la France.

Afin de rendre l'exploitation plus durable, Eudes Coutte a investi dans son propre moulin en pierre, lui permettant de transformer une partie de sa récolte en farine de sorgho sans gluten. Le reste des céréales est vendu en grains, qui peuvent être cuits et consommés comme des lentilles.

Le sorgho sans gluten est riche en protéines et contient huit des neuf acides aminés essentiels, a-t-il expliqué, mais en Europe, cette culture reste un marché de niche.

Davantage d'agriculteurs comme les frères Coutte se tournent cependant vers ce type grain, et la production française de sorgho a augmenté pour atteindre près de 400.000 tonnes en 2021, contre 244.000 tonnes en 2016, selon les données du ministère de l'Agriculture.

Sur les quelque 800.000 tonnes de sorgho produites en Europe entre 2021 et 2022, seul un quart environ sera destiné à la consommation humaine, le reste étant principalement réservé à l'alimentation animale, montrent les données de l'UE.

Selon Vincent Braak, analyste chez Strategie Grains, le sorgho a gagné du terrain en Europe ces dernières années, mais son marché, moins développé que celui du maïs ou d'autres céréales, peine à s'établir.

"Pourtant, avec des étés de plus en plus chauds, on peut s'attendre à ce que davantage d'agriculteurs se mettent à cultiver du sorgho pour remplacer une partie de leur maïs", estime-t-il.

Les frères Coutte redoublent d'efforts pour trouver de nouveaux marchés pour leur production. Dans les années à venir, ils prévoient de s'associer à des partenaires locaux pour développer de la bière de sorgho, du steak de sorgho végétarien et d'autres produits à base de cette céréale.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 0e93d04cd9

En Touraine d'où je reviens, j' ai vu de telles cultures de Sorgho. (mais bien moins que le blé et Tournesol).

Jeudi
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 3330
Inscription : 15 juin 2020, 18:53

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par Jeudi » 15 août 2022, 22:31

energy_isere a écrit :
15 août 2022, 12:36
la production française de sorgho a augmenté pour atteindre près de 400.000 tonnes en 2021, contre 244.000 tonnes en 2016, selon les données du ministère de l'Agriculture.
Par comparaison, la France produit environ 30 millions de tonne de blé et la moitié de mais, donc remplacer l’un par l’autre demanderait encore 6 ou 7 périodes de doublement, ou un ou deux siècles en progression linéaire. La progression réelle étant généralement entre les deux, cela donne une bonne idée de l’ampleur du défi.
Quand rien dans l’univers ne te contredit, ça veut dire que tu n’écoutes pas.

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 17 août 2022, 00:34

Sécheresse : "Entre 25% et 35% de pertes" sur les légumes, le secteur appelle l'Etat à l'aide

BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES•16/08/2022

Ces chiffres sont avancés par le président de Légumes de France, qui affiche ses inquiétudes sur l'avenir des produits "Origine France".

En raison de la sécheresse qui sévit dans l'Hexagone, la culture des légumes subit des pertes estimées pour l'heure "entre 25 et 35%", selon le président de Légumes de France, interrogé mardi 16 août à l'antenne de franceinfo . "On a des dégâts sur les rendements. Pour l'instant, nous chiffrons ces pertes entre 25% et 35% de baisse", a t-il résumé, avant d'interpeller les pouvoirs publics quant à la souveraineté alimentaire française.

"Si nous voulons une sécurité alimentaire, il faut vraiment que nous trouvions des moyens pour continuer à produire sur notre territoire", lance t-il, évoquant les mesures de restrictions d'eau en vigueur dans le pays. "Quand on parle de sécurité alimentaire, il va falloir que les restrictions d’eau qui sont prises soient mieux adaptées aujourd'hui. Il faut être réaliste et pragmatique. Évidemment, pour les piscines, il ne faut pas les remplir. Cependant, il faut impérativement utiliser de l'eau pour continuer à produire pour notre souveraineté alimentaire" , estime Jacques Rouchaussé.

......................
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... bbdc6a1407

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18063
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mobar » 17 août 2022, 12:15

"On les offre, c'est plus simple" : l'Alsace croule sous les tomates
Elles arrivent toutes en même temps. Dans une serre de tomates, les fruits rouges garnissent les plants. Jamais la récolte n'avait été aussi bonne. La floraison du printemps a été excellente. La chaleur de l'été les a gorgées de soleil. Elles ont donc muri plus vite. Depuis dix jours, les maraîchers ne cessent de remplir des caisses de tomates. Environ 70% de leur production sont écoulés en vente directe. Le problème, c'est que beaucoup de leurs clients sont partis en vacances. Ils se retrouvent donc avec du stock sur le bras. "On a environ quatre de tonnes de tomates par semaine, quand ça déborde, ça déborde. On ne peut pas en manger matin, midi et soir", confie dans le reportage en tête d'article, Eric Mercier, maraîcher bio à Porte-du-Ried (Haut-Rhin).
https://www.tf1info.fr/regions/video-l- ... 28774.html

ça change des pleurnicheries habituelles! :-"
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 12935
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 17 août 2022, 13:09

Comme quoi le dégoulinage ne fonctionne pas plus en agriculture qu'en économie .....les prix du kg de tomate sont au plus haut ds les autres régions : 3 à 5 euros , voir 8 à 10 sur Paris.
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18063
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mobar » 17 août 2022, 23:03

En ce moment les tomates au dessus de 3 €/kg dans les MIN en France, il y en a pas beaucoup, surtout du bio ou des catégories spéciales!
https://rnm.franceagrimer.fr/prix?TOMATE
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
kercoz
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 12935
Inscription : 18 nov. 2007, 21:46
Localisation : SUD GIRONDE GRAVE DE GRAVE

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par kercoz » 17 août 2022, 23:23

mobar a écrit :
17 août 2022, 23:03
En ce moment les tomates au dessus de 3 €/kg dans les MIN en France, il y en a pas beaucoup, surtout du bio ou des catégories spéciales!
https://rnm.franceagrimer.fr/prix?TOMATE
Comme j'ai raté ma production juillet ( je croise les doigts pour les tardives), j'ai voulu acheter du vrac pour faire de la sauce....j'ai vu ces sites de prix, mais ça semble etre le prix des marchés de gros ....chez les détaillants et les surfaces, c'est bien plus cher, à part la "grappe" de serre peu gouteuse, c'est plutot 3 à 4 euros.
Il y a aussi pas mal d'arnaque sur la qualité des graines : les "noires" sont ridiculement petites par rapport au paquet de graine ..
Les races "à feuilles de pomme de terre" ..semblent mieux résister à la chaleur, mais ce sont des tardives .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

Avatar de l’utilisateur
mobar
Hydrogène
Hydrogène
Messages : 18063
Inscription : 02 mai 2006, 12:10
Localisation : PR des Vosges du Nord

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par mobar » 18 août 2022, 08:12

Chez nous en Alsace, la recolte est maximale, les conserves pour l’annee qui vient sont faites, il va falloir trouver quoi faire avec ce qui vient!

Avec la pluie qui est arrivee on a ressorti la bouillie bordelaise
https://youtu.be/0pK01iKwb1U
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de personnes bien informées et impliquées puisse changer le monde, en fait, ce n'est jamais que comme cela que le monde a changé »

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 21 août 2022, 17:39

Lait, pommes de terre, miel… Quels risques de pénuries avec la sécheresse?
Perrine Bontemps 21 aout 2022
lire https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... b3ed2a83dd

Avatar de l’utilisateur
energy_isere
Modérateur
Modérateur
Messages : 89341
Inscription : 24 avr. 2005, 21:26
Localisation : Les JO de 68, c'était la
Contact :

Re: Le déclin inéluctable de l'industrie agricole française.

Message par energy_isere » 23 août 2022, 00:10

La sécheresse amoindrit la production de maïs grain en France

AFP•22/08/2022

La production de maïs grain a chuté de 18% en août par rapport à l'an dernier, dans le contexte d'une sécheresse historique et d'une succession de canicules, a indiqué le ministère de l'Agriculture lundi.

"Pour les grandes cultures, les conditions climatiques exceptionnelles ont conduit à une disparité inédite des rendements".

Toutefois "la qualité de la récolte française 2022 permettra de répondre aux attentes des marchés", selon un communiqué du ministère, publié après la troisième réunion du comité de suivi de la situation de sécheresse.

"Sur le tournesol, la production sera stable", a ajouté le ministre Marc Fesneau lors d'un point de presse. Et pour les céréales à paille (blé tendre, orge...) la récolte est elle aussi "globalement stable, mais tout ça cache une grande disparité selon les régions", a-t-il nuancé.

"En ce qui concerne le maïs grain on est sur une baisse estimée de plus de 18% de la production à date, du mois d'août 2022 par rapport à l'an dernier", a indiqué M.Fesneau.

La baisse de production du maïs grain, principalement utilisé pour l'alimentation animale, inquiète d'autant plus qu'elle se cumule à la baisse de la production d'herbe (-21% sur un an). "Le risque que j'identifie à moyen terme est sur l'élevage", relève M. Fesneau.

Le ministre de l'Agriculture et de la souveraineté alimentaire a annoncé une série de mesures destinées à soulager le acteurs du monde agricole, parmi lesquelles un hausse du plafond d'avance des aides de la PAC à partir de la mi-octobre, représentant une enveloppe de 1,5 milliard d'euros.

Pour soutenir les producteurs agricoles ayant des AOP (appellations d'origine protégée), le ministère a également demandé des "ajustements de des cahiers des charges" auprès de l'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao).
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 7266e5d56b

Répondre