Quand le prix de l'hélium s'envole

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Extraction d’hélium : des forages à venir dans quatre communes de l’agglo bisontine
Le projet d’extraction d’hélium se poursuit dans la région de Besançon. Dans les six prochains mois, la start-up 45-8 Energy va mener des opérations de forages en vue de commercialiser ce gaz utilisé notamment dans l’électronique de pointe. Quatre communes situées à côté de la capitale comtoise sont concernées.

Maxime Courché - 06 juin 2024

Va-t-on trouver de l’hélium dans le sous-sol comtois ? La start-up 45-8 Energy en est convaincue et poursuit ses explorations dans la région de Besançon. Après un travail d’acquisitions de données géologiques et géophysiques du sol dans la région, le spécialiste de l’exploration et de la production de gaz industriel va mener des travaux de forage d’ici fin 2024.

Il est autorisé à le faire dans le cadre d’un permis exclusif de recherche (PER) baptisé Avant-Monts Franc-Comtois. Délivré par le ministère de la Transition écologique, ce PER s’étend sur une zone de 306 km² qui englobe 58 communes sur le territoire de Grand Besançon Métropole et du Val marnaysien.

Quatre communes du Doubs intéressent 45-8 Energy : Pirey, Pouilley-les-Vignes, Mazerolles-le-Salin et Berthelange.

Préforage cet été
La... abonnés

https://www.estrepublicain.fr/economie/ ... -bisontine

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suite de ce post du 10 mars 2024 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2387719

Une gigantesque réserve naturelle d’hélium dans le Minnesota donne de l’espoir au marché américain

Article de Lola Breton 5 sept 2024 geo

Au début de l’année 2024, une réserve naturelle d’hélium a été découverte dans le Minnesota. Les premières analyses ont démontré que la concentration de ce gaz de plus en plus rare était très élevée : cela pourrait sauver la production américaine.
La découverte enchante les professionnels du gaz. Dans le Minnesota, plus tôt cette année, une réserve naturelle d’hélium a été détectée. Ce 21 août, l’entreprise Pulsar Helium, propriétaire du terrain sur lequel se trouve cette réserve, a confirmé dans un communiqué que le gaz y était commercialisable. Après avoir creusé un puits sur 13 % de la surface totale du terrain, la société a estimé qu’elle avait accès, à cet endroit-là, à 649 000 mètres cubes d’hélium. Cela correspond à 1 % de la production d’hélium américaine en 2023.

Cette découverte est une aubaine pour les États-Unis. Le pays connaît un manque notable d’hélium ces dernières années. Or, ce gaz est très recherché par plusieurs industries, notamment comme refroidisseur dans les technologies médicales, l’exploration spatiale et la recherche scientifique.

"La situation actuelle est assez catastrophique puisque plusieurs utilisateurs ne reçoivent pas tout l’hélium dont ils ont besoin, et puisqu’il n’existe aucun substitut, les applications techniques et la recherche stagnent", note Thomas Abraham-James, président et directeur général de Pulsar Helium, dans une interview à Live Science.

649 000 mètres cubes et une concentration en hélium jamais mesurée auparavant

La découverte d’une réserve est déjà une bonne nouvelle. La concentration très élevée d’hélium dans le gaz du Minnesota est presque un miracle. On estime qu’il faut une concentration de 0,3 % d’hélium dans le gaz pour qu’il soit commercialisé. Selon les analyses effectuées cet été dans la réserve, la concentration serait plutôt autour de 14,5 %. C’est tout simplement du jamais vu dans l’industrie.

Étant donné que seulement 13 % de la poche ont pu être testés, il est assez difficile de spéculer sur la concentration d’hélium ailleurs dans la réserve. La porosité des roches qui composent le sol du terrain a un effet inconnu sur la concentration et le volume de gaz contenu.
"Il est rare que les propriétés du réservoir soient uniformes sur de grands espaces, il y aura des évolutions et il est très probable qu’il y ait des zones meilleures que d’autres", estime Jon Gluyas, professeur en géoénergie à l’Université de Durham. La concentration ne devrait cependant pas descendre sous 0,3 %.

La réserve du Minnesota n’a pas encore révélé son ampleur

À l’heure actuelle, les États-Unis produisent 60 millions de mètres cubes d’hélium. Les estimations pour l’ensemble de la poche du Minnesota font penser qu’il pourrait y avoir 5 millions de mètres cubes sous la terre. Cela permettrait donc 8,3 % d’hélium en plus pour le marché américain.

La production et la commercialisation du gaz du Minnesota ne devraient pas tarder à commencer. Les plus grandes concentrations en hélium devraient donc très rapidement être extraites du site.

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/tec ... 64eb&ei=67

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suite de ce post du 5 avril 2023 http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 2#p2366592

"On a trouvé une mine d'or" : la production d'hélium commence en France, jackpot pour la Nièvre ?

par Da Silva Nicolas le 11/09/2024

À Saint-Parize-Le-Châtel (Nièvre) se trouve la toute première unité de production d'hélium d'Europe de l'Ouest. Le site a été inauguré ce mercredi 11 septembre. S'il en est encore au stade expérimental, il pourrait à terme combler jusqu'à 15% des besoins du pays.

Cela paraissait fou il y a cinq ans. Et pourtant, la première unité de production d'hélium en Europe de l'Ouest se trouve bel et bien dans la Nièvre. C'est l'entreprise 45-8 energy qui est à l'origine de cet ambitieux projet. Selon la société, "c'est une région connue depuis l’Antiquité pour abriter des sources carbo-gazeuses exploitées initialement pour du thermalisme puis comme eaux minérales."

Des travaux de recherches avaient débuté quelques années plus tôt, près de Saint-Parize-Le-Châtel. Les résultats se sont montrés prometteurs avec un fort potentiel en hélium, rejeté avec du gaz carbonique par la faille de Saint-Parize, bien connue des géologues.


L'unité de production d'hélium installée dans la Nièvre. • © 45-8 Energy

C'est pourquoi une demande de permis exclusif de recherche (PER) a été déposée en septembre 2019, et validé en juin 2021 par le Ministère de la Transition Écologique. Elle concerne une zone de 251 km2 au sud de la Nièvre. Ce permis, avec une validité de cinq ans, garantit l’exclusivité à l’entreprise. Lorsque le potentiel de la zone a été validé, la construction de cette unité de production a été amorcée.

"Il y aura des retombées énormes"

45-8 aurait trouvé un bon filon puisque le site de Saint-Parize-Le-Châtel pourrait combler jusqu'à 15% des besoins du pays. "Si on valide l’étape du test et qu’on passe à l’échelle industrielle, il y aura des retombées énormes. Avec l'hélium, on va capter du gaz carbonique, qui est en pénurie en France au niveau industriel", explique Camille Sigu, responsable de la communication.

Cette nouvelle unité de production est également une très bonne nouvelle pour Saint-Parize-Le-Châtel et le territoire. "Ce sera un surplus économique pour le département et la commune. On va devoir embaucher. On a fait une étude en 2021, pour un emploi direct chez nous, deux seront créés. L'hélium est une ressource très stratégique. On s'attend à créer un pôle industriel, avec l'arrivée de nouvelles entreprises sur le site."

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https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 30176.html

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suite du post au dessus. Article de connaissancedesenergies sur le sujet

Une première en Europe: de l'hélium extrait du sous-sol bourguignon

AFP le 13 sept. 2024

Pour la première fois en Europe de l'Ouest, de l'hélium, gaz rare et stratégique jusqu'alors totalement importé, est extrait du sous-sol, en pleine campagne bourguignonne: un projet pilote qui espère couvrir à terme, selon ses promoteurs, jusqu'à 15% des besoins de la France.

Entre prés à vaches et épaisses forêts, la petite unité de production inaugurée cette semaine à Saint-Parize-le-Chatel (Nièvre), extrait ce gaz, non toxique et ininflammable, devenu incontournable dans l'électronique ou l'aérospatial.

Le bien-nommé hameau des Fonts-Bouillants recèle depuis des millénaires des sources d'eaux gazeuses. Selon la légende, des thermes romains y avaient été installés, après la guérison d'une Légion entière atteinte de la lèpre. Au XIXe siècle et jusqu'en 1975, ces eaux étaient exploitées en tant qu'eaux minérales. L'ancien président Félix Faure en raffolait, dit-on.

Mais la "Fontaine des vertus" était depuis longtemps tombée dans l'oubli. Jusqu'à ce que deux ingénieurs fondent en 2017 la société 45.8 Energy, basée à Metz qui ambitionne de produire un "hélium européen et souverain", selon leur crédo.

L'hélium constitue à la fois "un non-sens écologique et économique", déplore la start-up: les 32 millions de mètres cubes consommés en Europe de l'Ouest, soit le deuxième marché mondial, sont totalement importés, principalement des États-Unis, du Qatar et d'Algérie.

Pour être transporté sur une longue distance, l'hélium doit être liquéfié à une température de -269 degrés, "donc ça demande beaucoup d'énergie", explique à l'AFP Antoine Petat, chargé d'exploitation chez 45.8 Energy. Et l'opération doit être inversée une fois le gaz arrivé chez les clients: "on le liquéfie, on le transporte et on le regazéifie pour l'utiliser".

En revanche, en l'extrayant en Europe même, près des consommateurs et donc sur de courtes distances, 45.8 Energy peut transporter l'hélium à l'état gazeux. "L'empreinte carbone est incomparable", assure Antoine Petat.

Sans compter le coût économique, car le cours de l'hélium importé a triplé ces cinq dernières années.

- Le ballon des JO -

Ce gaz est devenu essentiel à nombre de secteurs. Bien plus que les usages de loisirs pour lesquels il est connu, comme la plongée ou les ballons, dont celui transportant la vasque des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, l'hélium est incontournable dans l'électronique, notamment les semi-conducteurs, la fibre optique, les laboratoires...

"L'hélium est un gaz clef", souligne Jacques Pironon, chercheur du CNRS au laboratoire GéoRessources de Nancy. A tel point que l'Union européenne "l'a inscrit sur la liste des ressources critiques" en 2023, rappelle-t-il. D'ici à 2030, 10% de l'hélium devront être extraits localement dans l'UE, a décrété l'Union.

"Il faut vraiment sortir de cette vision importatrice, car le bilan carbone est déplorable. Il ne devrait y avoir aujourd'hui qu'un seul mot d'ordre: recentrer la production", estime ce spécialiste des ressources gazières.

Dans cette quête de "souveraineté", 45.8 Energy découvre à l'été 2018, en étudiant des rapports géologiques de plus de 200 sources naturelles en France, que des gaz s'échappent des Fonts-Bouillants.

"On a voulu venir voir par nous-mêmes et, effectivement, on s'est rendu compte que ces sources recrachaient bien de l'hélium en forte concentration", se souvient Nicolas Pelissier, cofondateur et président de 45.8 Energy.

En 2021, un permis de recherches est accordé et, après plusieurs levées de fonds (31,5 millions d'euros au total), la petite société innovante a inauguré mercredi la première unité de production d'hélium en Europe de l'Ouest, à Fonts-Bouillants.

"Aujourd'hui, c'est une unité pilote, donc c'est encore modeste. Mais on travaille déjà à une production industrielle", précise Nicolas Pelissier, devant un forage en cours qui analyse les sols jusqu'à 1.300 mètres de profondeur en lisière d'un champ bordé de forêts.

"On a identifié plusieurs gisements potentiels sur le territoire. L'objectif est que la production apporte jusqu'à 15% des besoins français en hélium", selon le président.

"C'est significatif", juge Jacques Pironon. "Oui, il y a un potentiel en Europe, même si c'est encore difficile d'en avoir une vision claire."

https://www.connaissancedesenergies.org ... non-240913

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Global Demand For Helium To Nearly Double By 2035

By Alex Kimani - Sep 12, 2024

Global demand for helium is likely to nearly double by 2035, largely driven by robust growth by the semiconductor sector market research, firm IDTechEx has reported. The company estimates that global demand could exceed 322 million cubic meters by 2035, possibly outpacing supply growth.

According to the report, global helium production averaged about 160 million cubic feet between 2019 to 2023. As the second lightest element after hydrogen, having the lowest melting point of any element at -261.1°C (-429°F) and being highly chemically inert, helium has no substitute where ultra-low temperatures are required including in superconductors.
Helium is indispensable in many key applications including space exploration, rocketry, high-level scientific applications, in the medical industry for MRI scanners, fiber optics, electronics, telecommunications, superconductivity, underwater breathing, welding, cryogenic shielding, leak detection, and in lifting balloons.

IDTechEx has projected that demand for the gas is likely to rise five-fold in the semiconductor industry over the next decade, with the global semiconductor market expected to grow by 13.1% in 2024.

Currently, only a handful of countries including the United States, France, Russia and Qatar produce helium in commercial volumes. In 2023, U.S. sales of grade-a helium and gaseous helium were an estimated 2.8 billion cubic feet valued at about $1.1 billion. Allentown, Pennsylvania-based Air Products and Chemicals Inc. (NYSE:APD), France’s Linde and Air Liquide (OTCPK:AIQUF) and privately-held Zephyr Solutions based in Avon, Ohio, are some of the biggest helium-producing companies in the world.

Dwindling Supplies

Only a small percentage of the helium generated through natural means is readily accessible, and even a smaller proportion is economically feasible to collect.

The helium that we find on our planet is a product of radioactive decay from minerals made of uranium and thorium. Unfortunately, the vast majority leaks off into space, and whatever little that is trapped comes nowhere close to meeting our global demand of 32,000 tons of helium per year (about 6.2 billion cubic feet measured at 70°F and under earth's normal atmosphere). The vast majority of our helium reserves come from millions of years of gradual accumulation, especially in shale formations.

After being formed deep in the bowels of the earth, helium tends to rise and collect in the same deposits as natural gas. In fact, a large proportion of our helium supply comes from natural gas companies that collect the gas as an ancillary benefit. Unfortunately, current technological limits mean that helium is only economically recoverable at concentrations greater than 0.3%. Consequently, the vast majority of the helium in gas reserves is simply vented away.
Another weak link has developed in the U.S. helium supply chain: The U.S. federal government will no longer be selling helium to traders and manufacturers.

Back in 1925 when helium-based airships seemed like they would become vital to national defense, the U.S. government created the Federal Helium Reserve (FHR) out of a giant, abandoned salt mine located 12 miles northwest of Amarillo, Texas. Over several decades, FHR collected as much helium as it could and essentially became the world’s strategic helium reserve supplying ~40% of the world’s needs.

Unfortunately, the FHR eventually ran into debt trouble to the tune of billions of dollars thanks to its practice of selling helium at well below market prices. In 1996, the U.S. government passed laws mandating FHR to sell off its reserves and close in 2021 in an effort to recoup its debts.

The Bureau of Land Management (BLM) outlined the process and timeline by which the FHR will dispose of its remaining helium and helium assets. BLM, which now manages the reserve, managed to sell off most of the stored helium to all users, with the remaining 3 billion cubic feet (84 million cubic meters) by 2018 restricted for sale to only federal users, including universities that use helium for federally sponsored research. BLM held its last Crude Helium Auction in Amarillo, Texas, in 2019 with the price rising 135%, from $119/Mcf in 2018 to $280/Mcf in 2019.

In June 2024, Germany’s Messer, the largest privately held industrial gas company in the world, closed on its purchase of the Federal Helium System from BLM, claiming some 425 miles of pipelines spanning Texas, Kansas and Oklahoma, plus about 1 billion cubic feet of helium. Unfortunately, regulatory and logistical issues with the facility now threaten a temporary shutdown as it passes from public to private ownership, with hospitals particularly worried they could run out of helium for cooling their MRIs. American patients undergo an estimated 40 million MRI scans each year to help diagnose diverse health conditions including cancer, brain and spinal cord injuries, strokes and heart conditions. The superconductive magnet-powered imaging machines give doctors clear, high-resolution images of areas inside the body that are not accessible with X-rays and CT scans.

“Timely, critical patient care would suffer if helium supplies constricted further. AdvaMed urges the White House to delay the sale and privatization of the Federal Helium Reserve until outstanding issues identified by the Compressed Gas Association are resolved,” Scott Whitaker, AdvaMed’s CEO, wrote in an email to NBC News.

Helium was already in short supply before the sale of FHR: according to Phil Kornbluth, President of Kornbluth Helium Consulting, three out of five U.S. helium suppliers are currently rationing the element to prioritize critical uses like MRI machines ahead of less-essential helium applications.

https://oilprice.com/Energy/Energy-Gene ... -2035.html

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j'avais raté cette news de 2020 :

La Chine ouvre sa première usine d’hélium

28 juillet 2020

La Chine fait un pas de plus vers la réduction de sa dépendance à l’hélium importé qu’elle utilise pour fabriquer des produits de haute technologie.

Selon des scientifiques travaillant dans une nouvelle installation dans le nord-ouest du pays, la Chine va tenter de produire l’hélium dont elle a besoin pour pomper du carburant pour son énorme fusée Long March-5, pour protéger le métal pendant le soudage, pour produire de la lumière laser ou pour créer l’environnement ultra-propre nécessaire à la fabrication de puces informatiques.


Presque tout l’hélium utilisé en Chine vient donc d’ailleurs, et principalement des États-Unis ou des installations appartenant aux États-Unis dans d’autres pays. La nouvelle usine, qui a commencé ses activités le 21 juillet, pourrait être sur le point de changer cela.

Situé au sein d’une usine de traitement de gaz naturel dans le comté de Yanchi, Ningxia, il s’agit de la première installation en Chine capable de produire de l’hélium à une échelle commerciale, selon un communiqué de l’Académie chinoise des sciences, qui l’a conçue et construite.

Les scientifiques, travaillant sur le projet, s’attendent à ce que la production annuelle atteigne 20 tonnes, sous forme d’hélium liquide. Ce n’est pas grand-chose par rapport à la quantité massive que la Chine utilise chaque année – plus de 4300 tonnes – mais le coût de l’usine était faible, de 30 à 50 millions de RMB (4,3 à 7,1 millions de dollars).

Ainsi, des centaines d’installations similaires pourraient potentiellement être construites en Chine, mettant l’autosuffisance du pays à portée de main.

https://www.chine-magazine.com/la-chine ... e-dhelium/

bizarre la conclusion. Ce qui compte c'est pas tellement le cout des usines, mais la disponibilité de ressource dans le pays. Pas un mot la dessus.

[Jeuf]

bizarre la conclusion. Ce qui compte c'est pas tellement le cout des usines, mais la disponibilité de ressource dans le pays. Pas un mot la dessus.

si, du moins il semble que c'est en filtrant le gaz naturel.

[energy_isere]

bizarre la conclusion. Ce qui compte c'est pas tellement le cout des usines, mais la disponibilité de ressource dans le pays. Pas un mot la dessus.

si, du moins il semble que c'est en filtrant le gaz naturel.

oui comme partout ailleurs mais ils auraient pu donner de l'info sur la concentration en He du gisement de gaz.

Sinon c'est pas en ''filtrant'' que ca s'extrait mais en faisant subir des cycles de liquéfactions du mélange CH4+ He. Air Liquide est spécialiste de ça.

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Maroc : en quête de gaz, Predator identifie de l’hélium dans le puits MOU-5

Agence Ecofin 20 sept 2024

Début février, Predator Oil & Gaz avait annoncé des préparatifs en vue du forage du puits d’exploration MOU-5 localisé sur le périmètre Guercif au Maroc, avec pour objectif la découverte de gisements gaziers commercialement viables.

Initialement lancé dans l’optique d’une potentielle découverte de gisements de gaz naturel, le puits d’exploration MOU-5 foré dans le bassin marocain Guercif a montré un potentiel prometteur en hélium. C’est ce qu’a annoncé, mardi 17 septembre, Predator Oil & Gaz, l’opérateur du site avec 75 % de participation.

La compagnie ne connaît pas encore l’étendue du volume d’hélium disponible. Elle a indiqué son intention de publier d’ici la fin de ce mois-ci, les estimations des ressources, en dépit des défis opérationnels rencontrés dans la mise en œuvre du projet.

Pour Paul Griffiths, le patron de Predator Oil & Gaz, la découverte de ce potentiel en hélium sur le permis de Guercif constitue « une perspective passionnante à court terme ». Elle ne devrait pas impliquer un changement stratégique pour la compagnie dont les objectifs d’exploration devraient rester focalisés sur le gaz naturel, malgré les échecs de ses forages.

L’année dernière, ceux-ci ont permis à la compagnie d’identifier une trentaine de sites et zones d’intérêt potentiellement prospectives. Précisons que l’hélium est un gaz rare, particulièrement utile pour une variété d’applications allant des ballons et dirigeables au refroidissement cryogénique, en passant par la recherche scientifique, les applications médicales et l’industrie aérospatiale.

https://www.agenceecofin.com/gaz/2009-1 ... uits-mou-5

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suite de ce post du 13 sept http://www.oleocene.org/phpBB3/viewtopi ... 9#p2398529

Comment la start-up 45-8 Energy produit de l’hélium en circuit-court en France, une première européenne

45-8 Energy doit démarrer fin septembre la première usine pilote d’hélium d’Europe de l’Ouest, à Saint-Parize-le-Châtel, dans la Nièvre. La jeune pousse mosellane, en train de boucler une nouvelle levée de fonds, compte multiplier les usines d’ici à 2030. Plongée dans les conditions d’extraction de cet élément plus stratégique qu’il n’en a l’air.

Nathan Mann 24 septembre 2024


L'hélium de Fonts-Bouillants est extrait dans une usine à gaz puis stocké dans des bonbonnes à 300 bars.

Il faut gagner la petite commune de Saint-Parize-le-Châtel, à une demi-heure de route de Nevers, dans la Nièvre, pour trouver la première unité pilote d’extraction d’hélium d’Europe de l’Ouest. Ce mercredi 11 septembre, les grands compresseurs de l’usine chimique sont à l’arrêt. La tente blanche à l’extérieur du bâtiment et le bouquet de ballons gonflés (d’hélium importé) à côté des tuyaux et réservoirs rutilants rappellent que c’est jour d’inauguration pour le site, premier du genre, édifié par 45-8 Energy.
... abonnés

https://www.usinenouvelle.com/editorial ... e.N2218809

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Le dumping russe joue les trouble-fêtes sur le marché de l'hélium

RFI le : 28/10/2024

Depuis un mois, l'hélium produit en Russie est soumis lui aussi aux sanctions européennes. La mesure a perturbé le marché, avant même qu'elle entre en vigueur le 26 septembre dernier.


La Russie est le troisième producteur mondial, mais seulement le quatrième exportateur d’hélium. En Europe, la part des importations russes ne représente que quelques pour cent — les trois gros fournisseurs étant le Qatar, l’Algérie et les États-Unis — mais l’idée même d’être privé du gaz russe à partir de fin septembre a poussé les pays européens, en particulier l’Allemagne, à réaliser des stocks.

« Ces trois derniers mois, les importations européennes ont été multipliées par quatre », explique Nicolas Pelissier, président de la start-up française 45-8 Energy. Comme l’hélium ne peut pas se stocker sur une longue période, en raison de sa volatilité, cela a fait baisser temporairement les achats de gaz européen et donc les prix.

Dumping russe en Asie
En Asie, le dumping russe pratiqué depuis l’annonce de nouvelles sanctions a aussi entraîné son lot de conséquences. La commercialisation de gaz russe, à des prix parfois 30 % inférieurs aux prix européens — prix variable selon les conditionnements — a fait baisser les prix en Chine : le pays achète désormais beaucoup plus à la Russie et moins au Qatar car, en plus de prix attractifs, l’Empire du Milieu bénéficie de la proximité de la production russe de Sibérie orientale, une production appelée à monter en puissance avec le développement du projet Amur.

Le Qatar, qui a perdu des parts de marchés en Asie, va devoir chercher de nouveaux contrats ailleurs. Mais l’émirat, qui faisait transiter son hélium via le canal de Suez, est aujourd’hui confronté à des défis logistiques qui pourraient faire exploser le coût environnemental de ses exportations.

Les prix européens retrouvent un niveau élevé

La mise sous sanction de l’hélium russe a donc désorganisé les échanges et affecté la dynamique observée ces dernières années sur le marché mondial, à savoir celle d’une hausse continue des prix portée par une augmentation de la demande dans l’industrie électronique de pointe — plus d’un quart des usages de l’hélium est maintenant dédié à ce secteur.

Aujourd’hui, les prix ont certes baissé en Chine, mais ils se sont de nouveau stabilisés à un niveau très haut en Europe, « un niveau acceptable économiquement pour tous, consommateurs et producteurs », estime le président de la start-up française sachant que pour les producteurs, un prix élevé est un moteur essentiel pour le développement de nouveaux projets et de nouvelles capacités de recyclage.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... %C3%A9lium

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la dernière fiche USGS sur l' Helium : https://pubs.usgs.gov/periodicals/mcs20 ... helium.pdf

Légère augmentation de la production mondiale.

Data in million cubic meters of contained helium gas


mon post de l' an dernier viewtopic.php?p=2385280#p2385280