Economie agricole dans le monde

[GillesH38]

Pour faire des infos, c'est facile :
1-Prenez un produit quelconque et faites une prévision (prix, tonnes produites, ...)
2-Annoncez que la prévision pourrait ne pas se réaliser
3-Confirmez à posteriori vos prédictions (soit l'info 1 sera juste, soit l'info 2)

Trois informations pour le prix de zéro. C'est pas la classe ça ?

Je crains, Espoir Olodo
Que moi, je te tourne le dos
Comme d'habitude


Supertomate qui préfère les barques sur le Nil que les voiles sur les filles

c'est la blague classique, un expert , c'est un type qui saura demain pourquoi ce qu'il a prédit hier n'est pas arrivé aujourd'hui !

[energy_isere]

Trois informations pour le prix de zéro. C'est pas la classe ça ?

Pour Supertomate qui pourrait préférer ces prédictions astrologiques tout le temps valables :

“Les prédictions pour la semaine qui vient. Poisson : vendredi est votre jour. Taureau évitez les voyages en Espagne. Cancer : faites un dépistage. Balance : essayez de perdre du poids.”

De Philippe Geluck

[energy_isere]

Kenya : une coopération avec la Malaisie pour développer la filière huile de palme

Agence Ecofin 2 mai 2025

Le Kenya est le 2ème importateur africain d’huile de palme après l’Égypte. Dans le cadre d’un renforcement de sa coopération commerciale avec la Malaisie, le pays d’Afrique de l’Est tient une opportunité pour développer une production locale encore embryonnaire.

La Malaisie souhaite accompagner le développement de la production d’huile de palme au Kenya. C’est ce qu’a révélé Datuk Seri Johari Abdul Ghani, ministre malaisien des Plantations et des Produits de base, lors de sa visite officielle à Nairobi du 6 au 8 mai dernier, selon les informations relayées par le quotidien local The Citizen.

Dans le cadre de cette initiative, le responsable a dévoilé son intention de transférer le Bureau régional de l’huile de palme de la Malaisie pour l’Afrique subsaharienne de l’Afrique du Sud vers le Kenya.

« Nous déplaçons notre bureau régional à Nairobi. Cela facilitera l’accès au soutien pour les acteurs locaux et leur permettra de résoudre leurs préoccupations plus rapidement. […] Si le Kenya souhaite développer sa propre production, nous sommes prêts à l’accompagner. Nous pouvons accueillir les agriculteurs kenyans en Malaisie pour des formations, fournir des semences supérieures et les aider à créer un écosystème de transformation », a ainsi déclaré M. Ghani.

Cette annonce est une bonne nouvelle pour le Kenya qui souhaite mettre en place une véritable filière et développer une production locale, en vue de réduire progressivement sa dépendance totale aux importations. Il convient de noter que, dans la première économie d’Afrique de l’Est, la culture du palmier n’est encore réalisée qu’à titre expérimental dans les comtés de l’ouest du pays (Vihiga, Kakamega, Busia, Bungoma) et sur la côte (Lamu, Kwale).

Pour soutenir le développement de cette filière encore naissante, l’Organisation nationale de recherche sur l’agriculture et l’élevage (KALRO) et l’Autorité de l’agriculture et de l’alimentation (AFA) ont produit 100 000 plants de palmiers à huile en 2023 et prévoient d’en distribuer 2,5 millions supplémentaires aux producteurs d’ici 2026 pour augmenter les superficies de culture.

Globalement, cette offre d’appui technique et matériel annoncée par la Malaisie, 2ème producteur mondial d’huile de palme derrière l’Indonésie, pourrait soutenir les efforts déjà mis en œuvre par les autorités kenyanes, s’il se concrétise. En attendant, le pays d’Afrique de l’Est doit, comme à son habitude, recourir aux importations massives pour couvrir ses besoins de consommation au cours des prochaines années.

Les dernières projections formulées par le Département américain de l’Agriculture (USDA) suggèrent d’ailleurs que le Kenya devrait augmenter ses achats de la denrée de 23 % à 1 million de tonnes sur le marché international au terme de la campagne de commercialisation de 2024/2025.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-de-palme

[energy_isere]

La Tanzanie veut s’inspirer de l’Indonésie pour développer sa filière huile de palme

Agence Ecofin 28 mai 2025

La Tanzanie importe plus de la moitié de ses besoins en huile comestible. Alors que la production locale d’oléagineux n’arrive pas à suivre la croissance de la demande, le gouvernement mise sur le développement de la filière palmier à huile pour réduire sa dépendance aux importations.

La Tanzanie souhaite acquérir le savoir-faire indonésien dans le développement à grande échelle de plantations industrielles de palmier à huile. C’est dans le cadre de cette ambition que Macocha Tembele, ambassadeur du pays d’Afrique de l’Est en Indonésie, a rencontré, le 26 mai, les dirigeants de l’Indonesian Palm Oil Association (GAPKI) à Jakarta, afin de définir les modalités d’un appui technique et institutionnel.

Dans un communiqué publié sur son site, l’ambassade tanzanienne a révélé que l’organisation faîtière de la filière huile de palme dans le pays asiatique s’est engagée à fournir un appui en matière de transfert de compétences, d’accompagnement technique et de formation au profit des agriculteurs et chercheurs tanzanien.

« GAPKI prendra en charge des formations de courte et longue durée, y compris des programmes de master, pour cinq experts de l’Institut Tanzanien de Recherche Agricole [TARI] qui se rendront en Indonésie », peut-on par exemple lire dans le communiqué. Il convient de noter que cette coopération s’inscrit dans le prolongement d’un protocole d’accord signé en novembre 2024 entre TARI et GAPKI.

Globalement, le choix de l’Indonésie pour ce partenariat n’est pas anodin quand on sait que le pays asiatique est le premier producteur et exportateur mondial d’huile de palme. L’enjeu pour Dodoma est d’accroître la production locale de palmier à huile en vue d’augmenter la contribution de l’huile de palme dans la satisfaction des besoins du marché intérieur en huile comestible.

Selon les données du ministère de l’Agriculture, les plantations de palmiers à huile dans le pays d’Afrique de l’Est ne couvraient que 13 736 hectares en 2020. En comparaison, le Nigeria, premier producteur africain d’huile de palme et qui doit néanmoins recourir aux importations pour combler ses besoins, exploite près de 3,4 millions d’hectares de plantations.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-de-palme

[phyvette]

Votre opération militaire spéciale, avec ou sans patates ?

En pleine pénurie de pommes de terre, la Russie vide les réserves du Bélarus.

https://www.euractiv.fr/section/agricul ... e-belarus/