Le Cuivre

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Le Chili, géant du cuivre, mesuré après la menace de Trump sur des surtaxes

AFP •09/07/2025

Le Chili, premier producteur de cuivre au monde, s'est montré pondéré mercredi, disant attendre une "communication officielle" concernant l'annonce du président américain Donald Trump de droits de douane de 50% sur les importations de ce métal.

Le pays sud-américain représente près du quart de l'approvisionnement mondial en cuivre, qui contribue à hauteur de 10 à 15% à son PIB.

"Le gouvernement réagit avec prudence, comme il se doit en diplomatie", a déclaré le président de gauche Gabriel Boric aux journalistes mercredi.

Il a indiqué attendre "une communication officielle du gouvernement des États-Unis concernant la politique" du pays sur les droits de douane sur le cuivre, après quoi "nous pourrons répondre avec la force institutionnelle qui caractérise le Chili".

Répondant à des questions de journalistes en plein Conseil des ministres, Donald Trump avait dit mardi envisager d'imposer une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre.

Son ministre du Commerce, Howard Lutnick, a ensuite déclaré que la surtaxe sur le cuivre pourrait être imposée rapidement, "fin juillet, peut-être le 1er août".

La Chine est le principal client du cuivre chilien. En 2023, ce pays a représenté 56% des exportations, suivi par les États-Unis avec 11% et le Japon avec 8,5%, selon la Commission chilienne du cuivre.

L'entreprise publique chilienne Codelco, premier producteur mondial de ce métal phare de la transition énergétique, a également souligné qu'il n'y avait eu aucune communication formelle à ce stade concernant les droits de douane américains.

Il n'y a pas de "décret exécutif des États-Unis", a déclaré Maximo Pacheco, président du conseil d'administration de Codelco, qui produit entre 8 et 10% du cuivre mondial.

Les principaux fournisseurs de cuivre des États-Unis sont le Chili, le Canada et le Pérou.

L'annonce de Donald Trump a propulsé le prix du cuivre à un niveau record mardi à New York.

https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 2435255910

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Trump annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre à partir du 1er août
Le président américain Donald Trump a annoncé mercredi des droits de douane de 50% sur les importations de cuivre, déclarant sur les réseaux sociaux qu'ils entreraient en vigueur le 1er août.

REUTERS 10 juillet 2025

"J'annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre à partir du 1er août 2025 après avoir reçu une évaluation de sécurité nationale fiable", a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.


Donald Trump avait déclaré mardi qu'il mettrait en place de droits de douane sur les importations de cuivre aux Etats-Unis, une annonce qui a surpris les marchés.

Le locataire de la Maison blanche a estimé que les administrations précédentes étaient responsables du déclin de l'industrie américaine du cuivre, expliquant que le métal nécessaire pour les semi-conducteurs, les avions, les navires, les batteries de véhicules électriques et certains équipements militaires.

"L'Amérique va, de nouveau, développer une industrie du cuivre dominante", a-t-il écrit.

Cette annonce intervient quelques heures après que Donald Trump a fait savoir que Washington imposerait à compter du 1er août des droits de douane de 50% sur les produits importés aux Etats-Unis en provenance du Brésil.

Donald Trump, qui a par ailleurs exprimé son soutien à l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro, inculpé plus tôt cette année pour une tentative de coup d'Etat à la suite de sa défaite électorale en octobre 2022, a transmis une lettre au président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour l'informer de sa décision.

Il a fait savoir dans le document que ces droits de douane de 50% étaient distincts des taxes douanières imposées spécifiquement à certains secteurs.

Lula a ensuite déclaré dans un communiqué que toute mesure unilatérale visant à augmenter les droits de douane ferait l'objet d'une réponse conforme à la législation brésilienne.

https://www.usinenouvelle.com/article/t ... t.N2235042

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Question à Copilot : de quels pays du monde les etats unis importent ils le cuivre ?

Réponse :

Les États-Unis importent du cuivre principalement depuis les pays suivants :

# Chili : C’est le principal fournisseur de cuivre raffiné pour les États-Unis, représentant environ 6 milliards USD d’exportations en 2024.

# Canada : Un partenaire commercial majeur, notamment pour les semi-produits en cuivre comme les fils et les tubes.

# Pérou : En croissance dans les exportations vers les États-Unis, surtout pour les cathodes de cuivre.

# République démocratique du Congo (RDC) : Depuis 2023, les importations américaines en provenance de la RDC ont fortement augmenté grâce à des prix compétitifs.

# Mexique : Historiquement important, bien que sa part ait diminué ces dernières années.

# Allemagne, Vietnam, Thaïlande : Fournissent des semi-produits en cuivre, parfois réexportés depuis la Chine via ces pays.

À noter : les États-Unis importent environ 810 000 tonnes de cuivre raffiné par an, soit près de la moitié de leur consommation totale. Et avec l’annonce récente d’une surtaxe de 50 % sur le cuivre importé, ces flux commerciaux pourraient être fortement impactés dès le 1er août.

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RDC : 100% de la production de la fonderie de cuivre de Kamoa-Kakula désormais couverte

Agence Ecofin 11 juillet 2025

La fonderie de Kamoa-Kakula est un chantier lancé par Ivanhoe Mines en 2021, avec pour objectif de transformer sur site les volumes de cuivre produits par la mine éponyme. Alors que l’inauguration de l’usine est imminente, la société multiplie les accords pour commercialiser sa production.

Dans son rapport trimestriel publié le mardi 8 juillet, Ivanhoe Mines a annoncé la signature d’un accord avec le négociant suisse Trafigura pour la vente de 20% de la production de la fonderie de cuivre de Kamoa-Kakula en République démocratique du Congo. Ce deal valable pour une période de trois ans permet à la compagnie minière canadienne d’enfin couvrir la totalité de la future offre de cette installation, dont la mise en service est prévue pour septembre 2025.

Ivanhoe avait en effet précédemment annoncé des accords similaires avec les groupes chinois CITIC Metal et Zijin Mining, portant sur un total de 80% de la production d’anodes de cuivre de la fonderie. Grâce à l’ensemble de ces transactions, y compris celle ratifiée avec Trafigura, elle a désormais sécurisé une avance de paiement de 700 millions USD auprès des différents partenaires.

Cette étape est particulièrement déterminante, car elle permet à la compagnie d’assurer à l’avance un débouché pour la totalité de son cuivre raffiné. L’installation devrait disposer d’une capacité de traitement annuelle de 500 000 tonnes de concentré de cuivre, ce qui en ferait la plus grande fonderie de ce type en Afrique.

Elle démarrera toutefois à 50% de sa capacité nominale. Ivanhoe prévoit à l’avenir d’y traiter en priorité l’ensemble du concentré de cuivre issu de la mine de Kamoa-Kakula. L’excédent de cette production sera, apprend-on, orienté vers la fonderie de Lualaba, qui assure la transformation du cuivre de la mine depuis sa mise en service.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... s-couverte

et

RDC : la production de cuivre de Kamoa-Kakula en hausse de 31% au 1er semestre 2025

Agence Ecofin 09 juillet 2025

Plus grande mine de cuivre de la RDC, Kamoa-Kakula a connu une hausse de sa capacité de traitement avec la mise en service d’un nouveau concentrateur en août 2024. Malgré cela, la production est attendue en baisse cette année, en raison d’un arrêt temporaire des opérations en mai.

Au premier semestre 2025, la mine Kamoa-Kakula, plus grand complexe d’exploitation cuprifère de la République démocratique du Congo, a enregistré une production de 245 127 tonnes de concentré de cuivre. Le chiffre publié ce mardi 8 juillet par son opérateur Ivanhoe Mines est en hausse de 31% aux 186 929 tonnes enregistrées sur le site à la même période en 2024.

Cette performance s’inscrit dans la continuité de la hausse de 58% en glissement annuel enregistrée au premier trimestre, où Kamoa-Kakula a livré 133 120 t, contre 86 117 t un an plus tôt. Même tendance au deuxième trimestre où 112 009 t ont été produites, soit une augmentation de 11% par rapport aux 100 812 t du deuxième trimestre 2024.

Cette hausse soutenue de la production survient près d’un an après la mise en service du concentrateur de phase 3 de la mine, en août 2024. À plein régime, cette installation devrait porter la capacité de production annuelle de Kamoa-Kakula à 600 000 tonnes. Entre avril et juin 2025, son association avec les concentrateurs des phases 1 et 2 a notamment permis à Ivanhoe de broyer un total de 3,62 millions t de minerai sur le site, en hausse de 57% par rapport au second trimestre 2024.

Malgré l’apport du concentrateur 3, la production de cuivre du complexe est toutefois attendue en baisse pour l’ensemble de l’exercice 2025. En raison d’une activité sismique qui a causé un arrêt de la mine souterraine Kakula de mai à début juin, Ivanhoe a en effet ramené sa prévision de production à entre 370 000 et 420 000 tonnes, contre 520 000 à 580 000 t initialement prévues. Rappelons que la mine a produit au total 437 061 tonnes de concentré de cuivre en 2024.

Kamoa-Kakula est détenue à 20% par l’État congolais, alors que Ivanhoe et son partenaire chinois Zijin Mining contrôlent chacun 39,6% du capital du projet.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... estre-2025

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Un projet de fonderie à 165 millions $ renforce les intérêts chinois dans le cuivre raffiné en RDC

Agence Ecofin 08 juillet 2025

En 2024, la RDC a pourvu 36% des importations chinoises de cuivre, contre 10% seulement en 2020. Un bond significatif favorisé notamment par les nombreux investissements chinois dans l’industrie cuprifère congolaise ces dernières années.

Le jeudi 3 juillet, Dowstone Technology, société chinoise spécialisée dans les matériaux pour batteries, a annoncé son intention d’implanter une nouvelle fonderie de cuivre d’un coût de 165 millions USD en République démocratique du Congo. Sous réserve d’approbations réglementaires des autorités des deux pays, ce projet d’une capacité de production de 30 000 tonnes de cathodes de cuivre par an pourrait à terme renforcer la présence chinoise sur le segment du cuivre raffiné en RDC.

Plusieurs acteurs chinois investissent en effet depuis quelques années dans la transformation locale du cuivre congolais. Dowstone est déjà active dans le pays où elle affirme avoir des unités de production de cathodes avec une capacité annuelle dépassant les 60 000 tonnes fin 2024. China Nonferrous Mining Corp (CNMC) pilote également la fonderie de Lualaba Copper, inaugurée en 2020 et d’une capacité de traitement de 100 000 tonnes de cuivre.

Dans le même temps, les groupes chinois Zijin Mining et CITIC Metal ont conclu des accords avec le canadien Ivanhoe Mines pour sécuriser 80% de la production de la future fonderie de Kamoa-Kakula. D’une capacité de traitement annuelle de 500 000 tonnes de cuivre, cette installation, la plus grande du genre en Afrique, devrait entrer en service en septembre 2025. Notons que Zijin Mining est déjà directement lié au projet en raison de sa participation de 39,6% dans la mine Kamoa-Kakula.

Cette empreinte marquée de la Chine sur le cuivre raffiné congolais illustre l’évolution des relations commerciales qu’elle entretient en la matière avec la RD Congo. En 2024, les exportations de cuivre raffiné du pays africain vers la Chine ont augmenté pour atteindre 1,48 million de tonnes, soit une hausse en glissement annuel de 71%.

Important pôle de raffinage de minéraux stratégiques, l’Empire du Milieu en est aussi un important consommateur, misant sur des sources d’approvisionnement clés pour combler sa demande. La RDC est quant à elle le premier producteur africain de cuivre, et le deuxième à l’échelle mondiale.

Il faut toutefois noter que ce nouveau projet annoncé par Dowstone survient dans un contexte où Kinshasa veut diversifier ses partenaires miniers. Selon Marcellin Paluku, directeur du cabinet adjoint au ministère des Mines, 80% des mines congolaises sont exploitées en partenariat avec des sociétés chinoises, ce qui représente un « risque » pour l’économie locale.

Le gouvernement mise ainsi sur d’autres partenaires comme les USA ou l’Arabie Saoudite pour réduire cette dépendance, et on ignore encore les potentiels impacts de cette réorientation sur les prochains investissements chinois.

https://www.agenceecofin.com/actualites ... ine-en-rdc