https://www.agenceecofin.com/actualites ... es-en-2025Cajou : la Côte d’Ivoire espère désormais une récolte de 1,5 million de tonnes en 2025
Agence Ecofin 16 juillet 2025
En 2015, la Côte d’Ivoire dépassait l’Inde pour devenir le premier producteur mondial de noix de cajou. Depuis lors, le pays a connu un rapide développement de sa filière aussi bien au niveau de la transformation que de la production.
En Côte d’Ivoire, la production d’anacarde est attendue à 1,5 million de tonnes en 2025. C’est ce qu’a annoncé, mardi 15 juillet, Mamadou Berté (photo), directeur général du Conseil du Coton Anacarde (CCA).
Un tel objectif, s’il est atteint, représenterait une hausse d’environ 59 % par rapport à l’année dernière et un nouveau record pour Abidjan. Il s’agirait aussi de la 3e fois que le pays franchit le cap du million de tonnes après 2022 et 2023. D’après M. Berté, la nation éburnéenne qui ciblait en début de campagne environ 1,15 million de tonnes a déjà enregistré un volume officiel de 1,39 million de tonnes.
Cette progression s’explique notamment par les efforts déployés pour lutter contre la contrebande dans le nord et l’est de la Côte d’Ivoire et à l’amélioration du prix bord-champ à 425 FCFA/kg cette année (275 FCFA en 2024) qui a réduit l'écart avec le Ghana et le Burkina Faso (385 FCFA/kg)
« Nous allons reconduire l’opération de sécurisation de nos frontières avec la gendarmerie et même en faire une nouvelle politique nationale pour le secteur cajou », souligne-t-il.
Dans le pays où la campagne devrait durer jusqu’en août contre juin habituellement, le responsable explique également que des négociations sont en cours pour trouver des clients pour 100 000 tonnes de noix encore disponibles en stock au niveau des producteurs dans les zones de production.
Une situation liée à la suspension des commandes par les acheteurs asiatiques, dans la foulée de l’annonce par le président américain Donald Trump de droits de douane de 46 % sur le Vietnam, premier importateur de noix brutes et numéro un des exportations d’amandes.
Finalement, le 2 juillet dernier, l’administration a indiqué un tarif douanier de 20 % sur les exportations vietnamiennes vers les USA ainsi qu'une taxe de 40 % sur les transbordements via le Vietnam en provenance de pays tiers.
Dans sa dernière note sur le marché de l’anacarde, le service indépendant N’kalô exprimait plusieurs inquiétudes sur la qualité des stocks qui sont restés chez les exploitants.
« Au niveau de la qualité des stocks résiduels, elle continue de se dégrader à cause de l’humidité et le manque d’infrastructures chez les producteurs. Les opérations de ventes groupées du CCA se poursuivent, mais la qualité actuelle ne va pas permettre que cela continue très longtemps », indiquait le bulletin d’analyse publié le 11 juillet dernier.
Economie agricole dans le monde
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Re: Economie agricole dans le monde
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... cus%C3%A9sAu Maroc, l'avocat sur le banc des accusés
RFI le : 24/07/2025
C’était l’un des paris de l’agriculture marocaine : accélérer la production d'avocats sur son territoire. En 2011, près de 2 700 hectares d’avocatiers ont été plantés d’après les chiffres du gouvernement et, chaque année, les surfaces dédiées s’agrandissent.
..................
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Re: Economie agricole dans le monde
https://www.agenceecofin.com/actualites ... e-de-palmeLe Nigeria veut se doter d’un système national de traçabilité pour l’huile de palme
Agence Ecofin 25 juillet 2025
Le Nigeria est le 5ème producteur mondial d’huile de palme, derrière l’Indonésie, la Malaisie, la Thaïlande et la Colombie. Dans le cadre de ses ambitions de croissance dans la transformation et les exportations, le gouvernement accélère la modernisation de la filière.
Le Nigeria veut mettre en place un système national de traçabilité dans la filière palmier à huile. C’est dans cette optique qu’Abubakar Kyari, ministre de l’Agriculture, a inauguré le 23 juillet un comité interministériel chargé de sa mise en œuvre.
Selon le responsable, ce groupe d’experts est mandaté pour assurer la coordination entre les agences gouvernementales aux niveaux fédéral et étatique, les acteurs du secteur privé, les coopératives de producteurs, les transformateurs, les associations de marché, les partenaires de développement et les bailleurs de fonds.
L’objectif des autorités est de lutter contre les pratiques frauduleuses (adultération, mauvais conditionnement, etc.), de renforcer la confiance des consommateurs et de veiller au respect des normes nationales et internationales de qualité. « L’établissement d’un système national de traçabilité pour l’huile de palme est une démonstration claire de notre volonté de moderniser les chaînes de valeur agricoles, d’améliorer notre compétitivité mondiale et de promouvoir une production et un approvisionnement responsables dans tout le secteur du palmier à huile au Nigeria », explique M.Kyari.
Un levier pour attirer plus d’investissements ?
La mise en place d’un système de traçabilité pourrait également constituer un levier important pour attirer plus d’investissements dans la filière. En effet, la traçabilité constitue une preuve concrète du respect des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), qui sont privilégiés par les institutions financières internationales dans les projets d’investissement.
L’enjeu est d’autant plus stratégique que la filière nigériane mise de plus en plus sur des investissements étrangers pour développer sa capacité de production. Déjà en décembre 2024, l’Association nationale des producteurs de palmiers à huile du Nigeria (NPPAN) a annoncé son intention d’attirer 315,5 millions $ d’investissements en provenance d’Allemagne, d’Italie, de France, de Belgique et de Malaisie dans la filière d’ici 2026. L’objectif était alors de diversifier la production industrielle en dehors de l’huile de palme brute et de l’orienter vers d’autres segments d’activités comme le vin de palme ou la production de biogaz avec les sous-produits, principalement à des fins d’exportation.
L’attractivité du secteur aux investissements devrait en outre permettre d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de développement du palmier à huile annoncée par l’Association des producteurs de palmiers à huile (OPGAN) en avril dernier. Dans le cadre de cette feuille de route quinquennale, l’OPGAN prévoit de replanter 1,5 million d’hectares de palmiers à huile à travers les 27 États producteurs du pays d’ici à 2030, en vue de relancer l’industrie locale.
Il convient de noter que le Nigeria dépend encore à hauteur de 20 % des importations pour couvrir ses besoins de consommation en huile de palme, évalués à près de 2 millions de tonnes par an. Selon les dernières projections formulées par le Département américain de l’Agriculture, la production locale devrait stagner à 1,5 million de tonnes cette année.
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Re: Economie agricole dans le monde
Le volant agricole des Brics vu de la chine:
https://www.futuribles.com/politique-ag ... -et-brics/
"""
La Chine a connu trop de catastrophes climatiques et politiques au cours de sa longue existence pour ne pas être obsédée par l’autosuffisance alimentaire. L’agriculture a pour Pékin une double vocation que le progrès technologique a fini par cacher : d’une part l’occupation durable du territoire national dont le paysan est le meilleur défenseur dans tous les sens du terme (militaire, écologique, etc.), d’autre part l’autosuffisance alimentaire qui est un gage d’indépendance pour un ensemble de 1,4 milliard d’habitants logés dans un monde naturel limité et complexe, mis en valeur par le génie des hommes.
La révolution industrielle récente a provoqué une urbanisation forte qui a déséquilibré l’ordre millénaire de l’empire du Milieu. Dans ce contexte, le commerce international constitue la variable d’ajustement qui garantit l’autosuffisance alimentaire. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en sont un instrument, avec deux acteurs au rôle prioritaire : la Russie voisine, au potentiel agricole élevé mais encore incertain, et le Brésil, lointain et sur un continent d’avenir, plus sûr, qui de plus en plus nourrit l’Asie."""""
https://www.futuribles.com/politique-ag ... -et-brics/
"""
La Chine a connu trop de catastrophes climatiques et politiques au cours de sa longue existence pour ne pas être obsédée par l’autosuffisance alimentaire. L’agriculture a pour Pékin une double vocation que le progrès technologique a fini par cacher : d’une part l’occupation durable du territoire national dont le paysan est le meilleur défenseur dans tous les sens du terme (militaire, écologique, etc.), d’autre part l’autosuffisance alimentaire qui est un gage d’indépendance pour un ensemble de 1,4 milliard d’habitants logés dans un monde naturel limité et complexe, mis en valeur par le génie des hommes.
La révolution industrielle récente a provoqué une urbanisation forte qui a déséquilibré l’ordre millénaire de l’empire du Milieu. Dans ce contexte, le commerce international constitue la variable d’ajustement qui garantit l’autosuffisance alimentaire. Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) en sont un instrument, avec deux acteurs au rôle prioritaire : la Russie voisine, au potentiel agricole élevé mais encore incertain, et le Brésil, lointain et sur un continent d’avenir, plus sûr, qui de plus en plus nourrit l’Asie."""""
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: Economie agricole dans le monde
J'ai posté plusieurs fois sue l'huile de Palme dans les pays producteurs.
Mais qu'en est il des importations de la France ?
question à Copilot : combien la France importe elle d'huile de palme chaque année ?
réponse Copilot :
En moyenne, la France importe environ 693 000 tonnes d’huile de palme par an sur la période 2012–2021. Cela représente environ 10 kg par habitant chaque année.
Voici quelques précisions intéressantes :
Principaux pays d’origine : Indonésie (59 %), Malaisie (26 %), Papouasie-Nouvelle-Guinée (5 %) et Guatemala (2 %).
Usages principaux : En France, l’huile de palme est utilisée majoritairement pour les biocarburants et les produits alimentaires. Elle n’est plus éligible aux avantages fiscaux pour les biocarburants depuis 2020.
Impact environnemental : Ces importations mobilisent environ 198 000 hectares de terres chaque année, soit 30 m² par habitant.
https://www.deforestationimportee.ecolo ... e-de-palme
puis : combien d huile de palme est utilisée pour les bio carburants en France chaque année ?
réponse Copilot :
En France, environ 75 % de l’huile de palme importée est utilisée pour les biocarburants, soit près de 520 000 tonnes par an sur une moyenne d’importation de 693 000 tonnes.
Cependant, cette utilisation a fortement diminué depuis 2020, année où l’huile de palme a été exclue des avantages fiscaux liés aux biocarburants. Cette décision a poussé des acteurs comme TotalÉnergies à cesser l’usage d’huile de palme dans leurs bioraffineries dès 2023
Mais qu'en est il des importations de la France ?
question à Copilot : combien la France importe elle d'huile de palme chaque année ?
réponse Copilot :
En moyenne, la France importe environ 693 000 tonnes d’huile de palme par an sur la période 2012–2021. Cela représente environ 10 kg par habitant chaque année.
Voici quelques précisions intéressantes :
Principaux pays d’origine : Indonésie (59 %), Malaisie (26 %), Papouasie-Nouvelle-Guinée (5 %) et Guatemala (2 %).
Usages principaux : En France, l’huile de palme est utilisée majoritairement pour les biocarburants et les produits alimentaires. Elle n’est plus éligible aux avantages fiscaux pour les biocarburants depuis 2020.
Impact environnemental : Ces importations mobilisent environ 198 000 hectares de terres chaque année, soit 30 m² par habitant.
https://www.deforestationimportee.ecolo ... e-de-palme
puis : combien d huile de palme est utilisée pour les bio carburants en France chaque année ?
réponse Copilot :
En France, environ 75 % de l’huile de palme importée est utilisée pour les biocarburants, soit près de 520 000 tonnes par an sur une moyenne d’importation de 693 000 tonnes.
Cependant, cette utilisation a fortement diminué depuis 2020, année où l’huile de palme a été exclue des avantages fiscaux liés aux biocarburants. Cette décision a poussé des acteurs comme TotalÉnergies à cesser l’usage d’huile de palme dans leurs bioraffineries dès 2023