L'économie des USA en difficulté

[energy_isere]

La pauvreté a fortement augmenté aux Etats-Unis en 2009, notamment chez les Noirs et les Hispaniques

Le Monde | 17.09.10

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Ainsi, ce sont les "classes moyennes basses" - autrement dit les salariés à faibles revenus et précarisés - qui en ont été à l'origine. Ce sont eux qui ont fourni le gros des bataillons d'emprunteurs immobiliers soudainement devenus insolvables ; eux qui ont aussi été les premières victimes des expropriations ; eux qui, une fois expulsés de leur appartement, ont perdu leur emploi et dans la foulée leur assurance-maladie.

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http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

[Phili2pe]

En France on est aux alentours de 7% et des brouettes pour les personnes vivant sous le seuil de pauvreté ça fait pour les US quasi le double 14% (recherche Internet) mais bon... gardons nous de donner des leçons car en Europe en 2008 c'était 17%, aux US le chiffre de 14 est récent

[energy_isere]

L'OCDE revoit en forte baisse ses prévisions de croissance aux Etats-Unis

L'Expansion.com - 20/09/2010


La croissance du PIB américain devrait atteindre 1,5% en 2010 et non plus 3,2%, estime l'OCDE qui prône une suppression des réductions d'impôts pour réduire le déficit.

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http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 39202.html

[navidad]

1,5% au lieu de 3,2% ouille

[shutdown]

Ca reste encore positif !

[Alter Egaux]

Ca reste encore positif !

Nous avons vu que vers 1,8% de croissance du PIB, le capitalisme détruit de l'emploi...
Pas bon du tout, comme news !

[navidad]

La France pourrait suivre la tendance :

PARIS — La reprise de l'économie française est bien là mais reste "sans élan" et devrait souffrir de la fin des mesures de relance et des plans de rigueur budgétaire, affirme mercredi une étude de l'assureur-crédit Euler Hermes.

Il prévoit une croissance de 1,3% cette année et de 1,1% l'an prochain, bien inférieure aux projections du gouvernement français qui mise sur 1,5% en 2010 et 2% en 2011.

[yoananda]

La France pourrait suivre la tendance :

PARIS — La reprise de l'économie française est bien là mais reste "sans élan" et devrait souffrir de la fin des mesures de relance et des plans de rigueur budgétaire, affirme mercredi une étude de l'assureur-crédit Euler Hermes.

Il prévoit une croissance de 1,3% cette année et de 1,1% l'an prochain, bien inférieure aux projections du gouvernement français qui mise sur 1,5% en 2010 et 2% en 2011.

Le blabla habituel : dormez bien, tout va bien.
La croissance Française dépends de celle des USA d'une part, et de l'austérité d'autre part.
Et encore, c'est en comptant que le PIB est majoré par divers artifices comptables.
A moins d'un plan de relance MASSIF aux USA (de l'ordre de plusieurs milliers de milliards de dollars) les USA vont fortement ralentir (nouvelle récession - voire dépression). Même avec du Quantitive Easing de la FED (qui a déjà montré qu'il n'était pas suffisant).
Ce qui en plus accélérerait le mouvement de fuite des chinois.
Donc les prévisions officielles sont toujours "raisonnablement optimistes", et dans la pratique, ils ne prévoient JAMAIS de récession !!!
Il ne le diront jamais, sauf contraint, en général plusieurs mois après, a la faveur d'une révision ...
Souvenez vous le PIB américain avait été révisé de la sorte bien après que les chiffres avaient déjà été publiés, a la faveur d'une révision.

Donc 1,1% vu ce qui s'annonce, ce n'est pas du tout réaliste. C'est de la pensée magique pour pas que les gens s'affolent.

[AJH]

En paraphrasant
A moins d'un plan de relance MASSIF en Europe (de l'ordre de plusieurs milliers de milliards d'euros) les pays de l'U.E. vont fortement ralentir (nouvelle récession - voire dépression). Il faut du Quantitive Easing par chaque banque centrale nationale.

[energy_isere]

Le principal conseiller économique d'Obama, Lawrence Summers, sur le départ

WASHINGTON (AP)

Lawrence Summers, le premier conseiller économique de Barack Obama, s'apprête à quitter la Maison Blanche à la fin de l'année, un départ annoncé au moment où l'administration américaine tente de convaincre une opinion inquiète que sa politique économique donne des résultats.

Si les responsables de l'administration Obama se sont empressés mardi soir de minimiser l'importance de ce départ présenté comme un événement déjà prévu de longue date, le départ de Lawrence Summers bouleverse une équipe économique déjà sur la sellette pour sa gestion de la reprise. D'autant qu'elle a déjà perdu d'autres conseillers importants du président américain.

Dans un communiqué, Barack Obama a rendu hommage au travail de Lawrence Summers dans une période de "grand danger pour notre économique". "S'il nous reste beaucoup de travail pour réparer les dégâts causés par la récession, nous sommes sur une meilleure voie grâce, de façon non négligeable, aux conseils avisés de Larry".

Lawrence Summers, qui va revenir à l'université de Harvard, est le troisième membre de haut niveau à quitter l'équipe économique d'Obama ces derniers mois, après le directeur du budget Peter Orszag et Christina Romer, chef du Conseil des consultants économiques, partis cet été. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualit ... epart.html

[energy_isere]

Méme avec la pire crise économique depuis 1929, rien ne change à Wall Street.

Année record pour les bonus à Wall Street

LEMONDE.FR avec AFP | 12.10.10

A Wall Street, l'argent ne dort effectivement pas bien longtemps. Selon une étude publiée mardi 12 octobre par le Wall Street Journal, les institutions financières s'apprêtent à verser un montant record de 144 milliards de dollars (104 milliards d'euros) de rémunérations variables à leurs dirigeants et employés cette année.

Ce chiffre record, qui porte sur les primes, bonus et autres stock-options des dirigeants et employés de Wall Street, dépasse de 4 % ceux versés pour l'année 2009, qui s'élevait à 139 milliards de dollars, précise le journal. L'étude porte sur 35 institutions financières : des banques, des fonds d'investissements, des maisons de courtages et des sociétés de services financiers.

Le chiffre d'affaires de 29 de ces institutions est également en hausse (3 %), à 448 milliards de dollars contre 433 l'an dernier. En revanche, les bénéfices de ces sociétés, estimés à 61,3 milliards de dollars cette année, demeurent de 20 % en deçà du record de 82 milliards de dollars établi en 2006, soit l'année précédant le début de la crise. Au total, Wall Street va verser 32 % de son chiffre d'affaires à ses employés, soit le même pourcentage que l'an dernier. Ce chiffre était de 36 % en 2007.


TOUJOURS AUCUNE LIMITATION DES BONUS

La question de la rémunération des financiers de Wall Street fait polémique depuis la crise financière en raison de leur montant exorbitant, alors que les autorités fédérales ont injecté des milliards de dollars pour voler au secours de plusieurs grands noms de la finance. Les autorités américaines ont rendu publique en juin leur directive destinée à guider les banques dans leur politique de primes et de bonus, mais ces nouvelles consignes restent assez générales et ne comportent aucune obligation de limiter la rémunération des employés du secteur bancaire.

Secteur par secteur, l'évolution des bonus semble toutefois variable, souligne l'étude du WSJ. Dans certaines branches d'activité, le niveau des rémunérations variables devrait rester stable au cours des prochains mois, notamment du fait du durcissement de la réglementation sur certains produits risqués à haut rendement, comme les dérivés.

http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html

[AJH]

Méme avec la pire crise économique depuis 1929, rien ne change à Wall Street.

Année record pour les bonus à Wall Street

LEMONDE.FR avec AFP | 12.10.10

C'est une totale indécence, à rapprocher de http://www.marianne2.fr/Francais,-souri ... 98467.html

Selon une étude de la banque Crédit Suisse, la France est le pays dont la densité de riches est la plus importante au monde : un Français sur 30 dispose d'un million de dollars. Les Etats-Unis et l'Allemagne sont derrière.

[energy_isere]

Crise : ce sont les inégalités qui sont à blâmer, pas la Chine, par Robert Reich

12 octobre 2010 Contreinfo

En attaquant la Chine, les démocrates se trompent de cible, affirme Robert Reich, car si « la crise du chômage aux États-Unis est due à l’effondrement de la demande qui a suivi l’éclatement de la bulle immobilière », la cause profonde de la récession est selon lui « le niveau record des inégalités en Amérique - qui s’est traduit par une concentration au sommet sans précédent des revenus et des richesses, et par une portion congrue pour la majorité. » Pire encore, en accusant l’ « étranger » ils alimentent la vague de xénophobie orchestrée par les républicains. Dénonçant la timidité de la gauche américaine sur les inégalités - peut-être par crainte de perdre le soutien de leurs généreux donateurs, suggère-t-il - il l’exhorte à s’engager à réduire les inégalités, faute de quoi, il serait « difficile voire impossible de faire sortir le pays de la récession. »


Par Robert Reich, ancien ministre du Travail de Bill Clinton, 10 octobre 2010

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Traduction contreinfo : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3080

[Mamadub]

Pas sûre d'être sur le bon topic mais un bien intéressant article sur la situation financière, économique et morale étasunienne !
http://www.objectifeco.com/economie/eco ... -financier

[energy_isere]

Pas sûre d'être sur le bon topic mais un bien intéressant article sur la situation financière, économique et morale étasunienne !
http://www.objectifeco.com/economie/eco ... -financier

Mamadub, c' est à raprocher de cet article du 11 Octobre dans contreinfo :

Janet Tavakoli : « la plus grande fraude de l’histoire des marchés »

11 octobre 2010

Aux Etats-Unis, les expulsions de ménages incapables de payer leurs traites d’emprunts immobiliers sont devenues un scandale majeur. Des milliers de procédures initiées par les banques se sont avérées juridiquement nulles, les établissements ayant falsifié des pièces ou s’avérant incapable de produire les documents légaux établissant la validité de leurs créances. Devant le tollé, plusieurs banques ont du geler l’ensemble des procédures en cours. Au total, ce sont des centaines de milliers de saisies qui sont remises en cause, dont un grand nombre pourraient être purement et simplement annulées. Janet Tavakoli, une spécialiste de la finance structurée, juge très sévèrement la façon dont la crise des subprimes a été traitée. Le renflouement de Wall Street, en permettant de masquer les pertes, a dissimulé la plus grande fraude de l’histoire, au bénéfice des actionnaires et de banquiers qui avaient en toute connaissance de cause accordés des crédits frauduleux, ne respectant pas les obligations légales.

Janet Tavakoli s’entretient avec Ezra Klein, journaliste au Washington Post, 8 octobre 2010

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http://contreinfo.info/article.php3?id_article=3078


et les conséquences à court terme sont ici : viewtopic.php?p=280581#p280581 (post du jour).