source : http://www.rfi.fr/actufr/articles/083/article_47363.aspAprès le blé, le maïs explose, au suivant…
Le maïs a repris la course au sommet entamée la semaine dernière à la bourse de Chicago. Hier, la céréale flirtait à nouveau avec le record atteint vendredi, le contrat décembre a pris 14 cents au cours de la séance, au delà des 342,25 cents le boisseau, soit le plus haut niveau depuis dix ans. Les dernières estimations sur le niveau de la production américaine sont publiées aujourd’hui, tout le monde s’attend à une révision à la baisse des récoltes 2006, ce qui explique la nervosité des marchés. Ce n’est pas tant le défaut de l’offre causé par la sécheresse qui taraude le négoce mais la pression toujours plus forte de la demande.
Avec une production de 244 millions de tonnes il y a quelques années seulement les Américains couvraient amplement leurs besoins intérieurs ainsi que ceux du marché mondial où ils sont les premiers exportateurs, mais aujourd’hui une production équivalente, soit ce à quoi on s’attend pour cette campagne, ne suffit plus pour calmer la gourmandise des amateurs de pop corn et surtout pour alimenter la filière des biocarburants qui repose essentiellement sur le maïs aux Etats-Unis. La production d’éthanol absorbera cette année 20% de la production, cela correspond en gros au volume traditionnellement exporté par le nouveau monde vers les pays où l’on compte sur le maïs américain pour nourrir le bétail. Car l’élevage est l’autre activité très dépendante de la céréale, le maïs entre dans la composition de l’assiette quotidienne des bovins. Et si le développement des biocarburants relève d’un choix politique, celui de l’élevage découle plus crûment de l’accroissement de la population mondiale et de son niveau de vie. Plus riches, les ménages consomment plus de viandes, donc par extension plus de maïs.
Les demandes des pays importateurs sont en hausse de 35% cette année, atteignant leur plus haut niveau depuis 1995. L’année prochaine, la Chine, qui est encore exportatrice cette année devrait importer la céréale, selon Rodolphe Roche, gérant du fonds Schroders, car la Chine, comme les Etats-Unis a besoin de maïs pour le bétail et l’éthanol. Ses premiers clients, le Japon ou la Corée du Sud auront bien du mal à s'approvisionner sur le marché mondial où il n'y a que l'Argentine capable de mettre des volumes importants sur le marché, mais toutefois encore bien loin derrière les Etats-Unis. Les pays demandeurs n’auront alors d’autre choix que de se tourner vers des substituts, comme l’orge, l’avoine, le sorgho ou encore le soja. En clair le déficit de maïs va faire grimper les cours de l'ensemble des céréales.
[Céréales] Production, stocks et prix des céréales
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Oui mais rien ne dit que ce soit durable. Seul le pic effectif (et donc la rareté de l'énergie) fera de cette tendance quelque chose de durable.Il y avait une baisse tendancielle du prix des matières premières qui a duré tout le 20ème siècle, malgré des accidents (chocs pétroliers), et qui s'était même accélérée après ces chocs pétroliers.
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C'est vrai mais justement c'était jusqu'à présent compensé par la mécanisation et l'utilisation d'engrais. Si ces méthodes viennent a manqué...A mon avis, il n'y a pas que le facteur énergétique qui joue : la quantité de terres arables disponibles par habitant diminue dangereusement, et les augementations de rendement ne suivent plus.
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http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 ... 372,0.html
Le département américain de l'agriculture (USDA) évalue la récolte mondiale de blé 2006-2007
Le prix du blé flambe, car cette céréale se fait moins abondante pour cause de sécheresse forte, générale et prolongée.
Le phénomène illustre les conséquences des bouleversements climatiques qui désespèrent à Sydney et à Odessa, mais qui enchantent à Rouen et à Chicago, car les stocks de blé de la planète sont tombés au plus bas et ses cours ont bondi de 60 % depuis le début de l'année.
Les experts les plus lucides savaient depuis 2005 que le déficit des précipitations sur les Amériques et les gelées précoces en Ukraine et en Russie annonçaient de maigres récoltes. Mais le printemps et l'été, trop humides quand il fallait de la chaleur en Europe, trop secs en Asie et en Océanie quand la plante réclamait de l'eau, ont été catastrophiques.
La moisson a été réduite de 1,3 million de tonnes dans l'Union européenne (- 900 000 tonnes pour la France), de 1,5 million en Chine, sans parler de l'Argentine ou de l'Inde, qui est en train d'acheter 6 millions de tonnes de blé pour la première fois depuis cinq ans. L'Australie a annoncé que sa récolte pourrait se réduire à 11 millions de tonnes, contre 25 l'an dernier.
Seuls les Etats-Unis (+ 0,7 million de tonnes), le Canada (+ 0,5 million) et le Kazakhstan (+ 0,5 million) ont fait mieux qu'en 2005. Cela n'a pas suffi pour inverser la tendance.
Le département américain de l'agriculture (USDA) évalue la récolte mondiale de blé 2006-2007 à 585 millions de tonnes, alors qu'en juillet on tablait sur 596 millions. Au cours de la campagne 2005-2006, 618 millions de tonnes avaient été engrangées.
En face, la demande mondiale estimée par le Conseil international des céréales devrait s'élever à 607 millions de tonnes, soit un déficit de 20 à 25 millions de tonnes. Les stocks devraient tomber en un an de 147 millions de tonnes à 119 millions, " les plus bas depuis vingt-cinq ans" selon l'USDA.
Sur le marché de Chicago, comme en Europe, les prix du blé ont progressé à vive allure, surtout depuis juillet. Proches de 100 euros la tonne début janvier, ils ont dépassé, le 25 octobre, les 160 euros à trois mois sur Euronext.
La situation n'est pas sans conséquences. Le gouvernement australien, pourtant libéral, s'est porté au secours de ses agriculteurs sinistrés en leur accordant, mi-octobre, 910 millions de dollars australiens de dédommagements (636 millions d'euros). Des rapports faisaient état d'une poussée des abandons de cultures et même de suicides chez les exploitants.
Les agriculteurs européens, eux, retrouvent le moral, profitant du manque de disponibilité de leurs principaux concurrents. Les cours actuels se situent à un niveau bien supérieur au prix d'intervention communautaire fixé par exemple à 101,1 euros la tonne au départ de Rouen. Avec des prix européens au niveau des prix mondiaux, les exportations se font même sans restitution.
Mais l'envolée des prix pose des problèmes d'approvisionnement des marchés intérieurs - les opérateurs sont tentés par les exportations - et de fourniture pour les fabricants d'alimentation animale ou les meuniers.
Pour calmer le jeu, l'Union européenne utilise ces dernières semaines ses stocks d'intervention, en réinjectant des tonnes sur le marché. Le moment est idéal pour se délester, à bon prix, des stocks importants des nouveaux Etats membres.
Après avoir vendu du blé polonais en début de mois, elle a annoncé une adjudication conséquente (1 million de tonnes), le 19 octobre, de blés allemand, hongrois, polonais, suédois et finlandais. A l'Office national interprofessionnel des grandes cultures, on constate depuis cette annonce un léger recul des cours.
Une autre façon de limiter la spéculation et d'éviter les pénuries sur les marchés intérieurs consiste à agir sur l'export. L'Ukraine a mis en place des quotas à l'exportation de céréales jusqu'à fin décembre 2006 pour un volume de 400 000 tonnes et prévoit un autre quota de janvier à juin 2007, de 1,8 million de tonnes.
L'Argentine et l'Australie pourraient mettre en place des mesures de sauvegarde. En Europe, la Commission, début octobre, a réduit la durée des certificats d'exportation pour éviter la spéculation.
Pour la Fédération française des coopératives agricoles de collecte d'approvisionnement et de transformation (FFCAT), la hausse du prix des céréales, provoquée par celle du blé, comporte des risques pour les éleveurs, qui verront monter le prix de l'alimentation animale.
A terme, les amateurs de viandes paieront l'addition : on peut le constater sur le marché de Chicago où les cours des viandes amorcent une hausse.
"Le blé va continuer à mener la danse, car 74 jours de consommation en stocks, c'est peu, estime Rodolphe Roche, analyste chargé des matières premières agricoles chez Schroders à Londres. Les Etats, notamment ceux des pays émergents, peuvent s'accommoder d'une forte hausse du prix du pétrole, pas de celle de la nourriture de base."
Les gestionnaires de fonds vont continuer à miser sur des hausses des prix du blé, du maïs, des tourteaux de soja et des céréales de substitution comme l'orge. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) va devoir rallonger la liste des quarante pays "confrontés à des urgences alimentaires".
Le département américain de l'agriculture (USDA) évalue la récolte mondiale de blé 2006-2007
Le prix du blé flambe, car cette céréale se fait moins abondante pour cause de sécheresse forte, générale et prolongée.
Le phénomène illustre les conséquences des bouleversements climatiques qui désespèrent à Sydney et à Odessa, mais qui enchantent à Rouen et à Chicago, car les stocks de blé de la planète sont tombés au plus bas et ses cours ont bondi de 60 % depuis le début de l'année.
Les experts les plus lucides savaient depuis 2005 que le déficit des précipitations sur les Amériques et les gelées précoces en Ukraine et en Russie annonçaient de maigres récoltes. Mais le printemps et l'été, trop humides quand il fallait de la chaleur en Europe, trop secs en Asie et en Océanie quand la plante réclamait de l'eau, ont été catastrophiques.
La moisson a été réduite de 1,3 million de tonnes dans l'Union européenne (- 900 000 tonnes pour la France), de 1,5 million en Chine, sans parler de l'Argentine ou de l'Inde, qui est en train d'acheter 6 millions de tonnes de blé pour la première fois depuis cinq ans. L'Australie a annoncé que sa récolte pourrait se réduire à 11 millions de tonnes, contre 25 l'an dernier.
Seuls les Etats-Unis (+ 0,7 million de tonnes), le Canada (+ 0,5 million) et le Kazakhstan (+ 0,5 million) ont fait mieux qu'en 2005. Cela n'a pas suffi pour inverser la tendance.
Le département américain de l'agriculture (USDA) évalue la récolte mondiale de blé 2006-2007 à 585 millions de tonnes, alors qu'en juillet on tablait sur 596 millions. Au cours de la campagne 2005-2006, 618 millions de tonnes avaient été engrangées.
En face, la demande mondiale estimée par le Conseil international des céréales devrait s'élever à 607 millions de tonnes, soit un déficit de 20 à 25 millions de tonnes. Les stocks devraient tomber en un an de 147 millions de tonnes à 119 millions, " les plus bas depuis vingt-cinq ans" selon l'USDA.
Sur le marché de Chicago, comme en Europe, les prix du blé ont progressé à vive allure, surtout depuis juillet. Proches de 100 euros la tonne début janvier, ils ont dépassé, le 25 octobre, les 160 euros à trois mois sur Euronext.
La situation n'est pas sans conséquences. Le gouvernement australien, pourtant libéral, s'est porté au secours de ses agriculteurs sinistrés en leur accordant, mi-octobre, 910 millions de dollars australiens de dédommagements (636 millions d'euros). Des rapports faisaient état d'une poussée des abandons de cultures et même de suicides chez les exploitants.
Les agriculteurs européens, eux, retrouvent le moral, profitant du manque de disponibilité de leurs principaux concurrents. Les cours actuels se situent à un niveau bien supérieur au prix d'intervention communautaire fixé par exemple à 101,1 euros la tonne au départ de Rouen. Avec des prix européens au niveau des prix mondiaux, les exportations se font même sans restitution.
Mais l'envolée des prix pose des problèmes d'approvisionnement des marchés intérieurs - les opérateurs sont tentés par les exportations - et de fourniture pour les fabricants d'alimentation animale ou les meuniers.
Pour calmer le jeu, l'Union européenne utilise ces dernières semaines ses stocks d'intervention, en réinjectant des tonnes sur le marché. Le moment est idéal pour se délester, à bon prix, des stocks importants des nouveaux Etats membres.
Après avoir vendu du blé polonais en début de mois, elle a annoncé une adjudication conséquente (1 million de tonnes), le 19 octobre, de blés allemand, hongrois, polonais, suédois et finlandais. A l'Office national interprofessionnel des grandes cultures, on constate depuis cette annonce un léger recul des cours.
Une autre façon de limiter la spéculation et d'éviter les pénuries sur les marchés intérieurs consiste à agir sur l'export. L'Ukraine a mis en place des quotas à l'exportation de céréales jusqu'à fin décembre 2006 pour un volume de 400 000 tonnes et prévoit un autre quota de janvier à juin 2007, de 1,8 million de tonnes.
L'Argentine et l'Australie pourraient mettre en place des mesures de sauvegarde. En Europe, la Commission, début octobre, a réduit la durée des certificats d'exportation pour éviter la spéculation.
Pour la Fédération française des coopératives agricoles de collecte d'approvisionnement et de transformation (FFCAT), la hausse du prix des céréales, provoquée par celle du blé, comporte des risques pour les éleveurs, qui verront monter le prix de l'alimentation animale.
A terme, les amateurs de viandes paieront l'addition : on peut le constater sur le marché de Chicago où les cours des viandes amorcent une hausse.
"Le blé va continuer à mener la danse, car 74 jours de consommation en stocks, c'est peu, estime Rodolphe Roche, analyste chargé des matières premières agricoles chez Schroders à Londres. Les Etats, notamment ceux des pays émergents, peuvent s'accommoder d'une forte hausse du prix du pétrole, pas de celle de la nourriture de base."
Les gestionnaires de fonds vont continuer à miser sur des hausses des prix du blé, du maïs, des tourteaux de soja et des céréales de substitution comme l'orge. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) va devoir rallonger la liste des quarante pays "confrontés à des urgences alimentaires".
«Le coût du blé n'intervient qu'à hauteur de 5 % dans le prix de la baguette, l'essentiel des charges étant dû au coût de l'énergie et aux salaires. Il est néanmoins possible que les boulangers augmentent leur prix d'un à deux centimes d'euro dans les mois qui viennent», estime l'AGPB. Rapportée sur un an, cette inflation est faible. Mais sur plusieurs années, les cours du pain ont tout de même augmenté sensiblement : le kilo valait 2,62 euros en 2001 puis 2,73 euros l'année suivante pour arriver à 3,06 euros cette année.Tiens-nous au courant du prix de la famine, pardon, de la faRine, Phyvette.
Dans de nombreuses discussion, les gens me soutiennent que le prix du blé n'aura quasiment pas d'influence sur le prix du pain, ils me font bien marrer.
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D'un autre côté, 100 euros pour une tonne de blé, c'est un peu comme 20 $ pour 160 litres de pétrole... c'est dérisoire. Qu'il y ait un réajustement ne paraît pas en soi choquant. Les prix très bas favorisent inévitablement les gaspillages puisque la plupart des gens ne savent pas se raisonner. Mon petit doigt me dit que les portions alimentaires gargantuesques qu'on trouve parfois à la vente dans les pays riches seront tôt ou tard réduites à une plus juste mesure. Pour ce qui est des pays pauvres par contre, les choses risquent de devenir encore un peu plus compliquées, comme si elles ne l'étaient pas déjà assez...Sur le marché de Chicago, comme en Europe, les prix du blé ont progressé à vive allure, surtout depuis juillet. Proches de 100 euros la tonne début janvier, ils ont dépassé, le 25 octobre, les 160 euros à trois mois sur Euronext.
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C'est vrai que le prix est dérisoire, encore une fois merci au pétrole bon marché !
Le jour où les charges seront devenues incompressibles, les prix vont exploser: en effet, si vous êtes agriculteur ou boulanger et qu'augmentent le prix de l'énergie ou des matières premières, que faites vous ?
Vous essayez d'économiser par tous les moyens car vous ne pouvez pas augmenter les prix, donc réduction des marges, réduction du personnel, optimisation, investissement pour machines plus performantes, augmentation de la taille, délocalisation etc.
Et lorsque ça ne suffit plus c'est la crise. Dans pas très longtemps on risque de connaître le vrai prix du pain.
Le jour où les charges seront devenues incompressibles, les prix vont exploser: en effet, si vous êtes agriculteur ou boulanger et qu'augmentent le prix de l'énergie ou des matières premières, que faites vous ?
Vous essayez d'économiser par tous les moyens car vous ne pouvez pas augmenter les prix, donc réduction des marges, réduction du personnel, optimisation, investissement pour machines plus performantes, augmentation de la taille, délocalisation etc.
Et lorsque ça ne suffit plus c'est la crise. Dans pas très longtemps on risque de connaître le vrai prix du pain.
- lionstone
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Ou plus simplement je laisse tomber, j’arrête l’exploitation et vends la ferme avec lessi vous êtes agriculteur ou boulanger et qu'augmentent le prix de l'énergie ou des matières premières, que faites vous ?
Vous essayez d'économiser par tous les moyens car vous ne pouvez pas augmenter les prix, donc réduction des marges, réduction du personnel, optimisation, investissement pour machines plus performantes, augmentation de la taille, délocalisation etc.
terres comme terrains de loisirs, ce qui est très prisé en ce moment, mais ne prépare en rien notre avenir.
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USA : La production d' éthanol fait monter le prix du Maïs, mais la viande plus chére va bientot suivre.
source : http://nwitimes.com/articles/2006/11/19 ... 81b5d2.txtEthanol production spikes corn prices
But higher meat costs may come
Ethanol production may be a two-headed coin for consumers, lowering the cost of fuel but eventually hiking the price of meat, an agricultural economist said Friday.
Indiana corn farmers are seeing higher earnings with the increasing demand for corn as a feedstock for the state's ethanol plants, said Corinne Alexander, assistant professor of agricultural economics at Purdue University. But rising corn prices adversely affect the state's hog and poultry farmers who are being hit by higher feed costs, she said.
Alexander was a member of the panel presenting the 2007 Economic Outlook seminar Friday, an event hosted annually at Tiebel's by the Lake County Community Development Committee.
"High energy prices are great news for agriculture," she said, "They're farming for fuel not just for food."
The demand for ethanol has been spurred by the Administration's call for an improvement in domestic energy resources. In fact, Sen. Richard Lugar, R-Ind., wants ethanol production to increase to 100 billion gallons annually by 2020 from its current 4 billion gallons per year level.
Currently there are two ethanol plants in Indiana and another five under construction, including the Iroquois Bio-Energy Co. plant outside of Rensselaer.
"There's a gold rush in ethanol," Alexander said, adding ethanol plants repay the $150 million cost of investment within 12 months.
The demand for ethanol production increased the price of corn 67 cents a bushel between Oct. 12 and Nov. 3, Alexander said. At a projected yield of 167 bushels an acre, the 67 cent increase means an additional $112 an acre. With Indiana's full-time farmers having 1,000 acres of corn and 1,000 acres of soybeans in production, the price hike means an extra $112,000, which is "a huge, huge income increase," she said.
Soybean prices have gone up 50 cents a bushel in recent weeks, she said. The extra money is important because farmers have seen huge increases in the price of energy, seed, fertilizer, Alexander said.
But what's good news for one group of Indiana farmers is bad for another, she said. The cost of feed is the major cost for pork and chicken producers. Thus, the recent 67 cents a bushel increase in the price of corn wiped out their profits.
Because there is usually a time lag in meat prices, consumers won't see a hike in meat prices for a couple of years, but if high feed costs remain, herds will be reduced, Alexandra said.
"In about two years we'll see increases in the price of pork," she said. "In about four years we may see increases in the price of beef. So this does translate to us at the grocery store level in a couple of years."
It won't affect the price of the corm consumers eat, such as corn flakes, tofu and corn chips, Alexander said, adding there's only about 3 cents worth of corn in a $4 box of corn flakes.
"If you're a vegetarian this isn't going to affect you, but if you like to eat meat, two to four years from now you'll see higher prices," she said. "The livestock industry in Indiana is going to have a tough time."
The demand for corn for ethanol production also will increase the cost of farmland and will put corn in the $3 a bushel range in 2007.
Scientists are seeking other sources of feedstock for ethanol production, but currently plants are being built to produce ethanol from corn because there isn't a good alternative .
"Cellulosic ethanol has been held out there as the holy grail," she said. "It's coming, but it's been five years away from commercialization for the last 25 years. It's still five years away from commercialization. The good news is given energy prices and the fact that ethanol is profitable, we are seeing large investments from lots of companies."
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Sécheresse millénaire en Australie, les productions céréalières fortement touchées...
Merci de réagir à cette info sur le présent fil et non là où le message a été posté (modifications détectables du climat)
Merci de réagir à cette info sur le présent fil et non là où le message a été posté (modifications détectables du climat)
Méfiez-vous des biais cognitifs
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En Australie, la température moyenne pour 2005 a été de 22,89 °C, un accroissement de plus de 1°C par rapport à la température moyenne entre 1961 et 1990, et le record absolu depuis que les enregistrements de température ont commencé en 1910.
Avec 1° de + c’est une sécheresse millénaire en Australie, ils peuvent se réjouir alors pour les années qui viennent et nous aussi au passage.
http://droitdanslemur.blogspot.com/2006 ... ralie.html
Avec 1° de + c’est une sécheresse millénaire en Australie, ils peuvent se réjouir alors pour les années qui viennent et nous aussi au passage.
http://droitdanslemur.blogspot.com/2006 ... ralie.html
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- lionstone
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Au Mexique ces jours-ci, les autorités policières mènent un dur combat contre les trafiquants de deux produits qui se vendent à prix d’or: la drogue… et le maïs.
Sur le marché mondial des denrées, le prix du maïs a presque doublé depuis un an, après une décennie de quasi-stagnation.
Dans cette foulée, les prix de la tortilla ont bondi de 50 à 400% dans certaines régions du Mexique. Si bien que cela a provoqué une manifestation monstre dans les rues de Mexico, mercredi dernier, la population exigeant l’intervention du gouvernement.
Et maintenant le lait, et hop………
http://www.algerie-dz.com/article8161.html
Les professionnels de la filière du lait en Algérie s’inquiètent et déplorent la hausse des prix de la poudre de lait sur le marché international.
L’offre diminue à cause de la sécheresse en Océanie, la surconsommation en Chine et l’arrêt des exportations à partir de l’Inde. Ces facteurs justifient l’inquiétude qui s’est emparée des opérateurs économiques... », lit-on en préambule du communiqué.
D’autres opérateurs soulignent que l’ascension des prix est l’effet combiné de plusieurs facteurs, notamment l’offre insuffisante de la poudre de lait sur le marché international, la réduction des subventions de la Communauté européenne et la hausse de l’euro par rapport au dinar algérien. Alors qu’elle était vendue pratiquement à 1.800 euros la tonne sur le marché international il n’y a même pas cinq mois, la poudre de lait écrue d’une teneur de 26% en matières grasses est actuellement cotée à plus de 2.500 euros, soit une hausse de quelque 40%. A tous ces facteurs vient se greffer l’augmentation de 30% du prix de l’emballage pour certains opérateurs, une hausse qui se répercute directement sur le prix de vente de ce produit sur le marché algérien.
Sur le marché mondial des denrées, le prix du maïs a presque doublé depuis un an, après une décennie de quasi-stagnation.
Dans cette foulée, les prix de la tortilla ont bondi de 50 à 400% dans certaines régions du Mexique. Si bien que cela a provoqué une manifestation monstre dans les rues de Mexico, mercredi dernier, la population exigeant l’intervention du gouvernement.
Et maintenant le lait, et hop………
http://www.algerie-dz.com/article8161.html
Les professionnels de la filière du lait en Algérie s’inquiètent et déplorent la hausse des prix de la poudre de lait sur le marché international.
L’offre diminue à cause de la sécheresse en Océanie, la surconsommation en Chine et l’arrêt des exportations à partir de l’Inde. Ces facteurs justifient l’inquiétude qui s’est emparée des opérateurs économiques... », lit-on en préambule du communiqué.
D’autres opérateurs soulignent que l’ascension des prix est l’effet combiné de plusieurs facteurs, notamment l’offre insuffisante de la poudre de lait sur le marché international, la réduction des subventions de la Communauté européenne et la hausse de l’euro par rapport au dinar algérien. Alors qu’elle était vendue pratiquement à 1.800 euros la tonne sur le marché international il n’y a même pas cinq mois, la poudre de lait écrue d’une teneur de 26% en matières grasses est actuellement cotée à plus de 2.500 euros, soit une hausse de quelque 40%. A tous ces facteurs vient se greffer l’augmentation de 30% du prix de l’emballage pour certains opérateurs, une hausse qui se répercute directement sur le prix de vente de ce produit sur le marché algérien.
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