Finances françaises & conjoncture

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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energy_isere
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 20 août 2008, 13:01

Le ralentissement économique complique la préparation du budget 2009

.....

Mais avec une inflation prévue à 2% en 2009, trois postes absorbent déjà la totalité des marges de manoeuvre de l'Etat, prévient M. Carrez: la charge des intérêts de la dette publique (environ 50 milliards d'euros par an) , la hausse des pensions et les contributions aux collectivités locales.

......
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5798238

soit par tete de pipe (en prenant 61 millions d' habitants) : 820 €.
(rien qu' en interets :shock: )

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Saratoga Elensar
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Saratoga Elensar » 20 août 2008, 22:27

energy_isere a écrit :
Le ralentissement économique complique la préparation du budget 2009

.....

Mais avec une inflation prévue à 2% en 2009, trois postes absorbent déjà la totalité des marges de manoeuvre de l'Etat, prévient M. Carrez: la charge des intérêts de la dette publique (environ 50 milliards d'euros par an) , la hausse des pensions et les contributions aux collectivités locales.

......
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5798238

soit par tete de pipe (en prenant 61 millions d' habitants) : 820 €.
(rien qu' en interets :shock: )
Dette : 17 000 € par tete de pipe
Actif de l'Etat : 33 000 € par tete de pipe.

Il faudrait donc vendre plus de la moitié de l'Etat francais pour pouvoir avoir un joli équilibre comptable bien propre.
Vous preferez vendre la partie au nord de Dijon ou la partie au sud ? :D
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Alter Egaux » 01 sept. 2008, 12:36

Le Premier ministre François Fillon a espéré lundi sur Europe 1 que la croissance de l'économie française en 2008 serait d'"un peu plus de 1%".
"J'espère que ce sera au moins 1%, j'espère que cela sera un peu plus de 1%", a-t-il déclaré.[...]
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=5828435
En language commun, ce sera donc beaucoup moins que 1%. La France en décroissance du PIB ?
Etape n°1 : Les africains nomment le pétrole : la "merde" du diable.
Etape n°2 : Restons cool, le PO arrive...
Etape n°3 : "Mais à cet endroit, en ce moment, l'humanité, c'est nous, que cela nous plaise ou non", Samuel Beckett

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Message par energy_isere » 03 oct. 2008, 21:55

Le gouvernement reconnaît que le pays est en récession

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 03.10.08

Après avoir tourné autour du pot, le gouvernement a reconnu que la France était techniquement en récession, vendredi 3 octobre. Suite aux conclusions de l'Insee prévoyant une baisse du PIB français pour les deux derniers trimestres de 2008, le ministre du budget Eric Woerth a reconnu que le pays était en "récession technique" après deux trimestres de "croissance négative". Il a toutefois souligné que, sur l'ensemble de l'année en cours, la croissance du PIB sera de 1 %, un argument qu'il avait utilisé dans un premier temps pour démentir qu'une récession avait lieu.

"Il ne faut pas jouer sur les mots, je trouve tout cela ridicule", avait réagi M. Woerth vendredi matin depuis les journées parlementaires de l'UMP, à Antibes. "Par nature, la France n'est pas en récession", avait-il assuré dans un premier temps, soulignant qu'"il y a une définition technique et statistique de la récession et puis, il y a la réalité des choses". Ce phénomène économique se définit comme un recul du PIB pendant au moins deux trimestres consécutifs. Le ministre a par la suite fustigé "une sorte de jeu de chasse et de la souris ridicule" entre les membres du gouvernement et la presse pour savoir qui dira "le mot qu'il ne faut pas dire", à savoir "récession".


"UN DISCOURS DE RÉALISME, PAS UN DISCOURS DE CATASTROPHISME"

Dans la matinée, M. Woerth avait utilisé plusieurs expression pour décrire la situation de la croissance française, tout en prenant soin de ne pas utiliser le mot "récession". Cette ligne de conduite a également été adoptée par plusieurs membres du gouvernement, dont sa collègue de l'économie, Christine Lagarde, pour savoir si c'est une récession ou pas "n'est pas le plus important"."On est dans une situation économique difficile. Il faut mettre en place des mesures de soutien au développement de l'activité, c'est ça qu'on est en train de faire", s'est-elle contentée de répondre.

Le porte-parole de l'UMP,Frédéric Lefebvre, s'était étonné que le journalistes veuillent "que l'on prononce le mot récession". "Il y a une croissance molle pour 2008 et une croissance qui ne devrait pas être très forte en 2009, c'est pour cela qu'il faut la soutenir par une politique d'hyper-réactivité comme le fait le gouvernement", a justifié le député des Yvelines, alors que le ministre du travail, Xavier Bertrand soulignait l'importance d'"un discours de réalisme, pas un discours de catastrophisme". Le premier ministre, François Fillon, s'est refusé à tout commentaire sur la question. Nicolas Sarkozy, qui a annulé une réunion prévue vendredi avec les jeunes apprentis européens pour préparer la réunion au sommet sur la crise financière de samedi, ne s'est pas non plus prononcé.

Le député UMP du Val-d'Oise, Jérôme Chartier, a trouvé le moyen de contourner le problème : au lieu de "récession", il préfère parler "de croissance négative." A Bruxelles, le président de la Banque centrale européenne, le Français Jean-Claude Trichet, a adopté le même ton après les annonces de l'Insee, refusant de parler de récession dans son pays d'origine, lui préférant le terme de "croissance ralentie".

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par grand gravelot » 10 oct. 2008, 12:40

Marché : Le commerce extérieur s'est dégradé en août Mercredi 8 octobre 2008 à 11:37 Imprimer


PARIS (Reuters) - Le déficit du commerce extérieur de la France s'est accru à 5,379 milliards d'euros au mois d'août, le deuxième plus mauvais chiffre après celui de 5,401 milliards enregistré en juin, selon les données CVS/CJO publiées mercredi par les Douanes.

Le déficit cumulé totalise ainsi 34,4 milliards d'euros depuis le début de l'année, contre 22,8 milliards en janvier-août 2007. Sur les 12 derniers mois il dépasse la barre symbolique des 50 milliards pour atteindre 51,3 milliards - un chiffre à comparer aux 39,4 milliards de l'ensemble de 2007.

A titre comparatif:

Image

Ces déficits sont principalement dus à l'augmentation de la facture énergetique (9,3 Milliards en 1998, 44 Milliards en 2007)

Je me demande en fait s'il est économiquement possible(pour la France en tous cas) que le pétrole puisse atteindre des prix exhorbitants sans faire s'écrouler le système.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par frgo84 » 10 oct. 2008, 18:53

Données venant des Assedic sur une "remontée brutale du chômage"

Le vice-président de la CGPME, Jean-François Veysset, a fait état vendredi de données "préoccupantes" venant des Assedic sur une remontée "brutale" du chômage, sans donner de précisions de dates ou de chiffres.

"Les chiffrages qui remontent des Assedic nous préoccupent, c'est brutal. Nombre de gens viennent indiquer qu'ils ont perdu ou vont perdre leur emploi. Tout confirme que nous allons faire face à un retournement de l'emploi avec une fin d'année 2008 problématique et une année 2009 où nous allons devoir maîtriser les destructions d'emploi", a-t-il déclaré à la presse.

L'Unedic a précisé en fin de journée, dans un communiqué, qu'au mois de septembre, les inscriptions au chômage avaient enregistré une "quasi-stagnation" (+4.162) par rapport à septembre 2007. Le solde net des entrées/sorties, corrigé des variations saisonnières, sera connu le 30 octobre.

L'ampleur des effets de la crise entraîne un "besoin de vérification" qui "pourrait être à l'origine de quelques décalages dans la négociation sur l'assurance chômage", qui doit débuter mercredi prochain, a estimé M. Veysset, dont l'organisation est l'un des gestionnaires de l'Unedic, aux côtés des syndicats et des autres composantes du patronat.

Le vice-président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises s'exprimait en marge d'une séance de négociation avec les syndicats sur la gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences (GPEC).

Le régime d'assurance chômage va être confronté à "des perspectives de croissance amoindries, voire à une récession, ce qui aura des conséquences sur l'emploi, les rentrées de cotisations et l'augmentation du nombre de demandeurs d'emploi auxquels on va verser des allocations sur la base de salaires ayant progressé", a-t-il noté. "Tout ceci est à paramétrer", a-t-il ajouté.

Interrogé sur l'opportunité d'une baisse des cotisations chômage pour augmenter d'autant les cotisations retraite, M. Veysset a jugé "imprudent de prendre une décision sur les cotisations alors qu'on manque de lisibilité sur l'évolution de l'emploi".

Concernant l'emploi, "certains secteurs nous mettaient en alerte depuis juin. C'est parti de ceux qui sont les plus utilisateurs d'intérim, puis des secteurs comme l'hôtellerie-restauration ont connu de moindres difficultés de recrutement, ensuite les activités saisonnières estivales ont fait part de pertes d'activité interpellantes. Désormais, l'immobilier stagne ou commence à régresser".

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par Tovi » 16 nov. 2008, 13:10

Il ne faut jamais oublier qu'en terme de PIB, pour avoir une idée de la progression de la "richesse" (je ne développerai pas l'ineptie du PIB ici) per capita, il faut soustraire la croissance démographique.
Si la croissance démographique est supérieure à 0.1%, alors le PIB/habitant diminue.
Ce qui veut dire également que dans des pays comme l'Allemagne, l'UK et l'Italie, une récession peut tout de même se transformer en un enrichissement de la population si celle-ci diminue.

Vous l'aurez compris, je suis aussi un partisan de la décroissance en ce qui concerne la démographie.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Message par energy_isere » 05 déc. 2008, 20:59

Le plan de relance va propulser le déficit public français à près de 4% du PIB

Le plan de relance de 26 milliards d'euros annoncé jeudi par le président français Nicolas Sarkozy va se faire au prix d'une envolée du déficit public à près de 4% du produit intérieur brut l'an prochain, bien au-delà de la limite de 3% autorisée par Bruxelles.

Pour la seule année 2009, le coût de ce plan pour les finances publiques sera de 15,5 milliards d'euros et le gouvernement ne sera donc pas en mesure de contenir le déficit à 3,1% du PIB comme il le prévoyait jusqu'à présent.

Le Premier ministre français François Fillon a précisé dans la soirée que le déficit se creuserait à 3,9 % du PIB en 2009 avant de revenir à 2,9% en 2010.

"Nous n'avons pas le choix: ne rien faire nous coûterait bien plus cher" et "nos finances publiques s'en trouveraient ruinées par l'effondrement des recettes fiscales et l'explosion des dépenses induites par la montée rapide du chômage", a expliqué le président de la République pour justifier que l'Etat, déjà très endetté, vive un peu plus à crédit.

....
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=6163066

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Message par energy_isere » 10 déc. 2008, 13:16

Le déficit budgétaire 2009 sera d'environ 70 milliards d'euros

PARIS (Reuters) - Le déficit budgétaire de la France sera d'environ 70 milliards d'euros en 2009 après la mise oeuvre d'une partie des mesures du plan de relance, déclare le ministre du Budget, Eric Woerth.

Le Sénat a adopté dans la nuit de mardi à mercredi le projet de loi de finances pour 2009, qui prévoit un déficit budgétaire de 57,6 milliards d'euros, après 51,4 milliards cette année.

Les mesures fiscales de ce plan de 26 milliards d'euros sur deux ans doivent être intégrées à la loi de finances d'ici la fin de l'année. Les autres mesures feront l'objet d'une loi spécifique en janvier.

"Le déficit augmentera de 15, 16, 17 milliards d'euros, selon la consommation que l'on fera en 2009 puisque ça s'étalera sur 2009 et 2010", a dit Eric Woerth sur France 2.

"Le déficit budgétaire qui a été voté hier, de l'ordre de 57 milliard d'euros, est un déficit budgétaire qui passera aux alentours de 70 milliard d'euros après plan de relance", a-t-il ajouté.

Le gouvernement prévoit que le plan de relance aura un impact de 0,8 point sur le produit intérieur brut l'an prochain, portant le déficit public à 3,9% du PIB.

Le gouvernement table sur un déficit public ramené à 1,0% du PIB en 2012 pour un retour à l'équilibre aux alentours de 2014.

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Message par energy_isere » 17 déc. 2008, 18:54

Ca se précise. Le deficit 2009 ne sera plus de "environ 70 milliards d' euro" mais bien de 79.3 milliard d' euro !
79,3 milliards d'euros de déficit budgétaire en 2009, dit Woerth

PARIS (Reuters) - Le déficit budgétaire de la France devrait atteindre 79,3 milliards d'euros en 2009 et le déficit public s'établirait à 3,9% du PIB, a déclaré mercredi le ministre du Budget à l'Assemblée nationale.

"Le déficit budgétaire se monterait donc définitivement à 79,3 milliards d'euros", a déclaré Eric Woerth devant les députés.

"Seul le déficit 2009 sera significativement impacté, le déficit public de 2009 atteindrait donc 3,9% du PIB mais le déficit 2012 serait toujours proche de 1 point de PIB", a-t-il ajouté.

Le ministre a précisé que l'écart avec le déficit prévu en loi de finances initiales à 52,1 milliards d'euros est dû notamment pour 5,5 milliards d'euros par les moins-values de recettes liées à la révision par le gouvernement des hypothèses de croissance.

Il s'explique également pour 9,2 milliards par les mesures fiscales du plan de relance annoncé le 4 décembre par le chef de l'Etat, pour 9,3 milliards par les dépenses nouvelles prévues dans ce plan et enfin pour 3 milliards par le financement du fonds stratégique d'investissement destiné à protéger les intérêts souverains de la France et dont Nicolas Sarkozy a annoncé la création le 20 novembre.
pour info, la somme de touts les impots sur les revenus en France pour 2006 était d' environ 55 milliards d' Euro ! #-o

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 29 déc. 2008, 20:57

A cause de la crise le benefice des sociétés diminue, et donc les recettes de l' impot sur les société aussi :
Impôts sur les sociétés: manque à gagner estimé à 4,4 milliards (Budget)

Le ministère du Budget évalue pour le moment à 4,4 milliards d'euros le manque à gagner en matière de recettes fiscales en 2008 au titre de l'impôt sur les sociétés (IS), ce qui pourrait propulser le déficit public à plus de 3% du PIB cette année, a-t-on indiqué lundi à l'AFP.

Alors que la loi de finances initiale tablait sur des recettes de 53,8 milliards d'euros au titre de cet impôt, le collectif budgétaire voté en décembre a déjà fait état d'une dégradation de "2,4 milliards d'euros", a-t-on rappelé dans l'entourage du ministre du Budget, Eric Woerth.

Depuis "on estime à 2 milliards supplémentaires" les moins-values attendues au titre de cet impôt en 2008, a poursuivi cette source.

La baisse des recettes de l'IS s'explique par la dégradation de la conjoncture économique qui entraîne de moindres bénéfices pour les entreprises.

Le déficit public, prévu à 2,9% du Produit intérieur brut (PIB) cette année, pourrait ainsi dépasser dès 2008 la barre de 3% du PIB, autorisée par Bruxelles, reconnaît-on au ministère du Budget.
......
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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 07 janv. 2009, 19:10

on a maintenant les chiffre des rentrées fiscales 2007 de l' Impot sur le revenu et et sur la fortune :

"Au total, la recette globale d'IR s'est élevée à 54,1 milliards en 2007......
1% des ménages acquittent 37% de cet impôt. "

"S'il y a en revanche un impôt qui n'a pas baissé en 2007, c'est bien l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF). La recette pour l'État a été de 4,4 milliards, en hausse de 20% sur un an."

l' article complet : http://www.lefigaro.fr/impots/2009/01/0 ... parti-.php
L'impôt sur le revenu reste inégalement réparti

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 20 janv. 2009, 12:38

France: taux d'inflation moyen de 2,8% en 2008 (Insee)

Les prix à la consommation en France ont progressé en moyenne de 2,8% sur l'ensemble de l'année 2008 par rapport à l'année précédente, a confirmé mardi l'Insee.

L'inflation moyenne était de 1,5% en 2007.

Malgré le net reflux de l'inflation au cours des derniers mois de 2008, parallèlement aux prix du pétrole, les prix ont fortement augmenté sur l'ensemble de l'année dernière.

L'inflation avait en effet atteint un pic à 3,6% l'été dernier, au moment où les cours du brut enchaînaient des records historiques sur les marchés internationaux.

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 06 févr. 2009, 18:14

France : déficit commercial record en 2008 à 55,7 mds d'EUR (douanes)

Le déficit du commerce extérieur français a atteint 55,7 milliards d'euros en 2008, battant largement le record de 40,5 milliards établi en 2007, ont indiqué vendredi les Douanes.

Pour le seul mois de décembre 2007, le déficit a atteint 2,45 milliards d'euros contre 6 milliards le mois précédent, en données corrigées des variations saisonnières.

Sur l'année, les exportations ont augmenté à 409,6 milliards d'euros (contre 401,3 en 2007), et les importations ont encore plus nettement augmenté à 465,3 milliards d'euros (contre 442).

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Re: Finances françaises & conjoncture

Message par energy_isere » 18 févr. 2009, 21:14

Woerth: le déficit public français dépassera 4,4% du PIB en 2009

le 17 Fev 2009

PARIS (AFP)

Le déficit public français "dépassera forcément 4,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2009" et la prévision d'un déficit budgétaire de 86 milliards d'euros sera "révisée en hausse", a déclaré le ministre du Budget Eric Woerth, dans un entretien publié mardi sur Capital.fr.

Le déficit de la Sécurité sociale quant à lui "frôlera les 15 milliards d'euros en 2009" en raison de "la dégradation de la conjoncture", a-t-il précisé.

Le gouvernement prévoyait jusqu'alors que le déficit public de l'Etat grimpe à 3,2% du PIB en 2008 puis à 4,4% en 2009.

En 2008, le déficit budgétaire avait déjà bondi à plus de 56 milliards d'euros, contre 34,7 milliards fin 2007 (38,4 milliards hors participations financières de l'Etat), une forte dégradation liée au ralentissement économique qui a pesé sur les recettes fiscales.

Le gouvernement avait déjà revu en nette baisse ses prévisions de croissance pour 2009, avec un Produit intérieur brut (PIB) annoncé en recul d'"au moins 1%".

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