Terres rares : Exploration et production miniére

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suite de ce post du 11 juillet 2021 viewtopic.php?p=2322361#p2322361

Le Canada se lance dans l'exploitation de terres rares
Le Canada veut devenir un acteur important de l’exploitation des terres rares. Une mine dans le nord-ouest du pays a commencé à livrer ses premiers concentrés de terres rares.

RFI le : 30/05/2022

Éléments essentiels dans les technologies de pointe et pour la transition écologique, les terres rares sont devenues des matières premières stratégiques pour de nombreux secteurs industriels. Leur demande croît depuis plusieurs années et les prix s’envolent.

La Chine a le monopole de ce marché, elle concentre 60% de l’extraction mondiale annuelle. Pour ne plus dépendre de l’Empire du Milieu, le Canada a donc décidé de se lancer dans la production de ces métaux. La production a commencé dans la mine de Nechalacho, actuellement le seul site d’extraction au Canada. Située aux abords du « lac des esclaves », la mine a une capacité de production de 5 000 tonnes de concentré de terres rares par an. Cheetah Ressources, l’entreprise canadienne propriétaire du site, ambitionne de multiplier la production par cinq d'ici à trois ans. D’autres projets miniers d’exploitation de terres rares sont en cours dans le pays, treize au total.

Le Canada possède en effet certaines des plus importantes réserves de terres rares au monde, elles sont estimées à 14 millions de tonnes, selon le gouvernement fédéral. De quoi satisfaire les besoins du pays et exporter. Le Canada devient ainsi le deuxième pays en Amérique du Nord, après les États-Unis, à se doter d’un site de production de terres rares.

Avec l’aide du gouvernement américain soucieux de contourner la Chine, la mine de Mountain Pass en Californie, un temps fermé, a relancé sa production en 2018. Résultat : les États-Unis assurent aujourd’hui près de 16% de la production mondiale de terres rares.

https://www.rfi.fr/fr/podcasts/chroniqu ... rres-rares


sur le site du minier :

Nechalacho Project

Vital Metals commenced rare earths production at Nechalacho in Canada’s Northwest Territories (NWT) in 2021, making Vital the first rare earths producer in Canada and only the second in North America.

Vital commenced mining ore from the North T starter pit in June 2021, which we are crushing and sorting on site. We will transport beneficiated material to our Saskatoon rare earth extraction plant later this year.

Nechalacho hosts a world-class resource of 94.7Mt at 1.46% REO (measured, indicated and inferred). Nechalacho’s North T Zone hosts a high-grade resource of 101,000 tonnes at 9.01% LREO (2.2% NdPr), making it one of the highest grade rare earths deposits in the world.



More than $120 million has been spent by previous owners on drilling, permitting and project development at Nechalacho, which includes a 40-person camp and airstrip.

Vital aims to be the largest independent supplier of clean mixed rare earth feedstock outside China.

https://cheetahresources.com/projects/n ... o-project/

La première mine canadienne de terres rares a débuté ses livraisons

BOB WEBER lapresse.ca le 22 mai 2022


HOTO FOURNIE PAR CHEETAH RESOURCES CORP.

« Le Canada et ses alliés se libèrent de la chaîne d’approvisionnement de terres rares en provenance de la Chine », soutient David Connelly, le président Cheetah Resources à qui appartient la mine Nechalacho située au sud-ouest de Yellowknife, dans les Territoires-du-Nord-Ouest.

Les terres rares sont un groupe de métaux aux propriétés communes comme l’ytterbium, le lanthane ou le gadolinium. Ils sont essentiels dans la fabrication des ordinateurs, des diodes électroluminescentes, des éoliennes, des véhicules électriques et de plus autres produits nécessaires pour diminuer l’empreinte du carbone sur le monde.

Les experts prédisent que ce marché connaîtra une forte croissance, passant de 6,8 milliards en 2021 à plus de 12 milliards d’ici 2026.

À l’heure actuelle, près de 60 % de ces minéraux sont extraits en Chine. L’exploitation minière mondiale est aussi entre les mains d’entreprises chinoises. L’arrivée de Nechalacho peut changer la donne.

« [Nechalacho] est l’une des rares mines en Amérique du Nord qui ne fournit pas sa production à la Chine », affirme M. Connelly.

Le gisement, qui contient 15 éléments différents, a été découvert en 1983. L’idée d’exploiter la mine a été soumise aux autorités, il y a plus d’une décennie.

Le projet a nécessité une grande consommation d’eau. Il pourrait créer de grands bassins de résidus. Les autorités environnementales des Territoires-du-Nord-Ouest l’a approuvé tout en faisant état qu’il pourrait avoir des répercussions nécessitant des mesures d’atténuation des risques.

Les minéraux bruts sont réduits à la taille d’un gravier avant de passer sous un senseur. « C’est une grosse machine à rayon X sur un tapis roulant qui sépare le quartz blanc des autres éléments plus lourds et plus denses », décrit M. Connelly.

Le produit concentré est transporté par péniche jusqu’à Hay River. De là, il sera livré en train à une usine de traitement des terres rares à Saskatoon construite par Vital Metals, l’entreprise à qui appartient Cheetah. Le gouvernement provincial veut établir dans ce secteur un site de traitement des terres rares et un centre de recherches.

Les premières cargaisons devraient arriver à l’usine en juin.

Le produit raffiné sera vendu à un client en Norvège. Là, chaque élément individuel sera séparé des autres et transformé en barres métalliques.

Nechalacho espère produire 25 000 tonnes de concentrés par année d’ici 2025. Le gisement est assez vaste pour fournir de l’approvisionnement pendant plusieurs décennies, estime M. Connelly.

Lorsqu’elle la production aura atteint son plus haut niveau, la mine emploiera environ 150 personnes dans les Territoires-du-Nord-Ouest et environ 40 autres à Saskatoon. Le personnel n’est pas très nombreux pour une mine. Selon M. Connelly, les travailleurs auront une grande influence sur l’économie du Nord puisqu’ils résideront dans la région.

À l’heure actuelle, 40 des 50 employés de la mine demeurent dans le Nord, ajoute-t-il. Environ 70 % d’entre eux sont Autochtones. Cheetah a signé une entente avec la Première Nation des Dénés Yellowknives pour la gestion de l’exploitation minière.

M. Connelly dit que son entreprise espère pouvoir éventuellement établir un partenariat avec les différents groupes autochtones de la région.

Toutefois, Nechalacho n’est pas seulement une exploitation importante pour les Territoires-du-Nord-Ouest.

Un approvisionnement de terres rares provenant d’une source intérieure pourra contribuer à sauver l’industrie automobile au pays, avance M. Connelly. Il sera plus facile pour le Canada d’atteindre ses objectifs climatiques et renforcer sa sécurité nationale en pouvant compter sur un approvisionnement sûr de produits essentiels, poursuit-il.

Selon le gouvernement fédéral, on compte 13 projets d’exploitations miniers de terres rares, la plupart en Saskatchewan et au Québec. La production pourrait bientôt être lancée à la mine de Kipawa, au Québec, qui appartient au même propriétaire australien de Cheetah.

« Le Canada possède certaines des plus importantes réserves et ressources connues [mesurées et indiquées] de terres rares au monde, estimées à plus de 14 millions de tonnes d’oxydes de terres rares en 2021 », indiquait le ministère fédéral des Ressources naturelles.

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-0 ... aisons.php

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suite de ce post du 28 mai 2022 viewtopic.php?p=2344122#p2344122

Angola : les autorités britanniques approuvent l’installation de l’usine de traitement des terres rares de Longonjo

Agence Ecofin 2 juin 2022

Les terres rares de Longonjo représentent l’un des projets phares en développement actuellement en Angola. Selon les plans du propriétaire Pensana, les minéraux extraits sur le site seront traités dans une usine au Royaume-Uni, sous réserve de l’obtention des autorisations requises.

Dans un communiqué publié lundi 30 mai, la compagnie minière Pensana Rare Earths a annoncé avoir obtenu l’approbation des autorités britanniques pour installer son usine de traitement des terres rares de la future mine angolaise, Longonjo.

La raffinerie, dénommée Saltend, est prévue pour être mise en service près de la ville de Hull, à l’Est du comté de Yorkshire. Elle devrait contribuer à réduire la dépendance du Royaume-Uni vis-à-vis de l’approvisionnement en provenance de la Chine qui du haut de son statut de premier producteur mondial, domine largement le marché.

Remarquons que les terres rares jouent un rôle clé dans la fabrication des moteurs de véhicules électriques, dont la demande a explosé depuis 2021, en marge de la transition énergétique. Si le britannique Pensana parvient à réunir les fonds nécessaires (494 millions $) pour lancer les activités aussi bien en Angola qu’au Royaume-Uni, il se mettra en bonne posture pour tirer d’importants profits une fois que Longonjo entrera en production.

Se pose alors la question de la part que l’Angola aura dans lesdits profits. Pour le moment, il est question de 2 % de redevances sur les revenus de la mine, d’une taxe nationale de 20 % ainsi qu’une taxe municipale de 5 %, en plus de la participation directe de 23,1 % dans le projet, par le biais de son Fonds souverain. Toutefois, on ne peut s’empêcher de penser que le pays aurait pu gagner encore plus si le minerai était transformé sur place.

Cette problématique de la transformation locale ne se limite pas qu’à l’Angola, car elle est au cœur des débats dans plusieurs autres pays africains riches en minéraux nécessaires au monde de demain, comme la RDC, l’Afrique du Sud, ou encore la Zambie. Elle a été évoquée lors du Mining Indaba 2022, certains pays déplorant notamment les faibles profits tirés de leur secteur minier pourtant très riche, à cause de leur incapacité à traiter eux-mêmes les minéraux. Ils sont en effet généralement obligés de les exporter brut, ce qui est beaucoup moins profitable.

Pour rappel, Longonjo peut livrer annuellement 60 000 tonnes de concentré de terres rares sur neuf ans, dont 4 600 tonnes de néodyme et de praséodyme. Quant à la raffinerie de Saltend, elle est en mesure de produire 12 500 tonnes d’oxyde de terres rares séparées par an, dont 4 500 tonnes par an d’oxydes de néodyme et de praséodyme, soit environ 5 % de la demande mondiale prévue.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... e-longonjo

le site de Saltend en UK c'est sur la carte ci dessous. C 'est à l'estuaire du fleuve Humber.



source : https://www.pxlimited.com/what-we-do/ou ... cals-park/

et le parc industriel :


source : https://www.raconteur.net/global-busine ... ity-north/

les forages à Longonjo en dec 2020 :



https://mining.com.au/pensana-rare-eart ... -at-coola/

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suite de ce post du 11 juillet 2021 : viewtopic.php?p=2322361#p2322361

Vital Metals commence à mettre en route l' usine d'extraction de terres rares du minerai provenant de la mine de Saskatoon (Canada).
Premier objectif : produire 2.5 tonnes de carbonates de terres rares d'ici octobre pour le client REEtec.

Vital Metals starts commissioning at Saskatoon rare earth extraction facility

By NS Energy Staff Writer 17 Jun 2022

Following the DMS commissioning, Vital Metals would subsequently commission the calcination, leaching and purification and precipitation equipment at Saskatoon



Vital Metals has started feeding ore into a dense media separation (DMS) plant as part of commissioning its rare extraction facility in Saskatoon, Saskatchewan, Canada.

The Canadian rare earth metals producer intends to commission the Saskatoon facility gradually over the coming months.

It aims to produce a 2.5t rare earth carbonate sample for the offtake partner REEtec as the next step of product qualification.

The company is processing ore from its Nechalacho operation in the Northwest Territories of Canada, where mining was started last year.

The Nechalacho project has the potential for a start-up operation exploiting high-grade near-surface mineralisation before expanding into a large-scale operation.

Vital Metals managing director Geoff Atkins said: “This is an exciting step for the Company as we continue our transition from rare earth developer to operator.

“We have been a rare earth miner for more than 12 months and now we can commence production of rare earth carbonate. We are excited to have reached this milestone at Saskatoon despite the challenges surrounding supply chains and logistics across the world.

“We are targeting to produce 2.5t of carbonate for REEtec as an important step of our production qualification process before we commence ramping up our volume. We are forecasting for this to occur in October 2022.”

The Saskatoon facility is located adjacent to a rare earth processing plant under construction by Saskatchewan Research Council (SRC) as part of a rare earth hub.

SRC provides technical support during the construction and operation of the plant as part of an ongoing collaboration between Vital Metals and SRC.

With the start of DMS commissioning, Vital Metals would subsequently commission the calcination, leaching and purification & precipitation equipment at Saskatoon.

The approach will focus on producing products at specification whilst minimising off-spec production, and wastage, said the company.

The Saskatoon facility will have an initial throughput capacity of 1,000 tonnes/year of rare earth oxide (REO) excluding cerium, which is equivalent to around 470tNdPr/year.

Furthermore, Vital Metals has signed a memorandum of understanding (MOU) with Ucore Rare Metals to supply rare earth carbonate feedstock for the latter’s ALASKA2023 project.

https://www.nsenergybusiness.com/news/v ... -facility/

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LYNAS a signé un contrat de 120 millions de dollars avec le DOD américain pour construire une usine de séparation de terre rares industrielle sur le sol US. Sera situé au Texas.

LYNAS AWARDED US$120M CONTRACT TO BUILD COMMERCIAL HRE FACILITY
Lynas worked closely with the DoD on the Phase 1 contract for a U.S. based Heavy Rare Earth separation facility and the company is delighted to have reached agreement for a full-scale commercial HRE facility

By NS Energy Staff Writer 14 Jun 2022

Lynas is pleased to announce that wholly owned subsidiary, Lynas USA LLC, has signed a follow-on contract for approximately US$120 million with the U.S. Department of Defense (DoD) to establish a first of its kind commercial Heavy Rare Earths (HRE) separation facility in the United States.

This mutually beneficial contract supports Lynas to establish an operating footprint in the United States, including the production of separated Heavy Rare Earth products to complement its Light Rare Earth product suite. As a result, U.S. industry will secure access to domestically produced Heavy Rare Earths which cannot be sourced today and which are essential to the development of a robust supply chain for future facing industries including electric vehicles, wind turbines and electronics.

Lynas worked closely with the DoD on the Phase 1 contract for a U.S. based Heavy Rare Earth separation facility (announced 27 July 2020) and the company is delighted to have reached agreement for a full-scale commercial HRE facility.

Construction costs for the HRE capability as submitted in June 2021 are fully covered by this DoD contract, which is sponsored and funded by the U.S. DoD Industrial Base Analysis and Sustainment (IBAS) program.

Lynas plans to co-locate the Heavy Rare Earths separation facility with the proposed Light Rare Earth separation facility (announced on 22 January 2021) which is sponsored and half funded by the U.S. DoD Title III, Defense Production Act office.

Following a detailed site selection process, the facility is expected to be located within an existing industrial area on the Gulf Coast of the State of Texas and targeted to be operational in financial year 2025.

Feedstock for the facility will be a mixed Rare Earths carbonate produced from material sourced at the Lynas mine in Mt Weld, Western Australia. Lynas will also work with potential 3rd party providers to source other suitable feedstocks as they become available.

Lynas Rare Earths CEO and Managing Director Amanda Lacaze commented: “The
development of a U.S. Heavy Rare Earths separation facility is an important part of our
accelerated growth plan and we look forward to not only meeting the rare earth needs of the U.S. Government but also reinvigorating the local Rare Earths market. This includes working to develop the Rare Earths supply chain and value added activities.”

https://www.nsenergybusiness.com/news/l ... -facility/

.......
Half-funded by the Defense Production Act office of the DoD, the light rare earths separation facility will have a production capacity of around 5,000tpa. This includes nearly 1,250t of neodymium and praseodymium (NdPr).
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The commercial HRE separation facility will source feedstock comprising a mixture of rare earth carbonate from the Lynas mine in Mt Weld, Western Australia.

https://www.mining-technology.com/news/ ... earths-us/

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Kazera Global prend une participation majoritaire dans deux projets de terres rares au Kenya

Agence Ecofin 21 juin 2022

Plusieurs pays africains sont en course pour rejoindre le Burundi, seul producteur de terres rares du continent. Au Kenya où le secteur minier est l’un des principaux contributeurs aux recettes de l’Etat, l’exploitation des terres peut constituer une source de revenus supplémentaires.

La société britannique Kazera Global a annoncé le mardi 21 juin la conclusion d’un protocole d’accord contraignant pour acquérir une participation de 71 % dans la société Great Lakes Graphite. Cette dernière détient 100 % d’intérêts dans trois licences d’exploration couvrant les projets de terres rares Homa Bay et Buru Hills au Kenya.

« L’acquisition d’une participation de 71 % dans Great Lakes Graphite donne à la société une exposition unique à trois licences d’exploration très intéressantes qui présentent un potentiel démontrable de production économique de certains des matériaux les plus importants du 21ème siècle », se félicite Dennis Edmonds, PDG de Kazera.

Les terres rares sont en effet un ensemble de 17 métaux qui sont déjà importants pour plusieurs industries de pointe, de l’aéronautique à la Défense, en passant par l’électronique. Avec la transition énergétique, la demande devient encore plus forte en raison de l’utilisation de certains de ces métaux dans le secteur de l’énergie éolienne et les véhicules électriques. Participer à l’approvisionnement du marché reste donc un bon moyen de générer des revenus pour Kazera Global.

Selon la société, le projet Buru Hills dispose d’une ressource minérale de 27 millions de tonnes titrant 1,89 % de terres rares totales. Dans les 24 à 30 mois suivant l’acquisition, Kazera estime être en mesure de réaliser une étude de faisabilité, étape nécessaire pour évaluer les coûts de développement du projet et les revenus escomptés.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... s-au-kenya

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suite de ce post du 27 oct 2019 viewtopic.php?p=2290651#p2290651

Hastings prends le contrôle total du projet de terres rares de Yangibana (Western Australia)

Hastings to acquire remaining 30% stake in Yangibana rare earths project

By NS Energy Staff Writer 23 Jun 2022

The acquisition includes 2.34Mt of mineral resources and 0.73Mt of ore reserves, and adds one year of production to the Yangibana project, increasing its life of mine to 16 years

Hastings Technology Metals has agreed to acquire the remaining 30% stake in the Yangibana rare earth project, held by Cadence Minerals and its subsidiary Mojito Resources, for A$9m ($6.2m).

Under the terms of the agreement, the Australian rare earths company will issue fully paid ordinary shares, whose price will be determined prior to closing.

The issue price will be finalised based on the volume weighted average price (VWAP) of the Hastings shares in the 30 trading days prior to settlement.

Upon closing of the transaction, Hastings will have 100% control over the entire Yangibana rare earth tenement package.

The acquisition includes 2.34Mt of mineral resources and 0.73Mt of ore reserves, and adds one year of production to the Yangibana project, increasing its life of mine to 16 years.

Hastings executive chairman Charles Lew said: “We are pleased to acquire the remaining joint venture working interest in the Yangibana rare earth project to take Hastings’s interest in the project to 100%.

“The acquisition provides Hastings an immediate increase in Ore Reserves and life of mine by up to one year. Furthermore, it allows Hastings to perform mine project planning without the need to consider complex tenement boundary arrangements, consultation and potential issues with ore blending a JV material into the beneficiation plant.

“Further benefits will be unlocked in future drilling programs aimed to extend the resource base in the areas that have been only lightly explored to date.”

Yangibana is a significant rare earths project, containing substantial Neodymium and Praseodymium resources, covering an area of nearly 650km2.

The project is located in the Gascoyne region, 250km northeast of Carnarvon Western Australia.

Hastings has completed a definitive feasibility study in November 2017, excluding the Cadence’s joint venture interests.

The company expects a substantial opportunity to extend and increase the Mineral Resources of the Yangibana tenements.

The tenements include two primary deposits, Yangibana and Yangibana North, and four inferred deposits Gossan, Hook, Lion’s Ear and Kane’s Gossan, along with other targets.

https://www.nsenergybusiness.com/news/h ... a-project/

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suite de ce post du 30 mars 2019 viewtopic.php?p=2282374#p2282374

Malawi : la mine de terres rares Songwe Hill entrera en production en 2025 pour une durée de vie de 18 ans (DFS)

Agence Ecofin 8 juillet 2022

Le Malawi héberge une richesse et une diversité de ressources minérales, mais son secteur minier ne représente pas encore un pilier de l’économie. Avec la transition énergétique, plusieurs investisseurs sont désormais attirés par ce potentiel, ce qui laisse entrevoir des perspectives intéressantes pour le pays.

Au Malawi, la future mine de terres rares Songwe Hill peut entrer en production en 2025, grâce à un investissement initial de 277,4 millions de dollars. C’est ce qu’a annoncé le mardi 5 juillet le propriétaire canadien Mkango Resources qui précise que la durée de vie du projet est actuellement estimée à 18 ans.

Sur les cinq premières années de production, la mine devrait livrer un carbonate de terres rares titrant 55 % d’oxyde de terres rares total. Ce carbonate contiendra 1 953 tonnes d’oxydes de néodyme et de praséodyme, et 56 tonnes d’oxydes de dysprosium et de terbium.

Notons en outre que le capital investi dans le développement du projet peut être récupéré en 2,5 ans. Songwe Hill affiche aussi une valeur actuelle nette de 559 millions de dollars, un taux de rentabilité interne de 31 % et un flux de trésorerie nominal après impôts sur la durée de vie de l’exploitation de 2,1 milliards de dollars.

Afin de poursuivre le développement de son projet, notons que la compagnie devra désormais conclure un accord de développement de la mine avec le gouvernement du Malawi. En plus des recettes que l’entrée en production de l’actif va générer pour ce dernier, via notamment une participation gratuite de 10 % dans Songwe Hill, elle pourrait soutenir le développement du secteur minier local en attirant d’autres investisseurs souhaitant rééditer le même succès.

« Songwe catalysera une nouvelle révolution industrielle au Malawi, en créant des opportunités d’emploi avec des exportations à haute valeur ajoutée, tout en libérant davantage le potentiel minéral du Malawi et en développant de nouvelles infrastructures », assure Alexander Lemon, président de Mkango.

La transition énergétique, une occasion en or pour le Malawi

Le néodyme, le praséodyme, le dysprosium ou encore le terbium sont quatre métaux de terres rares utilisés dans les aimants permanents des turbines éoliennes ou encore des véhicules électriques, deux secteurs qui sont censés aider le monde à réduire sa dépendance aux énergies fossiles. Songwe Hill peut donc participer à combler la demande qui risque d’augmenter dans les années à venir, tout en réduisant la dépendance de plusieurs pays à l’égard de la Chine qui assure environ 90 % de l’offre totale.

Outre les terres rares, notons que le Malawi héberge du graphite et de l’uranium, d’autres métaux qui ont un rôle majeur à jouer dans la transition énergétique, l’un en tant que matériau des batteries de véhicules électriques et l’autre comme combustible nucléaire, source d’énergie considérée comme une alternative aux énergies fossiles. Dans le pays, plusieurs compagnies sont déjà actives sur ces métaux et essaient de mettre en production leurs projets afin de tirer parti du contexte favorable.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... 18-ans-dfs

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suite de ce post du 19 juin 2022 viewtopic.php?p=2345507#p2345507

Vital Metals obtient de trés bon rendement d'extraction des terres rares de l'unité industrielle qui vient de démarrer au Canada. Minerai de la mine de Nechalacho.

Canada’s first rare earths producer reports first run at plant beats expectations

Staff Writer | July 8, 2022

Vital Metals (ASX: VML) has reported that results from the first feed of the dense media separation (DMS) unit at its Saskatoon rare earths extraction facility in Saskatchewan, Canada, is comparable to the TREO grade achieved from laboratory metallurgical testwork in its first run.


The company is the first rare earth producer in Canada and the second in North America, besides California’s Mountain Pass mine. Vital is processing ore from the company’s Nechalacho operation in Canada’s Northwest Territories, where mining began in mid-2021.

Vital’s Saskatoon plant will have initial throughput capacity of 1,000 tonnes per year of rare earth oxide (REO) excluding cerium, which is equivalent to ~470t NdPr/year.

Results show the DMS plant Sinks achieved comparable grades to those seen in testwork, with 43.7% total rare earth oxide (TREO) achieved from the DMS Cyclone at Saskatoon, compared to 44.6% TREO achieved in laboratory conditions at SGS.

The DMS unit also achieved 75.2% recovery in its first run for a single pass, processing ~2,300kg of concentrate mined at Vital’s Nechalacho rare earth project, sorted onsite and then crushed at the Saskatchewan Research Council (SRC) facility adjacent to Vital’s Saskatoon plant as part of a rare earths hub.

“The fact that on the first run we hit the laboratory test grades for total rare earths with 75% recovery with low grade feed material is above expectations,” Vital Metals managing director Geoff Atkins said in a media statement.

“There will be work to do with optimising our process over the coming months but these initial results demonstrate incredible potential. It gives us a great level of confidence for future commissioning activities through the remaining process,” Atkins said.

“We look forward to continuing our commissioning process with the production of our 2.5T qualification sample followed by production ramp-up.”

https://www.mining.com/canadas-first-ra ... ectations/

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suite de ce post du 27 juin 2021 viewtopic.php?p=2321554#p2321554

GE Renewable Energy s'interesse au Neodyme et Praseodyme que pourrait fournir l'Australien Arafura Resources du projet Nolans.

GE Renewable Energy and Arafura Resources sign Memorandum of Understanding (MoU) on Neodymium and Praseodymium (NdPr) Rare Earths

By NS Energy Staff Writer 13 Jul 2022

MOU signed during international energy forum, with formal agreement between the Governments of Australia and the United States to facilitate cooperation in securing supply chains for clean energy technologies.

Arafura Resources Limited (ASX: ARU) and GE Renewable Energy have signed a non-binding memorandum of understanding (MoU) to jointly co-operate in the establishment of a sustainable supply chain for NdPr central to energy transition. The parties will negotiate a long-term sales agreement for GE to purchase NdPr from Arafura’s Nolans Project in central Australia.
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Rare earths are essential materials for NdFeB magnets used in EVs and clean energy technologies, with magnets an essential component for the offshore wind industry, consuming over 600kg of NdFeB magnets for every MW of wind turbine generation capacity. A secured rare earths supply for GE de-risks the magnet value chain, provides supply security and supports the growth of the local offshore wind sector.
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https://www.nsenergybusiness.com/news/g ... re-earths/

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suite de ce post du 4 juin 2022 viewtopic.php?p=2344652#p2344652

Pensana débute la construction de l'usine de raffinage de terres rares à Saltend, UK.

Pensana starts building UK’s first rare earths refinery

Cecilia Jamasmie | July 22, 2022


Computer rendition of the Saltend rare earth processing hub. (Image courtesy of Pensana.)

Rare earths junior Pensana (LON: PRE) has broken ground at its Saltend rare earth processing hub in northern England, set to be the country’s first major facility of its kind in more than a decade.

The project is part of the launch of the country’s first critical minerals strategy, unveiled today, to weaken China’s dominance on the group of 17 minerals used in electric vehicles, wind turbines, and military equipment.

“Critical minerals will become even more important as we seek to bolster our energy security and domestic industrial resilience – in light of Russia’s illegal invasion of Ukraine – and as we move away from volatile, expensive fossil fuels,” Kwasi Kwarteng, UK secretary of state for business said in a government statement.

“The strategy will bolster our resilience to market shocks and geopolitical events, while supplying key industries such as automotive and defence,” Kwarteng said.

The government is backing the initiative with an undisclosed sum from the £1 billion (About $1.2bn) Automotive Transformation Fund (ATF), which has a mandate to support the electrification of the UK automotive supply chain.

The facility is expected to be in full production in 2024, becoming one of only three major rare earth oxide producers outside of China.

It will also be the world’s first rare earth processing facility powered by offshore wind.

“This is a huge milestone for both Pensana, the Humber region and the UK, as part of our ambition to establish a critical magnet metals supply chain to secure the green energy transition,” chairman Paul Atherley said in the statement.

Analysts have questioned Pensana’s level of disclosure, the quality of its resources and executive pay. They have also qualified as “overly ambitious” the company’s production target of 12,500 tonnes of rare earth oxides per year, processed from mixed rare earth sulphate mined at the company’s Longonjo project in Angola.

There’s a lot of hot air and promises,” Thomas Kruemmer, author of the Rare Earth Observer blog, told the Financial Times.

“Processing the ore in Angola would generate large volumes of thorium, a radioactive material, likely requiring the involvement of the UN nuclear watchdog, the International Atomic Energy Agency,” he noted.

Critics are also sceptical of the company’s goal of producing 5% of global magnet metals by 2024. The Saltend project has an estimated capital cost of $195 million, while Longonjo is estimated to cost just under $300 million.

https://www.mining.com/pensana-starts-b ... -refinery/

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suite de ce post du 9 aout 2020 viewtopic.php?p=2307460#p2307460

Lynas Rare Earths to invest $347m in Mt Weld expansion project in Australia

By NS Energy Staff Writer 03 Aug 2022

The miner expects to begin construction activities pertaining to the rare earths expansion project in early 2023, with full operation targeted for 2024

Lynas Rare Earths said that it will invest nearly A$500m ($347m) for expanding the capacity at its Mt Weld rare earths mine and concentration plant in Western Australia.

The proposed expansion will meet the fast-growing market demand for rare earth materials, claimed the Australian mining company.

According to Lynas Rare Earths, the expansion project aligns with the company’s 2025 growth plan that was announced in May 2019. As per the plan, the Australian miner has been targeting an increase of 50% in its production of Neodymium-Praseodymium (NdPr) to 10,500 tonnes per annum by 2025.

In line with the plan, the miner will pursue substantial development of the Mt Weld ore body as well as the beneficiation circuit.

It stated that the initial expansion will target an increase in feedstock production capacity from 7,000 tonnes per year of NdPr equivalent to 12,000 tonnes per year of NdPr equivalent in 2024. This expansion has been scoped fully and the announced investment for Mt Weld is completely funded from cash flow, said the company.

The company revealed that further expansion of capacity in existing upstream and downstream production along with growth options for 2025 and beyond are being developed. This covers two more stages at the Mt Weld mine which are said to provide a pathway to a further 2,400 tonnes NdPr equivalent per annum each.

Lynas Rare Earths said that the significant possibility for further development of the ore body was shown by the 1km deep exploration drill hole completed last year, which displayed continuous mineralisation of rare earths.

Depending on receipt of relevant regulatory and stakeholder approvals, the miner expects to begin construction activities in early 2023, with full operation targeted for 2024.

Lynas CEO and managing director Amanda Lacaze said: “This investment is supported by our high grade, long life and reliable source of feedstock, the remarkable Mt Weld ore body.

“Having a long life resource is an essential foundation for success in the rare earths market and the recent 1km deep drilling has demonstrated Mt Weld’s potential to supply feedstock for many years into the future. The Mt Weld capacity expansion project aims to unlock its true value in the most efficient and sustainable way to 2025 and beyond.”

Earlier this year, the Australian miner signed an agreement with the US government to build a commercial light rare earths separation facility in the country.

https://www.nsenergybusiness.com/news/l ... expansion/

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suite de ce post du 29 sept 2018 : viewtopic.php?p=2272887#p2272887

LINDIAN TO ACQUIRE 100% OF GLOBALLY SIGNIFICANT KANGANKUNDE RARE EARTHS PROJECT

By NS Energy Staff Writer 01 Aug 2022

Lindian has entered into an agreement to acquire 100% of the shares in Rift Valley Resource Developments Limited (Rift Valley), the owner of the Kangankunde Rare Earths Project

Lindian Resources Limited (ASX:LIN) (Lindian or the Company) is pleased to announce that it has agreed terms to acquire a 100% interest in Rift Valley Resource Developments Limited (Rift Valley) (the Transaction), a Malawi company that owns the globally significant Kangankunde Rare Earths Project (the Kangankunde Project).

Under the terms of the Transaction, Lindian has agreed to acquire all of the shares in Rift Valley from its existing shareholders for US$30 million.
.....................

https://www.nsenergybusiness.com/news/l ... s-project/

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suite de ce post du 19 mars 2022 viewtopic.php?p=2339607#p2339607

Mozambique : Altona publiera début 2023 une première estimation de ressources pour les terres rares de Monte Muambe

Agence Ecofin 19 aout 2022

Grâce aux travaux d’exploration menés depuis l’année dernière à Monte Muambe, Altona Rare Earths a identifié plusieurs cibles avec des teneurs importantes en terres rares. Une estimation de ressources est la prochaine étape, afin d’avancer dans le développement potentiel d’une mine.

La junior minière britannique Altona Rare Earths a annoncé le vendredi 19 août la réalisation d’une première estimation de ressources à son projet de terres rares Monte Muambe. Les travaux, dont les résultats seront publiés au premier trimestre 2023, seront financés en partie par une récente levée de fonds.

En attendant sa cotation sur la bourse de Londres prévue pour la fin du mois de septembre 2022 au plus tard, la société a en effet levé 1,1 million de livres sterling (1,29 million $) grâce à l’émission de 13,75 millions d’actions ordinaires. Ces nouveaux titres de propriété d’Altona seront disponibles une fois que l’introduction en bourse sera effective.

Il faut noter que la cotation à Londres, l’une des plus grandes places boursières du monde ainsi que l’une des plus convoitées par les compagnies minières, offre à Altona une exposition à une large gamme d’investisseurs capables de financer les prochains travaux de la société. Ceci d’autant plus que la junior est active sur un projet de terres rares, une ressource stratégique pour l’Europe qui cherche à réduire sa dépendance vis-à-vis du premier fournisseur mondial, la Chine.

« Altona s’est engagé à devenir un fournisseur de métaux de terres rares essentiels pour la chaîne d’approvisionnement du Royaume-Uni et de l’Europe d’ici 2026, afin de réduire la dépendance croissante vis-à-vis du marché chinois », rappelle d’ailleurs Christian Taylor-Wilkinson, DG de la société.

Au Mozambique, un succès potentiel d’Altona signifierait davantage de revenus miniers, mais aussi une empreinte plus accrue du pays sur les métaux dits verts, car essentiels à la réussite de la transition énergétique. Le pays est déjà le premier producteur africain de graphite, matériau utilisé dans les batteries des véhicules électriques.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... nte-muambe

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suite de ce post du 31 juillet 2021 : viewtopic.php?p=2323640#p2323640

Rainbow Rare Earths s’associe au Maroc pour extraire les terres rares en Afrique du Sud

Agence Ecofin 22 août 2022

La Chine domine l’offre mondiale de terres rares, groupe de métaux utilisés dans divers secteurs comme l’éolien, les voitures électriques ou l’aérospatiale. Alors que plusieurs pays veulent réduire leur dépendance envers la Chine, les compagnies minières s’activent pour représenter une alternative.

La compagnie minière Rainbow Rare Earths a annoncé le lundi 22 août la conclusion d’un accord-cadre avec l’OCP, premier producteur de phosphates au Maroc, et l’Université polytechnique Mohammed VI. Ce partenariat tripartite concerne la recherche et le développement de procédés optimaux d’extraction des éléments de terres rares à partir de gisements de phosphogypse.

En Afrique du Sud, Rainbow possède en effet le projet Phalaborwa qui héberge une ressource de 38,3 millions de tonnes titrant 0,43 % d’oxyde de terres rares totales (TREO) contenu dans des résidus de phosphogypse provenant d’une ancienne exploitation minière de phosphate.

La compagnie cherche donc à profiter de l’expertise significative acquise dans l’extraction et le traitement de ce type de ressources par l’Université Mohammed VI et l’OCP pour mieux développer son actif sud-africain.

« Nous pensons que leur connaissance approfondie du traitement du phosphogypse s’accorde bien avec notre propre expertise technique dans le traitement des terres rares », a d’ailleurs précisé George Bennett, PDG de Rainbow Rare Earths.

Face à la suspension gouvernementale de sa mine de terres rares Gakara au Burundi, notons que la compagnie a accéléré le développement de Phalaborwa ces derniers mois. En attendant les résultats d’une évaluation économique préliminaire lancée en juillet 2021 sur cet actif acquis fin 2020, Rainbow a notamment conclu un accord avec l’américain K-Technologies afin d’utiliser son procédé de séparation des terres rares, tout en s’assurant 70 % des revenus futurs du projet.

https://www.agenceecofin.com/terres-rar ... que-du-sud

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en relation avec ce post du 12 avril 2022 : viewtopic.php?p=2300046#p2300046

Neo agrees to buy Greenland rare earth project from Hudson Resources

Reuters | August 22, 2022

Neo Performance Materials has agreed to buy a rare earth mining project in Greenland owned by Hudson Resources to supply its growing needs for the minerals to produce permanent magnets, the two Canadian-listed firms said on Monday.


The European Union wants to develop domestic output of rare earth magnets – key for both electric vehicles and wind turbines – to help meet targets for cutting carbon emissions and to reduce reliance on China.

Neo will buy the Sarfartoq project for a total of $3.5 million, contingent on the Greenland government approving the transfer of the licence for the project, the companies said in a statement.

Last year, the Greenland government banned uranium mining, effectively halting development of the Kuannersuit rare earth project owned by Greenland Minerals.

The Sarfartoq project does not contain elevated levels of uranium, but has high levels of neodymium and praseodymium, two essential elements for rare earth permanent magnets, Hudson has said.

Neo plans to develop the mine to supply its rare earth business, including a rare earth separation plant in Estonia, which it plans to expand into a European hub to produce rare earth alloys and magnets.

“Once in production, this project will significantly increase the diversity of global rare earth supply for our processing facilities around the world,” said Neo Chief Executive Constantine Karayannopoulos.

China is the world’s dominant producer of rare earths, accounting for about 90 percent of global supplies.

Under the agreement, Neo will initially pay Hudson $250,000 and upon Greenland government approval, will pay an additional $3.25 million for the project, which will be placed into a special purpose entity.

If the mine is sold or listed within five years, Hudson would get 5% of any proceeds or equity.

https://www.mining.com/web/neo-agrees-t ... resources/