L'économie des USA en difficulté

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 07 déc. 2012, 19:15

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Image composite des USA la nuit.

D' autres photo dans le genre : http://www.guardian.co.uk/science/galle ... 51&index=4

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par rico » 07 déc. 2012, 19:21

Intéressant de noter que la plus intense luminosité se trouve en Belgique!!!!! :shock:

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par phyvette » 07 déc. 2012, 19:25

rico a écrit :Intéressant de noter que la plus intense luminosité se trouve en Belgique!!!!! :shock:
Les autoroutes éclairées la nuit. ;-)
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Le prix des inégalité aux USA

Message par dysgraphik » 08 déc. 2012, 08:41

Une analyse du prix de l’inégalité aux USA, par Joseph Stiglitz (repris sur le blog les crises)
Les États-Unis aiment bien se présenter comme une terre de promesses, et beaucoup d’autres voient ce pays du même œil. Il est vrai que nous connaissons tous des exemples d’Américains qui sont arrivés au sommet de leur propre chef, mais ne serait-il pas plus important de connaître le portrait statistique montrant dans quelle mesure les perspectives d’avenir d’une personne dépendent du revenu et du niveau d’éducation de ses parents ?

Nouriel RoubiniAujourd’hui, les données indiquent que le rêve américain est un mythe. Aujourd’hui, l’égalité des chances est moindre aux États-Unis qu’en Europe ou que dans tout pays industriel avancé où ces données existent.

C’est ce qui explique que les États-Unis détiennent le plus haut niveau d’inégalité de tous les pays avancés et que l’écart continue de s’agrandir. Lors de la « relance » de 2009-2010, la frange de 1 % des plus hauts revenus américains comptait pour 93 % de la croissance de revenu. D’autres indicateurs d’inégalité de la richesse, de l’état de santé et de l’espérance de vie sont tout aussi inquiétants ou pis encore. La tendance est nette : une concentration du revenu et de la richesse en haut de l’échelle, une érosion de la classe moyenne et une augmentation des cohortes de démunis au bas de la pyramide.

Il n’y aurait rien à redire si les revenus élevés de l’élite provenaient de sa plus grande contribution à la société. La Grande Récession a cependant démontré l’inverse : même les banquiers qui ont mené au bord du gouffre l’économie mondiale, de même que leur propre établissement, ont continué à recevoir des primes démesurées.

Un examen plus fin de qui trône au sommet révèle un rôle disproportionné d’activités impliquant la capture de rentes : certains ont accumulé leur fortune en exerçant un monopole, d’autres tirent profit des lacunes de gouvernance pour se saisir d’une part excessive des bénéfices des sociétés qu’ils dirigent. D’autres encore font valoir leurs contacts politiques pour profiter de la largesse de l’État ; par des prix excessivement élevés pour les achats de l’État (médicaments) ou par une sous-évaluation flagrante des biens cédés par l’État (droits miniers).

De même, une partie du patrimoine des financiers provient de l’exploitation des plus démunis par le truchement de prêts usuriers et de pratiques abusives du financement des achats par carte de crédit. Dans ces cas, les hauts responsables s’enrichissent aux dépens de ceux qui peinent au bas de l’échelle.

Ce ne serait pas si grave si le concept des retombées économiques était un tant soit peu véridique ; où tous bénéficieraient de l’enrichissement des strates supérieures. Mais la plupart des Américains sont en ce moment moins riches qu’avant ; leurs revenus réels (ajusté à l’inflation) étant inférieurs à ce qu’ils étaient en 1997, il y a quinze ans déjà. Tous les bénéfices de la croissance ont été vers le haut.

Les défenseurs des inégalités aux États-Unis font valoir que les moins fortunés et les membres de la classe moyenne n’ont pas à se plaindre. Ils obtiennent peut-être une moins grande part de la tarte que dans le passé, mais elle s’est tellement agrandie, sous l’égide des riches et des grandes fortunes, que la taille de leur pointe de tarte est en fait plus grande qu’avant. Les données, ici encore, s’inscrivent en faux contre cet argument. En fait, les États-Unis ont connu une croissance plus rapide dans les décennies après la Seconde Guerre mondiale, où la croissance était mieux répartie, qu’après 1980, où elle est devenue l’apanage des riches.

Il n’y a rien là de vraiment surprenant, lorsque l’on sait d’où les inégalités tirent leur source. La chasse aux rentes fausse les calculs économiques. Les forces du marché, évidemment, jouent également un rôle, mais elles sont normalement tributaires de la politique. Or, aux États-Unis, vu la corruption presque systémique du financement des campagnes et les vases communicants entre le gouvernement et le secteur privé, c’est la politique qui est façonnée par l’argent.

Ainsi, il est normal que les banquiers s’enrichissent et qu’un grand nombre de gens au bas de l’échelle s’appauvrissent lorsqu’une loi des faillites fait passer les produits dérivés avant tout le reste, mais ne permettent pas aux étudiants d’effacer leurs dettes, même si l’enseignement qu’ils ont reçu laisse parfois à désirer. Dans un pays où l’argent l’emporte sur la démocratie, un tel type de loi est devenu, il fallait s’y attendre, beaucoup plus fréquent.

Pourtant, la croissance des inégalités n’est pas obligatoire. Il existe des économies de marché qui font mieux, tant sur le plan de la croissance du PIB que de l’amélioration du niveau de vie pour la plupart des citoyens. Certaines d’entre elles parviennent même à réduire les inégalités.

L’Amérique paie un prix élevé pour son insistance à continuer dans la voie opposée. Les inégalités réduisent la croissance et l’efficacité. Le manque de débouchés d’emploi se traduit par une sous utilisation du principal atout du pays : sa population. Bon nombre de gens des classes laborieuses, et même ceux de la classe moyenne, ne réalisent pas leur plein potentiel, car les riches, qui font moins usage de services publics, s’inquiètent des gouvernements qui pourraient redistribuer les revenus et font jouer leur influence politique pour abaisser les impôts et restreindre les dépenses de l’État. Ceci mène tout droit à un sous investissement dans les infrastructures, l’éducation et la technologie, enrayant les engrenages de la croissance.

La « Grande Récession » a exacerbé les inégalités, ayant amené avec elle des compressions dans les dépenses publiques de base dans les services sociaux ainsi qu’un chômage élevé qui exerce une pression à la baisse sur les salaires. Qui plus est, dans son rapport d’enquête des causes de la Grande Récession remis par la Commission d’experts sur les réformes du système financier et monétaire international les Nations unies, tout comme le Fonds monétaire international, ont émis des mises en garde contre les inégalités excessives comme source d’instabilité économique.

Mais plus important encore, les inégalités aux États-Unis minent les valeurs et l’identité de ses citoyens. Les inégalités sont si grandes, qu’il est peu surprenant que des effets se fassent sentir dans toutes les décisions publiques, de la poursuite d’une politique monétaire aux allocations des crédits budgétaires. Les Américains ne vivent plus dans un pays où la « justice est la même pour tous », mais où la balance penche en faveur des riches qui obtiennent justice parce qu’ils ont les moyens de se la payer. À preuve, la crise des saisies immobilières dans laquelle les grandes banques estimaient être trop importantes non seulement pour faire faillite, mais également pour être tenues responsables.

Les États-Unis ne peuvent plus se présenter comme la terre de cocagne qu’elle a déjà été. Cependant, rien n’est inéluctable : il n’est pas trop tard pour remettre le rêve américain sur pied.

Joseph Stiglitz, 5 juin 2012

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 08 déc. 2012, 15:23

Tant que la "richesse" sera en fait basée sur le gaspillage des ressources naturelles, on ne pourra qu'espérer une baisse de cette richesse, très relative.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 11 déc. 2012, 17:30

Un reportage qui date un peu (fin 2011), sur la faillite des villes américaines : http://www.youtube.com/watch?v=BMuhn2M_J90
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 20 déc. 2012, 18:14

Reventes de logements au plus haut depuis 3 ans aux Etats-Unis

le 20 décembre 2012, WASHINGTON/NEW YORK (Reuters)

Les reventes de logements ont progressé de 5,9% en novembre aux Etats-Unis, soit leur rythme de croissance le plus marqué en trois ans, une donnée qui vient une nouvelle fois illustrer une reprise du marché immobilier aux Etats-Unis qui prend de l'ampleur.

Selon la fédération nationale des agents immobiliers (NRA), le nombre annualisé de ventes de logements existants a été de 5,04 millions le mois dernier, contre 4,76 millions (chiffre révisé) en octobre et 4,87 millions attendus par les économistes.

Il faut remonter au mois de novembre 2009, lorsqu'un crédit d'impôt fédéral bénéficiant à des acquéreurs de biens immobiliers allait expirer, pour retrouver un taux de croissance aussi soutenu.

Après des années de forte progression, le marché immobilier s'est effondré en 2007, précipitant la crise financière et la récession de 2007-2009. La reprise durable de ce marché, qui n'a pas encore totalement refait le terrain perdu, est considérée comme un préalable à une croissance économique durable.

Ceci étant dit, avec l'amélioration constatée sur le marché du travail depuis le début de l'année, le secteur immobilier devrait contribuer positivement au produit intérieur brut (PIB) cette année, pour la première fois depuis 2005.
http://www.usinenouvelle.com/article/re ... is.N188423

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par paradigme » 26 déc. 2012, 16:31

D'autres chiffres (à vérifier) pas très rassurants :
http://www.agoravox.fr/actualites/econo ... nue-127957

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 28 déc. 2012, 20:35

"Mur budgétaire" réunion de la dernière chance à la Maison Blanche

28 Dec 2012

Le président américain Barack Obama et les chefs de file du Congrès se retrouvent vendredi pour une réunion de la dernière chance sur le "mur budgétaire", mais éviter une cure d'austérité radicale aux Etats-Unis relèvera du tour de force à quatre jours de l'échéance.

M. Obama a convié à partir de 15H00 (20H00 GMT) le président républicain de la Chambre des représentants John Boehner, le chef de la minorité républicaine au Sénat Mitch McConnell, ainsi que ses alliés démocrates, le chef de la majorité du Sénat Harry Reid et la dirigeante de la minorité à la Chambre Nancy Pelosi.

Lors de cette réunion dans le Bureau ovale, fermée à la presse, les dirigeants évoqueront le dossier qui empoisonne depuis plus d'un mois le climat politique à Washington et risque de se prolonger au-delà de la date fatidique du 1er janvier.

Sauf accord de toute dernière minute, mardi verra en effet l'expiration des cadeaux fiscaux pour la plupart des contribuables, hérités de l'ère du président républicain George W. Bush, et l'entrée en vigueur de coupes drastiques dans les dépenses budgétaires de l'Etat.

Dans ce scénario, les impôts de presque tous les Américains augmenteront de 2.200 dollars en moyenne par foyer fiscal, selon la Maison Blanche. Les coupes, conséquence d'un marché entre démocrates et républicains en 2011, visent quant à elles notamment le budget de la Défense et pourraient se traduire par des licenciements de masse.

Un tel choc menace, selon des économistes, de faire replonger la première économie mondiale dans la récession.
............
http://www.boursorama.com/actualites/mu ... de3aedfab5
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Raminagrobis » 28 déc. 2012, 22:23

lien En 2008, le gouvernement américain a pris le controle du groupe d'assurance AIG, qui était en faillite.

Ils ont maintenant "reprivatisé" le groupe. Mais ce qui est remarquable, c'est qu'alors qu'à l'époque tout le monde y voyait un flambage d'argent public pour sauver la finance, au final le gouvernement américain a gagné 23 milliards de dollars dans l'opération !
Toujours moins.

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 30 déc. 2012, 14:50

A comparer aux 10 000 milliards de dettes supplémentaires sur cette période, quand même...
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 31 déc. 2012, 11:49

Budget américain compte à rebours vers le "mur budgétaire"

31 Dec 2012

Le compte à rebours final vers le "mur budgétaire" était enclenché à Washington, où aucun progrès notable n'a été enregistré pendant le week-end pour éviter l'entrée en vigueur lundi soir d'une cure d'austérité brutale et lourde de menaces.

Sauf accord au Congrès, de plus en plus improbable en un aussi court laps de temps, se produiront en effet automatiquement à minuit (mardi 05h00 GMT) une hausse des impôts pour la quasi totalité des contribuables et des coupes claires dans les dépenses de l'Etat fédéral.

Conséquence de leur incapacité à s'accorder depuis des semaines sur les recettes et les dépenses, le Sénat contrôlé par les alliés démocrates du président Barack Obama et la Chambre des représentants dominée par les républicains devaient donc siéger lundi, jour de la Saint-Sylvestre, pour la première fois en plus de 40 ans.
.............
http://www.boursorama.com/actualites/bu ... 4b8b8297c2

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par phyvette » 01 janv. 2013, 08:04

Fadaise fiscale : accord a minima pour une durée de 2 mois, reste plus qu'a faire voter le bousin.
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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par energy_isere » 01 janv. 2013, 12:35

Etats-Unis accord in extremis pour éviter la cure d'austérité du "mur budgétaire"

La Maison Blanche et ses adversaires républicains sont parvenus in extremis à un accord sur les impôts, entériné par le Sénat dans la nuit de lundi à mardi, pour éviter la cure d'austérité forcée du "mur budgétaire" aux Etats-Unis.

La balle est désormais dans le camp de la Chambre des représentants dominée par les adversaires républicains du président Barack Obama. Ce dernier a salué le vote du Sénat et a appelé la Chambre à lui emboîter le pas "sans délai".

Lundi soir, au terme de tractations ardues, le vice-président Joe Biden et le chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell, ont conclu un compromis qui augmenterait les impôts des Américains les plus aisés et repousserait de deux mois toute coupe claire dans les dépenses.

Le Sénat, lors d'un vote qui s'est achevé peu après 02H00 du matin (07H00 GMT), a voté en faveur de cette proposition avec une majorité écrasante de 89 voix contre huit.

Si la Chambre donne à son tour son feu vert au texte, a priori mardi, les Etats-Unis éviteront les conséquences du "mur budgétaire". Il s'agit d'un cocktail de hausses d'impôts dues à l'expiration des cadeaux fiscaux hérités de la présidence de George W. Bush et de coupes drastiques dans les dépenses, fruit d'un marchandage datant de 2011 au Congrès.

La collision avec le "mur budgétaire" a eu techniquement lieu lors de l'entrée dans l'année 2013 sur la côte Est des Etats-Unis (05H00 GMT mardi), mais ses effets seront limités dans l'immédiat, puisque mardi est un jour férié.

Nouvel affrontement à l'horizon L'accord obtenu entre MM. McConnell et Biden prévoit une hausse des taux d'imposition pour les foyers aux revenus supérieurs à 450.000 dollars par an et une extension de l'assurance-chômage. M. Obama avait défendu pendant sa campagne de réélection un seuil à 250.000 dollars mais a dû transiger.

Faire accepter de telles hausses d'impôts par les républicains de la Chambre pourrait toutefois s'avérer difficile, car ils ont déjà rejeté avant Noël l'idée d'imposer davantage les revenus supérieurs à un million de dollars.

"Ni les démocrates, ni les républicains n'ont eu tout ce qu'ils voulaient, mais cet accord est une bonne chose pour notre pays, et la Chambre devrait l'adopter sans délai", a indiqué M. Obama dans un communiqué diffusé en pleine nuit.

L'accord repousse aussi de deux mois les coupes budgétaires automatiques censées entrer en vigueur mercredi, pour donner une fois de plus davantage de temps aux élus d'élaborer un plan de réduction des dépenses.

.........................
http://www.boursorama.com/actualites/et ... d798365b91

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Re: [Crise] L'économie des USA en difficulté

Message par Tovi » 01 janv. 2013, 18:02

Même les Républicains ont une assise populaire. Je me demande comment leurs électeurs peuvent tolérer ces cadeaux envers les riches en période de crise financière.
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