Investissements au Moyen-Orient

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Dagobert
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Message par Dagobert » 29 nov. 2005, 20:33

Beaucoup d'énergie ça c'est sure, mais dépendant de la qualité de l'isolation.
De toute façon ils en ont a gogo et ce n'est rien comparé au désalinement de l'eau de mer utilisé pour leur agriculture.
Quand on est riche, on ne compte pas pour se faire plaisir! =D>
Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort len....ente,d'accord mais de mort len.... en en te. Georges Brassens

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Message par energy_isere » 30 nov. 2005, 11:48

et bien sur ce plus grand aéroport du monde à DUBAI recevra leur propres A380.

On en a déja parlé au sujet A380 dans la rubrique transport, mais ca vaut le coup d'en remettre une couche ici.

Au total la commande d'A380 vaut 1.5 + 15 +19 milliards de $ = 35 milliards de $ plus encore des commande de moteurs US.

http://www.asiatraveltips.com/news05/181-Emirates.shtml
Emirates to be largest operator of A380
Emirates was both the first customer and is now by a large margin the biggest customer for the next generation aircraft, the A380. Emirates has worked closely with Airbus in the design and development of the A380, as the airframe has moved from concept to the drawing board and on to the production line.

April 2000 saw Emirates’ first formal expression of interest in what was then the A3XX, an interest confirmed three months later at the Farnborough Air Show when it became the first airline to sign a firm commitment and place a deposit for the aircraft.

Making a major long-term commitment, the award-winning carrier signed five passenger and two cargo variants of the A380, along with five further options, in a deal worth USD $1.5 billion.

Emirates displayed further confidence in the aircraft at the end of 2001, at a time when most airlines were re-trenching after the terror attacks of September 11th in the U.S.

Reaffirming its ambition and commitment to maintain the airline’s growth, Emirates ordered a further 15 A380s at the Dubai Air Show in December 2001, part of a multi-aircraft order worth an impressive USD $15 billion at list prices.

Emirates’ faith in innovative new technology was underlined further in February 2002 when it placed a USD $1.5billion order for 98 GP7000 engines (88 installed and 10 spare), produced by GE Aircraft Engines’ and Pratt & Whitney’s Engine Alliance, to power the 22 A380s ordered up to then. But this was still merely a stepping stone.

Scarcely over a year later, at the Paris Air Show in June 2003, Emirates more than doubled its commitment to the ‘superjumbo’ by ordering a further 23 of them, taking its total A380 order book to a staggering 45 aircraft. The order for the additional A380s formed the bulk of an overall USD $19 billion order that astounded the airline world as the largest in civil aviation history.

Finally, before the end of that same year, at the Dubai Air Show in December 2003, Emirates placed a second and last order, worth US $1.5 billion, for another 101 GE-P&W Engine Alliance GP7200 engines (92 installed and nine spare) for the 23 A380s ordered in Paris. With this second order and a total of almost 200 of the new, yet-to-be-produced engines in the Emirates pipeline, the airline became its top buyer worldwide.

While some observers have arched their brows at the optimism of Emirates, the airline’s faith in the future of air transportation and its own potential is rooted in a rock-solid record of consistent profitability for the past 17 years, and a doubling in size every four years on average.

Indeed, in Emirates’ meticulous long-term planning, A380 operations have already been charted from October 2006, when the airline is scheduled to take delivery of the first of those aircraft.

In a first hint of what facilities might be found onboard, Emirates began finalising its commitments for the interior equipment at the Farnborough Air Show in 2004, placing a groundbreaking USD $1 billion deal with Matsushita for its ex2 in-flight entertainment system for the Airbus A380. The carrier also committed USD $80m to the purchase of First Class suites from B/E Aerospace for its A380 fleet.

The airline’s global hub at Dubai International Airport will be ready to receive the double-decker at its newly opened Terminal 3, which will have a total of 23 departure gates and aerobridges specifically designed for the superjumbo.

The arrival of the first Emirates Airbus A380-800 in October 2006 will be a major milestone for the airline. It will signify its first step in the gradual build-up towards becoming the world’s largest operator of the superjumbo.

The large passenger capacity of the A380 will enable Emirates to make up for slot constraints at many of the world’s major airports, while the aircraft’s ultra-long haul range of around 15,000 kms will provide the airline with the ability to link the farthest-flung destinations on its global network with one single stop at its Dubai hub.

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Message par energy_isere » 30 nov. 2005, 11:50

et en conclusion : les Airbus A380 de EMIRATES vont couter bien plus cher (35 milliards de $) que l'aéroport lui méme ( 7 milliards de $)

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Message par energy_isere » 01 déc. 2005, 19:14

Dubai continue son marché : petit achat à 4.87 milliards d 'Euros :
c'est fou ce qu'on peut s'acheter avec l'argent du pétrole !

http://www.liberation.fr/page.php?Article=341660
L'émirat rachète le britannique P&O, essentiellement pour son activité portuaire.

L'expansion maritime de Dubaï accoste en Angleterre


par Armelle THORAVAL
QUOTIDIEN : jeudi 01 décembre 2005
Londres de notre correspondante

C'est un symbole de la puissance maritime britannique, dont l'histoire fut associée à l'empire colonial. Pour autant, c'est à peine si les Britanniques versent une larme sur la probable acquisition de P&O par Dubai Ports World (DP World). Le groupe maritime, dont le siège est à Londres, a accepté mardi l'offre de rachat de DP World d'une valeur de 3,33 milliards de livres (4,87 milliards d'euros). Les Anglais n'ont pas la fibre nationaliste, ni le culte des champions nationaux quand il s'agit de parler business. Ils prêchent l'ouverture économique et viennent d'assister à plusieurs opérations sans broncher, comme l'offre de rachat du réseau de téléphonie mobile O2 par le géant espagnol Telefonica. Sir John Parker, président de P&O, a juste regretté ce qu'il estime être une trop faible valorisation des fleurons britanniques, qui en font des proies faciles.
Image

http://www.meretmarine.com/article.cfm?id=901
P&O submergée par les pétrodollars de Dubai Ports World

La célèbre compagnie maritime britannique a finalement accepté le 29 novembre l’offre de reprise de Dubai Ports World et va donc changer de pavillon. Le montant de la transaction atteindra 3,3 milliards de Livres.
30/11/2005
P&O a précisé que la réunion des deux opérateurs permettrait la création de l’un des trois premiers groupes mondiaux du secteur. Pour le Britannique, fondé en 1837, le rachat signifiera la fin d’un long processus de démantèlement, après la cession de la branche croisière à l’américain Carnival et la vente du secteur transport (P&O NedLloyd) au géant danois Maersk Sealand. Dubai Ports World, né de la fusion de deux entreprises publiques des Emirats Arabes Unis, précise que la direction de P&O sera maintenue et conservera son siège à Londres. Ahmed Ben Soulayem, président de DP World, a également affirmé au cours d’une conférence de presse que l’activité ferries serait maintenue. En France, cette filiale n’opère plus qu’à Calais, après la fermeture de la ligne Le Havre – Portsmouth en septembre.

Le Royaume-Uni en passe de perdre un fleuron

Sauf contre attaque de dernière minute, P&O risque donc fort de quitter le giron insulaire. Dans un pays habitué au modèle libéral, la presse en vient tout de même à s’interroger. La vente de P&O n’est en effet que l’un des derniers actes d’un mouvement de reprises des différentes entreprises du secteur. Ainsi, après la disparition progressive des compagnies de croisière (vente de P&O Cruises et Cunard), le tour des opérateurs portuaires est venu. En juin, Peel Ports avait fait main basse sur Mersey Docks & Harbour, alors que le 19 octobre, PD Ports affirmait avoir été contacté en vue d'une possible OPA. Les journaux britanniques avaient alors évoqué l’Australien Macquarie Bank. Dans les colonnes du Times (*), Sir John Parker, président de P&O, a déploré « la faible valorisation par le marché des certaines compagnies emblématiques », en expliquant que de « telles valorisations avaient fait des opérateurs britanniques des proies faciles pour des prédateurs étrangers ». Démentant que lui et son équipe aient manqué de persuasion pour convaincre les investisseurs de la City, Sir John Parker a conclu son analyse d’une façon très martiale : « Nous avons fait notre devoir et nous nous sommes présentés devant les actionnaires avec une proposition honnête mais il y a toujours une certaine tristesse à constater que le valeur réelle d’une compagnie émerge seulement quand survient une surenchère ».

Dubai Ports World: Les Emirats à la conquête du monde maritime

Depuis l’annonce le 30 octobre de l’intérêt du groupe de Dubaï, l’action de P&O a fait un bond de plus de 40%. Cependant, contrairement à ce qu'attendaient les marchés financiers, aucune contre offensive n’est venue pour le moment contrecarrer ce scénario de rapprochement. A ce stade, la compagnie britannique devra verser 34 millions de Livres à DP World si une autre offre était retenue à la dernière minute. P&O est présent dans 18 pays et une centaine de ports. L’entreprise compte 27 terminaux à conteneurs et la branche ferries aligne 26 navires. De son côté, Dubai Ports World opère une vingtaine de ports dans le monde, de Hong-Kong à l’Arabie Saoudite en passant par l’Europe, l’Australie, l’Inde, la Chine et l’Amérique latine. Le groupe réalise des investissements colossaux, notamment en Chine où DP World a annoncé en novembre un plan de 500 millions de dollars pour un terminal conteneurs à Quingdao. L’année dernière, l’opérateur a traité 8 millions d’EVP. Avec le rachat de P&O, le groupe vise les 42 millions de conteneurs dans les cinq prochaines années, et ce n’est pas tout. Soutenue par le gouvernement des Emirats et ses énormes réserves financières provenant du pétrole, la direction affirme qu’elle espère bien conquérir d’autres actifs majeurs en Inde, en Asie ou encore en Europe.

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Message par epe » 01 déc. 2005, 20:19

epe a écrit :Ils sont très bien plaçés sur les routes maritimes aussi...
Je me cite (encore!) :-D

Les phéniciens du 21ème siècle?
-Il vaut mieux pomper même s'il ne se passe rien que de risquer qu'il se passe quelque chose de pire en ne pompant pas.
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Message par MadMax » 01 déc. 2005, 20:58

Une redistribution des cartes (au trésor !) en somme.

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Message par energy_isere » 06 déc. 2005, 14:44

L' OPEP arrete pas de dire que c'est la capacité de rafinage qui est le goulot d'étranglement, et donc la Chine les prend au mot.
Les Chinois vont faire une joint venture avec les Koweitiens pour faire une rafinerie en Chine. Et cette rafinnerie pourra produire à partir de 200000 baril/jour du Koweit.
Ca va couter 5 milliards de $, dont une bonne part en investissement du Koweit.


http://www.arabtimesonline.com/arabtime ... 5056&cat=a
Kuwait, China sign $5bn energy agreement; Boost to refining

KUWAIT CITY (Agencies): Kuwait and China on Monday signed an agreement for the construction of a refining and petrochemicals complex in China at an estimated cost of five billion dollars, an official statement said. The complex, expected to process crude oil from Kuwait, will be established in Guangdong province in China and is planned to be onstream in 2010, Kuwait’s energy ministry said in a statement. The memorandum of understanding for the project was signed by Kuwait’s Energy Minister Sheikh Ahmad Fahad Al-Sabah and visiting Chinese executive vice governor Zhong Yangsheng. Sheikh Ahmad told reporters that the capacity of the refinery will be between 200,000 barrels per day (bpd) and 400,000 bpd.


The project will be carried out as a joint venture between China’s PetroChina and Kuwait’s Petrochemical Industries Company (PIC) and Kuwait Petroleum International (KPI). PIC director Saad Al-Shuwayeb told reporters the cost could run at around $5 billion. The two countries agreed to invite leading international partners in both refining and petrochemical sectors to participate in the project, the ministry statement said. Prime Minister Sheikh Sabah Al-Ahmed Al-Sabah visited China last year.


Outcome

In a press statement after signing the MoU, Kuwaiti Energy Minister Sheikh Ahmad Al-Fahad Al-Ahmad Al-Sabah said the MoU was a main outcome of the visit to China by H.H. Kuwait’s Premier Sheikh Sabah Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah during 2004, adding that the memorandum would lead to discussing and examining the project’s financial and technical aspects. The refinery and the plant, he explained, are part of Kuwait’s strategy to enter more oil markets that would be able to utilize Kuwait’s expected 10-year level of production of 3.5 to 4 million bpd, adding that the projects will be established in one of the world’s fastest growing markets of oil and its products. When asked about China’s imports of Kuwai’s oil, the minister said the current level of imports are less than desired, but the imports will increase after opening a representative office for Kuwait Petroleum Corporation (KPC) in China that would enable creating short and medium term strategies aimed at increasing Chinese imports of Kuwaiti oil, as well as establishing long-term strategies through investment projects for oil supplies, oil refinement, petrochemical plants and infrastructure. As its energy use increases by 10 per cent annually, China used about 300 million tons of crude oil during 2004 with half of it from the Middle-East.

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Message par energy_isere » 10 déc. 2005, 11:12

Le Koweit va investir 44 milliard de $ sur les 15 prochaines années dans l'industrie du pétrole dans son pays.
Soit 3 milliards de $ par an.

http://jang.com.pk/thenews/dec2005-dail ... ss/b12.htm
Kuwait to pump $44bn into oil

KUWAIT CITY: The Gulf state of Kuwait has earmarked more than $44 billion over the next 15 years to upgrade its oil industry and boost output to four million barrels per day (bpd).

"Total estimated investments in the oil sector from 2005 to 2020 will exceed 44 billion dollars. We aim to modernise the sector and boost output to four million bpd," energy ministry undersecretary Issa al-Oun told AFP as Kuwait prepared to host a meeting of the OPEC cartel on Monday.

The money will be spent on mega projects such as a large refinery and upstream projects to raise output, in addition to a number of large petrochemicals plants, he said.

Kuwait, which sits atop 10 per cent of the world’s proven reserves of around 100 billion barrels, has the fifth largest OPEC quota at 2.227 million bpd but its actual production is around 2.5 million bpd.

Boosting production capacity from the current 2.7 million bpd to four million bpd by 2020 will cost the OPEC member an estimated $20 billion on projects including upgrading production facilities, pipelines, gathering centers, booster stations and export terminals.

This year, Kuwait Oil Co (KOC), which operates upstream activities in the Gulf emirate, awarded three major contracts worth $3.3 billion to two South Korean companies and a British-based firm. It ordered a 1.25-billion-dollar oil terminal from Hyundai Heavy Industries with oil storage tanks and offshore pipelines for Al Ahmadi Port, Kuwait’s main oil export terminal.

KOC also signed a 1.2-billion-dollar contract with South Korea’s SK Engineering for 10 oil gathering centers and a gas booster station.

British-based oil services firm Petrofac won a 680-million-dollar contract to install hundreds of kilometers (miles) of pipelines above the ground to replace old underground pipelines in addition to 125-million-dollar maintenance deals. All these projects are due to be completed in 2008.

And despite controversy, the emirate also appears to be forging ahead with Project Kuwait, an 8.5-billion-dollar investment to develop four oilfields in the north with the help of foreign oil majors.

It aims at raising production of the fields from 530,000 bpd to 900,000 bpd over a 20-year period. Parliament is due to debate the project on January 16 amid fears by opposition MPs that it would give foreign companies control of Kuwait’s vital oil wealth.

The project, if approved, would be the largest foreign investment in the country’s upstream oil resources since nationalisation of the sector in the 1970s.

A number of projects are also in the pipeline to raise production at oilfields in south and southeast Kuwait, Oun said.

Almost two-thirds of Kuwait output at present comes from Greater Burgan oilfield, the world’s second largest after Saudi Ghawar, and the new projects aim at easing pressure on it.

State-owned Kuwait Oil Tanker Company this year signed contracts to build seven oil tankers of different sizes to modernise its fleet at cost of more than 600 million dollars.

The emirate is planning to build a new refinery with a capacity of up to 600,000 bpd at a cost of 6.3 billion dollars.

It is scheduled to be on stream in 2010. It also plans to upgrade two of three existing refineries at a cost of between three to four billion dollars.

The third refinery at Shuaiba will be closed down when the projects are completed in 2011.

That will boost Kuwait’s refinery capacity from 920,000 bpd now to 1.2 million bpd. A number of giant petrochemicals plants, at an estimated cost of around $10 billion, are under establishment with the help of foreign companies, led by the US Dow Chemical, Oun said.

In addition, Kuwait on Monday signed a memorandum of understanding with China to build a refining and petrochemicals complex in the Asian giant at a cost of five billion dollars.

It will be completed in 2010. It has also offered to build a modern refinery in the United States at an estimated cost of around 10 billion dollars.

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Message par energy_isere » 12 déc. 2005, 21:33

Des pétrodollars qui nous reviennent !
334 millions d'euros de contrats pour Areva au Proche-Orient
PARIS (Reuters) - Areva annonce la signature de trois contrats au Proche-Orient par son pôle Transmission & Distribution pour un montant cumulé de 334 millions d'euros.

Deux contrats ont été signés avec l'Autorité d'Interconnexion du Conseil de Coopération du Golfe, pour un montant de 194 millions d'euros, précise le leader mondial de l'énergie nucléaire dans un communiqué.

Ces contrats s'inscrivent dans le cadre d'un projet de "plusieurs milliards de dollars" visant à relier les réseaux électriques de l'Arabie saoudite, de Bahreïn, des Emirats Arabes Unis, du Koweït, du Qatar et du sultanat d'Oman.

Par ailleurs, Areva T&D a signé un contrat de 140 millions d'euros avec la société nationale de services publics Qatar General Electricity & Water Corporation (KAHRAMAA) afin d'étendre le réseau de transmission d'électricité de la capitale qatarie.

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Message par MadMax » 13 déc. 2005, 20:59

ARCHITECTURE - Le concours du plus haut gratte-ciel est ouvert

"La construction de la plus grande tour du monde, qui atteindra 800 mètres de hauteur, va commencer à Dubai, dans les Emirats arabes unis, sous la houlette d'une entreprise sud-coréenne. Le bâtiment, qui devrait être livré en 2008, dépassera de 300 mètres la tour la plus haute du monde, achevée l'an passé à Taipei, la capitale de Taïwan, qui elle, atteint les 509 mètres", rapporte l'hebdomadaire britannique New Scientist. Comptant 160 étages, la nouvelle tour ressemblera à une série de buildings posés les uns sur les autres. Elle abritera des bureaux, des habitations, des hôtels et des boutiques, et sera entourée d'un lac artificiel. (Pour nager en plein délire :-D )


Plus fort encore, pendant ce temps-là, "les architectes anglais du cabinet Eric Kuhne et associés planchent sur un autre projet, commandé par le Koweït", note le New Scientist. Il s'agirait d'un gratte-ciel de 1 kilomètre de haut, qui pourrait abriter 7 000 personnes. Sa réalisation coûterait 84 milliards de livres (124 milliards d'euros), les étages seraient désservis par des ascenseurs à 3 niveaux, quant à sa construction, elle devrait prendre au moins 25 ans. Dans ce type d'architecture, "l'obstacle principal auquel les ingénieurs sont confrontés est le vent", précise le magazine.
La dernière fois que j'ai entendu parler de buildings super-géants, c'était pour les construire au Japon. Le vent tourne.

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Message par Lansing » 13 déc. 2005, 23:30

MadMax a écrit : ...
un gratte-ciel de 1 kilomètre de haut, qui pourrait abriter 7 000 personnes.
...
C'est Ben Laden qui va être content.

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Message par lionstone » 21 déc. 2005, 14:27

L'Arabie saoudite, forte de sa manne pétrolière, construira une nouvelle ville
http://www.lefigaro.fr/perm/afp_depeche ... hllz2.html

L'Arabie saoudite a annoncé mardi la construction d'une nouvelle cité portuaire dans l'ouest du pays, un investissement gigantesque de plus de 26 milliards de dollars qui illustre la prospérité que traverse le royaume grâce à la manne pétrolière, mais aussi sa volonté de s'ouvrir aux investissements étrangers.

Le contrat a été octroyé à la société Emaar properties, une société contrôlée par l'émirat de Dubaï, l'une des sept composantes des Emirats arabes unis, qui se présente comme la première société immobilière du monde par la capitalisation.

Baptisée "Cité économique du roi Abdallah", cette cité s'élèvera près de la ville industrielle de Rabegh, au nord de Djeddah, deuxième métropole du royaume, située sur la mer Rouge, près des villes saintes de la Mecque et Médine.

Il s'agit du "plus important investissement privé en Arabie saoudite", selon un communiqué conjoint publié par Emaar, qui sera le maître d'oeuvre du projet, et l'Autorité générale saoudienne pour les Investissements (Sagia), l'organisme public chargé de promouvoir les investissements étrangers.

L'annonce a été faite au siège de la Sagia à Ryad, au cours d'une cérémonie présidée par le roi Abdallah et à laquelle assistaient le prince héritier saoudien Sultan ben Abdel Aziz, ministre de la Défense du royaume, et le prince héritier de l'émirat de Dubaï, cheikh Mohamad ben Rached al-Maktoum, ministre de la Défense des Emirats arabes unis.

A elle seule, la présence du souverain saoudien montrait l'importance qu'attache le gouvernement à ce projet hors du commun.

Elle constitue aussi une marque très appuyée de soutien à l'ouverture de l'Arabie saoudite aux investissements étrangers, une politique lancée par le roi Abdallah il y a quelques années, alors qu'il était encore prince héritier, et qui a abouti à la toute récente entrée du royaume dans l'Organisation mondiale du Commerce (OMC).

Le gouverneur de la Sagia, Amr Al-Dabbagh, a d'ailleurs souligné que le moment choisi pour annoncer cet investissement n'était pas fortuit.

"Le fait que la construction de la Cité soit lancée alors que l'Arabie saoudite est devenue membre de l'OMC n'est pas une coïncidence", a-t-il déclaré dans son discours.

Il a expliqué que ce projet jouerait un rôle crucial pour attirer des investissements, notamment étrangers, et aiderait la Sagia à atteindre son objectif, qui est de faire de l'Arabie une destination incontournable pour les investissements internationaux.

La construction de cette nouvelle ville, qui doit démarrer dès ce mercredi 21 décembre, s'inscrit dans le contexte d'un "boom" économique sans précédent pour le royaume, premier exportateur mondial de brut avec quelque 9,5 millions de barils par jour (mbj).

L'Arabie saoudite, dont la croissance économique a été chiffrée par le ministère des Finances à 6,54% pour l'année 2005, a annoncé au début du mois un excédent budgétaire record de quelque 55 milliards de dollars pour cette année.

Parmi les six composantes de la nouvelle cité, figurent un port "similaire en taille aux dix plus grands ports du monde, tel celui de Rotterdam", qui pourra accueillir "les méga-navires", mais aussi une zone industrielle pour les secteurs pétrochimique, pharmaceutique et de la recherche.

La ville comprendra également un district financier, une zone résidentielle, une zone spéciale pour les établissements d'éducation et enfin un secteur touristique de luxe, autre signe de l'ouverture progressive du royaume au monde extérieur.

Cette nouvelle cité aura une superficie totale de 55 millions de mètres carrés et disposera de 35 km de côtes.
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Message par energy_isere » 25 déc. 2005, 20:20

Technip réalisera une usine pétrochimique en Arabie Saoudite

PARIS (Reuters) - Technip confirme avoir signé un contrat avec Saudi Basic Industries Corporation (SABIC) pour la réalisation avant avril 2008 d'une importante unité de production d'éthylène et de propylène en Arabie Saoudite.
L'usine, d'une capacité de production de 1,3 million de tonnes par an d'éthylène et de 400.000 tonnes par an de propylène, sera un élément clé du programme de SABIC qui vise à augmenter de manière significative, d'ici 2008, sa production de produits de base, de produits intermédiaires et de polymères, a indiqué le groupe de pétrochimie dans un communiqué.
Ce contrat avait été annoncé le 11 mai 2005. Son montant n'a pas été révélé.

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Message par energy_isere » 29 déc. 2005, 13:20

http://www.boursorama.com/infos/actuali ... ws=3154547
Total intéressé par le gisement iranien d'Inpex

TOKYO/PARIS (Reuters) - La société de prospection pétrolière japonaise Inpex, qui détient 75% des droits de développement du gisement pétrolier iranien d'Azadegan, souhaite limiter les risques en en vendant environ 20% à des sociétés étrangères, et notamment à Total, selon le quotidien japonais Asahi.

Le groupe pétrolier français paraît l'acheteur le plus probable, ajoute-t-il.

Une porte-parole de Total a déclaré jeudi que le groupe était effectivement intéressé par le gisement d'Azadegan, sans autre commentaire.

D'après le quotidien, Inpex commencera probablement la mise en oeuvre du gigantesque gisement iranien l'année prochaine, malgré l'inquiétude suscitée aux Etats-Unis par le programme nucléaire de Téhéran.

Avant le début des travaux, l'Iran doit déminer la région, ce qui devrait être achevé au printemps prochain, précise le journal japonais. La mise en oeuvre du gisement coûtera 100 à 200 milliards de yens (850 millions à 1,7 milliard de dollars), dans la perspective d'une entrée en production en 2008.

Les réserves d'Azadegan sont estimées à 26 milliards de barils, ce qui en fait le deuxième gisement pétrolier du monde. Inpex vise une production de 150.000 barils par jour en 2009, puis de 260.000 bpj en 2013.

Mais le projet pourrait se heurter à l'opposition des Etats-Unis.

"Les Etats-Unis considèrent cette question comme essentielle. La mise en oeuvre ne pourra être effectuée tant que la question du nucléaire iranien ne sera pas résolue", déclare un membre du ministère japonais du Commerce cité par Asahi.

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Message par sceptique » 30 déc. 2005, 12:00

Curieux. Si on considère une montée lente sur 10 ans, puis un plateau tranquille de 30 ans pour atteindre la moitié (13 Gb) puis une lente décroissance cela donne 13 Gb extrait en 30+10 ans soit 890 000 barils/jour ... Avec 260 000 ils veulent le faire durer 100 ans jusqu'au pic ?
Ou alors les 26 Gb sont une chimère ...

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