Le 4 janvier 2006 - Le 10 novembre 2005 , le rapport Muckraker a publié un article décrivant une des raisons officieuses pour lesquelles les Etats-Unis ont dû envahir l'Irak : "libérer" le dollar américain en Irak, de sorte que le pétrole irakien puisse à nouveau être acheté en pétrodollars.
En novembre 2000, l'Irak a arrêté d'accepter les dollars américains pour son pétrole. Dans un mouvement considéré comme purement politique, Saddam Hussein est passé à l'euro comme devise exigée pour acheter son pétrole. Vendant l'huile
via le "Programme pétrole contre nourriture" de l'ONU, l'Irak a converti en euros tous les dollars américains de son compte onusien. Aussitôt après, l'Irak a également converti 10 milliards de dollars de son fonds de réserve à l'ONU en euros. Vers la fin de 2000, l'Irak avait complètement abandonné le dollar américain.
Deux mois après que les Etats-Unis ont envahi l'Irak, le programme "Pétrole contre nourriture" a été abandonné, les comptes du pays ont été à nouveau commutés en dollars, et le pétrole a recommencé se vendre en dollars américains. Le monde ne pouvait désormais plus acheter le pétrole irakien avec l'euro. La suprématie indiscutée du dollar américain était restaurée. Or, il est intéressant de noter que la dernière récession que les Etats-Unis ont connue a coïncidé avec la période pendant laquelle l'Irak négociait le pétrole en euros. Quant à savoir si ce n'est qu'une coïncidence ou si les choses sont liées, le peuple américain pourrait à jamais l'ignorer.
En mars 2006, l'Iran, en passant au "pétroeuro", prendra la relève de l'Irak — avec une bien plus grande envergure — en lançant une troisième bourse d'échange du pétrole. Les Iraniens ont développé un système basé sur le "pétroeuro" qui, une fois sur les rails, menacera à nouveau, et bien plus que l'Irak autrefois, la suprématie du dollar américain. Baptisé "Bourse Iranienne du Pétrole", un tel marché, qui accepte seulement l'euro pour la vente de pétrole, signifierait que le monde entier pourrait commencer à acheter l'or noir de n'importe quelle nation productrice de pétrole au moyen d'euros plutôt que de dollars. Le plan iranien ne se limite pas à acheter le pétrole d'un pays producteur avec des euros : il créera une véritable alternative globale au dollar américain. Programmée pour mars 2006, la Bourse iranienne du pétrole promouvra l'élan de l'Opep visant à créer une devise alternative pour les achats de brut dans le monde entier. La Chine, la Russie et l'Union européenne examinent le plan iranien pour négocier le pétrole en euros et paraissent le considérer avec sérieux.
Si vous êtes sceptique concernant l'impact dévastateur que pourrait avoir sur l'économie des Etats-Unis l'achat de pétrole au moyen d'euros plutôt que de dollars, veuillez considérer la décision historique de la Réserve fédérale consistant à commencer à cacher l'information au sujet de la masse monétaire du dollar américain à partir de mars 2006. Depuis 1913, connue comme "l'année de l'abomination", lorsque la Réserve fédérale est venue au pouvoir, la quantité de dollars américains a été mesurée et publiée par l'indice "M-3". M-3 a été l'instrument principal de la mesure de la masse monétaire et de sa publication transparente depuis la création de la Fed. Dans son rapport, intitulé "Que va faire la Fed à propos de la masse monétaire ?", Robert McHugh écrit : "Le 10 novembre 2005, peu de temps après la nomination de Bernanke pour remplacer Greenspan, la Fed a mystérieusement annoncé, presque sans commentaire et sans la moindre justification acceptable, qu'ils dissimuleraient le M-3 en mars 2006" (pour en savoir davantage au sujet du travail de Robert McHugh, voyez
https://www.technicalindicatorindex.com/Default.asp).
Est-ce une pure coïncidence si la Fed commencera à cacher le M-3 au moment où l'Iran lancera son Bourse de pétrole, ou est-ce là une menace directe pour la stabilité du dollar américain, de l'économie des États-Unis, et du niveau vie américain? Les Américains sont-ils prêts pour un effondrement de notre économie qui fera ressembler la grande dépression des années 30 à un rebond bien contrôlé ? Si vous ne pouvez ou ne voulez faire de la valeur et de la stabilité de la devise américaine un question d'importance personnelle, si vous êtes peu disposé à exiger de vos élus une abolition immédiate du décret de la Réserve fédérale de 1913 et du système monétaire que les banques ont employé pendant près d'un siècle pour maintenir notre gouvernement et nos citoyens dans un état de dette perpétuelle, alors vous faites face à deux possibilités : une intolérable pauvreté ou l'invasion de l'Iran.
Les plans pour envahir l'Iran sont tus, mais se déploient devant nos yeux. Les médias évoquaient l'Iran plus souvent, et de plus en plus violemment. Pour justifier l'invasion de l'Iran, le gouvernement américain doit d'abord en finir avec la guerre en Irak, qu'elle fait déjà. Ensuite, il doit dépeindre le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, comme une menace pour la région et le monde. En conclusion, une fois que le naïf Américain sera convaincu que les "armes de destruction massive " introuvables en Irak se trouvent en fait en Iran, et que les médias exposeront presque quotidiennement les aspirations et programmes de l'Iran en matière d'énergie et d'armement nucléaire, nous aurons bientôt sous la main une autre guerre toute fabriquée, qui aura pour conséquence la mort de quelques dizaines de milliers de civils, tout simplement parce que les élus de Washington DC manquent de discipline pour ramener notre devise à sa vocation d'étalon (tel l'or ou l'argent étalon), pour rompre leurs liens avec le cartel de banques étrangères baptisé "Réserve fédérale", et pour limiter les activités du gouvernement américain à celles prévues par l'article I, section 8 de la Constitution des États-Unis d'Amérique.
Quand une politique fiscale traître et corrompue et une monnaie purement fiduciaire, couplées à l'emballement des dépenses publiques, contraignent une nation à ne plus pouvoir soutenir la valeur de sa devise qu'avec des munitions, la population du pays impliqué dans des guerres d'abord destinées à soutenir sa devise sont historiquement devenus esclaves de leur gouvernement, mais aussi des nations qui en définitive les conquièrent. Si vous remettez en cause la validité de tels augures, ou si vous doutiez que pareille chose puisse arriver aux États-Unis d'Amérique, étudiez donc la chute de l'Empire romain. Si vous lisez les bons livres sur le sujet, vous découvrirez rapidement que vers la fin de la domination romaine, l'Empire faisait exactement ce que l'Amérique fait aujourd'hui : essayer de soutenir un système monétaire en échec avec des munitions.
Comprendre le fonctionnement d'une monnaie fiduciaire n'est pas une tâche facile, et la Réserve fédérale, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international se sont arrangés pour qu'il en soit ainsi. Ils ne veulent pas que les Américains se rendent compte que l'argent dans leur poche perd de sa valeur à chaque nouveau dollar qu'ils impriment. Ils ne veulent pas que les citoyens comprennent que notre argent ne vaut rien avant qu'il soit emprunté. Quand la Réserve fédérale imprime de l'argent et qu'il est encore en feuilles de papier non coupées, ce n'est pas encore de l'argent. Une fois coupé, empaqueté, et placé dans les chambres fortes de la Réserve fédérale, ce n'est toujours pas de l'argent. Il le devient seulement une fois emprunté. En conséquence, si toute la dette devait être payée, si les États-Unis n'avaient pas quelque 8 milliards de dollars de dette nationale, si les Américains n'étaient pas endettés, et si tous les prêts en dollars faits à l'étranger étaient intégralement remboursés, il y aurait exactement zéro dollar américain en circulation parce qu'ils seront tous retournés dans les chambres fortes de la Fed. Ceci peut sembler difficile à concevoir, mais c'est le "gospel de la monnaie fiduciaire".
Les principaux médias des États-Unis, alimentés par Washington DC, à son tour alimenté par la Fed, ont déjà commencé à conditionner les Américains pour envahir l'Iran. Les reportages des médias sur les ambitions nucléaires de l'Iran, amplifiées par l'instabilité potentielle et la méchanceté radicale du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, posent les premiers jalons pour insinuer l'idée d'une invasion dans les esprits américains. Il semble qu'il y ait une corrélation directe entre l'accélération des échecs en Irak et la montée en force de la rhétorique anti-iranienne. La question de savoir comment les soldats américains arriveront finalement dans Téhéran est incertaine actuellement, mais il est raisonnable de prévoie que si la Bourse iranienne du pétrole s'ouvre aux affaires en mars 2006 comme prévu, ce sera seulement une question de temps avant que les Etats-Unis doivent faire cesser ses activités.
Si les Etats-Unis envahissent l'Iran, ou si Israël entame des actions militaires en lançant des missiles sur les équipements nucléaires de l'Iran, ce qui ouvrirait alors la porte pour que les États-Unis interviennent, la plupart des Américains croiront que nos actions militaires en Iran consisteront à défendre la liberté en propageant la démocratie, quand la vérité est que nous mènerons une guerre en Iran en raison du rapport de notre nation avec la Fed, une prétendue banque qui n'appartient pas au gouvernement fédéral, qui ne détient aucune réserve, et n'est pas une banque du tout, mais un cartel. Exactement comme notre guerre en Irak, Américains et étrangers mourront sur le champ de bataille pour que les puissants banquiers et courtiers — membres du cartel tels que Rothschild, Morgan, Lehman, Lizard, Schrader, Lobe, Kuhn, et Rockefeller pour en citer quelques-uns — puissent continuer à prélever leur intérêt sur chaque pièce de monnaie ou billet américain en circulation, tout en contrôlant le Congrès américain dès lors que le contribuable américain devient la garantie et le prêteur de dernier recours pour couvrir les mauvais prêts et les dettes impayées que ces établissements créent en prêtant l'argent aux pays du Tiers-Monde, dont certains sont les ennemis jurés des États-Unis. Rappelez-vous l'épargne de 400 milliards de dollars et la remise de dette approuvés par le Congrès pendant l'administration Reagan ! L'Amérique paye toujours pour cela — vous et moi, et ainsi le feront encore nos enfants et petits-enfants.
Il est bien tard pour les Américains, pour chaque Américain, de faire le nécessaire pour comprendre profondément le rapport entre les États-Unis et la Fed, avec ses conséquences graves pour notre système monétaire. Même si les États-Unis voulaient encore soutenir la suprématie du dollar avec des canons, cela est historiquement impossible. Quand les armes deviennent l'agent pour fixer une devise, c'est un signe clair de dévastatrice calamité. Ignorer les avertissements conduira à souffrir comme vous n'avez jamais souffert, ou à mourir. Les mots sont durs, mais corrects.
ED Haas est écrivain et auteur indépendant originaire de Mt. Penn, en Pennsylvanie. Il réside actuellement dans le superbe Mt. Pleasant, en Caroline du Sud. Pour en savoir plus sur son travail, visitez "raftingprose.com".
. Toutes les infos datent de plusieurs mois déjà. Le seul article récent mentionnant cette bourse est celui-ci concernant la nomination de Kazem Vaziri-Hamaneh au Ministère Iranien du Pétrole
Nib , Nada, Nothing.