Après un coup de pouce de 0,6% d'augmentation du SMIC (hors augmentation déjà décidée), le Canard relève que le gouvernement Ayrault reprend 30 fois ce qu'il vient de donner.
La rigueur, c'est maintenant.

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Content de te lire a nouveau , Alter , .....mais là tu suis le discours des patrons .....les seuls qu'on entend s'exprimer en radio sur ce probleme etre parenthèses d'ailleurs .....Les heures sup ne sont pas interdites et le changement comportemental sera faible malgres ce que les patrons disent ....Alter Egaux a écrit :En passant : 600 € par an par smicard en moins (et bien plus pour les plus hauts salaires) dès le 1er septembre 2012, c'est la mesure qu'essaie de faire passer le gouvernement Ayrault, en retaxant les heures sup détaxées. Sauf pour les PME de moins de 20 salariés. Pour les fonctionnaires, c'est pour le 1er janvier 2013, histoire d'avoir une rentrée sans histoire.
Après un coup de pouce de 0,6% d'augmentation du SMIC (hors augmentation déjà décidée), le Canard relève que le gouvernement Ayrault reprend 30 fois ce qu'il vient de donner.
La rigueur, c'est maintenant.
Erreur : c'est toutes les heures sup faites à compter du 1er aout. Pour ma part à compter de cette date je refuse les heures sup que mon patron me demande de faire pour "rendre service" ou alors au black.600 € par an par smicard en moins (et bien plus pour les plus hauts salaires) dès le 1er septembre 2012
J'ai trouvé qqch qui y ressemble, mais pour Madagascarkercoz a écrit :Il existe depuis longtemps une LOI non appliquée qui interdit les heures sup en periode de chomage .....qui saura nous retrouver ce texte et ses conditions de mise en place ?
Il est bien connu que 80% des français pensent faire partie de la classe moyenne .nemo a écrit :Probablement pas significatif de la population française mais apparemment sur oleocene on ne connait pas la crise.
Nous sommes nombreux dans ce cas , ce qui fausse complètement le ressenti et plombera la réalité de nos enfants ....epe a écrit :J'ai répondu niveau en hausse mais soyons honnête. Pour ma part les principales améliorations de mon niveau de vie sont du,
- d'une part au fait que je vis à nouveau en couple avec une compagne qui travaille. Il est clair que lorsque loyer et charges sont répartis entre deux salaires ça change la donne.
- d'autre part par héritages de la génération de mes parents (pas mes parents qui sont toujours en vie) qui ont économisé pendant les golden sixties. Mais il est clair que le recyclage économique du "bas de laine" de cette génération (née dans les années 1920_1940 et qui ont profité du boom économique de l'après guerre) ne leur survivra pas longtemps.
Si j'avais du compter sur mon seul salaire et compte-tenu de son évolution par rapport à l'inflation réelle, il est clair que mon niveau de vie serait déjà en baisse.
Le comparatif a 10 ans ne permet pas de savoir si le revenu à globalement baissé, mais si la crise nous avait durement toucher il y aurait un certain nombre d'entre nous qui serait toucher par le chômage par exemple. Bon l'échantillon est trop petit pour être représentatif sans compter les biais du au fait que nombre d'entre nous sont plus ou moins à la marge (dans leur tête si ce n'est socialement).Raminagrobis a écrit :L'évolution du niveau de chacun ne traduit pas celui de la société. Y'a dix ans j'étais étudiant, maintenant je suis ingénieur, donc évidemment mon propre niveau de vie a augmenté. Mais par contre, est il meilleur que celui d'un ingénieur ayant un poste équivalent au mien y'a dix ans, je pense pas.
Exactement ce que je voulais illustrer. Le niveau de vie recouvre des réalités très différentes. Et nous avons une très large marge avant de revenir réellement à un niveau pénible (pour la plupart de nos concitoyens s'entend). Genre début des années 50 ou les années 30. Ceci dis le pénible étant très subjectif le fait de pas pouvoir acheter d'écran plat peut être considérer par certain comme "insupportable". Tant qu'il y en aura un paquet comme ça c'est qu'on aura encore pas mal de marge...epe a écrit :Pour le moment la baisse du niveau de vie n'est que très relative sur le court terme. Quand la classe moyenne ne prendra plus l'avion et qu'il y aura 3-4 fois moins de voitures sur les routes on sera jamais revenu que dans la situation des années 60-70 qu'aujourd'hui même beaucoup aiment à considérer comme la plus prospère. Tout simplement parce que à chaque génération le niveau de vie augmentait. Mais il venait de très bas.
Je me souviens très bien de mon enfance et du train de vie de mes parents. Mon père avait une belle situation, directeur d'école supérieure. Ses voitures ont été successivement 2CV, Panhard, Renault 10, Audi 75, Citroën DS (2x), Citroën CX, mais toujours d'occasion, ce qui ne l'empêchait pas d'être considéré comme un notable. Ma mère qui ne travaillait pas n'a eu de voiture que très tard (Citroën Dyane, Fiat 127). Ils ne partaient presque jamais en vacances et ne prenaient jamais l'avion. L'électro-ménager était plus que rudimentaire (mais solide : son hachoir moulinex a rendu l'âme à près de 30 ans, son frigidaire plus de 20 ans!) De toutes façons il n'y avait que du 6 ampères au tableau électrique. Je rappelle que je parle de la classe moyenne supérieure.
Par contre, pour presque toutes les classes, l'accès au logement était plus aisé. Un prêt hypothécaire se prenait sur maximum 20 ans, avec le plus souvent un seul salaire par ménage. Mon ex-beau-père a construit sa maison avec les bénéfices d'un kiosque à journaux. Impensable aujourd'hui. L'évolution du niveau de vie n'est donc pas uniforme selon les besoins.
Pour recadrer le modèle années 30/50 , un "fromage" des stats de répartition d' un salaire moyen-bas donnait 3 à 5 % du salaire (unique) pour le logement et .... 40% pour la nourriture .epe a écrit :
Par contre, pour presque toutes les classes, l'accès au logement était plus aisé. Un prêt hypothécaire se prenait sur maximum 20 ans, avec le plus souvent un seul salaire par ménage.L'évolution du niveau de vie n'est donc pas uniforme selon les besoins.