Moscou lance sa « business school » à vocation mondiale
Le président Poutine a posé la première pierre d'un projet pharaonique.
AU MOMENT où le capitalisme russe fait parler de lui pour ses méthodes musclées, un événement plus discret, survenu en fin de semaine dernière, a soufflé depuis Moscou un air plus policé. Vladimir Poutine en personne a, jeudi dernier, posé la première pierre de l'école de gestion de Skolkovo. Cette « business school » moscovite, à en croire ses promoteurs, a tout simplement vocation à se hisser au plus haut niveau mondial, afin de rivaliser avec l'Insead de Fontainebleau et la Sloan School of management du MIT, aux États-Unis. Pour les moqueurs, elle est déjà l'« école des oligarques ». Car quatorze bonnes fées, parmi lesquelles Roman Abramovitch, l'homme le plus riche de Russie, et treize autres grands patrons, se sont penchées sur son berceau.
L'un des parrains, le très décontracté Mikhail Kousnirovitch, PDG du groupe Bosco di Ciliegi qui gère le célèbre magasin Goum de Moscou, assume le qualificatif d'oligarque. En regrettant qu'il ait une connotation si négative. Ces derniers, qui ont chacun versé 5 millions de dollars (la construction de l'école en coûtera 100 millions), tablent sur un budget total de 300 millions de dollars. L'État y contribuera dans le cadre des grandes « projets nationaux » chers à Vladimir Poutine parmi lesquels figure l'éducation.
« Le développement rapide de notre économie impose le besoin de dirigeants de grande valeur », a déclaré le président russe. « Pendant soixante-dix ans, il n'y a eu aucun enseignement des affaires en Russie, résume Ruben Vardanian, le jeune patron (38 ans) de la banque d'investissement Troika Dialog et président de l'école. Il existe certains cursus de management mais ils restent académiques, sans lien avec le business ». Encore aujourd'hui parmi la génération de ces multimillionnaires de 40 ans à peine, peu ont étudié à l'étranger. Alexei Mordachov, le patron du sidérurgiste Severstal, autre parrain de Skolkovo, fait figure d'exception avec son MBA décroché en Angleterre.
La 1re promotion en 2008La business school de Skolkovo sélectionnera ses élèves parmi les meilleurs jeunes de 26 à 28 ans ayant acquis une brève expérience professionnelle de management. Coût du cursus de 18 mois : 50 000 dollars. Ruben Vardanian assure que bourses et prêts permettront de ne pas faire une sélection par l'argent. En outre, les « business plan » des meilleurs élèves, à la sortie, pourront être financés par un fonds de capital-risque. Première promotion de 150 à 200 élèves attendue en 2008 ou 2009. Skolkovo espère attirer un quart d'étudiants étrangers en provenance des pays émergents, Chine, Inde et Brésil sur le campus arboré de 25 hectares à la périphérie de Moscou. L'architecture de l'école, confiée au jeune Britannique d'origine tanzanienne David Adjaye, symbolise la volonté d'ouverture et de modernisme du projet. L'un des défis majeurs pour l'école sera de recruter des enseignants de valeur.
économie russe
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source : http://www.romandie.com/infos/news2/070 ... 9t4hpy.aspRussie: la surchauffe approche mais bonnes perspectives
MOSCOU - L'économie russe "se rapproche" du niveau de surchauffe mais ses perspectives à long terme demeurent très bonnes, a estimé vendredi Poul Thomsen, chef de la mission en Russie du Fonds monétaire international (FMI).
"Dans une économie en évolution rapide comme la Russie, il est difficile de dire quelle est la croissance à pleine capacité. Je ne peux pas vous dire si nous sommes à la vitesse maximale, un peu au-dessus ou un peu en-dessous, et donc je ne peux pas vous dire si elle est en surchauffe actuellement", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
"Mais il est clair que l'économie se rapproche de ce niveau, et la température monte. Et c'est pour cela que nous voyons cette rapide appréciation du rouble en termes réels", a-t-il ajouté.
M. Thomsen a toutefois jugé que les perspectives étaient bonnes pour l'économie du pays: le Fonds table sur une croissance de 7% cette année, voire un peu plus, et un taux légèrement inférieur pour 2008, a-t-il dit.
Quand à l'objectif d'inflation du gouvernement de 7-8% cette année, il est "réalisable", a-t-il ajouté. La hausse des prix devrait ensuite ralentir à 6-7%. Ce ralentissement est "relativement lent", mais il prend en compte le projet du gouvernement d'augmenter les prix de l'énergie, a-t-il souligné.
La demande intérieure russe est en forte hausse, de même que les investissements, a-t-il noté, et cette tendance devrait perdurer en raison de la persistance des facteurs positifs. Quant à la confiance des investisseurs, elle est "très robuste", selon lui.
M. Thomsen a toutefois souligné que les dépenses publiques, puisées aux recettes pétrolières, sont en rapide augmentation, contrairement à ce qui se faisait il y a quelques années. Il a plaidé pour que le gouvernement procède aux réformes nécessaires (retraites, enseignement, santé par exemple) avant que l'argent ne soit dépensé. Il a aussi insisté sur le fait que ces dépenses publiques devaient viser une efficacité maximale.
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Re:
La Russie a eu une croissance économique de 7,9 % sur le premier trimestre 2007, (ci dessous), est ce que quelqu' un a des data pour l' année 2007 entiére ?
Russia's booming economy
Jun 18th 2007
From the Economist Intelligence Unit ViewsWire
It's not about just oil and gas
Russian economic growth hit a six-year high of 7.9% year on year in the first quarter, propelled by strong growth in construction, manufacturing and trade. The result is particularly impressive in light of the small contribution made by oil and gas. Although economic growth is likely to ease during the rest of the year, robust domestic demand may ensure that the full-year rate does not slow appreciably from the 6.7% outturn seen in 2006.
State statistics agency RosStat released full first-quarter GDP data on June 14th. The main factors behind the 7.9% headline growth figure were a 23.2% rise in construction, an 11.8% expansion in manufacturing and a 9.1% increase in trade. Large gains were also registered for hotels and restaurants (13.9%), the wholesale and retail trade (9.1%), financial intermediation (9.9%) and transport and communication (7.9%). In the year-earlier period, GDP growth was 5% and in the fourth quarter of 2006 it was 7.8%.
Base-period effects partly explain the recent strong showing, as the first quarter of 2006 was by some distance the weakest of the year. The 2006/07 Russian winter was the warmest since records began in 1879, according to Moscow’s weather service. This particularly benefited the construction sector.
http://www.economist.com/research/artic ... id=9354403
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Re: Re:
juste retour des choses :
http://www.boursorama.com/international ... 1afadafca8Russie : les super-riches ont subi des super-pertes l'an dernier
Les super-riches en Russie ont enregistré des pertes colossales du fait de la crise financière mondiale, selon le magazine russe "Finans", qui a précisé lundi que les dix Russes les plus riches avaient vu fondre leur fortune d'environ deux tiers en un an.
Selon le classement annuel des plus grosses fortunes russes publié par la revue, Oleg Deripaska, en tête de la liste ces deux dernières années, a chuté à la huitième place après avoir vu son patrimoine s'effondrer de 40 à 4,9 milliards de dollars (31 à 3,8 milliards d'euros), soit -85%.
......
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La Russie reconnaît plonger dans la récession
LEMONDE.FR avec AFP | 17.02.09
Les autorités russes ont reconnu pour la première fois, mardi 17 février, que le pays, touché de plein fouet par la crise mondiale, s'orientait vers une franche récession économique. "La prévision pour le PIB a été revue à la baisse à - 2,2 %, pour la production industrielle à - 7,4 %, et sur les investissements ce sera de l'ordre de - 14 %" en 2009, a annoncé le vice-ministre du développement économique Andreï Klepatch, cité par les agences russes.
C'est la deuxième fois que ces prévisions sont révisées en quelques semaines. En janvier, le gouvernement avait annoncé tabler sur un recul de 0,2 % du PIB en 2009, au lieu d'une hausse de 2,4 % prévue précédemment.
Les perspectives ont été assombries par la publication lundi de très mauvaises statistiques pour la production industrielle, en chute de 16 % en janvier par rapport au même mois de 2008. Autre indice de la gravité de la crise : les arriérés de salaires ont atteint en janvier 7,77 milliards de roubles (171 millions d'euros), soit une hausse de près de 49 % sur un mois.
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Re: Re:
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... 7b0bbe5ec8En tournée en Afrique, le président russe engrange les contrats gaziers :
Le président russe Dmitri Medvedev a achevé vendredi en Angola sa première tournée africaine, axée essentiellement sur des pays riches en ressources énergétiques et au cours de laquelle ont été conclus plusieurs accords d'exploitation du gaz.
La visite du chef du Kremlin, la première d'un président russe en Afrique sud-saharienne depuis 2006, était destinée à permettre à la Russie de reprendre ses marques sur un continent où l'influence de Moscou, importante pendant la Guerre froide, a disparu après la chute de l'URSS.
A l'occasion de cette tournée de quatre jours qui a conduit M. Medvedev en Egypte, au Nigeria, en Namibie et en Angola, la Russie a conclu des contrats d'une valeur supérieure à 3 milliards de dollars qui témoigne de l'intérêt du pays pour les matières premières du continent africain.
En Namibie, le géant gazier russe Gazprom a signé un accord d'un milliard de dollars (711 millions d'euros) avec la compagnie publique namibienne Namcor pour construire une centrale électrique au gaz. Dans le cadre de ce contrat, Gazprom aura accès à un gisement gazier offshore, situé à 140 km des côtes namibiennes.
Le Nigeria et la Russie ont aussi conclu à Abuja un accord de coopération offrant à Moscou un accès aux réserves nigérianes de gaz, qui figurent parmi les plus importantes du monde.
Le président russe Dmitri Medvedev a achevé vendredi en Angola sa première tournée africaine, axée essentiellement sur des pays riches en ressources énergétiques et au cours de laquelle ont été conclus plusieurs accords d'exploitation du gaz.
La visite du chef du Kremlin, la première d'un président russe en Afrique sud-saharienne depuis 2006, était destinée à permettre à la Russie de reprendre ses marques sur un continent où l'influence de Moscou, importante pendant la Guerre froide, a disparu après la chute de l'URSS.
A l'occasion de cette tournée de quatre jours qui a conduit M. Medvedev en Egypte, au Nigeria, en Namibie et en Angola, la Russie a conclu des contrats d'une valeur supérieure à 3 milliards de dollars qui témoigne de l'intérêt du pays pour les matières premières du continent africain.
En Namibie, le géant gazier russe Gazprom a signé un accord d'un milliard de dollars (711 millions d'euros) avec la compagnie publique namibienne Namcor pour construire une centrale électrique au gaz. Dans le cadre de ce contrat, Gazprom aura accès à un gisement gazier offshore, situé à 140 km des côtes namibiennes.
Le Nigeria et la Russie ont aussi conclu à Abuja un accord de coopération offrant à Moscou un accès aux réserves nigérianes de gaz, qui figurent parmi les plus importantes du monde.
En Angola, pays qui se dispute avec le Nigeria la place de premier producteur d'or noir en Afrique sub-saharienne, M. Medvedev a encore parlé énergie.
"La coordination de nos actions sur le marché énergétique mondial est importante", a déclaré M. Medvedev lors de sa rencontre avec son homologue angolais Jose Eduardo dos Santos.
"Si nous agissons ensemble, nous obtiendrons un grand succès", a ajouté le maître du Kremlin.
La Russie espère à l'occasion de cette visite se faire une place sur le marché angolais, pays qui fut dans le giron soviétique pendant une grande partie de la guerre civile (1975-2002).
"Nous avons toujours pu compter sur l'amitié et la solidarité du peuple russe", a déclaré pour sa part M. Dos Santos, au pouvoir depuis 1979.
"Nous accueillons les politiques constructives de la Russie menées en Afrique", a-t-il ajouté. L'Angola cherche en effet à développer les ressources de son riche sous-sol et a besoin d'aide pour reconstruire les infrastructures dévastées pendant les 27 années de guerre civile.
Depuis le retour à la paix, le boom économique en Angola a principalement profité à la Chine et aux pays occidentaux. Les échanges commerciaux entre Luanda et Moscou s'élèvent seulement à 77 millions de dollars (55 millions d'euros), ils sont 300 fois inférieurs à ceux entre la Chine et l'Angola, selon l'Accadémie russe des sciences.
"Le gouvernement angolais ne veut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. C'est pourquoi un créneau existe pour nous", a estimé Andrei Sharonov, directeur général de Troika Dialog, une grande banque d'investissements en Russie.
Le diamantaire russe Alrosa travaille déjà dans le pays et la Russie finance la construction de deux barrages. La compagnie pétrolière russe Zarubezhneft cherche maintenant à accéder aux réserves angolaises, selon le Kremlin.
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Re: Re:
La Russie prépare de nouvelles privatisations :
La Russie, confrontée à de graves difficultés budgétaires, prévoit de procéder prochainement à de nouvelles privatisations, et le géant pétrolier Rosneft pourrait être concerné, ont indiqué de hauts responsables cités mercredi par la presse russe.
Les recettes tirées des ventes à venir pourraient indirectement aider Moscou à équilibrer son budget, qui devrait être lourdement déficitaire cette année et les suivantes, a déclaré le ministre des Finances Alexeï Koudrine cité par le quotidien Vedomosti. "Cela viendra réduire le déficit", a-t-il dit.
L'idée bénéficie également du soutien du vice-Premier ministre russe Igor Chouvalov: "Le moment est venu où nous pouvons revenir aux privatisations", a-t-il dit dans une interview à Bloomberg-TV, dans laquelle il évoque notamment le géant pétrolier Rosneft, dont l'Etat russe détient actuellement 75%.
Une source gouvernementale citée par Vedomosti souligne toutefois qu'une nouvelle vague de privatisations viserait essentiellement à améliorer l'image de la Russie auprès des milieux d'affaires. "Ce n'est pas le meilleur moment pour vendre, (c'est une question) d'image, pour montrer au monde le libéralisme du gouvernement", souligne cette source.
La Russie avait suivi une tendance opposée ces dernières années, resserrant son contrôle sur l'économie du pays, notamment dans les industries de matières premières et s'attirant ainsi les critiques des milieux économiques étrangers.
AFP
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Re: économie russe
Il faut souligner que les privatisations "à la russe" c'est assez spécial...
Une chose et son contraire à chaque fois.
Alors ce sera intéressant à suivre.
@+
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Alors ce sera intéressant à suivre.
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Re: économie russe
est ce que par hasard tu es en train de penser à Mikhaïl Khodorkovski ex PDG de Ioukos(compagnie pétroliére) en prison depuis 5 ans ?krolik a écrit :Il faut souligner que les privatisations "à la russe" c'est assez spécial...
Une chose et son contraire à chaque fois.
Alors ce sera intéressant à suivre.
http://www.france24.com/fr/20080822-rus ... ipee-rejet
http://www.sovest.org/fr/Monde211103.htm
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Re: économie russe
Oh non, le pensais à la privatisation d'une usine d'aluminium en Sibérie, la plus grande du monde.
Les Canadiens avaient acheté pour 3 Mds$ 33% de la société.
Le Président russe de la société a fait une augmentation de capital sans prévenir l'actionnaire canadien et du coup ils se sont retrouvés avec 3%... Enfin je passe les détails croquignolets...
Il y a eu ussi de grands projets pétroliers privés avec Mitsubishi associé à quelques majors sur Sakhaline, après des investissements lourds de qqMds$, Poutin a décidé que le projet n'était pas correct écologiquement parlant. L 'investissement privé a été décôté en valeur. Une société d'état russe est rentrée dans le capital de l'affaire, les Occidentaux ont perdu leur large majorité et le projet s'est retrouvé écologiquement "parfait"..
Les exemples abondent.
@+
Les Canadiens avaient acheté pour 3 Mds$ 33% de la société.
Le Président russe de la société a fait une augmentation de capital sans prévenir l'actionnaire canadien et du coup ils se sont retrouvés avec 3%... Enfin je passe les détails croquignolets...
Il y a eu ussi de grands projets pétroliers privés avec Mitsubishi associé à quelques majors sur Sakhaline, après des investissements lourds de qqMds$, Poutin a décidé que le projet n'était pas correct écologiquement parlant. L 'investissement privé a été décôté en valeur. Une société d'état russe est rentrée dans le capital de l'affaire, les Occidentaux ont perdu leur large majorité et le projet s'est retrouvé écologiquement "parfait"..
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Re: économie russe
Ah oui je m' en souviens. C' étail SHELL le dindon de la farce à l' époque dans le coup de Sakhaline.krolik a écrit : ....Il y a eu ussi de grands projets pétroliers privés avec Mitsubishi associé à quelques majors sur Sakhaline, après des investissements lourds de qqMds$, Poutin a décidé que le projet n'était pas correct écologiquement parlant. L 'investissement privé a été décôté en valeur. Une société d'état russe est rentrée dans le capital de l'affaire, les Occidentaux ont perdu leur large majorité et le projet s'est retrouvé écologiquement "parfait"..
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Re: économie russe
http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 01268.htmlLe géant russe de l'automobile Avtovaz, détenu à 25% par le français Renault et frappé de plein fouet par la crise économique mondiale, a annoncé jeudi qu'il allait supprimer 27.600 emplois au maximum, contre 36.000 prévus à l'origine.
Le groupe, qui possède notamment la célèbre marque Lada, a souligné que la vague de départs aurait pu être pire, le plan prévoyant à l'origine quelque 36.000 suppressions de postes, comme l'avait révélé mi-septembre le ministère russe du Développement social.
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Re: économie russe
La Russie aura du mal à tenir toutes ses promesses gazières
LE MONDE | 15.10.09
ladimir Poutine s'est lancé dans une grande campagne destinée à engranger des contrats gaziers, à l'Est comme à l'Ouest. Mais pourra-t-il tous les honorer ? Le premier ministre russe était à Pékin cette semaine pour tenter de débloquer les négociations sur un contrat de fourniture de gaz à la Chine. Mais malgré une déclaration de principes, les deux pays ont du mal à s'entendre, tant sur les prix que sur l'origine du gaz - un point crucial pour les Chinois, qui cherchent à sécuriser leurs approvisionnements pour faire face à leurs besoins énergétiques croissants.
L'Europe est aussi dans la ligne de mire de M. Poutine, qui défend ses deux projets de nouveaux gazoducs : Nord Stream, lancé en coopération avec les Allemands, destiné à acheminer le gaz via la Baltique. Et South Stream, en partenariat avec les Italiens, qui transporterait le gaz russe depuis la Caspienne. Le français EDF pourrait participer, à hauteur de 10 %, au projet South Stream. Et GDF Suez, le grand rival d'EDF, souhaiterait pour sa part participer à Nord Stream.
Le but ultime du premier ministre russe est de convaincre les Européens que Nabucco, leur propre projet de gazoduc, est inutile. Les craintes de l'Union européenne sur sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie avaient brusquement augmenté avec la guerre en Georgie à l'été 2008, puis avec le conflit russo-ukrainien qui conduisit à des ruptures d'approvisionnement l'hiver suivant. Certains pays européens pensent que le risque est la Russie elle-même. M. Poutine leur répond qu'il est dans le tracé actuel du gazoduc qui transite par l'Ukraine : d'où ses propositions de contourner ce voisin agité.
Mais contrats et promesses ne mettent pas le gaz dans les tuyaux. Or la production russe va baisser dans les années à venir, après avoir stagné depuis cinq ans. Les nouveaux champs prometteurs de Sibérie sont hors d'atteinte pour la technologie russe - d'où l'appel aux compagnies occidentales lancé par M. Poutine il y a quelques semaines.
La Russie est aussi confrontée à un problème financier. L'émergence d'un marché libre du gaz pourrait à terme concurrencer le système privilégié par Moscou de contrats à long terme aux prix indexés sur ceux du pétrole. Et à moyen terme, les nouvelles technologies permettant l'extraction du gaz de gisements de schiste - aux Etats-Unis comme en Europe - signifie l'émergence d'une concurrence imprévue.
D'aucuns craignent que M. Poutine ait déjà promis le même gaz à la Chine et à l'Europe. Moscou tente aussi d'acheter tout le gaz possible des pays producteurs d'Asie centrale pour maintenir son rôle dominant dans l'approvisionnement du Vieux Continent. Mais M. Poutine a un besoin urgent de la coopération occidentale, ce qui pourrait signifier que le rapport de forces gazier est en train de changer insensiblement.
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Re: économie russe
La Russie est sortie de la récession au 3e trimestre :
MOSCOU (Reuters) - La Russie est sortie de la récession au troisième trimestre et le taux de chômage a été ramené en septembre à son niveau le plus faible depuis 10 mois, montrent les statistiques officielles.
......
Le PIB de la Russie a enregistré une croissance de 0,6% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents. C'est la première fois depuis plus d'un an qu'il est en hausse en données corrigées des variations saisonnières.
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Re: économie russe
http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 10002.htmlMoscou abandonne la construction du plus haut gratte-ciel d'Europe.
La tour devait mesurer 506 mètres, mais faute de crédits bancaire, s'arrêtera à mi-chemin.
L'Expansion.com - 08/12/2009
La "Tour de la Fédération", un gratte-ciel moscovite en construction qui devait dominer l'Europe avec une hauteur prévue de 506 mètres, s'élèvera finalement beaucoup moins haut faute de crédits bancaires accessibles, a indiqué mardi son promoteur, le groupe de BTP Mirax.
"La direction de Mirax Group a pris la décision de réduire le nombre d'étages de la tour Est du centre d'affaires Fédération (...) de 94 à 64 étages", indique le groupe dans un communiqué.
"Malheureusement, dans les conditions économiques actuelles, la réalisation de projets technologiquement aussi complexes et symboliques que la construction de la plus haute tour d'Europe n'est pas rentable en Russie", déclare le PDG de Mirax Group, Sergueï Polonski, cité dans le communiqué.
Selon le quotidien Kommersant, qui cite Mikhaïl Dvorkovitch, un conseiller de M. Polonski, les travaux sur la tour Vostok en sont actuellement à 243 mètres de haut, ce qui correspond à 64 étages.
L'édifice devait initialement s'orner d'une longue flèche et dominer "Moskva-city", un complexe de gratte-ciels moderne de bureaux près du centre-ville de la capitale russe et qui devait devenir le symbole de sa réussite financière.
Mais Mirax se plaint dans son communiqué de ne trouver pour financer son chantier que des crédits bancaires à des taux d'intérêt d'au moins 30%, contre "10% maximum" ailleurs dans le monde. Lors du début des travaux, les taux n'étaient encore que de 9,5%, affirme-t-il.
Le groupe laisse toutefois entendre qu'il pourrait revenir sur sa décision si des taux plus favorables lui sont accordés: Mirax "est prêt à réexaminer sa décision sur la réduction du nombre d'étages du centre d'affaires si il parvient à obtenir un crédit de moins de 12% dans les 2-3 mois à venir", selon le communiqué.
La Tour de la Fédération était appelée à devenir le plus grand immeuble d'Europe, suite à l'abandon il y a un an, faute de moyens, d'un projet voisin, la Tour de Russie, qui devait s'élever à 612 mètres et 118 étages.