Re: Filiére bois en France
Publié : 14 juil. 2018, 11:33
et dans les bois aussi, tout est automatisé ?
Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
http://www.oleocene.org/phpBB3/
on fait des piquets pour les clôtures avec du hêtre aussi, acacias... et autres
Le chêne français est-il menacé ? La forêt recouvre près d'un tiers du territoire national et l'Hexagone est le premier producteur de chêne en Europe. Mais la demande internationale explose : la Chine protège désormais ses forêts et importe massivement du bois brut. Près de 20 % de la production française de chêne part directement vers les ports chinois sans passer par les scieries locales. Près de 26 000 emplois seraient directement menacés en France.
extrait de https://www.usinenouvelle.com/article/i ... is.N722639..................
Le bois, l’autre matière première de la Guyane
"Toutes les filières économiques doivent être développées, c’est ce que le chef de l’Etat avait dit lorsqu’il avait lancé les Assises de l’outre-mer à Cayenne", ajoute Sébastien Lecornu avant son départ pour Cayenne. "On pense beaucoup à l’or. On ne parle pas assez du bois, qui constitue une opportunité économique intéressante en Guyane, tant le bois énergie que le bois de construction. Il y a des enjeux d’assouplissement de certaines normes réglementaires. Nous l’avions fait pour le gabarit des chemins forestiers par exemple."
Avec plus de 8 millions d’hectares de forêt, la Guyane est recouverte à 97% par la forêt amazonienne. Celle-ci recèle des bois de construction (Cumaru, Grignon, Angélique), des bois adaptés à l’ameublement et la parqueterie (Wacapou, Balata, Cœur dehors…) mais également des bois précieux, prisés par la marqueterie et les luthiers : acajou, ébène rouge, Boco… En Guyane, la filière forêt-bois compte environ 250 entreprises, dont près de 90% sont des TPE, qui exploitent et transforment 80 000 m³ de grumes chaque année. Quelque 40 entreprises et 200 salariés travaillent dans la première transformation (exploitation, sciage). La seconde transformation (charpente, menuiserie, agencement) fait vivre plus de 160 entreprises et plus de 600 salariés. Au total, la filière emploie directement plus de 900 personnes, qui réalisent un chiffre d’affaires global de l’ordre de 100 millions d’euros (plus de 2% du PIB guyanais). Reste que le marché local est étroit tandis que les coûts d’exploitation et des infrastructures portuaires sont élevés par rapport aux pays voisins, comme le reconnaissent les auteurs du Programme régional Forêt Bois de Guyane 2018-2028.
...............
oui, tu as tu louper mon post au dessus du 16 Mai 2018. Vas y voir.kercoz a écrit : ↑24 juil. 2018, 20:38Sur le chataigner :
http://www.codelia.fr/LE-TANIN-DE-CHATAIGNIER.html
https://www.lesechos.fr/11/08/2016/lese ... evages.htm
Désolé. Fectivement C'est ton post qui a du squatté un bout de mon disque plus trop dur!energy_isere a écrit : ↑24 juil. 2018, 21:38
oui, tu as tu louper mon post au dessus du 16 Mai 2018. Vas y voir.
https://www.republicain-lorrain.fr/edit ... r-la-foretRéchauffement climatique : adapter la forêt de Moselle-Sud
Multiplication des tempêtes, canicules, sécheresses : les maux du dérèglement climatique frappent déjà. Les forêts de Moselle-Sud ne sont pas épargnées. Comment faire face ? Rencontre avec Franck Jacquemin, directeur d’agence ONF à Sarrebourg.
LE 20/02/2019
Les victimes
Les scolytes qui font grincer des dents les Daboisiens, c’est de sa faute ! Le dérèglement climatique, en effet, continue d’allonger la liste de ses effets.
« En 2018, les scolytes de l’épicéa ont bénéficié de températures élevées dès mars. Trois générations sont nées au lieu d’une, voire deux », constate Franck Jacquemin, directeur d’agence ONF à Sarrebourg.
Tout le Grand Est a été touché. Car le fonds forestier national, créé en 1946 pour répondre à la demande croissante de papier et de bois, a largement favorisé l’épicéa dans la région.
La moitié d’une année de récolte (soit 600 000 m³) a été touchée par cet insecte xylophage. En sectionnant les canaux de sève de l’arbre, il provoque une mort rapide et la dépréciation du bois.
Un épicéa affaibli
Les agents de l’ONF sont donc à l’affût des premiers symptômes sur les épicéas : de la sciure au pied et des trous dans le tronc. « Si l’arbre est récolté assez vite, il pourra être scié sans altération. Il doit néanmoins être sorti du massif ou écorcé pour endiguer la prolifération du scolyte. »
En Moselle-Sud, à Dabo comme en plaine, l’épicéa est affaibli et devient une proie de choix pour ce xylophage. Cet arbre est plutôt lié au milieu montagnard et il ne sait pas réguler sa transpiration. Résultat : il est sensible à la sécheresse.
« On considère aujourd’hui qu’il ne faut plus planter d’épicéa trop bas, sauf si le sol est capable d’offrir des réserves en eau. »
Multiples attaques sur le chêne
Le chêne subit à la fois chaleur et sécheresse, surtout dans la plaine de Moselle-Sud. Après la canicule de 2003, des arbres ont continué à mourir pendant dix ans. « Le chêne fait des réserves sous forme de sucres. Certains arbres affaiblis ont vu leurs réserves baisser d’année en année, jusqu’à leur mort. »
La prolifération des chenilles processionnaires du chêne, au cycle complexe, est plus difficilement rattachable au dérèglement climatique. Même si des régulations naturelles de l’espèce, comme après trois semaines à – 20 °C ou un providentiel gel printanier, paraissent désormais peu vraisemblables. Quoi qu’il en soit, ces chenilles achèvent les chênes déjà fragilisés par le réchauffement.
Le bon sens face à l’inconnu
« Depuis vingt ans, nous intégrons le changement climatique dans les plans de gestion, même si celui-ci n’était pas nommément cité, détaille Franck Jacquemin. Car il s’agit avant tout de règles de bon sens. »
Le forestier ne met pas tous ses œufs dans le même panier. Favoriser un mélange d’essences différentes permet de proposer une palette de solutions adaptées à ces changements.
Favoriser la régénération naturelle permet d’avoir des massifs plus fortement diversifiés que si seules des variétés sélectionnées étaient plantées.
Un vent de tempête
Ainsi à Dabo, l’ONF favorise le sapin plutôt que l’épicéa. Le pin, plus rustique, est préservé. Les arbres y sont présents, mélangés, à tous les stades de leur évolution. « En cas de tempête, on ne repart pas de zéro », justifie le directeur d’agence.
Une précaution d’autant plus judicieuse que les prévisions d’évolution du climat pronostiquent une augmentation de la fréquence de ces événements extrêmes.
Ce qui amène l’ONF à une autre pratique : diminuer la densité d’arbres. En éclaircissant les peuplements, les arbres poussent plus vite et sont plus rapidement exploités. Ils présentent un tronc plus court et un houppier plus développé. Si cela fait un peu baisser leur valeur, ils passent mieux les tempêtes.
Couper à l’automne
Les périodes de gel, qui permettaient aux engins de couper et sortir les troncs sans abîmer les sols, tendent à disparaître avec le réchauffement. « Pour préserver les sols, nous préférons désormais exploiter les bois au début de l’automne, quand la terre est bien sèche. » Un changement d’habitude pouvant choquer, mais qui ne sera sans doute pas le dernier avec le dérèglement climatique.
Textes : Philippe Besancenet