[Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par kercoz » 05 oct. 2011, 21:03

pour DEXIA :
//////
Le patron de Dexia s’appelle Pierre Mariani : c’est un proche de Nicolas Sarkozy.

En 2010, Pierre Mariani a gagné 1 809 411 euros.

http://www.lesechos.fr/diaporamas/voir_ ... 932_114660

A propos de Pierre Mariani, voici un extrait de Wikipedia :

Le successeur d’Axel Miller, Pierre Mariani, un proche de Nicolas Sarkozy, s’est octroyé un salaire fixe en hausse de 30 % par rapport à Axel Miller.

Le conseil d’administration de Dexia a accepté «à l’unanimité» le 13 novembre 2008 de porter à un million d’euros le salaire annuel du directeur général et de fixer à 2,25 millions d’euros son bonus maximum. Axel Miller ne touchait «que» 825 000 euros de fixe, et son bonus était plafonné à 1,8 million d’euros.

C’est le comité des rémunérations, composé notamment de Denis Kessler, ex-numéro 2 du Medef, et d’Augustin de Romanet, directeur général de la Caisse des dépôts, qui a fait ses propositions.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Dexia#Sala ... ierre_Mari
////////
J'espere que vous avez fait provision de vaseline .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par energy_isere » 05 oct. 2011, 22:34

Quand Dexia rêvait de conquérir le monde

La banque franco-belge est un grand corps malade qui a porté tour à tour les maux bancaires, du subprime à Madoff en passant par une spéculation déraisonnable.


Le Figaro 06 Oct 2011

Le choléra, la peste et la typhoïde : Dexia, c'est un peu un grand corps malade qui a porté tour à tour tous les maux bancaires, du subprime à Madoff en passant par une spéculation déraisonnable. C'est l'histoire d'un petit département de la Caisse des dépôts qui a voulu se faire plus gros que le bœuf. Jusqu'à l'explosion. C'est fort heureusement un spécimen rare.

Tout débute en 1987. La CAECL - Caisse d'aide à l'équipement des collectivités - est une obscure petite division de la Caisse des dépôts qui finance les collectivités locales. À sa tête, Pierre Richard, ancien responsable des villes au ministère de l'Intérieur. Un X-Pont parachuté dans la finance par hasard. C'est son drame. Faute du bon pedigree, le grand barbu avec un costume noir ne sera jamais directeur général de la CDC. Alors il décide de s'en émanciper. Sous sa baguette, la CAECL change de nom, devient le Crédit local de France, se cote en Bourse, se privatise. Le tout au pas de course. Personne ne se doute que se prépare un Crédit lyonnais bis.

Pierre Richard a de l'ambition à revendre. Les lois de décentralisation de 1983 ont donné des ailes aux villes et autres départements pour lancer de nouveaux équipements. Autant d'opportunités pour leur banquier préféré. Mais l'ingénieur bâtisseur voit beaucoup plus loin. Il veut constituer un grand groupe bancaire.

En 1996, il se marie avec son cousin belge, le Crédit communal de Belgique, qui finance à la fois les collectivités locales et les particuliers. Un nom est trouvé : Dexia. Objectif, leader mondial. Financer les collectivités locales, c'est bien parce que c'est peu risqué et il n'y a pas de concurrents. Revers de la médaille, les marges sont minimes.

Or justement, les équipes de Dexia ont trouvé la parade. La courbe des taux est favorable à un petit jeu que les banquiers appellent «la transformation». Cela consiste à emprunter à court terme (pas cher) pour financer à long terme (cher). Génial ! Comme cela marche bien, Dexia se démultiplie. La banque se lance dans une boulimie d'acquisitions, d'activités ou même de portefeuilles. Espagne, Italie, Japon ou États-Unis… elle achète tout ce qui passe.

La course à l'échalote
Ce que Dexia est en train de constituer sans que personne ne l'arrête, c'est une monstrueuse position spéculative sur les taux. Elle fait le pari qu'elle pourra toujours bénéficier de conditions de financement aussi favorables. L'avenir prouvera, en 2008, à quel point c'était une gageure. En attendant, Dexia porte beau. Quand la crise asiatique de 1997 affecte ses concurrents, Pierre Richard appelle Daniel Bouton, le PDG de la Société générale, pour lui proposer «un mariage d'égaux». Bouton décline. Le «modèle économique» de son prétendant ne lui semble pas très clair…

Alors Dexia continue. En 2006, Pierre Richard doit abandonner les rênes opérationnelles de la banque à un ex-avocat belge, Axel Miller. Le français s'est fait sanctionner pour avoir tenté de racheter l'italien San Paolo dans le dos de ses actionnaires belges. Mais lorsqu'Axel Miller prend la main, il ne change rien à la stratégie. Au contraire, il trouve même que la crise qui menace constitue une formidable opportunité de grossir encore. Aujourd'hui encore, les Belges accusent les Français d'être la cause de tout.

En octobre 2008, c'est un bœuf dopé aux hormones qui se trouve pris de court lorsque les marchés décident de ne plus lui accorder un centime de financement. Pierre Mariani, un des ténors de BNP Paribas, est appelé à la rescousse. On croit que la situation est grave. En fait, elle est désespérée. Dexia a besoin de 260 milliards d'euros : l'équivalent de l'endettement d'un petit pays européen. La banque n'a plus que quatre jours de liquidité devant elle. Découvrant le pot aux roses, le directeur financier s'évanouit.

Les États belge, français, et luxembourgeois arrivent à la rescousse. La chute de Dexia est pour eux inenvisageable : elle plongerait leurs communes et villes dans un inextricable marasme. Les Trésors se trompent d'abord de remède : ils s'accordent sur un plan de recapitalisation de 6,4 milliards d'euros avant de garantir les émissions de la banque une semaine plus tard. Dexia retrouve un accès aux financements. Pierre Mariani et le président belge, Jean-Luc Dehaene, se lancent alors dans une véritable course contre la montre : il s'agit de dégonfler au plus vite le bilan avant le prochain coup de Trafalgar sur les marchés.

Scénario de repli
L'accalmie de 2009 et 2010 leur permet de bien avancer : refinancement progressif du bilan, cession de la filiale américaine FSA, qui était devenue un nid de pertes, sortie de la garantie de refinancement des États, bouclage des négociations avec la Commission européenne sur le plan de sauvetage…

À l'automne 2010, la direction se lance même dans l'élaboration d'un plan stratégique, qui met en avant le développement de sa filiale turque, Denizbank. Devenue une solide banque commerciale européenne, Dexia gagnera 1,8 milliard d'euros en 2014, avance Pierre Mariani. Mais l'édifice reste bien sûr fragile, il ne pourra résister à la violence de la crise de la zone euro.

Depuis la dégradation décidée par les agences de notation en mai dernier, Pierre Mariani travaille à un scénario de repli définitif. Mi-août, des négociations s'amorcent entre la Caisse des dépôts et Dexia sur l'avenir des portefeuilles de prêts aux collectivités locales françaises. Rideau.
http://www.lefigaro.fr/societes/2011/10 ... -monde.php

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par phyvette » 06 oct. 2011, 00:21

Dexia = 6 milliards d'Euros de 2008 de recapitalisation définitivement perdus par les gouvernements Belge et Français.
Image Quand on a un javelin dans la main, tous les problèmes ressemblent à un T-72.

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par sceptique » 06 oct. 2011, 22:20

Petite question anodine que je n'ai pas vu passer (sous réserve) : :-)

Dexia a bien du passer avec succés les fameux "stress-tests" tant vantés par nos dirigeants, non ? :-(

Je rappelle de mémoire la teneur du discours de notre "cher" ministre François Baroin. En substance donc :
"Toutes nos banques ont passé ces tests avec succés. Cela démontre leur grande solidité".
Peu de temps après ce discours Dexia fait faillite. 8-[

Autre question anodine (à qq milliards d'euros tout de même :-D ) :
Quelle est donc la solidité réelle des autres banques ayant passé avec succés ces fameux tests ?
Ces stress-tests c'est quoi au juste ?

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par Remundo » 06 oct. 2011, 22:45

de la connerie. :idea:

Ils n'envisageaient aucun défaut de paiement, même pas celui de la Grèce.

Et avec l'imbrication des dettes, la chute d'une seule banque peut entrainer la chute des autres, itou pour les Etats.

On est sur du pur gruyère financier ! Joli volume, mais beaucoup de trous cachés :oops:

Tous les jours la BCE engage des lignes de crédit supplémentaire de X milliards, par la simple création monétaire ex-nihilo.

Cela s'appelle de la dévaluation rampante...

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par phyvette » 06 oct. 2011, 23:26

sceptique a écrit : Dexia a bien du passer avec succés les fameux "stress-tests" tant vantés par nos dirigeants, non ?
Dexia avait passé haut la main les "stress tests"
Les stress tests, dont les résultats ont été publiés en juillet, avaient pour objectif de vérifier la solidité des 91 principales banques européennes et d'identifier les besoins en capital. Huit banques ont échoué, 16 autres ont été averties que leur faible capitalisation les plaçait dans une situation dangereuse.

Dexia ne faisait pas partie du lot, et annonçait même le retour aux bénéfices pour le 3ème trimestre.

Interrogée sur le sérieux de tests qui n'ont pas permis d'identifier les faiblesses de la banque franco-belge, la Commission a réaffirmé mercredi qu'ils avaient été "les plus rigoureux jamais conduits". Les scénarios macroéconomiques sur lesquels ils ont été basés étaient "solides", a ajouté un porte-parole.
sceptique a écrit :Autre question anodine (à qq milliards d'euros tout de même :-D ) :
Quelle est donc la solidité réelle des autres banques ayant passé avec succés ces fameux tests ?
IRREPROCHABLE, rien a craindre, nos banques Françaises sont les plus sûres du mooooonde.
Dexia étant une banque Belge. Au besoin BNPP sera Italienne, CASA sera Grecque et socgen sera Allemande.
sceptique a écrit :Ces stress-tests c'est quoi au juste ?
C'est un peu comme les scénarios du GIEC
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par srm » 07 oct. 2011, 00:22

tous ces milliards donnés et englouti par la finance et qui nous asservissent chaque jour un peu plus du fait des taux d'intérêts que l'on nous payons... il va falloir que ça s'arrête un jour... Il va bien falloir remettre les compteurs à zéro... ou se résoudre à l'esclavage...

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par GillesH38 » 07 oct. 2011, 06:50

phyvette a écrit :
sceptique a écrit :Ces stress-tests c'est quoi au juste ?
C'est un peu comme les scénarios du GIEC
:shock: :shock: Phyvette, commencerais tu à remettre en question le Dogme ?
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par phyvette » 07 oct. 2011, 17:12

GillesH38 a écrit : :shock: :shock: Phyvette, commencerais tu à remettre en question le Dogme ?
Je te vois venir avec tes gros sabots, =; Si j'ai pris l’exemple du GIEC/stress-tests, c'est pour la similitude entre les scénarios à entrées multiples.

Sur le dogme je ne sais pas trop quoi penser avec certitude disons 75 % GIEC, et 25 % Gilles (et sabordage Météor).
J'aimerais tellement un jour pouvoir récolter des kiwis et des figues mures dans ma propriété Picarde grâce au RC/CC.
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par sceptique » 07 oct. 2011, 17:17

Autre question toujours à quelques milliards Euros :

Il me semble que nos gouvernants nous avaient donné la leçon au sujet des fameux prêts aux banques lors de la crise de 2008. En substance :
La gauche (surtout la gauche de la gauche) raconte n'importe quoi. Nous n'avons pas donné de l'argent aux banques mais prêté. Et ces dernières nous ont tout rendu avec les intérêts en sus. Du coup, l'Etat a même gagné de l'argent ! Circulez, bande d'incompétents.
Or, je lis maintenant que les milliards prêtés à Dexia n'ont pas été remboursés et qu'ils ne le seront probablement jamais. C'est tout du moins le sens que je donne à l'expression "partir en fumée".

D'où mes questions :
Ais-je mal compris quelque chose ?
Au final combien de ces milliards prêtés ne sont pas encore rentrés "à la niche" ?
Nos chers gouvernants sont-ils de fieffés menteurs ?
Et, si on cherche l'incompétence qui est le mieux doté ? Car le bilan pourri de Dexia ne date pas d'hier. Les experts gouvernementaux avaient tout loisir de vérifier dés 2008 que les actifs de Dexia sentaient le pâté avarié.

Sauf erreur de ma part, je les taxerais donc, chronologiquement, d'incompétents puis de menteurs pour tenter de cacher leur incompétence :D

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par phyvette » 07 oct. 2011, 17:54

sceptique a écrit :....
Sceptique rassures les milliers de fans (dont je suis), qui te lise sur ce forum.
C'est de la fausse candeur et du troisième degré ...
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par batista » 07 oct. 2011, 19:33

Quand un conseiller du FMI prédit un "effondrement bancaire" imminent...
7 octobre 2011 15:15, Les mots ont un sens, par Napakatbra

Le Bankoustan est sur le point d'exploser. C'est ce qu'a affirmé mercredi le conseiller du FMI Robert J. Shapiro, interrogé sur la BBC.

Question : que se passera-t-il si les politiques continuent d'être attentistes face à cette crise?

Réponse de Robert J. Shapiro, calme et posé : "s'ils n'arrivent pas à régler le problème de façon efficace, je pense que d'ici peut-être deux à trois semaines, nous assisterons à un effondrement des dettes souveraines qui entrainera un effondrement du système bancaire européen. Nous ne sommes pas en train de parler d'une banque belge relativement petite [Dexia], nous sommes en train de parler des plus grosses banques du monde, des plus grosses banques d'Allemagne, des plus grosses banques de France [...] Cela se propagera partout car le système financier mondial est très interconnecté. Chaque banque est dépendante des autres [...] A mon avis, ce serait une crise plus grave que la crise de 2008."

Et de conclure, un peu plus tard, en substance : Nous ne savons rien de ce que trafiquent les banques. Nous sommes incapables d'évaluer leur exposition aux dettes souveraines... Ahrg !

Mais rassurons-nous. Robert a dû oublier que les stress tests étaient catégoriques ; il y a trois mois, les banques européennes étaient censées être saines et capables de résister à la crise sans encombre. La preuve, quelques semaines plus tard, Dexia, qui avait passé l'examen haut la main, fait faillite... En économie, le pire n'est jamais sûr... mais il se réalise quand même souvent !

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par sceptique » 09 oct. 2011, 11:40

phyvette a écrit :Sceptique rassures les milliers de fans (dont je suis), qui te lise sur ce forum.
C'est de la fausse candeur et du troisième degré ...
Merci phyvette.

Un autre petit point de détail qui me chagrine avec cette banque Dexia et les comptes publics (en gros nos impôts :-) ).
J'ai en effet la vague impression qu'un milliard d'Euros ne vaut pas toujours un milliard d'Euros.
Explication : quand il s'agit de trouver un milliard d'Euros pour le budget de l'Etat c'est la foire d'empoigne durant d'interminables séances à l'Assemblée. Souvent même pour quelques centaines voire dizaine de millions. :roll: Vous me direz à juste titre 10 millions d'Euros d'argent public il ne faut pas plaisanter avec cela. Dont acte.

[-X D'un autre côté, avec Dexia ce sont plusieurs milliards déjà évanouis avec probablement d'autres à suivre. Et là pas beaucoup de récréminations à l'Assemblée. Mais peut être que ces milliards viennent du budget de Jupiter où Mars ?

A ce propos le grand emprunt de 2009 à plusieurs dizaines de milliards cette fois (tiré sur un compte lunaire ?), à quoi a-t-il servi ? Ces dépenses étaient-elles utiles ? Quelle a été la durée du débat ? Quelles ont été les conséquences en terme de réduction du chômage ?
Et puis, toujours sauf erreur de ma part, il faudra bien le rembourser, avec les intérêts, ce qui va grever encore plus les comptes futurs. :?

Remarque : je ne dis pas qu'il faut stopper toute dépense, surtout en période de récession. Seulement qu'il me paraît illogique d'ergoter des jours durant pour quelques dizaines de millions d'Euros alors que d'un autre côté, on en laisse partir des milliards sans guère de contrôle.

Ma grand-mère, pleine de bon sens, avait un principe pour cela : elle faisait très attention aux gros sous et était un peu plus libérale avec les petits sous. Mais la frontière était assez basse :-D

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par CP3 » 09 oct. 2011, 15:02

sceptique a écrit :
phyvette a écrit :Sceptique rassures les milliers de fans (dont je suis), qui te lise sur ce forum.
C'est de la fausse candeur et du troisième degré ...
Merci phyvette.

Un autre petit point de détail qui me chagrine avec cette banque Dexia et les comptes publics (en gros nos impôts :-) ).
J'ai en effet la vague impression qu'un milliard d'Euros ne vaut pas toujours un milliard d'Euros.
Explication : quand il s'agit de trouver un milliard d'Euros pour le budget de l'Etat c'est la foire d'empoigne durant d'interminables séances à l'Assemblée. Souvent même pour quelques centaines voire dizaine de millions. :roll: Vous me direz à juste titre 10 millions d'Euros d'argent public il ne faut pas plaisanter avec cela. Dont acte.

[-X D'un autre côté, avec Dexia ce sont plusieurs milliards déjà évanouis avec probablement d'autres à suivre. Et là pas beaucoup de récréminations à l'Assemblée. Mais peut être que ces milliards viennent du budget de Jupiter où Mars ?

A ce propos le grand emprunt de 2009 à plusieurs dizaines de milliards cette fois (tiré sur un compte lunaire ?), à quoi a-t-il servi ? Ces dépenses étaient-elles utiles ? Quelle a été la durée du débat ? Quelles ont été les conséquences en terme de réduction du chômage ?
Et puis, toujours sauf erreur de ma part, il faudra bien le rembourser, avec les intérêts, ce qui va grever encore plus les comptes futurs. :?

Remarque : je ne dis pas qu'il faut stopper toute dépense, surtout en période de récession. Seulement qu'il me paraît illogique d'ergoter des jours durant pour quelques dizaines de millions d'Euros alors que d'un autre côté, on en laisse partir des milliards sans guère de contrôle.

Ma grand-mère, pleine de bon sens, avait un principe pour cela : elle faisait très attention aux gros sous et était un peu plus libérale avec les petits sous. Mais la frontière était assez basse :-D
Si 1 Euro pour les banques , c' est pas pareil qu' 1 Euro à destination du budget de l' état , cela vient peut etre d' un problème d' imaginaire collectif .Dans ce dernier : Une banque , par définition , cela a de l' argent . Contrairement à un état qui le dépense . Ainsi remettre 1 Euro à une banque n' est pas perçus de la meme manière que de remettre 1 Euro au budget de l' état .En effet, l' euro remis à la banque n' est pas réellement perçus comme perdu du fait qu' une banque est vue comme une réserve d' argent , contrairement à un état .
Dans la réalité , il en est rien .

Sujet Annexe : l' impot sur le revenus est- il une arnaque ?

http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficul

Message par phyvette » 09 oct. 2011, 19:27

Pssss, on s'inquiétait pour DEXIA pour rien. C'était juste une sordide question d'argent.

Sauvetage de Dexia: Paris, Bruxelles et Luxembourg ont trouvé un plan.
Le schéma privilégié pour démanteler Dexia est celui d'une nationalisation de Dexia Banque Belgique (DBB), l'entité belge de l'établissement, et de la création en France d'une nouvelle banque pour les collectivités locales. Celle-ci reprendrait le portefeuille de prêts aux collectivités de Dexia dont une petite partie se présente sous la forme de prêts toxiques, au coeur de la tourmente depuis plusieurs mois.

Les autres actifs tels que Denizbank, la filiale turque de Dexia, et Dexia BIL au Luxembourg doivent être vendus. Des repreneurs se sont déjà fait connaître. Mais des divergences ont récemment éclaté entre la France et la Belgique sur la répartition du fardeau financier engendré par le démantèlement de Dexia.

Selon la presse belge, les deux pays ont eu du mal à se mettre d'accord sur le prix de vente de DBB et sur la répartition des garanties à apporter à la future "bad bank" qui subsistera à l'issue du démantèlement. Il s'agit d'une structure de défaisance pour isoler les actifs les plus à risque qui plombent aujourd'hui le bilan de l'établissement.

La Belgique a déjà sauvé Dexia une première fois en 2008 en lui injectant, tout comme Paris, trois milliards d'euros. Elle cherche donc aujourd'hui à limiter la facture, affirmait samedi le quotidien belge L'Echo. La valeur de DBB est estimée à entre trois et 7,5 milliards d'euros. Elle n'exclut pas pour autant d'acheter la totalité du capital de DBB et d'y rester un certain temps face à l'ampleur de la crise de la dette.
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