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http://www.boursorama.com/actualites/le ... f4123a7977Le pétrole et la sécheresse font flamber les prix des huiles alimentaires :
Des récoltes en demi-teinte, le pétrole à des niveaux élevés et une demande qui augmente: tous les ingrédients sont réunis depuis quelques mois pour faire flamber les prix des huiles alimentaires et cette hausse devrait se poursuivre, d'après les experts.
"Concernant les huiles, tous les clignotants sont au rouge. Rien de dramatique mais l'accumulation de situations tendues fait grimper les prix", constate Pierre du Peyroux, de la société d'analyse Horizon.
L'huile de palme, la plus consommée dans le monde, a atteint vendredi un plus haut depuis 16 mois à 3.613 ringgit (1.175 dollars) la tonne, en Malaisie, à la Bourse de Kuala Lumpur. Outre-Atlantique, le soja s'échange à plus de 14 dollars le boisseau à la Bourse de Chicago et le colza vaut plus de 500 euros la tonne sur le marché européen.Les cours de toutes ces huiles ont bondi de 14% à 19% depuis le début de l'année.
Etant donné que l'huile de palme est présente dans 50% des produits alimentaires transformés, cette envolée des prix pourrait à moyen terme avoir des conséquences pour les consommateurs.
Et les mauvaises nouvelles se sont encore accumulées ces derniers jours: les agriculteurs américains ont prévu de planter moins de soja cette année. Les superficies reculeraient de 1% par rapport à 2011, à 29,9 millions d'hectares (-5% par rapport à 2010), alors que les Etats-Unis, premiers producteurs mondiaux de soja, sont un acteur majeur du marché.
Ce recul inquiète les analystes dans la mesure où la sécheresse en Amérique du Sud a déjà amoindri les récoltes au Brésil et en Argentine, qui fournissent à eux deux la moitié de l'offre mondiale.
D'après les derniers chiffres du Conseil international des grains, la production de soja en 2011-12 pourrait tomber à 242,1 millions de tonnes, un plus bas en trois ans.
Conditions climatiques
"Et quand le soja monte, alors, cela fait tâche d'huile pour tout le complexe oléagineux", explique Joséphine Hicter, analyste pour Oaks Fields Partners.
D'autant plus que cette année, ce n'est pas du côté de l'huile de palme, la plus abordable, que le marché peut trouver un peu de soutien.
"L'huile de palme voit sa production quasiment stagner et certains pays, victimes de mauvaises récoltes, vont devoir importer davantage cette année", ajoute Mme Hicter.
Ainsi, la Thaïlande, généralement autosuffisante, va devoir acheter de l'huile sur les marchés. Victime d'une sécheresse inhabituelle, les plantations de palmiers du Sud thaïlandais n'ont pas donné suffisamment dans un pays où l'huile de palme est la principale huile de cuisson.
Autre pays dont la production annuelle est attendue en recul: l'Inde, le plus gros acheteur au monde, pourrait augmenter ses importations de près de 2 millions de tonnes, selon le ministère indien de l'Agriculture.
Les conditions climatiques ont également détérioré l'état des cultures de colza en Europe. Cet oléagineux a souffert plus fortement que prévu de la vague de froid du mois de février et, compte tenu du manque d'eau actuel, les analystes sont pessimistes pour la récolte de l'année.
"Le bilan européen sera une nouvelle fois déficitaire l'an prochain et les besoins d'importations pourraient s'afficher bien au-delà des 3 millions de tonnes", selon les analystes de la société de conseil Agritel.
Par ailleurs, le haut niveau des prix du pétrole influe directement sur les prix des huiles, puisque ces dernières sont de plus en plus utilisées pour la fabrication des biocarburants. Lorsque le prix du baril s'envole, comme c'est le cas depuis des semaines, celui des huiles suit le mouvement.
http://www.express.be/business/fr/econo ... 179173.htm#Lester Brown, président du Earth Policy Institute, estime que l’on ne peut plus se fier au climat, et que la demande de nourriture croît tellement vite que la rupture est inévitable, à moins que des mesures urgentes ne soient prises immédiatement. « Les pénuries alimentaires ont détruit des civilisations antérieures. Nous sommes sur la même voie. Chaque pays devra maintenant se débrouiller par lui-même. Le monde vit chaque année comme s’il s’agissait de la dernière », écrit-il dans un nouveau livre « Full Planet, Empty Plates »
Cette année, pour la sixième fois en 11 ans, le monde a consommé plus de nourriture qu'il n'en produite, principalement en raison de conditions météorologiques extrêmes aux États-Unis et d'autres grands pays exportateurs d'aliments.
« Nous entrons dans une nouvelle ère de hausse continue des prix alimentaires et la faim dans le monde va se propager ». « La géopolitique de la nourriture éclipse maintenant la géopolitique du pétrole », explique encore Brown qui conclut de la sorte : « Les menaces les plus urgentes de ce siècle sont le changement climatique, la croissance démographique, la pénurie d’eau et la hausse des prix des aliments ».
Et pendant ce temps-là, le gâchis continue dans les pays riches...Théotrace2 a écrit :L’ONU prévoit une crise alimentaire mondiale en 2013http://www.express.be/business/fr/econo ... 179173.htm#Lester Brown, président du Earth Policy Institute, estime que l’on ne peut plus se fier au climat, et que la demande de nourriture croît tellement vite que la rupture est inévitable, à moins que des mesures urgentes ne soient prises immédiatement. « Les pénuries alimentaires ont détruit des civilisations antérieures. Nous sommes sur la même voie. Chaque pays devra maintenant se débrouiller par lui-même. Le monde vit chaque année comme s’il s’agissait de la dernière », écrit-il dans un nouveau livre « Full Planet, Empty Plates »
Cette année, pour la sixième fois en 11 ans, le monde a consommé plus de nourriture qu'il n'en produite, principalement en raison de conditions météorologiques extrêmes aux États-Unis et d'autres grands pays exportateurs d'aliments.
« Nous entrons dans une nouvelle ère de hausse continue des prix alimentaires et la faim dans le monde va se propager ». « La géopolitique de la nourriture éclipse maintenant la géopolitique du pétrole », explique encore Brown qui conclut de la sorte : « Les menaces les plus urgentes de ce siècle sont le changement climatique, la croissance démographique, la pénurie d’eau et la hausse des prix des aliments ».
http://www.gouvernement.fr/gouvernement ... ext_size=0Une analyse des prix et des coûts dans l'agroalimentaire
21 Nov 2012
Le rapport 2012 de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires a été présenté, le 13 novembre dernier, à Stéphane Le Foll et Guillaume Garot. Pour la première fois, ce rapport fait apparaître les marges nettes de la grande distribution.
C’est l’une des principales nouveautés proposées par ce deuxième rapport au Parlement de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires. Grâce à la coopération de sept grandes chaînes de la distribution intégrées en France, l’observatoire a pu analyser les charges des grandes et moyennes surfaces. Son rapport dévoile ainsi pour la première fois les marges nettes des distributeurs, par rayon alimentaire.
Pour 100 euros de chiffre d’affaires, les achats de produits réprésentent entre 69,4 euros pour la charcuterie et 76,6 euros pour les produits laitiers, démontre le rapport. Les frais de personnel propres au rayon vont de 10 euros pour la boucherie à 4 euros pour les produits laitiers. Une fois les autres charges déduites (foncier, participation aux frais du magasin…), le rapport met au jour une grande variabilité de la marge nette en fonction du rayon, de -1,9 euro pour le rayon boucherie à 5,9 euros au rayon volailles.
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Tiens c'est un exemple intéressant de choix de société. pour réduire les pertes, il faudrait que les supermarchés approvisionnent moins "large", et la conséquence serait qu'il y aurait beaucoup plus souvent des ruptures: tu va faire tes courses avec des concombres sur ta liste, et zut y'en a plus.(d'après ce doc: "Global gâchis") les supermarchés mettent en rayon 180% de la nourriture nécessaire à la clientèle...... pour ensuite jeter et détruire ce qui n'est pas vendu (DLUO dépassée, etc...)
On reste ds l'eternel débat constructivisme et naturalisme .Raminagrobis a écrit :Tiens c'est un exemple intéressant de choix de société. pour réduire les pertes, il faudrait que les supermarchés approvisionnent moins "large", et la conséquence serait qu'il y aurait beaucoup plus souvent des ruptures: tu va faire tes courses avec des concombres sur ta liste, et zut y'en a plus.(d'après ce doc: "Global gâchis") les supermarchés mettent en rayon 180% de la nourriture nécessaire à la clientèle...... pour ensuite jeter et détruire ce qui n'est pas vendu (DLUO dépassée, etc...)
Les gens sont ils prêts à l'accepter?
http://www.andlil.com/incertitudes-sur- ... 24247.htmlIncertitudes sur l’évolution des cours des matières premières
14 Mai 2013
Les matières premières vont continuer de “tanguer” dans les mois qui viennent, victimes des chocs qui perdurent sur plusieurs marchés – agricoles en particulier – et des déficiences de la gouvernance mondiale, estime l’économiste Philippe Chalmin, coordinateur de la 27e édition du rapport CyclOpe sur les marchés mondiaux.
Pour 2013, deux incertitudes majeures vont guider l’évolution des prix : l’évolution de la croissance économique en Chine et le climat dont les accidents ont en 2012 fait flamber les matières premières agricoles, grains et produits laitiers notamment.
“La crise de 2008 n’est pas terminée et ce serait presque l’heure du châtiment pour les pays ‘avancés’ pour tant de carences de la gouvernance internationale, pour tant de lacunes aussi des systèmes politiques nationaux”, estime l’économiste dans son rapport de 770 pages, coécrit avec une soixantaine de spécialistes et dont le titre “Crises et châtiments” s’est inspiré cette année de Dostoïevski.
Le cycle de Doha de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a été un échec et la treizième édition de la conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) s’est déroulée l’an dernier dans l’indifférence générale, a-t-il rappelé mardi lors d’une conférence de presse.
Néanmoins, Philippe Chalmin se dit résolument optimiste pour la croissance chinoise avec une prévision de l’ordre de 9% cette année, dans le haut de la fourchette des pronostics, “un rebond que l’on retrouverait dans les prix des matières premières les plus influencées par la Chine, comme le cuivre et surtout le minerai de fer”, prévoit-il.
Le marché des viandes pourrait profiter de “la faim considérable de viande en Chine”, a renchéri Jean-Paul Simier, directeur des filières alimentaires à l’Agence économique de Bretagne.
Un peu plus de 300 millions de tonnes de viandes ont été produites dans le monde en 2012 et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prévoit une hausse de 70% de la consommation mondiale de viande à l’horizon 2050, ce qui nécessitera la production d’un peu plus de 800 millions de tonnes de grains supplémentaires, a-t-il dit.
“La globalisation alimentaire n’existe pas”, a toutefois pondéré François Luguenot, responsable de l’analyse des marchés pour le groupe coopératif InVivo, en soulignant notamment que les “interdits culturels” restent très présents dans de nombreux pays.
Il n’en reste pas moins que pour ces experts, la situation la plus tendue restera en 2013 celles des grands marchés agricoles après, l’an dernier, les déboires des céréales d’hiver dans la région de la mer Noire, la plus grave sécheresse aux Etats-Unis depuis 24 ans qui a décimé la récolte de maïs ou encore la sécheresse en Nouvelle-Zélande, premier exportateur mondial de produits laitiers.
“De nombreux pays sont sur le fil du rasoir en termes de stocks”, a souligné Philippe Chalmin, qui prédit que les marchés vont surveiller avec attention la pluviométrie estivale dans les grandes plaines américaines.
Des “outsiders” comme le Brésil et l’Inde ont permis aux acheteurs de compenser une partie de leurs besoins mais l’Inde, exportateur occasionnel au cours de cette campagne de blé, pourrait se retirer avec la baisse attendue des prix si les bonnes prévisions actuelles de récolte mondiale devaient se confirmer, a souligné François Luguenot.
L’attitude de l’Egypte, premier acheteur mondial de blé aux prises avec une chute préoccupante de ses réserves de change, sera également déterminante.
“Même s’ils (les Egyptiens) utilisent toute leur collecte locale qu’ils disent prometteuse, ils devront revenir aux achats à l’automne et alors leurs besoins seront considérables” a encore observé François Luguenot.
http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.htmlAccord final sur la réforme de la politique agricole commune
Le Monde | 25.09.2013
Le Parlement européen, le Conseil des ministres de l'Union européenne et la Commission européenne sont parvenus dans la nuit de mardi à mercredi 25 septembre à un accord pour finaliser la réforme de la politique agricole commune (PAC) pour l'après-2013.
Un accord politique avait été trouvé en juin entre les trois institutions, mais le bouclage de la réforme, ouvrant à une PAC plus verte et durable, achoppait encore sur quelques points, notamment sur la dégressivité des subventions consenties aux plus grosses exploitations. Un compromis final était nécessaire avant le vote prévu le 30 septembre de la commission de l'agriculture du Parlement européen. Les eurodéputés, qui ont obtenu quelques concessions supplémentaires pour une répartition plus équitable des aides, menaçaient sinon d'un blocage susceptible de retarder le versement d'une partie des subventions aux agriculteurs.
L'accord trouvé mardi soir confirme les grandes lignes de la nouvelle politique agricole commune convenues en juin. Il permet l'adoption formelle de la réforme par l'UE d'ici à la fin de l'année, conformément au calendrier fixé en juin.
ÉCARTS RÉDUITS, JEUNES ENCOURAGÉS
La répartition de l'enveloppe de la PAC, qui absorbe 38 % du budget européen, "assurera qu'aucun Etat membre ne reçoive moins de 75 % de la moyenne communautaire d'ici à 2019", selon un communiqué de la commission. "Au sein d'un même Etat membre ou d'une région, les écarts des niveaux de soutien seront réduits d'une exploitation à l'autre : l'aide à l'hectare ne pourra pas être inférieure à 60 % de la moyenne des aides versées d'ici à 2019 dans une même zone administrative ou agronomique."
L'installation des jeunes sera fortement encouragée, avec la mise en place d'un supplément d'aide de 25 % pendant les cinq premières années." Les Etats membres pourront également attribuer des soutiens renforcés aux zones défavorisées.
Au moins 30% des fonds de développement rural "devront être alloués à des mesures agro-environnementales, à des soutiens à l'agriculture biologique ou à des projets liés à des investissements ou des mesures d'innovation favorables à l'environnement". "Plus de 100 milliards d'euros seront investis entre 2014 et 2020 pour aider l'agriculture à faire face au défi de la qualité des sols, de l'eau, de la biodiversité et du changement climatique". L'attribution de cette partie du fonds sera liée au respect par les exploitants de trois pratiques bénéfiques pour l'environnement, "diversification des cultures, maintien de prairies permanentes et préservation" de zones d'intérêt écologique, à partir de 2018, ou de mesures environnementales "jugées au moins équivalentes".
Pour le commissaire à l'agriculture européen, Dacian Ciolos, "ces décisions constituent une réponse forte de l'UE pour faire face aux défis de la sécurité alimentaire, du changement climatique, de la croissance et de l'emploi dans les zones rurales".
http://www.lesechos.fr/economie-politiq ... 630395.phpLes agriculteurs veulent bloquer Paris jeudi
Par Marie-Josée Cougard | 18/11
Les agriculteurs franciliens, qui dénoncent la «surfiscalisation», ont lancé un «ultimatum» au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, et appellent à un «blocus» de la capitale.
Après les « bonnets rouges » bretons, les agriculteurs franciliens expriment leur colère et appellent au blocus de Paris jeudi. Ils dénoncent la « surfiscalisation » résultant, selon eux, de l’écotaxe (suspendue), de la baisse de 30 % des exonérations de charges sociales sur les travailleurs saisonniers, de la hausse de 7 % à 20 % de la TVA sur les activités de prise en pension de chevaux et de 7 % à 10 % sur l’horticulture. Le tout sur fond de réduction des aides européennes aux céréaliers.
Pour le départ de Stéphane Le Foll
Tout en jugeant « excessives » les actions des Bretons contre l’écotaxe, les agriculteurs franciliens n’hésitent pas à lancer un « ultimatum » au ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, dont il réclame ni plus ni moins « la démission pour incompétence notoire ». Tout comme ils demandent la « mise au rebut de toutes ces taxes contraires au redressement productif tant attendu ».
La politique agricole du gouvernement n’est que « décroissance et distorsion de concurrence », estiment-ils. Les maraîchers allemands n’attendent que l’occasion de « placer leurs salades à Rungis », explique Jean-Claude Guéhennec, vice-président de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) d’Ile-de-France. Si on répercute la moindre hausse, « sept heures après, les salades du Palatinat sont là ». Le coût des saisonniers est près de deux fois moindre de l’autre côté du Rhin. Or il entre pour 50 % dans le prix des produits maraîchers. En outre, les camions allemands, qui empruntent essentiellement les autoroutes, n’auront pas à supporter l’écotaxe visant les réseaux secondaires, à la différence des exploitants français, dénonce Jean-Claude Guéhennec.
Ce lundi soir, les modalités du blocus n’étaient pas arrêtées, mais barrages filtrants ou pas, il entravera la circulation. Il reste 2.500 agriculteurs en Ile-de-France, hors Seine-et-Marne, historiquement séparée (qui ne se jointe pas au blocus). Ils sont concentrés sur les Yvelines, l’Essonne et le Val-d’Oise.