Déficits publics, dettes d'Etat, faillites d'Etats
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
A sa décharge, il y a une "petite crise" qui a planté sa stratégie, fût-elle bonne ou mauvaise.
Du point de vue de la gestion budgétaire, la question est de savoir qui entre la droite et la gauche est
- la plus hypochrite ?
- la plus irresponsable ?
Du point de vue de la gestion budgétaire, la question est de savoir qui entre la droite et la gauche est
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- AJH
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
" créer les conditions qui nous permettent d'inscrire une « règle d'or » dans la Constitution: aucun déficit budgétaire autorisé si ce n'est pour des dépenses d'investissement "navidad a écrit :Nicolas Sarkozy, mars 2007
Dira t il la meme chose en 2012 sur la nouvelle dette qu'il aura créé...La maîtrise de nos finances publiques est un impératif moral autant que financier. Les jeunes générations ne peuvent accepter que les générations actuelles vivent à leur crédit. Mais je veux aussi vous dire que la dette est la conséquence de l’échec de nos politiques antérieures. C’est pourquoi mon projet concilie trois objectifs: engager les réformes dont notre pays a besoin, baisser les impôts, réduire la dette et le déficit. Il est intégralement financé par des économies sur les dépenses existantes. Je ferai en sorte qu’à l’avenir il soit interdit de financer les dépenses de tous les jours par de la dette.
Je m'engage à ramener la dette en dessous des 60% du PIB d'ici 2012, et à créer les conditions qui nous permettent d'inscrire une « règle d'or » dans la Constitution: aucun déficit budgétaire autorisé si ce n'est pour des dépenses d'investissement. Cela ne peut se faire du jour au lendemain, car cela suppose des réformes et le rattrapage de notre retard, en particulier dans l'enseignement supérieur, la recherche et l'innovation.
La France doit réduire ses dépenses publiques mais elle n’a pas besoin d’une cure d’austérité de plus. Elle a d'abord besoin d’une politique de réformes et de croissance.
Ma stratégie économique, c’est de libérer les forces de travail en France pour créer ce point de croissance qui nous permettra de résoudre les questions de déficit.
... ce n'est pas en soi une mauvaise idée (Bayrou proposait la même chose, je crois)
mais il devrait également inscrire dans la constitution que la banque de france peut financer directement les investissements collectifs jugés nécessaires.
Ce qui ouvre la question: la recherche et l'éducation sont-ils des investissements ou du fonctionnement?
Vous voulez les misérables secourus, moi je veux la misère supprimée ( Victor Hugo )
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- papy_russe
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Tout dépend ce qu'on enseigne aux gamins : le libéralisme économique ? Pas sur que ce soit un bon investissement.AJH a écrit : Ce qui ouvre la question: la recherche et l'éducation sont-ils des investissements ou du fonctionnement?
Je ne chante pas pour passer le temps [J. Ferrat]
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Les frontières sont un peu floues, en effet.
Je vois la Recherche, beaucoup plus comme un investissement, avec la "recherche" d'un retour sur investissement.
Au contraire, l'Education, semble plutôt du fonctionnement, même si on forme les jeunes pour l'avenir... sans attendre de retour..
Je vois la Recherche, beaucoup plus comme un investissement, avec la "recherche" d'un retour sur investissement.
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- AJH
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Dans les comptabilités publiques, tous les salaires sont "du fonctionnement" (y compris ceux des chercheurs et des profs ).Remundo a écrit :Les frontières sont un peu floues, en effet.
Je vois la Recherche, beaucoup plus comme un investissement, avec la "recherche" d'un retour sur investissement.
Au contraire, l'Education, semble plutôt du fonctionnement, même si on forme les jeunes pour l'avenir... sans attendre de retour..
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Moi, ce qui me pose problème quelque soit l'investissement, c'est ce que j'appelle les ""éponges"" qui sont entre la somme dépensée et le terrain, et qui pompent n'importe quel budget.
Etudes, audits divers, stratégie de communication, créas de génie, constitution de dossiers mulltiples, pour de multiples consultation, réunions partout en france avec des frais monumentaux (les tgv sont remplis de gens qui vont faire mille bornes dans la journée aux frais du contribuable pour parler deux heures avec d'autres gus qui ont fait pareil)
Quand tu parles de X millions dans un secteur particulier, en bout de course, il reste quoi finalement ?? Et ne me dis pas que tout ces petits parasites sont utiles.
L'autre jour sur france inter, un gars racontait comment ça marche le financement des aides en afghanistan : c'est pareil.
- L'UNESCO on équivalent identifie (grace à une étude, mais c'est une autre histoire
) un besoin d'écoles dans telle zone elle lance un appel d'offre pour 60 Millions de $ pour construire 6 écoles.
- L'ONG qui emporte le marché lance elle même un autre appel d'offre, toujours 6 écoles, mais 48 millions de $
- L'ONG qui emporte le marché lance ....
- .....
A la fin, trois écoles sont construites avec deux millions de dollars, moins le back chich au petit chef local, bref, on comprend vite pourquoi les écoles n'ont pas de fenêtres malgré la météo....et comment 90 % de la somme est restée en de bonnes mains.
Tant que toute cette racaille est en place, tu peux balancer tout le fric que tu veux, dans n'importe quel secteur.
Etudes, audits divers, stratégie de communication, créas de génie, constitution de dossiers mulltiples, pour de multiples consultation, réunions partout en france avec des frais monumentaux (les tgv sont remplis de gens qui vont faire mille bornes dans la journée aux frais du contribuable pour parler deux heures avec d'autres gus qui ont fait pareil)
Quand tu parles de X millions dans un secteur particulier, en bout de course, il reste quoi finalement ?? Et ne me dis pas que tout ces petits parasites sont utiles.
L'autre jour sur france inter, un gars racontait comment ça marche le financement des aides en afghanistan : c'est pareil.
- L'UNESCO on équivalent identifie (grace à une étude, mais c'est une autre histoire

- L'ONG qui emporte le marché lance elle même un autre appel d'offre, toujours 6 écoles, mais 48 millions de $
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A la fin, trois écoles sont construites avec deux millions de dollars, moins le back chich au petit chef local, bref, on comprend vite pourquoi les écoles n'ont pas de fenêtres malgré la météo....et comment 90 % de la somme est restée en de bonnes mains.
Tant que toute cette racaille est en place, tu peux balancer tout le fric que tu veux, dans n'importe quel secteur.
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex
Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)
J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.
http://www.les-pieds-sur-terre.info
St Ex
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- Brut lourd
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
au fait la dette français , on la doit à qui?
- phyvette
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Houlàlà...! A tout le monde mon bon monsieur, états, fonds souverains, institutions internationales, banques, particuliers.
Tiens Sylvain, toi qui montre des signes graves de stress post-pic, ne suis surtout pas ce LIEN
Et il y a encore-bien-plus-pire que ça, mais ce n'est pas dans ce lien.
Tiens Sylvain, toi qui montre des signes graves de stress post-pic, ne suis surtout pas ce LIEN
Et il y a encore-bien-plus-pire que ça, mais ce n'est pas dans ce lien.

пошел на хуй пу́тин

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- Brut lourd
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Rico,
le pib et la croissance se mesurent en terme réel, pas en valeur......
Croire que les caisses de l'etat sont vides, oui...
Croire que créer indéfiniment de la monnaie pour payer ses frais est possible est faux
Les caisses de l'etat sont vides, oui, mais les pays riches iont encore de la chance de pouvoir se servire dans lesépargne des pays du moyen oriet ou de la chine ou des épargnants.....
En gros, s'il ne veut pas augmenter les impots, l'Etat est condamné à faire une chose : l'hyperinflation....
Maius que ce soit de l'hyperinflation ou des impots, on aura une même conséquence : la récession, car celle ci est inévitable...à moins d'annexer les pays pétroliers !
le pib et la croissance se mesurent en terme réel, pas en valeur......
Croire que les caisses de l'etat sont vides, oui...
Croire que créer indéfiniment de la monnaie pour payer ses frais est possible est faux
Les caisses de l'etat sont vides, oui, mais les pays riches iont encore de la chance de pouvoir se servire dans lesépargne des pays du moyen oriet ou de la chine ou des épargnants.....
En gros, s'il ne veut pas augmenter les impots, l'Etat est condamné à faire une chose : l'hyperinflation....
Maius que ce soit de l'hyperinflation ou des impots, on aura une même conséquence : la récession, car celle ci est inévitable...à moins d'annexer les pays pétroliers !
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- Kérogène
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Standard & Poor's a annoncé ce mardi qu'elle avait dégradé de "stable" à "négative" sa perspective sur la note crédit long terme du Japon "AA "...
Standard & Poor's a annoncé ce mardi qu'elle avait dégradé de "stable" à "négative" sa perspective sur la note crédit long terme du Japon "AA ". Si les données économiques restent faibles et que les mesures visant à stimuler la croissance à moyen terme ne sont pas suffisantes, étant donné les le fardeau que représente la dette publique du pays et son profil démographique faible, la note pourrait bientôt passer à "AA-", explique l'agence de notation. L'agence ajoute qu'elle est préoccupée par la diminution de la souplesse politique économique du Japon et sa capacité à faire face à son niveau d'endettement croissant et aux pressions déflationnistes. S&P note néanmoins que même si la dégradation intervient, le Japon va probablement rester "dans la catégorie "AA"
Francfort (awp/afp) - La Banque centrale européenne (BCE) s'inquiète "sérieusement" de la détérioration des finances publiques dans l'ensemble de la zone euro, a déclaré mardi son chef économiste Jürgen Stark.
"Sur les seize Etats membres de la zone euro, treize sont confrontés à une procédure (de Bruxelles) pour déficit excessif", car ce dernier dépasse la limite de 3% du Produit intérieur brut fixé par le Pacte de stabilité, souligne le responsable dans un discours à Francfort (ouest de l'Allemagne).
La débâcle budgétaire de la Grèce a jusqu'ici focalisé toutes les attentions, mais d'autres problèmes couvent.
"Il n'est donc pas exclu de voir de nouvelles dégradations des notes d'endettement (par les agences de notation) et de nouvelles réactions négatives des marchés (...)", a-t-il mis en garde.
L'Allemand a reconnu les bienfaits des dépenses des gouvernements dans de vastes plans de relance, qui ont permis de sortir de la récession et de stabiliser l'économie.
Mais les pays doivent inverser la tendance pour éviter des dérapages incontrôlés, qui pourraient "entamer la confiance des marchés dans la solidité des finances publiques de la zone euro", et en conséquence faire augmenter les taux à long terme pour au bout de compte "aggraver les séquelles de la crise actuelles".
La plupart des pays de l'euro se sont engagés en décembre dernier à ramener leur déficit dans les clous du pacte de stabilité d'ici 2013.
peak de consommation dit-on chez totalL'Europe devra lever 2200Milliards en 2010 Overall, among Europe’s top issuers this year, France will be the biggest, raising an estimated €454bn. Then comes Italy at €393bn, Germany at €386bn and the UK at €279bn.

- navidad
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Mais quand on voit la situation du Japon, on se rend compte que l'hyperinflation, ce n'est pas forcément si simple à imposer.loup romain a écrit :En gros, s'il ne veut pas augmenter les impots, l'Etat est condamné à faire une chose : l'hyperinflation....
- AJH
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
D'après Patrick Artus (Natixis), 4 solutions
Je travaille sur un article qui en propose une 5° : la monétisation de la dette publique par la Banque Centrale.Les observateurs se demandent comment va se terminer la hausse très
rapide du taux d’endettement public observé depuis le début de la crise dans
les pays de l’OCDE et mondialement. Il n’y a en réalité que quatre
possibilités :
− l’acceptation par les investisseurs (épargnants) d’une dette
publique continument plus élevée (comme au Japon) ;
− l’inflation sans réaction de la Banque Centrale et des taux d’intérêt
nominaux (comme dans les années 1970) ;
− le passage à une politique budgétaire plus restrictive (comme dans
beaucoup de pays : Suède, Finlande, Italie… au début des années
1990) ;
− le défaut (partiel) sur la dette publiques (Russie en 1998, Argentine
en 2001, Equateur en 2008 par exemple).
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- Charbon
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Bonjour,
Heu, elle ne rejoint pas la seconde citée, celle-ci ?
Heu, elle ne rejoint pas la seconde citée, celle-ci ?
Il est plus tard que vous ne pensez.
Votre plan B est mon plan A.
Votre plan B est mon plan A.
- AJH
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Non, pas du tout, puisqu'il s'agit du rachat des OAT existantes arrivant à échéance par la BCE alors qu'actuellement il y a émission de nouvelles OAT par l'Agence France Trésor pour pouvoir payer ces émissions arrivant à échéance.pragma tic a écrit :Bonjour,
Heu, elle ne rejoint pas la seconde citée, celle-ci ?
J'explique.
a) Sur la dette existante, c'est environ 200 milliards d'euros d'obligations des Administrations publiques qui arrivent à échéance chaque année. Il s'agit donc de "renouveler" les détenteurs de la dette. Aucun effet sur la masse monétaire.
b) Sur les intérêts de la dette et besoins supplémentaires.
Actuellement les APu s'endettent "en plus" du montant des intérêts chaque année (chaque mois, en fait). Il faut que "quelque part" dans le monde des banques commerciales émettent cette monnaie supplémentaire sous forme de crédits ou que des gens épargnent. Mais les APu payent ces intérêts (de l'ordre de 3,5%) en finançant ceux ci par augmentation de la dette. Globalement il y a plus de monnaie en circulation (effet probablement inflationniste cité en "2")
Si monétisation de la Banque Centrale pour a) il n'y aura également qu'un simple transfert du "bénéficiaire" de la dette qui deviendra la Banque Centrale. Les intérêts éventuels payés nous reviennent en totalité si c'est la BDF, nous reviennent au prorata de nos parts dans la BCE si c'est cette dernière. Mais comme le note Jacques Sapir, ce serait de toute façon au taux de 1% ou 1,5% (taux refi)
Pour b), la nouvelle monnaie supplémentaire émise le serait de toute façon. La différence sera dans les intérêts futurs "à ne pas payer", ce qui corresponds à une diminution de la masse monétaire par rapport à ce qui aurait été.
J'espère avoir été clair.
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- Charbon
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Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillittes d'Etats
Bonjour, et merci de m'avoir répondu.
Je ne doute pas que ceci soit clair pour quelqu'un qui dispose des connaissances lui permettant d'intégrer ces données dans une modélisation globale.
Ce n'est hélas pas mon cas.
Alors j'évalue chaque proposition au regard des principes qui me semblent fonctionnels et que je connais en macro-éco, et ici, il y a quelque chose qui me choque.
Le principe qui sous-tend mon intervention est le suivant : je crois que si la masse monétaire destinée à permettre les échanges d'une quantité déterminée de richesses s'accroit plus vite que la quantité de richesse à laquelle elle est corrélée, il se produira un réajustement "automatique" à la baisse de la valeur de la masse monétaire, (inflation). (C'est en fait la valeur attribuée aux richesses qui augmente, mais cela se traduit bien par une baisse de la valeur de l'unité de monnaie considérée pour une part de richesse donnée).
Ce principe posé, je m'intéresse donc à évaluer dans quelle mesure une modalité d'action, ici un mode de financement, incite ou non à accroitre la masse monétaire au-delà du cadre légal (consensuel) généralement utilisé, (lequel est censé permettre la conservation d'une croissance corrélée entre masse monétaire et richesses) afin de déterminer si oui ou non elle est selon moi susceptible de générer de l'inflation.
Aller au fond du sujet m'amènerait à intervenir sur le fil "écosocialisme et création monétaire", sur lequel beaucoup de propos et de conclusions me semblent contestables, mais je ne le ferais que si je disposais moi même d'une modélisation contestant ces propos et conclusions, et qui ne soit elle-même discutable, et je n'en dispose pas.
Alors disons simplement que lorsqu'il s'agit de financer le fonctionnement d'un Etat, je vois bien les deux possibilités qui se présentent à lui :
- emprunter sur les marchés financiers, dont tous les acteurs sont tenus de respecter les règles visant à corréler les croissances monétaires et de richesses (des niveaux de couverture par rapport aux fonds propres, à ce qu'il me semble), et payer un intérêt lui-même fonction du niveau d'endettement de l'Etat considéré, et jouant donc lui-même un rôle d'incitation à une gestion "raisonnée",
- se financer soi-même, plus économiquement en effet, puisqu' on peut alors se dispenser de payer un intérêt, mais alors quid des règles relatives à la création monétaire et incitatives à une gestion "raisonnée" ?
C'est sur la base de ce dernier questionnement que j'estime que la seconde solution est bien plus à même de générer une croissance monétaire décorrélée des richesses, et donc de l'inflation, que la première.
Et je me demande si ce n'est pas une des raisons qui ont présidé à son instauration.
Mais je suis incapable d'évaluer si l'outil est pervers par nature, ou s'il est simplement pervers par le fait qu'il incite à l'abus, ce qui me semble un défaut ... inquiétant.
Il est vrai que cela n'a pas dissuadé les américains de l'utiliser, nous verrons bien s'ils en retirent un bénéfice ... ou non.
Je ne doute pas que ceci soit clair pour quelqu'un qui dispose des connaissances lui permettant d'intégrer ces données dans une modélisation globale.
Ce n'est hélas pas mon cas.
Alors j'évalue chaque proposition au regard des principes qui me semblent fonctionnels et que je connais en macro-éco, et ici, il y a quelque chose qui me choque.
Le principe qui sous-tend mon intervention est le suivant : je crois que si la masse monétaire destinée à permettre les échanges d'une quantité déterminée de richesses s'accroit plus vite que la quantité de richesse à laquelle elle est corrélée, il se produira un réajustement "automatique" à la baisse de la valeur de la masse monétaire, (inflation). (C'est en fait la valeur attribuée aux richesses qui augmente, mais cela se traduit bien par une baisse de la valeur de l'unité de monnaie considérée pour une part de richesse donnée).
Ce principe posé, je m'intéresse donc à évaluer dans quelle mesure une modalité d'action, ici un mode de financement, incite ou non à accroitre la masse monétaire au-delà du cadre légal (consensuel) généralement utilisé, (lequel est censé permettre la conservation d'une croissance corrélée entre masse monétaire et richesses) afin de déterminer si oui ou non elle est selon moi susceptible de générer de l'inflation.
Aller au fond du sujet m'amènerait à intervenir sur le fil "écosocialisme et création monétaire", sur lequel beaucoup de propos et de conclusions me semblent contestables, mais je ne le ferais que si je disposais moi même d'une modélisation contestant ces propos et conclusions, et qui ne soit elle-même discutable, et je n'en dispose pas.
Alors disons simplement que lorsqu'il s'agit de financer le fonctionnement d'un Etat, je vois bien les deux possibilités qui se présentent à lui :
- emprunter sur les marchés financiers, dont tous les acteurs sont tenus de respecter les règles visant à corréler les croissances monétaires et de richesses (des niveaux de couverture par rapport aux fonds propres, à ce qu'il me semble), et payer un intérêt lui-même fonction du niveau d'endettement de l'Etat considéré, et jouant donc lui-même un rôle d'incitation à une gestion "raisonnée",
- se financer soi-même, plus économiquement en effet, puisqu' on peut alors se dispenser de payer un intérêt, mais alors quid des règles relatives à la création monétaire et incitatives à une gestion "raisonnée" ?
C'est sur la base de ce dernier questionnement que j'estime que la seconde solution est bien plus à même de générer une croissance monétaire décorrélée des richesses, et donc de l'inflation, que la première.
Et je me demande si ce n'est pas une des raisons qui ont présidé à son instauration.
Mais je suis incapable d'évaluer si l'outil est pervers par nature, ou s'il est simplement pervers par le fait qu'il incite à l'abus, ce qui me semble un défaut ... inquiétant.
Il est vrai que cela n'a pas dissuadé les américains de l'utiliser, nous verrons bien s'ils en retirent un bénéfice ... ou non.
Il est plus tard que vous ne pensez.
Votre plan B est mon plan A.
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