là il nous faudrait la source de la sourcematthieu25 a écrit :http://minuit-1.blogspot.fr/2011/04/occ ... me_09.htmlIls veulent établir leur propre pré carré. En même temps, nous avons 16 400 milliards de dollars de dettes dont 11 00 milliards dus à la Chine

mais bon on peut lire aussi
Ralentissement en trompe-l'oeil du PIB américain
De prime abord, on pourrait croire l'économie américaine en stagnation, à lire les statistiques publiées hier par le département du Commerce. Le PIB des Etats-Unis a en effet augmenté d'un faible 0,1 %, en rythme annuel, sur les trois derniers mois de 2012. Une surprise, le consensus des analystes s'attendant à une progression de l'ordre de 1 %. C'est la plus faible performance depuis le deuxième trimestre 2009, quand le pays était encore en train de se débattre dans les affres de la grande récession.
En fait, le chiffre final est trompeur. Il s'explique par quelques événements exceptionnels et un effet stocks, et cache en fait de plutôt bonnes nouvelles sur la santé de l'économie.
C'est en premier lieu la chute très marquée des dépenses de défense qui a pesé sur le PIB. Elles sont tombées de 22 % par rapport au trimestre précédent, la baisse la plus forte depuis 1972, après la guerre du Vietnam. Tous ceux qui soupçonnaient l'administration Obama d'avoir gonflé les dépenses, au troisième trimestre juste avant l'élection présidentielle, pour faciliter la victoire du candidat démocrate, trouveront dans les chiffres d'hier une validation de leur théorie. Mais il est vrai que les dépenses de défense sont, de toutes façons, toujours très volatiles. Les dépenses publiques, dans la foulée, ont, elles, baissé de 6,6 %, ce qui a coûté 1,3 point de PIB.
Les entreprises, de leur côté, ont accumulé moins de stocks que précédemment : à hauteur de 20 milliards de dollars en rythme annuel, à comparer avec 60 milliards de dollars au cours du troisième trimestre. Ce ralentissement a lui aussi pesé à hauteur de 1,3 point de PIB.
Enfin, le commerce extérieur a apporté une contribution négative de 0,25 point, les exportations affichant un repli de 5,7 %. « Il faut y avoir, assez largement, le reflet des grèves qui ont affecté le fonctionnement de plusieurs grands ports sur la période », explique Evariste Lefeuvre chez Natixis. Ce dernier préfère d'ailleurs insister sur les bonnes nouvelles qu'a apportées le département du Commerce : « On a d'abord la confirmation de la forte reprise du secteur de la construction, qui entraîne dans son sillage une progression marquée des dépenses des ménages en biens durables. Les ménages visiblement ont le moral, le revenu disponible a augmenté de 7,9 % sur le trimestre, en partie parce que beaucoup d'entreprises ont versé des dividendes avant le 1er janvier, pour des raisons fiscales. Et les entreprises qu'on disait attentistes, craintives, n'osant pas investir avant d'être fixées sur le "mur fiscal", affichent des investissements au plus haut depuis cinq trimestres ». Dans le détail, la consommation des ménages a progressé de 2,2 %, soit plus vite qu'au cours du troisième trimestre (1,6 %). Les consommateurs sont encouragés par la reprise de l'immobilier et l'augmentation des prix de leurs maisons, ce qui crée un « effet richesse » psychologique. La hausse des marchés actions a aussi profité à ceux qui détiennent un portefeuille. Sur le front de l'emploi, l'amélioration est lente mais régulière. Le secteur de la construction résidentielle, en hausse de 15,3 %, devrait absorber dans les mois qui viennent des travailleurs peu qualifiés, chômeurs de longue durée. Les investissements des entreprises en équipements et logiciels on bondi de 12,4 %, alors qu'ils étaient en repli de 2,6 % au trimestre précédent.
Par ailleurs, les autres grands blocs économiques ont donné des signaux plutôt positifs récemment. La zone euro n'est plus perçue comme une bombe à retardement, comme c'était encore le cas l'été dernier. La Chine semble reprendre un train de croissance plus soutenu. Comme la Federal Reserve devrait maintenir une politique très accommodante tout au long de l'année (voir ci-contre), la plupart des analystes attendent une progression du PIB voisine de 2 % pour 2013.