[Céréales] Production, stocks et prix des céréales
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La monoculture est impossible quel qu'en soit les tentations l'assolement triennal est incontournable , même pour le plus borné des agro-productiviste. Ou veux tu dire que le risque est une rotation triennale de plantes agro-énergétiques ? Alors peut être ? Il y a un risque bien réel avec les sous produit des agro-carburants c'est l'abondance des dèches et autre tourteaux pour nourrir le bétail qui ferait disparaître la culture du pois protéagineu qui a la particularité de fixé le CO² et l'azote de l'air .
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Les "Conseillers agricoles" sont prêts à toutes les aberrations pour promouvoir le profit maximal, même si il doit condamner l'équilibre des terres à moyen terme.phyvette a écrit :La monoculture est impossible quel qu'en soit les tentations l'assolement triennal est incontournable , même pour le plus borné des agro-productiviste. Ou veux tu dire que le risque est une rotation triennale de plantes agro-énergétiques ? Alors peut être ? Il y a un risque bien réel avec les sous produit des agro-carburants c'est l'abondance des dèches et autre tourteaux pour nourrir le bétail qui ferait disparaître la culture du pois protéagineu qui a la particularité de fixé le CO² et l'azote de l'air .
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voir l'article du figaro de vendredi :
Les céréaliers : grands gagnants de la flambée des cours
THIÉBAULT DROMARD.
Publié le 29 juin 2007
Actualisé le 29 juin 2007 : 10h01
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Les cours du blé, du maïs, du soja, du cacao, du riz et du lait s'envolent depuis un an à cause de la demande en biocarburant et des pays émergents. Conséquence : les prix s'envolent.
Etienne Perrachon est un agriculteur heureux. Avec 130 hectares de céréales à son actif, cet exploitant basé en Charente se frotte les mains. « Il faut remonter à 1991 pour trouver des niveaux de cours de céréales identiques », se réjouit-il. Comme 70 % des agriculteurs français environ, Étienne Perrachon dépend d'une coopérative pour sa commercialisation. Celle-ci va lui verser un acompte autour du 15 juillet, puis des compléments de prix en fonction du niveau des cours. Pour le blé, dont la tonne est passée en un an de 100 à 170 euros environ, « j'ai décidé de ne pas vendre en dessous de 160 euros », explique-t-il. Seul ombre au tableau, la météo. Il a fait trop chaud en avril, et maintenant il pleut trop depuis deux mois. « C'est rare, hélas, de cumuler bonne condition climatique et cours élevé. »
Les rendements s'annoncent plus faibles que l'année dernière. « Je mise prudemment sur 45 quintaux par hectare, quand l'année dernière je suis parvenu à 70 », souligne-t-il. Mais les charges s'annoncent plus élevées que l'an dernier avec une progression sensible du prix des produits phytosanitaires (engrais) et du pétrole. Au final, « il faut s'attendre à une deuxième année consécutive de progression des revenus agricoles », souligne l'association générale des producteurs de blé, pour qui il est encore trop tôt pour formuler des prévisions.
La tentation de la monoculture
En 2006, les agriculteurs avaient vu leurs revenus augmenter de 16 %. Cette année, certains parient pour une croissance de 20 %. Mais cette hausse des recettes intervient après dix ans de vaches maigres. « La priorité va d'abord aller dans la reconstitution de trésorerie, ensuite, compte tenu des superficies toujours plus élevées des exploitations, certains agriculteurs en profiteront pour investir dans du matériel agricole », avance Étienne Perrachon.
Cette flambée des cours va permettre de rééquilibrer la part des revenus agricoles issus de la production et celle provenant des aides européennes.
Autre conséquence de la croissance des cours des céréales, la tentation de la monoculture. Certains agriculteurs peuvent être tentés de miser pleinement sur le maïs ou sur le blé quitte à délaisser d'autres cultures ou l'élevage. « En abandonnant progressivement ses outils de régulation, la Commission européenne laisse aux marchés le soin de dicter ses choix », dénonce François Lucas de la Coordination rurale. Aux États-Unis, les agriculteurs ont choisi. Cette année, ils planteront 5 millions d'hectares de maïs en plus qu'en 2006, soit 37 millions d'hectares, c'est-à-dire la superficie de la Suisse.
Les céréaliers ne sont pas les seuls à profiter de cette embellie. Les producteurs de lait devraient bénéficier d'une hausse du cours. L'interprofession laitière doit se réunir le 10 juillet pour décider du montant de la hausse du prix du lait. Depuis 2003, le prix de celui-ci était orienté à la baisse, mais la sécheresse australienne (l'Australie a produit 1 milliard de litres en moins en 2006) et la hausse de la demande ont inversé la tendance. Les producteurs laitiers français comptent sur une hausse de 12 à 15 euros pour 1 000 litres.
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Sale temps pour la future récolte de blé
En tant qu'aux avant-postes comme utilisateurs , je craint le pire pour le pouvoir d'achat ->inflation ->taux d'intérets -> bulle immo -> crise global -> et plus a voir.
Phyvette
Avec l'augmentation de toute les productions agricoles l'automne sera chaud .La chaleur d'avril avait provoqué la contamination du blé par la rouille et la septoriose, deux champignons. Leurs ravages se traduisent par des taches sur les tiges et les feuilles. Desséchées, celles-ci nourrissent alors insuffisamment la plante.
La fusariose, issue d'un autre champignon, appauvrit les grains que contient l'épi de blé. « Cela signifie pour l'agriculteur une baisse de rendement, commente Damien Pacquou, qui possède une trentaine d'hectares de blé. À l'arrivée, je m'attends à environ 15 % de moins par rapport à d'habitude. » Un chiffre constamment cité par les autres cultivateurs.
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- Cassandre
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Puis l'eau qui manque, les sols qui sont cramés, les abeilles qui trouvent plus leur chemin…
La bonne nouvelle, c'est que l'obésité va reculer !
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Des conditions climatiques déplorables dans toute l’Europe
Phyvette
Sans commentaires.Les cours des céréales flambent
En Grande Bretagne, le pays a essuyé les pires inondations depuis 60 ans.
La sécheresse qui fait des dégâts, en Hongrie la production de maïs devrait chuter de 50%.
En France, les opérateurs indiquent que les averses ralentissement la moisson.
Lundi 23/07 2007 la tonne de blé meunier livraison novembre s’échangeait autour de 197 euros, contre 192 euros à la clôture de vendredi.
Sur le marché physique, la tension est également palpable.
Ainsi à Rouen, la tonne de blé standard était proposée à l’achat autour de 196 euros, contre 190 euros en clôture de vendredi.
Pour le blé de bonne qualité (meunerie), il fallait compter un peu plus, autour de 200 euros.
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- mobar
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Comment ça se fait que l'on ne puisse pas trouver de la bonne farine panifiable achetée au détail pour moins de 110 €/100 kg (1100 € la tonne).phyvette a écrit :Sans commentaires.
Pour le blé de bonne qualité (meunerie), il fallait compter un peu plus, autour de 200 euros.
Phyvette
Il doit y en avoir qui se font de sacrées marges entre le silo à blé et la sortie du moulin!
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Je réside a coté du plus important silo de mon département.
Au mois d'avril les condition climatique était particulièrement favorable et la moisson s'annoncait comme exceptionnelle!Mais les conditions climatiques en on décidés autrement et le résultat est assez catastrophiques car les silos ne sont remplis qu'à la moitiée de leur capacitée.
Au mois d'avril les condition climatique était particulièrement favorable et la moisson s'annoncait comme exceptionnelle!Mais les conditions climatiques en on décidés autrement et le résultat est assez catastrophiques car les silos ne sont remplis qu'à la moitiée de leur capacitée.
- mobar
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Je connais pas beaucoup d'europeens qui se nourrissent exclusivement de céréales, à part les canards gras du sud-ouestSilenius a écrit :On considére qu'il faut 200 kg de céréales pour nourrir 1 personne pendant 1 an, si c'est l'aliment quasi unique (comme au Sahel).
Donc a 200 € la tonne, ça ne fait que 40€ par an, pour un européen, c'est peanuts...

- Silenius
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Quand on sera dans la dèche aprés le PO, on sera bien content d'en avoir. Et tu oublie ceux qui mangent des pâtes tous les jours...mobar a écrit :Je connais pas beaucoup d'europeens qui se nourrissent exclusivement de céréales, à part les canards gras du sud-ouestSilenius a écrit :On considére qu'il faut 200 kg de céréales pour nourrir 1 personne pendant 1 an, si c'est l'aliment quasi unique (comme au Sahel).
Donc a 200 € la tonne, ça ne fait que 40€ par an, pour un européen, c'est peanuts...!
- Tiennel
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- Inscription : 12 mars 2005, 00:37
J'ai rencontré récemment un pote qui bosse dans l'agro-alimentaire : il paraît que l'hiver/printemps anormalement doux a eu des conséquences dramatiques sur les cultures intensives de France, sinon d'Europe de l'Ouest.
Les plants de patates notamment auraient tous "pourries sur pied".
Fortes augmentations de prix en perspective... mais je ne crois pas à la pénurie. Notre système économique mondial saura aller chercher les dernières patates à l'autre bout du monde, quasiment dans les assiettes des autres, pour les mettre dans notre assiette à nous
Les plants de patates notamment auraient tous "pourries sur pied".
Fortes augmentations de prix en perspective... mais je ne crois pas à la pénurie. Notre système économique mondial saura aller chercher les dernières patates à l'autre bout du monde, quasiment dans les assiettes des autres, pour les mettre dans notre assiette à nous

Méfiez-vous des biais cognitifs
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pas forcément si à l'autre bout du monde ils ont les mêmes problèmes que nous... en Chine par exemple des millions d'hectares de cultures sont noyés et à présent on craint la canicule et la sécheresse... il faudra donc qu'ils aillent trouver leur casse-croûte ailleurs...Notre système économique mondial saura aller chercher les dernières patates à l'autre bout du monde, quasiment dans les assiettes des autres, pour les mettre dans notre assiette à nous
- Malmedy
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J'ai eu la chance de parcourir votre beau pays durant ce mois de juillet ...en voitureTiennel a écrit :J'ai rencontré récemment un pote qui bosse dans l'agro-alimentaire : il paraît que l'hiver/printemps anormalement doux a eu des conséquences dramatiques sur les cultures intensives de France, sinon d'Europe de l'Ouest.
Les plants de patates notamment auraient tous "pourries sur pied".
Fortes augmentations de prix en perspective... mais je ne crois pas à la pénurie. Notre système économique mondial saura aller chercher les dernières patates à l'autre bout du monde, quasiment dans les assiettes des autres, pour les mettre dans notre assiette à nous

Ce qui m'a frappé, c'est l'abondance des cultures. Vous êtes loin de la pénurie. Mais je suis d'accord, il peut y avoir des baisses de rendement et des hausses de prix. Pas plus tard qu'aujourd'hui, j'ai acheté de magnifiques PDT primeurs au super-marché. Origine .... France

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- Hydrogène
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