[Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Discussions traitant de l'impact du pic pétrolier sur l'économie.

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par Raminagrobis » 01 juil. 2009, 19:46

youplaboum a écrit :
Patrik a écrit :"Acquitté" serait plus vraisemblable, vu les antécédents de la COB.... Combien de condamnation prononcées par cet organisme ? :-({|=
Meuhnon, on l'aurait renfloué voyons !
Ca dépend de son rang à la cour. On lui aurait peut être donné 50 millions d'argent public pour "préjudice moral".
Toujours moins.

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par energy_isere » 03 juil. 2009, 17:41

La justice saisit l'appartement de Madoff à Manhattan et expulse sa femme

L'appartement de haut standing, évalué à 7 millions de dollars, sera vendu afin de rembourser les victimes du financier escroc. Une maigre compensation comparé aux 65 milliards de pertes annoncées par Madoff.
...........
http://www.capital.fr/a-la-une/actualit ... mme-408334

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par Pura Vida » 06 juil. 2009, 17:18

À force de "faire comme si"?...

http://finances.orange.fr/Points-de-vue ... 83393.html
Un nouveau cataclysme financier se profile à l'horizon

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par energy_isere » 09 juil. 2009, 18:37

Recrutements à prix d'or, salaires extravagants : la City a repris ses mauvaises habitudes

LE MONDE | 09.07.09

LONDRES CORRESPONDANT

En bon amateur de musique classique, le ministre britannique des finances, Alistair Darling, sait qu'on peut jouer plus ou moins vite le même morceau. A la lumière du projet de loi sur la réglementation bancaire, annoncé mercredi 8 juillet, il est évident que ce n'est pas la manière forte qui l'a emporté.

Parmi les mesures, qui n'interviendront qu'en 2010, figurent la création d'un conseil de stabilité financière associant les trois organismes de tutelle (la Banque d'Angleterre, le Trésor et l'Autorité des services financiers), l'amélioration de la protection de l'épargne, le souhait d'un renforcement des provisions de capitaux et de liquidités des banques ainsi que la mise en place d'un code de pratiques sur les rémunérations. Or, dans la City, les mauvaises habitudes responsables de la crise sont de retour.

Tout d'abord, pour réduire le coût de financement du capital, bon nombre de banques ont recours à la titrisation - c'est-à-dire la transformation d'actifs peu liquides en valeurs mobilières facilement négociables. Celle-ci permet de court-circuiter le projet gouvernemental consistant à forcer les banques à détenir plus de capitaux pour faire face aux urgences.

Autre problème, l'inflation salariale est repartie. Après avoir réduit leurs effectifs dans les services administratifs, la recherche et le secteur de la dette, les banques d'affaires recrutent à prix d'or les meilleurs spécialistes des marchés porteurs, comme les fusions-acquisitions, les émissions obligataires, le négoce pour compte propre et les économies émergentes, en particulier la Russie. Les grands établissements comme Goldman Sachs, Crédit suisse ou JP Morgan gonflent leurs équipes. Nomura et Barclays Cap se développent aussi.

Cette reprise soutenue d'une partie de l'activité de la haute finance ne manquera pas d'alimenter l'envolée des primes de fin d'année. La mise au point de montages d'évasion fiscale au profit des stars sape la lutte contre les prises de risque excessives et la culture des bonus à court terme. La City a la mémoire courte, comme l'atteste le pont d'or fait par la Royal Bank of Scotland, partiellement nationalisée, à son directeur général, Stephen Hester (une rémunération de 9,7 millions de livres, soir 11,3 millions d'euros, sur trois ans).

Autre signe de l'assurance nouvelle du secteur, pour protéger leur marge de manoeuvre, les banques britanniques sont réticentes à accepter l'aide de l'Etat. Ainsi, bon nombre de plans gouvernementaux d'assistance ne trouvent pas preneurs. Par ailleurs, les banques partiellement contrôlées par l'Etat, comme le Lloyds Banking Group ou la Royal Bank of Scotland, refusent carrément de se délester des actifs qui leur confèrent une position dominante sur le marché intérieur.

Enfin, le projet du chancelier de l'Echiquier ne souffle mot des lacunes des conseils d'administration des institutions de la City en termes de supervision des dirigeants. Le processus de nomination des administrateurs extérieurs et l'évaluation de la performance de la direction souffrent toujours du clientélisme, de l'existence de réseaux parallèles et de la passivité des investisseurs institutionnels. D'ailleurs, plusieurs responsables de la tourmente financière ont repris du service.

Aux yeux du consultant John Kay, contempteur des dérives de la City, "ce plan minimaliste est le résultat de l'influence indue des puissants lobbies bancaires sur un gouvernement travailliste timoré en fin de mandat".

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par transhuman » 10 juil. 2009, 19:13

[Second degré...au moins]
transhuman a écrit :
Pierre M. Boriliens a écrit :Ça alors ! Et moi qui croyais que le capitalisme s'était moralisé
Et c'est Pierre qui gagne le premier prix de notre grand concours "l'oxymore de la semaine"!! :D

Bravo à lui et souhaitons lui bonne chance en finale où il sera opposé à Christine et à sa célèbre "croissance négative"
Ce n'est pas en perfectionnant l'alumette qu'on a inventé l'électricité

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par energy_isere » 16 juil. 2009, 12:53

encore une faillite bancaire en vue :
Privé d'aide publique, CIT Group (USA) s'achemine vers la faillite :

WASHINGTON/NEW YORK (Reuters) - Le spécialiste du crédit aux petites et moyennes entreprises CIT Group a annoncé mercredi soir que ses discussions avec le Trésor américain en vue d'obtenir une aide gouvernementale avaient échoué, ouvrant la voie à un dépôt de bilan.

L'examen de la situation, conduit à la fois par le Trésor et par plusieurs agences fédérales, a amené les pouvoirs publics à la conclusion que la détérioration de la trésorerie de CIT ne permettait pas au gouvernement de venir en aide efficacement à cet établissement de 101 ans d'âge.

De ce fait, CIT ne devrait pas échapper à une procédure de faillite, démontrant les limites de la capacité et de la volonté interventionnistes de Washington.

CNBC, citant une source proche de CIT, rapporte que la société poursuit à présent une procédure de dépôt de bilan susceptible d'inclure un recours au Chapitre 11 du code des faillites vendredi.

"Aux yeux de la Fed et aux yeux du Trésor au moins, un cap a été franchi, si bien que certains risques systémiques auxquels l'économie faisait face sont réputés être du passé à présent", note Mike Knebel, gestionnaire de portefeuilles chez Ferguson Wellman Capital Management.

Dans un bref communiqué, CIT a annoncé que "les discussions avec les agences fédérales avaient pris fin" et "qu'il était peu probable que d'autres mesures d'aide gouvernementale puissent être apportées à court terme."

Si elle se confirme, la faillite de CIT viendrait s'ajouter à la liste des établissements de renom victimes de la crise financière sur laquelle figurent en particulier Lehman Brothers et Washington Mutual.

Fin mars, les actifs de CIT se montaient à 75,7 milliards de dollars, soit 1/9e de ceux de Lehman et 1/4 de ceux de WaMu.

Fondé en 1908 à Saint- Louis, dans le Missouri, CIT revendique environ un million de clients professionnels sur son site internet.


La plupart d'entre eux devront désormais se tourner vers un autre établissement pour assurer leur financement alors que la crise du crédit continue de troubler leur fonctionnement.

Selon Steve Bartlett, directeur général de l'organisation professionnelle bancaire Financial Services Roundtable, 10.000 petites entreprises pourraient s'effondrer en cas de faillite de CIT.

Les difficultés de CIT ont émergé il y a deux ans après la décision de son directeur général Jeffrey Peek de prendre pied sur le marché des crédits immobiliers subprime et des crédits aux étudiants, des produits potentiellement lucratifs mais également particulièrement risqués.
http://www.boursorama.com/infos/actuali ... f9240e1e9e

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par osas09 » 17 juil. 2009, 10:25

le monde a écrit : Les plans de sauvetage ont oublié les banques de détail

Il ne fait aucun doute que Goldman Sachs est en grande forme. La banque d'affaires américaine a atteint des niveaux élevés de bénéfices et de salaires, grâce à une gestion avisée, à une ribambelle de talents brillants... ainsi qu'à l'intervention providentielle et massive des Etats et des banques centrales du monde entier.

Goldman Sachs n'a modifié ses statuts qu'en septembre 2008, pour pouvoir se réfugier sous l'aile protectrice de la Réserve fédérale américaine. A l'époque, la maison de courtage ne voyait pas comment assumer ses 1 100 millions de dollars (782 milliards d'euros) d'actifs sans l'aide des autorités publiques.

Le bilan a vu son total se contracter de 18 % et il affiche de belles performances. La rentabilité financière du deuxième trimestre est impressionnante en soi, mais elle ne donne pas encore une bonne idée du potentiel. Si la rémunération moyenne des salariés était ramenée de la somme proprement stupéfiante de 770 000 dollars par an à celle de 200 000 dollars par an, ladite rentabilité financière aurait été de l'ordre de 40 %.

Les mesures prises par les autorités publiques ont contribué à rendre les opérations sur valeurs mobilières très lucratives. Or cette activité représentait 65 % du chiffre d'affaires de Goldman Sachs. Le gouvernement est aussi intervenu pour soutenir American International Group (AIG), avec qui Goldman Sachs avait noué de nombreux engagements. La banque ne serait pas aussi rentable si les taux d'intérêt n'étaient pas proches de zéro et si les banques centrales ne se chargeaient pas des actifs corrompus.

L'ensemble des banques très actives sur les valeurs mobilières devraient annoncer d'excellents résultats. Pour ces acteurs du système financier grands amateurs du risque, les responsables politiques ont résolu la crise avec brio.

Pour tous les autres, c'est moins évident. Le chômage progresse, tandis que la production de biens et services continue de baisser. Certains économistes murmurent que l'on pourrait observer le début d'une vive reprise avant la fin de l'année. Mais pour l'instant, rien en vue.


Les dispositifs de sauvetage n'ont pas été aussi profitables à la bonne vieille banque traditionnelle qu'ils l'ont été aux spécialistes des valeurs mobilières. Pour les établissements obligés de constater des pertes sur des créances hypothécaires, des crédits à la consommation ou des prêts à de petites entreprises, l'horizon ne s'est guère éclairci : les vicissitudes et le manque de capitaux sont toujours aussi pesants.

S'il n'y avait pas eu les plans de sauvetage, l'ensemble du système financier serait maintenant bien plus mal en point. Mais il n'est que trop naturel de se demander si les aides sont allées à ceux qui en avaient le plus besoin.

(Traduction de Christine Lahuec.)
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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par energy_isere » 17 juil. 2009, 21:25

Des bilans trimestriels arrivent des entreprises bancaires US.

CitiGroup, Golman Sachs, Bank of America, jP Morgan Chase ont publié.

voir ici : http://www.lexpansion.com/economie/actu ... 90786.html
Ce que cachent les profits des banques américaines

Pour peu on oublierait presque que le secteur traverse une crise historique. Depuis lundi, les les banques américaines rivalisent de bénéfices. Qu'en est-il vraiment?

« Citigroup sort pour la première fois du rouge depuis fin 2007 », « JPMorgan Chase fait des étincelles », « Goldman Sachs affiche des bénéfices spectaculaires »... depuis le lundi dernier, premier jour de la publication des résultats du deuxième trimestre, les bonnes nouvelles du secteur bancaire affluent d'Outre-Atlantique. Est-ce à dire que le secteur financier américain est sauvé ? Rien n'est moins sûr.

C'est le leitmotiv commun à tous les bons résultats bancaires du deuxième trimestre. Le retour en forme des bourse a donné aux banques l'occasion de « se refaire ». En attestent la star des activités de marché, Goldman Sachs, dont les profits ont progressé de près de 90% par rapport au trimestre précédent. La seule activité de courtage a permis à la banque de dégager environ 11 milliards de dollars de revenus. Idem pour JPMorgan Chase dont le bénéfice a bondi de 36%. Même la fragile Bank of America a épaté les analystes. Grâce à la reprise de la banque d'affaires Meryll Lynch, les activités de courtage lui ont rapporté 6,7 milliards de dollars.

Reste à savoir combien de temps durera cette bouffée d'oxygène. Car si ces excellents résultats signent la correction du pessimisme excessif qui a marqué les marchés, ils ne sont pas synonymes de pérennité. Par nature, ces activités de courtage ne sont pas d'une stabilité absolue. D'une part, parce qu'elles sont très dépendantes des cours de bourse. D'autre part, parce que les velléités de régulation des Etats pourraient rendre plus compliquée la spéculation sur les marchés. D'ailleurs, les analystes ne s'y sont pas trompés. Après l'annonce de ces « bons » résultats, les cours de bourses des banques n'ont généralement pas explosé...

..................

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par Seiya » 24 juil. 2009, 20:09

Jovanovic est en forme aujourd'hui :
Pierre Jovanovic a écrit :LE SECRET DE GOLDMINE SACHS (1)
[...] Alors comment Goldman Sachs arrive-t-il à gagner autant d'argent ? Ha ha ha, Ha Ha ha, Accrochez-vous au pinceau, on enlève le plafond, eh bien tout simplement parce que c'est Goldman Sachs qui a la charge de la vente des Bons du Trésor du gouvernement américain !!! Ha Ha Ha ha Mais oui! Regardez: Bear Stearns, concurrent de GS, a été tué par Harry Paulson, ancien patron de GS. Lehman Brothers, principal concurrent de GS, a aussi été tué par Harry Paulson. Ni vu, ni connu, c'est la crise mon bon monsieur. Et dans ce domaine très spécialisé des bons du Trésor, une fois la Bear Stearn et la Lehman Brothers au tapis, qui est le grand gagnant ? Goldman Sachs !

Le reste à JP Morgan (avec le cadavre de la Bear), et les miettes données aux cochons ! Imaginez que Goldman Sachs prend son pourcentage sur tous les achats et ventes des Bons du Trésor américain, qu'il soit du gouvernement, de la région et même municipal ! Et comme vous le savez, depuis le 1er janvier 2009, AVEC CETTE CRISE COLOSSALLE ce sont des trilliards et trilliards de dettes qui ont été vendues, et on ne parle pas des Bons du trésor arrivés à échéance et sur lesquels la GS prend AUSSI sa commission ! C'est beau, c'est propre, du travail de pro, une exécution faite devant le monde entier par Paulson, ancien président de GS ! [...]

LE VRAI SECRET DE LA SALOMON BROTHERS BANK (2)
[...] ne pouvant dépasser le nombre précis de Bons du trésor qui lui était alloué par l'administration, en 1991 la Salomon Brothers Bank a été prise en flagrant délit de bidouiller les enchères données à un haut fonctionnaire du Trésor, et ceci pour pouvoir acheter en fraude ENCORE PLUS DE BONS DU TRESOR AMERICAIN QU'IL NE LUI ETAIT PERMIS.[...]

UN AUTRE SECRET EST ICI : MERDITH WHITNEY (3)
[...] Terry Kenan "Ce qui est mauvais pour l'Amérique est bon pour Goldman Sachs (..) Une grosse partie de son CA vient de la vente et achat de la dette US, fédérale, d'état et locale. En tant que principal vendeur de Bons du Trésor US, GS a un intérêt direct sur le fait que l'Amérique creuse son trou de plus en plus profond."[...]
Son blog
"C’est ainsi que ce qui peut l’aider et l’aiderait, devient sa perte, comme toute énergie mal employée."

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par energy_isere » 31 juil. 2009, 16:47

Les enfoirés, ils recommencent !
(et comme le rapporte Seiya, Goldman Sachs est encore dans le lot)
Les banques américaines épinglées sur leurs primes

L'Expansion.com - 31/07/2009

Lucas Jackson / Reuters

Selon un rapport publié, le 30 juillet, par le ministère de la Justice de l'Etat de New York, les bonus versés par Morgan Stanley, Goldman Sachs et JP Morgan Chase ont même dépassé les bénéfices engrangés par ces banques en 2008.

Les grandes banques américaines ont versé l'an dernier des primes sans rapport avec leurs résultats financiers, allant jusqu'à représenter au total le double des bénéfices de ces établissements pourtant renfloués par l'Etat, a dénoncé jeudi un rapport officiel.

"Même une lecture rapide des chiffres permet de voir qu'en cette période économique difficile les rémunérations des banquiers ont perdu tout lien avec les résultats financiers des banques", a déploré le rapport préparé par les services du ministre de la Justice de l'Etat de New York, Andrew Cuomo.

Les primes versées par les banques Goldman Sachs, Morgan Stanley et JP Morgan Chase ont dépassé les bénéfices de ces sociétés, a remarqué le ministère.

Goldman Sachs a ainsi versé l'an dernier 4,8 milliards de dollars de primes à ses cadres, soit plus du double de son bénéfice de 2,3 milliards. Chez Morgan Stanley, les primes ont représenté 4,475 milliards, alors que les bénéfices n'ont pas dépassé 1,7 milliard.

Chacune de ces banques a cependant reçu 10 milliards du contribuable pour l'aider à traverser la crise financière après la faillite de leur concurrente Lehman Brothers le 15 septembre 2008.

JP Morgan, qui a reçu 25 milliards de l'Etat, a versé 8,6 milliards de primes, pour un bénéfice de 5,6 milliards seulement.

Citigroup et Merrill Lynch, qui ont chacune perdu plus de 27 milliards, ont quand même trouvé le moyen de verser respectivement 5,33 et 3,6 milliards de primes, selon le rapport.

Pendant ce temps, à Washington, la Chambre des représentants s'apprêtait vendredi à discuter d'un projet de loi destiné à limiter la rémunération des dirigeants de grandes entreprises.

Ce projet, adopté cette semaine par la commission des Finances de la Chambre par 40 voix contre 28, permettrait aux actionnaires de se prononcer sur les avantages dont bénéficient les patrons, comme les "parachutes dorés" remis en cas de départ de l'entreprise.

Il permettrait aussi aux autorités d'interdire les systèmes de rémunération encourageant une prise de risque excessive.
Moi je comprends pas que personne dans ces banques ne se soit encore pas encore fait agressé physiquement. Ne serais ce que pas des déséquilibrés ou de personnes vraiment en colére .....

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par Angelus68 » 31 juil. 2009, 17:02

C'est hallucinant de constater la passivité des américains devant cette crise et ce qui en profite.. :-s
<< La décennie 2010-2020, c'est la décennie de tous les dangers. >>

Yves Cochet

http://www.youtube.com/watch?v=Ulxe1ie-vEY

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par FOWLER » 01 août 2009, 10:10

Et toi, tu FAIS quoi, concrètement, contre "ceux qui en profitent" ??
la nuit la raison dort, et simplement les choses sont.
St Ex

Tout ça pour dire comment ils ne savent pas pourquoi.
Prévert (et pas Guitry !)

J'ai fait fortune...parce que j'ai toujours vendu trop tôt !
Rotschild.

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par rico » 01 août 2009, 11:10

J'en profite encore plus : je m'achète une maison avec du fric qui n'existe même pas. Comme en plus j'en prends pour 25 ans de crédit et que dans 25 ans on sera tous morts, c'est tout bénéf. :D

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par energy_isere » 03 août 2009, 11:57

UBS forcé de composer avec les autoritées des USA :
UBS pourrait échapper à une amende après son accord avec les USA

L'Expansion.com - 03/08/2009

REUTERS/Miro Kuzmanovi

Selon la presse dominicale helvétique, UBS, poursuivie aux Etats-Unis pour fraude fiscale, pourrait échapper à une amende et ne transmettre environ que 5.000 noms de titulaires de comptes à la justice américaine. Ce lundi, le titre grimpait de près de 5% en bourse.

La première banque suisse UBS, poursuivie aux Etats-Unis pour fraude fiscale, pourrait échapper à une amende et ne transmettre qu'environ 5.000 noms de titulaires de comptes à la justice américaine, affirme la presse dominicale helvétique. Le nombre de 4.500 à 5.000 noms de titulaires de comptes ayant fraudé le fisc américain "n'est pas éloigné de la réalité", a affirmé une source proche du dossier, citée par le journal NZZ am Sonntag.

Alors qu'UBS et le fisc américain ont trouvé vendredi un "accord de principe sur des points essentiels" du litige, une amende "ne fait pas partie de l'accord", a affirmé la même source. Jusqu'à présent, une amende entre 3 et 5 milliards de dollars avait été évoquée par la presse helvétique. La justice américaine avait initialement exigé de connaître l'identité de 52.000 clients américains dont les comptes "offshore" pourraient receler quelque 14,8 milliards de dollars.

En février, la banque zurichoise s'était déjà acquittée d'une amende de 780 millions de dollars (551,7 millions d'euros) et avait communiqué à la justice américaine environ 250 noms de titulaires de comptes. La remise des noms pourrait intervenir d'ici le 23 septembre, poursuit la NZZ, citant des sources judiciaires. Le fisc américain pourrait aussi étendre la durée d'auto-dénonciation des fraudeurs pour rattraper un maximum de contribuables.

Le fisc américain (IRS, Internal revenue service) disposerait déjà des noms de 10.000 contribuables repentis, souligne la NZZ. Et rien que la semaine dernière, 400 nouveaux fraudeurs seraient venus faire amende honorable, selon le journal, qui cite un porte-parole de l'IRS. En trouvant finalement un accord, la Suisse a réussi à préserver ses intérêts spécifiques, principalement le secret bancaire.

"Le droit suisse demeure entier, car les Etats-Unis se sont engagés à agir selon les accords existants en faisant de nouveau appel à l'entraide administrative", la voie officielle pour obtenir des informations protégées par le secret bancaire, a affirmé le responsable de la délégation suisse aux Etats-Unis, Michael Ambühl. La ministre suisse de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf a cependant averti qu'il restait peu de temps pour finaliser l'accord. "Il ne reste plus que cinq jours pour les discussions, ce n'est pas beaucoup", a-t-elle estimé dans le journal Sonntag, ajoutant que la conclusion d'un accord final pourrait échouer sur les détails.

Pour l'heure, UBS échappe au procès, dont le début avait été fixé à lundi. Le juge fédéral Alan Gold en charge du dossier a convenu d'un nouveau rendez-vous vendredi, mais "s'il n'y a pas d'accord d'ici là, la situation deviendrait encore plus difficile", a lancé Mme Widmer-Schlumpf.

........

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Re: [Crise] Banques et établissements financiers en difficulté

Message par Seiya » 05 août 2009, 19:58

L'Islande face à un scandale bancaire de plusieurs milliards d'euros :smt096
Le Monde a écrit :Il n'était bien entendu pas prévu que l'affaire soit rendue publique. En pleine période de crise, les Islandais apprennent que, deux semaines avant de faire faillite, la plus grosse banque de leur pays a prêté des sommes allant de 45 millions à 1,4 milliard d'euros… à ses principaux actionnaires.
"C’est ainsi que ce qui peut l’aider et l’aiderait, devient sa perte, comme toute énergie mal employée."

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