http://www.lefigaro.fr/societes/2012/09 ... france.phpL'État vole au secours du Crédit immobilier de France
01/09/2012 Le Figaro
Le gouvernement est contraint d'apporter sa garantie au petit prêteur immobilier en difficultés. Son PDG a quitté ses fonctions après un conseil d'administration de crise.
Encore une crise dont le nouveau gouvernement se serait bien passé. Après la nouvelle dégradation infligée mardi par Moody's, le sort du Crédit immobilier de France (CIF) était scellé. Dès lors, tout est allé très vite. Selon nos sources, faute d'avoir trouvé une solution d'adossement, le prêteur a appelé l'Etat à la rescousse.
Les pouvoirs publics ont promis d'apporter leur garantie à l'établissement centenaire, afin d'éviter toute panique sur un gros émetteur français. Car si le CIF est un petit réseau bancaire avec ses 300 agences, plus de 30 milliards d'euros d'emprunts portent sa signature. Or,l'abaissement de la note par Moody's donnait la faculté aux investisseurs de se faire rembourser certaines lignes obligataires. De ce fait, l'établissement, incapable de se refinancer depuis la première dégradation de sa note en février dernier, s'acheminait à grands pas vers la crise de liquidité. Vendredi soir, un conseil d'administration du CIF en a tiré les conséquences. Selon nos sources, le groupe a demandé à l'État d'intervenir.
Des actifs de bonne qualité
Les pouvoirs publics ont posé leurs conditions. L'une d'elle a déjà été remplie. Claude Sadoun, le PDG du réseau bancaire, quitte ses fonctions. Son successeur à la direction générale sera choisi par l'État. En échange de son soutien, le gouvernement devrait, selon toute vraisemblance, mettre sous tutelle le CIF qui ne pourra plus prendre de décisions sans en référer à son sauveteur. À charge pour le groupe bancaire, propriété de 56 Sacicap, sociétés régionales proches des collectivités locales et du monde HLM - de préparer un plan de résolution qui sera présenté à Bruxelles. Car, comme lors de l'octroi de garanties publiques à Dexia, le gouvernement aura besoin de l'aval du parlement et du feu vert de la Commission européenne dans le cadre de la procédure des aides d'Etat.
Confronté à une crise similaire, le Crédit Foncier de France avait été nationalisé à la fin des années 90. Mais un tel schéma ne semble pas envisagé, à ce stade. Le groupe devrait plutôt être géré en extinction. Un scénario à la Dexia. Ce nouveau sauvetage, en outre, ne devrait pas coûter d'argent au contribuable car le CIF est fortement capitalisé, avec 2,4 milliards d'euros de fonds propres. Les pouvoirs publics, au contraire, pourraient même réaliser un gain, au final, car les actifs de la banque sont de bonne qualité.
Bercy devrait, en tout cas, négocier avec le réseau les conditions de rémunération de la garantie et surtout une clause de retour à meilleure fortune. En attendant, le monde HLM et celui de l'accession sociale à la propriété va se réveiller en état de choc. Le ministère des Finances n'était pas joigable samedi en fin d'après-midi pour commenter ces informations.
[Crise] L'économie de la France en difficulté
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- energy_isere
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
- paradigme
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
A vérifier mais je crois qu'un système d'assurance fait que a priori c'est au final l'état français qui paye.energy_isere a écrit :Désinformation.paradigme a écrit :La France vient de gagner 4 milliards d'€..., en effet EDF ne devrait pas construire son d'EPR au USA. Les 4 milliards que nous allons payer (via l'impôt) pour l'EPR de la Finlande, ne seront pas dépenser pour la centrale prévue aux USA. ..
C 'est Areva qui casque.
Mais dans tous les cas c'est l'Etat français qui est de loin le premier actionnaire d'Areva
AREVA a été créé le 3 septembre 2001, à partir de l'ex-structure CEA-Industrie dont le capital était détenu à 95 % par le CEA. Aujourd'hui, la participation du secteur public (CEA, Etat et CDC) dans le capital du groupe s'élève à 87 %. Le flottant représente 4% du capital du groupe.
http://www.areva.com/FR/finance-402/act ... rgies.html
- energy_isere
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... tembre.phpFortes inquiétudes sur l'industrie française
20 Sept 2012
La situation de l'industrie manufacturière française prend une tournure dramatique. L'indice PMI des directeurs d'achat manufacturier français, établi par l'agence Markit, a chuté à 42,6 points en septembre (contre 46 points en août), atteignant son plus bas niveau depuis 41 mois. Un indice sous le niveau des 50 signale une contraction de l'activité. L'Allemagne connaît elle aussi une contraction de son indice, qui s'est établi à 47,3 points, mais à un niveau beaucoup plus élevé. «Les fabricants français indiquent une baisse particulièrement forte de la production, le taux de contraction affichant son plus haut niveau depuis avril 2009, et étant nettement supérieur en août», expliquent les analystes de Markit, qui ajoutent que «les prestataires de service signalent quant à eux le plus fort recul de l'activité depuis 4 mois».
Dans le détail, les entreprises manufacturières font part d'une diminution des nouveaux contrats pour le 7e mois consécutif, le taux de repli étant désormais au plus haut depuis presque trois ans et demi. Une tendance « qui résulte de la faiblesse de la demande et du climat d'incertitude actuel incitant les clients à la prudence», selon les industriels interrogés par Markit.
Principale conséquence de cet effondrement de l'appareil industriel, les entreprises continuent de réduire leurs effectifs en septembre: «Le taux de contraction de l'emploi est au plus haut depuis 34 mois, les suppressions de postes s'accélérant tant dans l'industrie manufacturière que dans le secteur des services au cours de la dernière période d'enquête.» Ultime mauvaise nouvelle: pour la première fois depuis février 2009, les prestataires de services se disent pessimistes quant à leur perspective d'activité à 12 mois.
Pour Jack Kennedy, économiste chez Markit, «la faiblesse des dernières données PMI semble annoncer une contraction du PIB français au troisième trimestre 2012».
.....................
- phyvette
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Aller hop ; Chaud devant ; un quatrième collectif budgétaire pour la huit...Pour Jack Kennedy, économiste chez Markit, «la faiblesse des dernières données PMI semble annoncer une contraction du PIB français au troisième trimestre 2012»

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- energy_isere
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
http://www.boursorama.com/actualites/ch ... af3fd8de5bChômage : le cap de trois millions de demandeurs d'emploi dépassé en août
Le cap symbolique des trois millions de demandeurs d'emploi sans aucune activité en métropole a été franchi en août, a confirmé mercredi matin le ministre français du Travail Michel Sapin, avant même la publication des statistiques officielles, attendue dans la soirée.
"Oui, c'est mauvais, c'est forcément mauvais, au rythme qui était déjà acquis avant l'été, je m'attends bien entendu à ce que le chiffre, qui est symbolique mais enfin qui est fort, des trois millions de chômeurs en France sera dépassé", a déclaré M. Sapin sur France 2.
Le ministre avait déjà préparé les esprits début septembre en annonçant que ce seuil était franchi. L'explosion des chiffres en juillet le laissait présager. Avec 41.300 inscrits de plus à Pôle emploi dans la catégorie A (sans aucune activité), le nombre frôlait déjà les trois millions en métropole à 2,987 millions.
En incluant les demandeurs d'emploi exerçant une activité réduite, quelquefois juste quelques heures dans le mois, 4,453 millions de personnes étaient fin juillet en quête d'emploi.
La hausse attendue pour août marquera le 16e mois consécutif de hausse. Il faut remonter à juin 1999 pour retrouver de tels niveaux.
....................
- energy_isere
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
http://www.boursorama.com/actualites/ef ... ceccfe1616Effort historique de rigueur budgétaire en 2013 pour revenir aux 3% :
Les Français seront soumis en 2013 à une cure de rigueur historique pour ramener le déficit public à 3% du PIB, au prix d'un effort de 36,8 milliards d'euros dont 24 milliards de hausses d'impôts, selon le projet de budget présenté vendredi.
Effort "le plus important depuis l'après-guerre", "sans précédent", "inédit": la majorité de gauche, qui critiquait lorsqu'elle était dans l'opposition le principe même de l'austérité en période de croissance atone et de chômage élevé, s'y est finalement résolue pour son premier budget.
Même si les mots austérité et rigueur restent officiellement bannis.
Le président François Hollande a salué un "budget porteur de redressement". Pour le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, il s'agit d'un "budget de combat pour la justice sociale", "pour la croissance, la préparation de l'avenir".
Très sévère, l'ancienne ministre UMP du Budget Valérie Pécresse a estimé au contraire qu'il "augmentera le chômage et ne ranimera pas la croissance".
Bâti sur une prévision de croissance de 0,8% en 2013, déjà jugée optimiste par les économistes, ce budget doit permettre de ramener le déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) l'an prochain, contre 4,5% cette année.
"C'est vrai que c'est très difficile de faire un budget sur l'effort que nous vous proposons", "c'est douloureux", a reconnu le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici devant la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Mais, a-t-il affirmé, "j'ai la conviction que si nous ne le faisons pas, nous plongeons la France dans une spirale récessive, que nous la donnons en pâture aux marchés, que nous abandonnons notre souveraineté".
L'objectif du chef de l'Etat d'un retour à l'équilibre des finances publiques en 2017 est cependant abandonné: le gouvernement prévoit encore un déficit à 0,3% du PIB en fin de quinquennat, mais selon Bercy, le déficit zéro sera atteint dès 2016 en termes "structurels", hors aléas de la conjoncture, conformément au nouveau traité européen en cours de ratification.
Ce projet de loi de finances, et celui de financement de la Sécurité sociale qui sera présenté lundi, prévoient 9,1 milliards d'euros d'impôts supplémentaires sur les ménages et 10,8 milliards sur les entreprises, a détaillé le ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac.
Cela s'ajoute aux 4,4 milliards de prélèvements nouveaux déjà votés durant l'été ainsi qu'à 10 milliards d'économies sur les dépenses de l'Etat et 2,5 milliards d'économies de l'assurance maladie.
...............................
Le gouvernement prévoit que la dette publique dépassera un nouveau record en 2013, à 91,3% du PIB (64,2% en 2007), avant un reflux en 2014. Comme en 2012, sa charge restera cette année encore le premier poste budgétaire de l'Etat, avant l'enseignement scolaire.

tableau qui ne montre pas la charge de la dette, poste plus important que l' education. Pour ne pas effrayer Mme Michu.
- kercoz
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
J'ai entendu trop vite passer une info sur le financement du développement de l'enseignement par le net ......
C'est pour moi une ouverture importante .....ds beaucoup de matieres , un cours géré comme un forum permettrait un boostage cognitif avec peu de profs et éliminerait de facto les faux étudiants ......le changement de niveau se fait au vu de tous et validé par la majorité , les niveaux inferieurs peuvent lire les echanges sans y accéder , mais peuvent les commenter a leur niveau ....le cours peut etre ininterrompu puisque chaque sous domaine évolue par "fils" .....etc .
Le principe, au niveau superieur , c'est que le cours, initié par un prof , peut etre fait et développé par les élèves .
C'est pour moi une ouverture importante .....ds beaucoup de matieres , un cours géré comme un forum permettrait un boostage cognitif avec peu de profs et éliminerait de facto les faux étudiants ......le changement de niveau se fait au vu de tous et validé par la majorité , les niveaux inferieurs peuvent lire les echanges sans y accéder , mais peuvent les commenter a leur niveau ....le cours peut etre ininterrompu puisque chaque sous domaine évolue par "fils" .....etc .
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L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
- stephp
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Rhhaaa les fameux 3%energy_isere a écrit :Effort historique de rigueur budgétaire en 2013 pour revenir aux 3% :
Les Français seront soumis en 2013 à une cure de rigueur historique pour ramener le déficit public à 3% du PIB, au prix d'un effort de 36,8 milliards d'euros dont 24 milliards de hausses d'impôts, selon le projet de budget présenté vendredi.


Mais c'était juste une blague





http://www.leparisien.fr/economie/l-inc ... 184365.php
...les 3 %, inventés en une heure un soir de juin 1981, ne reposaient sur aucune théorie économique...






Lire aussi ici: http://www.pauljorion.com/blog/?p=32526
C'est trop balaise l'économie décidément.


"On ne règle pas un problème en utilisant le système de pensée qui l'a engendré" A. Einstein
Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Celle-ci est un summum!selon Bercy, le déficit zéro sera atteint dès 2016 en termes "structurels", hors aléas de la conjoncture
Supertomate qui conjecture des structures struturellement déficitaires à cause de la conjoncture.
- rico
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Mais puisque les "3%" ont été inventés arbitrairement, sans aucun fondement théorique, il s'ensuit qu'ils ne constituent pas un problème hormis pour ceux qui sont obligés de les rembourser c'est à dire les contribuables. Cette invention est donc clairement un moyen pour les nantis de se faire encore plus de fric. Un impôt déguisé quoi. Sont très forts.... 

- Remundo
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
pour prolonger le post de Stephp
1) compter le déficit budgétaire relativement au PIB
2) ériger le 3% en règle dogmatique.
Le 1) fait rapidement franchir les 3%, parce qu'un affaiblissement du PIB génère moins de recettes fiscales ; donc au moment de faire le ratio déficit/PIB, ça grandit nettement (le déficit est plus grand, en couplage direct avec le PIB plus petit).
Le 2) est marrant, parce qu'avoir "3%" de déficit budgétaire tous les ans, c'est :
- soit la faillite garantie.
- soit le besoin de créations monétaires excessives
- les deux ne sont pas incompatibles !
double ineptie :Et Abeille d’ajouter à propos du seuil de 3% qu’il proposa pour le déficit annuel en points de PIB : « C’est bien, 3%. […] 1% serait maigre, et de toute façon insoutenable. […] 2% serait […] inacceptablement contraignant, et donc vain ; et puis, comment dire, on sent que ce chiffre, 2% du PIB, aurait quelque chose de plat, et presque de fabriqué. Tandis que trois est un chiffre solide ; il a derrière lui d’illustres précédents (dont certains qu’on vénère) »
Guy Abeille, « Pourquoi le déficit à 3% du PIB est une invention 100% française », La Tribune, le 1er octobre 2010
1) compter le déficit budgétaire relativement au PIB
2) ériger le 3% en règle dogmatique.
Le 1) fait rapidement franchir les 3%, parce qu'un affaiblissement du PIB génère moins de recettes fiscales ; donc au moment de faire le ratio déficit/PIB, ça grandit nettement (le déficit est plus grand, en couplage direct avec le PIB plus petit).
Le 2) est marrant, parce qu'avoir "3%" de déficit budgétaire tous les ans, c'est :
- soit la faillite garantie.
- soit le besoin de créations monétaires excessives
- les deux ne sont pas incompatibles !
- CP3
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Tout d' abord , comme semble le faire remarquer Paul Jorion , pourquoi faudrait-il forcément que les comptes d' un état ne soient pas en équilibre ?
Un vrai état souverain devrait pourvoir créer sa monnaie suivant ses besoins ( en y proportionant à la quantité de biens et services ) .
Toutes ces banques qui ont " prêtés " aux états ( dont à de nombreux états ne faisant pas rentrer l' impôt ) , ne se doutaient-elles pas de ce qui allait rapidement finir par arriver ? Le cas échéant , ces dernières , n' auraient-elles pas des arrières pensées , ainsi bien différentes que ce qui nous est présenté ?
Un vrai état souverain devrait pourvoir créer sa monnaie suivant ses besoins ( en y proportionant à la quantité de biens et services ) .
Toutes ces banques qui ont " prêtés " aux états ( dont à de nombreux états ne faisant pas rentrer l' impôt ) , ne se doutaient-elles pas de ce qui allait rapidement finir par arriver ? Le cas échéant , ces dernières , n' auraient-elles pas des arrières pensées , ainsi bien différentes que ce qui nous est présenté ?
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Que le budget soit déficitaire une fois en passant, ça peut se concevoir ; besoin d'un investissement lourd et utile, crise des recettes passagère...
MAIS quand on est en déficit systématiquement, on s'expose : si l'Etat emprunte à lui-même, c'est la création monétaire inflationniste et dévaluationniste, s'il préfère emprunter aux banques privées, c'est leur transmettre une partie du pouvoir de création monétaire ainsi qu'une partie des richesses nationales, la perte d'indépendance dans les décisions, donc de la gouvernance du pays...
Après, on peut aussi écraser le pays fiscalement, rentrant dans le cercle vicieux du ralentissement économique, diminution de l'assiette des impôts, augmentation des taux et ainsi de suite, avec la démotivation induite de tous les acteurs économiques et la perte de confiance réciproque entre l'Etat et ses Citoyens...
Ainsi le déficit budgétaire structurel amène toujours le b@rd.l que la création monétaire soit privée ou publique et quelles que soient les politiques fiscales "correctrices" (austérité ou clémence)...
MAIS quand on est en déficit systématiquement, on s'expose : si l'Etat emprunte à lui-même, c'est la création monétaire inflationniste et dévaluationniste, s'il préfère emprunter aux banques privées, c'est leur transmettre une partie du pouvoir de création monétaire ainsi qu'une partie des richesses nationales, la perte d'indépendance dans les décisions, donc de la gouvernance du pays...
Après, on peut aussi écraser le pays fiscalement, rentrant dans le cercle vicieux du ralentissement économique, diminution de l'assiette des impôts, augmentation des taux et ainsi de suite, avec la démotivation induite de tous les acteurs économiques et la perte de confiance réciproque entre l'Etat et ses Citoyens...
Ainsi le déficit budgétaire structurel amène toujours le b@rd.l que la création monétaire soit privée ou publique et quelles que soient les politiques fiscales "correctrices" (austérité ou clémence)...
- GillesH38
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Si un état crée de la monnaie, il EST en déséquilibre budgétaire (il paye plus qu'il ne reçoit). Ceci dit c'est un mécanisme normal en période de croissance, où la masse monétaire doit s'accroitre en proportion de la croissance réelle pour éviter la déflation. En fait un peu plus en pratique, une inflation modérée "tirant" l'économie. Mais si il n'y a plus de croissance, voire de la décroissance, il faudrait logiquement détruire de la masse monétaire, donc avoir un budget de l'état en excédent !CP3 a écrit :Tout d' abord , comme semble le faire remarquer Paul Jorion , pourquoi faudrait-il forcément que les comptes d' un état ne soient pas en équilibre ?
Un vrai état souverain devrait pourvoir créer sa monnaie suivant ses besoins ( en y proportionant à la quantité de biens et services ) .
Zan, zendegi, azadi. Il parait que " je propage la haine du Hamas".
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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté
Petite différence quand même. Avec l'inflation on favorise les jeunes ménages qui empruntent ou les entrepreneurs qui investissent.
Avec une monnaie stable on favorise les importations et la rente.
Avec une monnaie stable on favorise les importations et la rente.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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