Regardez un peu ce petit graphique et que voyez vous ? Il montre que le capital sort massivement d’Espagne.
Si vite et si fortement, qu'il semble avoir le feu aux fesses.

Modérateurs : Rod, Modérateurs
Si j'ai bien tout suivi au dernier sommet, sur les 100 milliards 30 ont ou sont sur le point d'être débloqués, puis si il le faut une autre tranche le serait en Septembre. C'est bien ça ? Si je me trompe n'hésitez pas a corriger, c'est de plus en plus compliqué de les suivre.paradigme le 10 juillet a écrit :"Les banques espagnoles pourront recevoir en tout jusqu'à 100 milliards d'euros, ont rappelé les ministres. "
http://www.lemonde.fr/economie/article/ ... _3234.html
L'Espagne a admis qu'elle pourrait avoir besoin d'une aide directe de 300 milliards d'euros si ses coûts de financement restaient à un niveau insoutenable, a-t-on appris vendredi auprès d'un responsable européen.
Le ministre espagnol de l'Economie Luis de Guindos a abordé le sujet avec le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble à Berlin mardi dernier, lorsque le coût d'emprunt à dix ans du pays dépassait 7,6%, a précisé la source.
Si nécessaires, les fonds s'ajouteraient aux 100 milliards d'euros déjà consentis par l'Union européenne au secteur bancaire espagnol.
Le rapport avec l'espagne ??? Ton voisin est d'origine espagnole??navidad a écrit :Après tout, mon voisin à la CMU à une plus belle paire de lunettes que moi, et ne l'a pas payée.
La crise bouleverse le développement des énergies durables en Espagne
zegreenweb 14 août 2012
La crise pourrait marquer durablement l’apparition des technologies vertes en Espagne.
Modèle pour l’Europe, et même pour le monde, en terme de développement des énergies renouvelables, l’Espagne pourrait bien perdre de sa superbe écologique, ébranlée par la crise qu’elle traverse. La réduction impitoyable des aides destinées aux énergies vertes risque de plonger tout le secteur dans la pénombre alors même que le nucléaire et l’hydroélectricité affichent des bénéfices records. En conséquence directe, la mise au placard des technologies vertes de pointes, et le gel des nouveaux projets d’énergie durable.
« Face à l’absence de marché intérieur, les entreprises s’en vont. En plus des conséquences pour la Recherche & Développement, nous perdons une source d’emplois dans l’économie verte » témoigne Jaume Morron, responsable de l’Association éolienne de Catalogne, dont les propos sont rapportés par nos confrères du site Greenetvert.fr .
Avec des primes ayant chuté de 30 % en moyenne, le secteur solaire est le plus gravement touché par la crise espagnole. Pour preuve, l’Allemagne a installé 24 fois plus de centrales photovoltaïques que l’Espagne au cours de l’année dernière, 15 000 mégawatts contre 600 mégawatts, alors que l’ensoleillement est nettement moins propice aux énergies solaires sur les terres germaniques. Autre témoin inquiétant, et ce, malgré une baisse des prix des panneaux solaires de 70 % ces quatre dernières années, plus de la moitié des 1 500 mégawatts d’énergie solaire de projets attribués en 2009 ont du être abandonné.
Grands gagnants contre le développement durable, le nucléaire et l’hydroélectricité sont au mieux de leur forme. Notamment grâce à une tarification de l’électricité basée sur des technologies de production beaucoup plus chères comme le gaz ou le charbon, permettant ainsi aux centrales nucléaires et hydroélectriques depuis longtemps rentabilisées de pouvoir engranger énormément de bénéfices. Des mesures permettant d’inverser la tendance espagnole actuelle seraient plus que bienvenues…
MADRID — La quatrième banque espagnole par les actifs, Bankia, nationalisée en mai en raison de ses difficultés, a publié vendredi une perte nette de 4,45 milliards d'euros au premier semestre, poussant le fonds public d'aide au secteur à annoncer une injection d'argent immédiate.
Ça c'est la preuve d'une bulle spéculative qui explose.Espagne/immobilier: des rabais de 60%
Avec 3 millions de logements invendus * 1.5 million€ en comptant 60% de décote.Espagne: perte record pour Bankia, injection immédiate de fonds publics
http://www.boursorama.com/actualites/av ... 2928ce17d8Avec la crise, les Espagnols viennent en France par milliers pour les vendanges
Poussés par la crise économique et un taux de chômage de 25%, les Espagnols reviennent en masse offrir leurs bras pour les vendanges en France, comme le faisaient sous l'ère franquiste les vagues de travailleurs pauvres qui franchissaient les Pyrénées pour gagner leur vie.
D'après le syndicat espagnol UGT (Union générale des travailleurs), 14.500 saisonniers participent cette année aux vendanges en France, dont plus de 10.000 venant d'Andalousie.
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http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012 ... -jours.phpL'Espagne va appeler à l'aide dans les prochains jours
Ce n'est plus qu'une question de jours avant que l'Espagne n'officialise sa demande d'aide. Les négociations s'accélèrent en coulisses entre Madrid et Bruxelles, rapporte le Financial Times, citant des sources européennes.
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Après une frénésie de constructions jusqu'en 2008, les sociétés d'autoroutes espagnoles sont aujourd'hui frappées par la crise. Souvent sous-exploitées, elles peinent à rembourser leurs dettes.
À la gare de péage de Leganés, aux portes de Madrid (Espagne), les employés scrutent l'horizon mais les voitures arrivent au compte-gouttes: la crise incite les Espagnols à déserter les autoroutes, poussant plusieurs d'entre elles au bord de la faillite.
http://www.lavieimmo.com/immobilier-int ... 15242.htmlEspagne : Un aéroport à 1 milliard d'euros abandonné
10 Juillet 2012
Un aéroport espagnol, censé accueillir 5 millions de passagers par an, a été fermé cette année par manque de trafic. En plus de toucher le secteur de l’immobilier, la crise économique et financière, impacte aujourd’hui le secteur de l’aviation.
(LaVieImmo.com) - Le phénomène des villes désertes est encore loin d’avoir achevé sa déferlante. Cette fois-ci, c’est tout un aéroport qui se voit transformé en terminal fantôme en Espagne. Conçu pour accompagner l’économie fleurissante espagnole du début des années 2000, l’aéroport de Ciudad Real, situé à 200 kilomètres au sud de Madrid, est aujourd’hui laissé à l’abandon. Doté d’une piste de 4 200 mètres (la plus longue d’Europe), il était le seul en Espagne à pouvoir accueillir le gigantesque A380. C’est également le premier aéroport de ce gabarit à avoir été entièrement financé par des fonds privés. Son coût total s’élevant à plus d’1 milliard d’euros. Malheureusement, ce projet s’est avéré être un fiasco après seulement trois années de fonctionnement. Inauguré en 2009, il a vu le décollage de son dernier vol en décembre 2011.
La maintenance doit se poursuivre
Pendant des mois, les seuls vols enregistrés étaient effectués par des jets privés. Aujourd’hui, les 28 000 m² du terminal sont vides, alors que le projet prévoyait initialement un trafic annuel de 5 millions de passagers. Les voyageurs devaient se rendre à Ciudad Real pour alléger la circulation de l’aéroport madrilène de Barajas et celle d’El Prat, à Barcelone. Ensuite, un train rapide devait les relier jusqu’à la capitale et au sud, sur les côtes andalouses.
Le gouvernement socialiste local avait à l’époque investi considérablement pour promouvoir le projet et a même injecté la somme de 140 millions d’euros afin de garantir la poursuite des travaux. Mais en octobre dernier, le dernier vol commercial de la compagnie Vueling a décollé de la piste, laissant un sursis de 6 mois aux 71 salariés de l’aéroport, tous mis au chômage après la fermeture de l’édifice. En dépit d’une absence d’activité, une maintenance régulière du terminal est obligatoire. En effet, les 4,2 kilomètres de piste doivent constamment être repeints avec de la peinture jaune, afin que les pilotes survolant le secteur, sachent qu’il est interdit d’y atterrir.