Attendez vous à de nouvelles hausses de prix généralisées.attendez vous à de nouvelles hausses sur le prix des pâtes pour 2008.
[Céréales] Production, stocks et prix des céréales
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Re: Stocks mondiaux et cours des céréales
- sylva
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Re: Stocks mondiaux et cours des céréales
Bof... quand je vois comment on gaspille et on jette la nourriture chez nous, je me dis que la bouffe ne coûte pas encore assez cher !
Ce manque de respect vis-à vis de la nourriture et du travail qu’elle demande à produire est un symptôme de cette société décadente.
J’ai grandi en ferme et (cause à effet ? sachant que la terre est basse et le pain est dur à gagner...) on n’a jamais jeté un bout de pain chez moi... le pain rassis finissait en pain perdu (pas perdu pour tout le monde), le pain sec pour la soupe, ou au pire pour les poules, les lapins...
Cela dit, faut-il pleurer sur des baguettes de blé cultivé aux pesticides et sur de la viande concentrationnaire qui finissent à la poubelle ?... c’est leur vraie place après tout...
si on jette si facilement la bouffe industrielle, c’est peut-etre bien qu’elle n’est pas bonne ?..
quand on achète du bio ou qu'on ramasses ses patates soi-même , on ne jette rien.

J’ai grandi en ferme et (cause à effet ? sachant que la terre est basse et le pain est dur à gagner...) on n’a jamais jeté un bout de pain chez moi... le pain rassis finissait en pain perdu (pas perdu pour tout le monde), le pain sec pour la soupe, ou au pire pour les poules, les lapins...
Cela dit, faut-il pleurer sur des baguettes de blé cultivé aux pesticides et sur de la viande concentrationnaire qui finissent à la poubelle ?... c’est leur vraie place après tout...


La Terre est bleue comme une orange. Paul Eluard
Il n'y a que la fiction qui dise le vrai. Vladimir Nabokov
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Re: Stocks mondiaux et cours des céréales
sans parler de société décadente (ne le sont-elles toutes pas au fond ?), je pense qu'une grande partie du respect porté à un produit est proportionnelle à l'effort réel fourni pour obtenir ce produit.Sylva a écrit :Ce manque de respect vis-à vis de la nourriture et du travail qu’elle demande à produire est un symptôme de cette société décadente.
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- sylva
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Re: Stocks mondiaux et cours des céréales
tu as assez bien résumé mon propos... 

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Re: Production céréalière mondiale
Bof, l'alerte c'est attention, les indiens et les chinois se mettent à manger bcp de viande et de lait, va falloir produire beaucoup plus sinon, c'est la cata ...
C'est un point de vue très économique terreplatiste ...
Si on arrive plus à produire assez de blé, ben on mangera moins de viande ... alors, risque au début d'avoir des petits soucis, les pays pauvres trinqueront un peu plus quelque temps, puis on se contentera de ce qui est à notre disposition ...
Pour l'instant on a de la marge ...
C'est un point de vue très économique terreplatiste ...
Si on arrive plus à produire assez de blé, ben on mangera moins de viande ... alors, risque au début d'avoir des petits soucis, les pays pauvres trinqueront un peu plus quelque temps, puis on se contentera de ce qui est à notre disposition ...
Pour l'instant on a de la marge ...
mai 2010. je passais de moins en moins, j'ai acheté mon terrain, commencé à le travailler. L'ambiance sur oléocène se dégrade d'une façon alarmante, peu réjouissant quant à la capacité de l'humanité à réagir à des crises.Je ne me sens plus à ma place ici.
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Re: Production céréalière mondiale
Bonjour,
Je n'ai pas vu apparaitre cette annonce pourtant importante:
"Matières premières agricoles : les trois grâces...
Sur les marchés mondiaux de matières premières, la fin de semaine a été divine pour les produits agricoles... Le blé, le maïs et le soja, véritables démiurges d'un compartiment agricole en lévitation virtuelle depuis plusieurs semaines, ont tous trois clôturé suspendus à la hausse à la faveur de la publication de données sur les marchés mondiaux par le ministère américain de l'agriculture.Et pour cause, vendredi, le marché du blé a fait état de stocks mondiaux à leur plus bas depuis 1945 et d'une augmentation des surfaces cultivables qui sera en tout état de cause insuffisante - 4 % seulement ! - pour faire face à la forte augmentation de la demande mondiale. Côté maïs, des stocks américains en recul de 20 % par rapport aux dernières prévisions de décembre 2007 cumulés à la nette progression de la demande en alimentation animale et en biocarburants ont propulsé les cours à des niveaux jamais atteints. Parallèlement, les cours du soja étaient également soutenus par la réduction des stocks aux Etats-Unis et les craintes d'une récolte inférieure aux attentes au Brésil et en Amérique latine.
Ceci étant posé, l'on retiendra que ce n'est pas tant l'explosion des cours - un phénomène plutôt récurrent par les temps qui courent sur les marchés mondiaux de matières premières... - que ses conséquences qui éveilleront l'intérêt de l'investisseur avisé :
- De toute évidence, il y a fort à parier que ces nouvelles soutiendront en tendance encore plusieurs semaines les cours du maïs et du soja notamment... et ceci d'autant plus que les anticipations inflationnistes alimentent la hausse de la demande mondiale.
- Mais surtout, la clôture de vendredi a merveilleusement illustré la problématique du marché des céréales et oléagineux, à savoir un jeu de chaises musicales favorisant à tour de rôle l'un ou l'autre de ces produits agricoles : la baisse des stocks de blé entrainant une hausse des prix du blé d'où une augmentation des surfaces cultivées au détriment de celles du maïs et du soja... ce qui contribue à une baisse de la production de maïs et de soja et à une réduction concomitante des stocks mondiaux... d'où une hausse des prix et ainsi de suite !...
Au final, force est de constater que la moindre baisse des stocks se traduit mécaniquement par une vive hausse des cours et il en ira ainsi tant que les stocks mondiaux ne seront pas reconstitués... ce qui a tout lieu de perdurer tant il est vrai que les surfaces cultivables – comme en témoigne l'exemple du blé - ne sont pas infiniment extensibles ! Les investisseurs à long terme en tireront toutes les conséquences qui s'imposent..."
http://www.boursorama.com/conseils/deta ... ws=5030571
Je n'ai pas vu apparaitre cette annonce pourtant importante:
"Matières premières agricoles : les trois grâces...
Sur les marchés mondiaux de matières premières, la fin de semaine a été divine pour les produits agricoles... Le blé, le maïs et le soja, véritables démiurges d'un compartiment agricole en lévitation virtuelle depuis plusieurs semaines, ont tous trois clôturé suspendus à la hausse à la faveur de la publication de données sur les marchés mondiaux par le ministère américain de l'agriculture.Et pour cause, vendredi, le marché du blé a fait état de stocks mondiaux à leur plus bas depuis 1945 et d'une augmentation des surfaces cultivables qui sera en tout état de cause insuffisante - 4 % seulement ! - pour faire face à la forte augmentation de la demande mondiale. Côté maïs, des stocks américains en recul de 20 % par rapport aux dernières prévisions de décembre 2007 cumulés à la nette progression de la demande en alimentation animale et en biocarburants ont propulsé les cours à des niveaux jamais atteints. Parallèlement, les cours du soja étaient également soutenus par la réduction des stocks aux Etats-Unis et les craintes d'une récolte inférieure aux attentes au Brésil et en Amérique latine.
Ceci étant posé, l'on retiendra que ce n'est pas tant l'explosion des cours - un phénomène plutôt récurrent par les temps qui courent sur les marchés mondiaux de matières premières... - que ses conséquences qui éveilleront l'intérêt de l'investisseur avisé :
- De toute évidence, il y a fort à parier que ces nouvelles soutiendront en tendance encore plusieurs semaines les cours du maïs et du soja notamment... et ceci d'autant plus que les anticipations inflationnistes alimentent la hausse de la demande mondiale.
- Mais surtout, la clôture de vendredi a merveilleusement illustré la problématique du marché des céréales et oléagineux, à savoir un jeu de chaises musicales favorisant à tour de rôle l'un ou l'autre de ces produits agricoles : la baisse des stocks de blé entrainant une hausse des prix du blé d'où une augmentation des surfaces cultivées au détriment de celles du maïs et du soja... ce qui contribue à une baisse de la production de maïs et de soja et à une réduction concomitante des stocks mondiaux... d'où une hausse des prix et ainsi de suite !...
Au final, force est de constater que la moindre baisse des stocks se traduit mécaniquement par une vive hausse des cours et il en ira ainsi tant que les stocks mondiaux ne seront pas reconstitués... ce qui a tout lieu de perdurer tant il est vrai que les surfaces cultivables – comme en témoigne l'exemple du blé - ne sont pas infiniment extensibles ! Les investisseurs à long terme en tireront toutes les conséquences qui s'imposent..."
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"Comment penser librement à l'ombre d'une chapelle".
"Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles".
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- sylva
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Re: Stocks mondiaux et cours des céréales
@ ten
ça, c'est du résumé !
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Re: Stocks mondiaux et cours des céréales
Mercisylva a écrit :@ ten
ça, c'est du résumé !

Le Pic Oil sinon rien.
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Re: Production, stocks et prix des céréales
Le prix du riz basmati, trop demandé, s'envole. Les pays producteurs d'autres riz freinent leurs exportations.
source libérationLe prix «cargo» du célèbre riz basmati, cultivé exclusivement près de la frontière indo-pakistanaise, a plus que doublé depuis l’été dernier, atteignant le record des 1 300 dollars (900 euros) la tonne à la mi-janvier. Une augmentation aux conséquences mondiales : au Royaume-Uni, les restaurants indiens (70 000 emplois) commencent à s’inquiéter pour leur avenir, tandis qu’aux Emirats arabes unis, les supermarchés ont carrément dû retirer le basmati des étalages, son prix étant supérieur au plafond imposé par les autorités pour le riz.
«Roi des riz». A l’origine de cette méga-inflation, une mauvaise récolte dans certaines régions couplée à une demande de plus en plus forte à l’étranger. Et, dans une moindre mesure, une hausse de la consommation en Inde, l’augmentation du niveau de vie signifiant qu’une partie de la classe moyenne a désormais les moyens de s’offrir le «roi du riz», comme on surnomme cette variété aux longs grains, réputée pour son parfum. Pour autant, l’Inde continue d’exporter les deux tiers de sa production, et les spécialistes s’accordent à dire que la flambée des prix s’explique d’abord par la vogue du basmati dans les pays occidentaux et arabes. A elle seule, l’Europe en a importé 350 000 tonnes l’an dernier, soit plus d’un tiers de la production totale. Mais si le basmati bat tous les records, ce n’est pas la seule variété à avoir enregistré des hausses significatives ces derniers mois. Paradoxal, puisque la récolte mondiale de riz est en augmentation constante depuis cinq ans (+ 7 % l’an dernier). Mais la flambée des cours d’autres denrées comme le blé ou le maïs a poussé certains pays en développement à augmenter leurs importations de riz, tandis que, parallèlement, plusieurs pays producteurs réduisaient leurs exportations.
Reconstituer les stocks. Deuxième fournisseur mondial derrière la Thaïlande, le Vietnam a ainsi drastiquement réduit ses exportations après que sa production a été endommagée par des inondations et des attaques de vermine. Résultat : les prix de ses riz ont augmenté de 15 % en 2007. En troisième position, l’Inde a suspendu l’exportation de toutes les variétés non-basmati, afin de reconstituer ses stocks et d’assurer l’approvisionnement de sa propre population. Une manière de contrôler les prix sur le marché national puisque la forte demande extérieure a l’effet pervers de faire flamber les cours dans ce pays où, comme dans toute l’Asie, le riz est l’aliment de base. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Egypte vient également d’interdire toute exportation de ses riz.
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Re: Production, stocks et prix des céréales
Jacques Diouf, le directeur général de la FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture) :
"L'eau ou l'alimentation seront des sources de conflits potentiels"
"L'eau ou l'alimentation seront des sources de conflits potentiels"
Dans son rapport sur les risques mondiaux 2008, le Forum économique mondial a mis en avant la crise financière, mais aussi l'insécurité alimentaire, face à l'envolée des prix constatée en 2007. Quel message êtes-vous venu délivrer aux participants du sommet de Davos ?
Je veux leur faire prendre conscience que, pendant longtemps, nous avons ignoré une question fondamentale : tout être humain a besoin de manger chaque jour. On a considéré qu'il était évident qu'on aurait suffisamment d'aliments, alors que de nombreux facteurs auraient dû nous préoccuper. La demande alimentaire mondiale ne cesse d'augmenter avec la population, et le changement climatique provoque sécheresses et inondations. Début 2007, les stocks mondiaux étaient au plus bas depuis 1980, et, début 2008, ils avaient encore baissé de 2 %.
Rappelons quelques chiffres : 854 millions d'humains ne mangent pas à leur faim, la population mondiale va passer de 6 à 9 milliards d'ici à 2050, et 70 % des pauvres sont des ruraux. Pourtant, aucune priorité n'a été accordée à l'agriculture.
Nous sentons une préoccupation croissante à Davos. La FAO (Organisation pour l'alimentation et l'agriculture) va proposer deux grandes réunions durant l'année 2008, une conférence de chefs d'Etat sur la sécurité alimentaire mondiale et le défi du réchauffement climatique en juin, et une seconde sur le thème "comment nourrir le monde en 2050 ?" en novembre. Parce que gouverner le monde, c'est prévoir. Notre rôle en tant qu'agence de l'ONU est d'offrir les conditions de la réflexion aux leaders mondiaux.
Quel impact peuvent avoir des prix alimentaires élevés ?
Si nous ne trouvons pas de mécanismes de régulation techniques et économiques, l'eau ou l'alimentation seront sources de conflits potentiels. En juin 2007, la FAO a mis en garde contre des crises sociales que pourrait provoquer la hausse des denrées agricoles. Des manifestations ont d'ailleurs eu lieu en Indonésie, en Mauritanie, au Sénégal, en Guinée ou au Yémen.
Quelle solution préconise la FAO pour calmer les tensions ?
Il faut discuter tous ensemble de ce contexte très complexe. Il est lié à la demande en biocarburant, elle-même liée au prix du gaz et du pétrole, et aussi à la demande alimentaire des pays émergents, qui évolue en quantité et en qualité. Le fait que de plus en plus de personnes consomment de la viande et du lait aura un gros impact sur les quantités d'eau et de céréales nécessaires. Toutes ces demandes s'exercent sur des ressources limitées. Il faut prendre des décisions politiques et stratégiques à ce sujet, collectivement.
Vous semblez regretter que certains pays, comme l'a fait la Chine, prennent des mesures isolément...
Pour des raisons structurelles, la situation (sur les marchés agricoles) ne va pas changer du jour au lendemain. En 2007, l'envolée des prix a eu un impact sur les capacités d'importation de produits alimentaires de certains pays. La facture totale a atteint un record, à 747 milliards de dollars (506 milliards d'euros). Pour les pays en développement, elle a augmenté de 25 %. Parallèlement, nous avons vu des Etats prendre des mesures restrictives avec des taxes aux exportations ou des fixations de prix. Ce n'est pas avec des décisions unilatérales que le problème se réglera.
La FAO a, pour sa part, lancé un programme catalytique pour encourager des donateurs bilatéraux et multilatéraux à aider les agriculteurs des pays pauvres à acquérir des semences et des engrais, dans le but d'augmenter la production.
- energy_isere
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Re: Production, stocks et prix des céréales
il est à prévoir de grosses importations alimentaires dans les mois qui viennent de la part de la Chine , et donc des tensions sur les prix, car :
Chine: l'impact des chutes de neige jugé "extrêmement grave" sur les récoltes d'hiver
L'actuelle période neigeuse que connaît la Chine aura un impact "extrêmement grave" sur les récoltes d'hiver, a averti un haut responsable de l'agriculture, jeudi, ajoutant que la pleine amplitude de cet impact dépendra de l'évolution de la météo.
Le centre et l'est du pays touchée les pires tempêtes de neige depuis 50 ans fournissent la majeure partie des fruits et des légumes d'hiver, a précisé devant les journalistes Chen Xiwen, directeur adjoint des affaires financières au Parti communiste.
"L'impact du désastre neigeux dans le sud de la Chine sur la production agricole est extrêmement grave", a dit Chen. "L'impact sur les légumes frais et sur les fruits est catastrophique dans certains endroits".
Il a ajouté que l'effet global sur la production agricole, en particulier la production céréalière, dépendra du temps que durera cette période neigeuse. Il s'agit également de savoir si ce mauvais temps va se déplacer vers le nord de la Chine qui produit l'essentiel du blé et de l'huile du pays.
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- phyvette
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Re: Production, stocks et prix des céréales
Vendez votre or , bordel, et achetez vous des conserves des pâtes et du savon, pour rester digne !.....Bordel !!

пошел на хуй пу́тин

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Re: Production, stocks et prix des céréales
Propos incohérents : s'il y a vraiment une pénurie sévère de nourriture la population n'augmentera pas. Au contraire, elle baissera avec des conséquences terrifiantes : des centaines de millions de morts de faim ...Rappelons quelques chiffres : 854 millions d'humains ne mangent pas à leur faim, la population mondiale va passer de 6 à 9 milliards d'ici à 2050, et 70 % des pauvres sont des ruraux. Pourtant, aucune priorité n'a été accordée à l'agriculture.
C'est ainsi que cela se passe dans toutes les niches écologiques. Quand une espèce est trop nombreuse pour les ressources alimentaires locales, et que la migration est impossible (cas d'une île par exemple) une partie de la population (les moins résistants) meure de faim. Jusqu'au moment où l'équilibre revient. Pire même : si, au cours de sa décroissance, la population restante exerce une trop forte pression sur son milieu et le dégrade trop la décroissance se poursuit jusqu'à l'extinction complète.
Le problème pour l'humanité est que sa niche écologique est la planète entière. Et que toute migration est de facto impossible. C'était, par exemple, encore possible pour les Irlandais qui ont émigré massivement aux USA suite à des famines terribles au cours des siècles précédents.
Il n' y a plus ni "Far West" ni eldorado, ni terres vierges à conquérir. Il faut d'abord chasser les occupants ...
On a donc le choix : une décroissance controlée de la population ou contrainte. Sauf en cas de miracle agricole.
- Loup Espiègle
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Re: Production, stocks et prix des céréales
Ce genre de language de la part des autorités chinoises me fait craindre le pire. Ou alors il y a un problème de traduction...energy_isere a écrit :"L'impact du désastre neigeux dans le sud de la Chine sur la production agricole est extrêmement grave", a dit Chen. "L'impact sur les légumes frais et sur les fruits est catastrophique dans certains endroits".
LaTribune
Seraient-ce les prémisses d'un perfect storm historique (nourriture, énergie etc) ?