[France] L'immobilier en difficulté ..... ça repart..... ca rechute

[paradigme]

Cette fois il n'y a plus de mystère la baisse est là, la chute des transaction est si importante à Paris et couronne qu'elle va avoir des effets délétères sur les prix en province. Et aussi sur les rentrées fiscales des collectivités, je pense même que cela augure la rigueur budgétaire...

Les prix de l'immobilier francilien évoluent faiblement à la baisse, alors que les volumes de transaction chutent de 30% à 40%.

http://www.boursorama.com/actualites/le ... 5730311f19

[rico]

Face à la croissance démographique, à la difficulté également croissante de se loger faute de logements, croire à une chute des prix de l'immobilier est une grande illusion.

[Tovi]

Mais si tous ces pauvres n'ont pas d'argent pour le payer ton logement (ou tes loyers prohibitifs), qu'est-ce qui se passe ? Le marché s'adapte au revenu des gens, rarement l'inverse.

[rico]

A priori les salaires se maintiennent, le taux de chômage est loin d'être celui de l'Espagne. Je ne vois aucune raison pour que les prix de l'immo baissent encore moins qu'ils s'effondrent.

[SuperCarotte]

Production de crédit immobilier : -45.8% par rapport à octobre 2011

Sur l’activité du marché, octobre n’a pas marqué de rebond. Le total des prêts accordés était en repli de 27.4% en rythme annuel (année glissante).

« L’évolution de la production observée durant le mois d’octobre confirme l’atonie du marché.
Le pic d’activité qui se constate normalement avant l’arrivée de l’hiver n’était pas au rendez-vous, cette année : la production a alors reculé de 25.7 % en octobre et même, de 45.8 % par rapport à octobre 2011 » indique Crédit Logement.

[Tovi]

A priori les salaires se maintiennent, le taux de chômage est loin d'être celui de l'Espagne. Je ne vois aucune raison pour que les prix de l'immo baissent encore moins qu'ils s'effondrent.

S'effondrer, non, probablement pas avant quelques temps. Mais la baisse semble inévitable. Il y a quand même une bonne part spéculative dans les prix actuels. Mais le locatif va devenir de moins en moins rentable, les propriétaires auront donc tendance à vendre leurs bien.
Idem pour tous ceux qui les laissaient vides et qui ne comptaient que sur la hausse spéculative.
Dès qu'une baisse durable s'amorce, paradoxalement, et après une phase d'attentisme prudent, les propriétaires se précipitent pour vendre avant qu'il ne soit trop tard.
Il y a donc plus de bien sur le marché, ce qui accélère le mouvement. D'autant plus que les acheteurs ont intérêt à attendre.
On est en plein dans ce scénario il me semble.
Je pense que les prix vont baisser de 20% dans les deux prochaines années.

[epe]

Je pense investir dans un appartement en ville pour mes vieux jours quand les enfants seront partis et mes ressources en diminution.

Pour le moment très content de la maison que je loue. Là les prix de vente sont encore environ 20% au-dessus de ce que je veux mettre. Mais va falloir trouver la bonne fenêtre pour acheter.

Les habitations les plus mal placées (hors la faible proportion de survivalistes qui veulent vivre sur leur lopin de terre) sont les maisons éloignées des villes, services et emplois, à cause des coûts de déplacements croissants pendant que les revenus diminuent. J'espère que ceux-là vont faire de la résistance et ne pas revenir trop vite vers les villes, là où je cherche.

[phyvette]

Mais le locatif va devenir de moins en moins rentable, les propriétaires auront donc tendance à vendre leurs bien.

Pourquoi donc ? La rentabilité est ce qu'elle est à l'instant T, elle n’évoluera pas avec le temps, en outre une baisse de 20% dans l'ancien, la rentabilité s'améliorant fera revenir à l'achat les propriétaires bailleurs.

[epe]

Plusieurs cas possibles :

Le propriétaire bailleur d'une maison héritée de ses parents perd son boulot. Il a besoin d'argent. Il vend d'autant plus facilement qu'il y a des frais à faire.

Le propriétaire bailleur en a marre des loyers impayés de plus en plus fréquents avec la crise. Il vend.

Le propriétaire bailleur voit ses locataires partir de plus en plus vite, parce que le marché baisse dans son coin et les locataires trouvent moins cher ailleurs. Il doit baisser ses loyers sous le coût de son remboursement d'emprunt hypothécaire. Il rachète son emprunt et vend pour limiter ses pertes.

Dés qu'une proportion importante de propriétaires vont cesser de croire que "l'immobilier ça ne peut que monter" on peut vite arriver à des ventes massives dés qu'un seuil de baisse se produira, comme le "stop loss" sur les ordres de bourse.

[phyvette]

C'est fou les films que l'on se fait quand on est locataire.

[epe]

Je peux te dire que des propriétaires qui pensent à vendre à cause de la difficulté croissante à percevoir les loyers j'en connais personnellement. Et par chez moi il y a beaucoup de maisons vides, beaucoup de vendeurs et peu d'acheteurs. Simplement les propriétaires ne sont pas encore décidés à baisser les prix. Ils attendent que les français arrivent D'ailleurs, aux dernières nouvelles, Depardieu vient d'acheter une maison à quelques kilomètres. Hollande va encore être content

[matthieu25]

Je pense qu'il y a trop de maisons en vente pour l'instant....Je me demande quand ils ocntinueront à réellement baisser le prix de leur propriété....Car ils ont tout intérêt à vendre assez rapidement.Une maison qui reste vide, c'est bon pour personne.Surtout qu'il y a la taxe foncière à payer tous les ans.....

[rico]

J'ai fait ma petite enquête : pour un individu seul résidant en IDF et touchant le SMIC il est absolument impossible de se loger décemment voire de se loger tout court. L'accès à la propriété lui est bien évidemment impossible. Et le loyer ne peut excéder 450 euros ce qui correspond à une studette (un placard) < 15m2 en grande couronne.

[Remundo]

y'a des coins ruraux où l'on peut acheter une vieille grange, dès fois même un corps de ferme à 10 000 €.

Demander quelques prestations sociales et la retaper sur son temps libre. Avec souvent un jardin et au moins 100 m² de terrain .

Certains le font et ça n'est pas plus bête que de se faire doublement spolié par SMIC "lance-pierre" et un placard à 500€/mois en région parisienne.

En plus, le bon air est gratuit dans ce type d'affaire. C'est sûr, c'est un choix de vie aux antipodes des schémas citadins.

[paradigme]

Les prix à la campagne chutent fortement toutefois les pris sur Paris et dans quelques grandes villes sont tout bonnement dégueulasses
une partie importante de la population ne peut pas se loger et ce à cause de spéculateurs que l'Etat laisse faire voire favorise (équipe Sarkozy)

Plus de 63% des jeunes ont du mal à se loger à Paris :


http://www.boursorama.com/actualites/pl ... 20b893849b