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Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 16 juil. 2010, 19:58
par energy_isere
L'emploi du mot rigueur : "la fin de l'illusionnisme" pour Jean Arthuis

Le président de la Commission des finances du Sénat Jean Arthuis (Alliance centriste) a salué vendredi l'emploi du mot "rigueur" par le Premier ministre François Fillon, estimant qu'il s'agissait-là de "la fin de l'illusionnisme collectif et du double langage".

"Nous sommes à la fin de l'illusionnisme collectif, la fin du double langage et le Premier ministre a raison de parler de rigueur", a expliqué le sénateur sur France Info.

"Je crois qu'il n'y a pas d'autre mot. Qui peut croire que le produit des impôts que l'on demande aux Français puisse être utilisé autrement qu'avec un soucis de rigueur?", a-t-il demandé.

"Je crois que cela va rassurer les Français car quand on leur raconte des histoires, c'est très anxiogène. Ils se demandent si on les prend pour ce qu'ils ne sont pas ou si les membres du gouvernement ont bien compris la situation", a-t-il expliqué.

Interrogé sur la réduction des déficits, M. Arthuis a plaidé notamment pour que l'on rabote, ou supprime dans certains cas, les "468 niches fiscales qui coûtent 75 milliards de moins-value chaque année".

"Je crois qu'on n'échappera pas également à la hausse de certains impôts", a-t-il ajouté en plaidant notamment pour que les TVA sur la restauration et la rénovation de logement soient fixées à un taux intermédiaire de 10 à 12% (contre 5,5% aujourd'hui et 19,6% hier).

"Il faudra que l'effort soit équitablement réparti", a plaidé Jean Arthuis en réclamant pour cela la suppression du bouclier fiscal et de l'ISF et l'instauration d'une tranche d'impôt sur le revenu supplémentaire à 45%, ainsi qu'une hausse du barème des plus-values mobilières et immobilières.
http://www.boursorama.com/international ... 4bdbd0f168

Déficits publics, dettes d'Etat, faillites d'Etats

Publié : 05 août 2010, 20:28
par AJH
Le déficit commercial français s'est creusé au premier semestre 2010 par rapport au second semestre 2009. Il était de 20 milliards au second semestre 2009, il s'approche de 24,5 milliards pour le premier semestre ...2010 et les trois quarts de cette dégradation viennent de la note énergétique.
Acheter français ?
Augmenter les taxes pétrolières ?
Dévaluer notre monnaie ? (ah zut, on ne peut pas ...) ](*,)

Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillites d'Etats

Publié : 08 août 2010, 03:05
par navidad
AJH a écrit :Le déficit commercial français s'est creusé au premier semestre 2010 par rapport au second semestre 2009. Il était de 20 milliards au second semestre 2009, il s'approche de 24,5 milliards pour le premier semestre ...2010 et les trois quarts de cette dégradation viennent de la note énergétique.
Acheter français ?
Augmenter les taxes pétrolières ?
Dévaluer notre monnaie ? (ah zut, on ne peut pas ...) ](*,)
Devaluer notre monnaie ne resoudrait pas notre deficit commercial energetique :-$

Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillites d'Etats

Publié : 08 août 2010, 07:37
par AJH
navidad a écrit : Devaluer notre monnaie ne resoudrait pas notre deficit commercial energetique :-$
Comme pour le reste, dévaluer rendra plus cher les importation avec 2 conséquences:
- augmentation du prix des produits importés donc diminution de la consommation de ceux ci
- transfert de la consommation vers des produits d'origine locale (y compris énergétiques)

Re: Déficits publics, dettes d'Etat, faillites d'Etats

Publié : 08 août 2010, 08:01
par navidad
AJH a écrit :
navidad a écrit : Devaluer notre monnaie ne resoudrait pas notre deficit commercial energetique :-$
Comme pour le reste, dévaluer rendra plus cher les importation avec 2 conséquences:
- augmentation du prix des produits importés donc diminution de la consommation de ceux ci
- transfert de la consommation vers des produits d'origine locale (y compris énergétiques)
D'ici a ce que le made in China ne soit plus interessant pour le consommateur francais, il en faudra des devaluations...

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 30 août 2010, 12:19
par emmort
Je soumets à votre sagacité l'article suivant qui me semble bien vu.

http://lecercle.lesechos.fr/economie-so ... plications


.../...

Pour comprendre ce qui s'est passé, il faut chercher les tendances de fond de nos sociétés. Il faut abandonner l'écume de l'actualité quotidienne, relativiser les signes locaux et temporaires qui feraient croire à la fragile victoire d'une thèse sur une autre. Il faut chercher les tendances lourdes, les mouvements de fond, faire le travail que recommandait l'immense historien Fernand Braudel : se placer dans le temps long, celui qui recoupe plusieurs décennies, se mesure à l'échelle d'un continent. Il faut dépasser l'analyse pointilliste des faits et chercher la synthèse, ce qui nous rassemble tous, depuis 30 ans, sur l'ensemble de notre vieux continent.

Que partageons-nous donc, tous, depuis si longtemps?


A mon sens, deux choses :

- Notre dépendance à une matière première devenue névralgique dans nos existences quotidiennes : le pétrole et autres hydrocarbures. Nos modes de déplacement et d'habitat sont fortement dépendant de ce carburant, nos vies quotidiennes dépendent du plastique devenu le matériau incontournable de la quasi-totalité des objets qui nous environnent. Devenu omniprésent, nous avons oublié son existence devenue une évidence qui ne se discute plus.

Or, cette addiction a un coût très important. La facture pétrolière pour notre seul pays représente actuellement une dépense nette de 60 milliard par an. Si le pétrole remonte à 200 dollars le baril, nos économies ne résisteront pas à quelques années de cette dépendance.

.../...

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 21 sept. 2010, 19:02
par energy_isere
Un quart des Français renonce à se soigner à cause de la crise

La crise économique pousse les assurés à négliger leur santé. La part des Français préférant différer leurs soins a bondi de 11% à 23% en un an selon le nouveau baromètre «Cercle Santé Europ Assistance».

En période de crise, les assurés ont mis de côté les questions de santé. Un quart des Français et des Américains ont négligé leur santé pendant la crise, révèle le dernier baromètre «Cercle Santé-Europe Assistance» dévoilé par La Tribune.

En effet, 23% des Français (+11% sur un an) ont déclaré avoir reporté ou renoncé à des soins en raison de la crise, ils sont 24% aux Etats-Unis. Mais les chiffres concernant la France sont plus surprenants car deux tiers des Français considèrent que la France est le pays dans lequel on est le mieux soigné et 69% estiment que la France est même le pays «où l'on est le mieux remboursé pour les frais de santé».

En conséquence, un tiers des Français interrogés se résigne à l'idée de payer davantage d'impôt ou de cotisations obligatoires afin de subventionner le système de santé. D'autres, 28%, privilégient une hausse de la franchise pour chaque acte médical et 23% se tourneraient bien vers une hausse des assurances privées.

Les Européens plus solidaires que les Américains
Pour ce qui est de la solidarité, nos compatriotes européens se montrent davantage prêts à mettre la main à la poche pour assurer un système de santé équitable que les Américains qui viennent d'entériner un nouveau dispositif.

VOS TÉMOIGNAGES - Vous avez décidé de minimiser vos dépenses de santé, sur quoi faites-vous l’impasse ? Médicaments, consultations ou interventions chirurgicales, avez-vous fait le choix de vous passer de certains soins ou de les remettre à plus tard ? Faites-nous part de votre témoignage dans les commentaires ci-dessous ou par email à : temoin@lefigaro.fr.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010 ... -crise.php

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 15 oct. 2010, 10:41
par energy_isere
La Commission Attali prône une "cure d'austérité" (presse) :

La Commission pour la libération de la croissance française présidée par Jacques Attali propose une véritable "cure d'austérité", dans un rapport qui doit être remis vendredi à Nicolas Sarkozy, selon Les Echos.

Citant une "version préliminaire du rapport", le quotidien économique parle de 25 "propositions choc" dont environ la moitié porte sur la maîtrise des dépenses publiques, la priorité affichée étant de ramener le déficit public sous les 3% du PIB en 2013.

"La première proposition est d'accomplir un ajustement de 75 milliards d'euros sur trois ans... en jouant +exclusivement+ sur la réduction des dépenses publiques (50 milliards d'euros) et en élargissant l'assiette des prélèvements +sans relèvement de taux+ (25 milliards)", assure le journal.

...........
en entier : http://www.boursorama.com/international ... 32d4c14100

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 09 nov. 2010, 18:22
par moinsdewatt
"La France est en train de fabriquer des pauvres"

Le piège de l'endettement, une demande d'aide alimentaire qui explose... Pierre Levené, secrétaire général du Secours Catholique, dresse le portrait de cette France invisible victime de la pauvreté.

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 12 nov. 2010, 11:12
par Angelus68
Croissance conforme aux prévisions à 0,4%, "bon chiffre" selon Lagarde
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 9afd7a.151

Madame Lagarde est contente du chiffre alors que au trimestre dernier c'était 0,7%.. :-s

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 12 nov. 2010, 11:59
par AJH
Angelus68 a écrit :
Croissance conforme aux prévisions à 0,4%, "bon chiffre" selon Lagarde
http://www.google.com/hostednews/afp/ar ... 9afd7a.151

Madame Lagarde est contente du chiffre alors que au trimestre dernier c'était 0,7%.. :-s
C'est exactement la moyenne des taux de croissance du PIB dans l'UE et dans la zone euro
http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ ... -BP-EN.PDF

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 14 déc. 2010, 18:24
par energy_isere
La rigueur s'installe dans les établissements de l'Etat

Dans une interview au Journal du Dimanche, le ministre du Budget, François Baroin, annonce une réduction drastique du train de vie des opérateurs publics en 2011.

12/12/2010 Le figaro.fr

Pôle emploi, le Musée du Louvre, Météo France ou encore l'Office national des forêts font partie des 497 établissements d'Etat qui devront se serrer la ceinture en 2011. François Baroin, ministre du Budget, l'annonce ce dimanche dans un entretien au Journal du Dimanche : ils devront «appliquer les mêmes règles de gestion que l'Etat pour la première fois». Autrement dit, tous, hormis les universités, seront soumis à un régime de rigueur qui s'annonce sévère.

Au menu : «un départ à la retraite sur deux ne sera pas remplacé», leur parc «de 17.000 automobiles» sera réduit «de près de 3000 véhicules», .....
......

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 15 déc. 2010, 21:00
par Alter Egaux
Demain soir, la suite de l'excellent documentaire sur la françafrique, sur France2 : Jeudi 16 decembre 2010 à 22h50 sur France 2 !
Pour savoir comment la France n'a pas que des idées, mais aussi du pétrole (bon marché).
Extrait du documentaire.
Le premier documentaire est passé de la période De Gaulle (création des réseaus Foccart) à celle de Mitterrand.
Voyons si on passe à la période Balkany.

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 30 déc. 2010, 16:40
par osas09
Un article plutôt optimiste:
le figaro a écrit : Une amélioration du marché de l'emploi attendue en 2011
Quelles que soient les hypothèses de croissance retenues pour l'année prochaine, les créations d'emplois amorcées dès le début de l'année 2010 devraient infléchir à la baisse le nombre de demandeurs d'emploi.

Au moins pour l'emploi, 2011 s'annonce sous des auspices un peu meilleurs que 2010. Si les chiffres du chômage ont plutôt joué au yo-yo l'année dernière, s'inscrivant tantôt à la baisse, tantôt à la hausse, la tendance devrait commencer à s'inverser en 2011. Après un nombre de destructions d'emplois record depuis quarante ans en 2009, la reprise de l'activité a permis un redémarrage timide des créations d'emplois dès le début de l'année 2010 : sur les trois premiers trimestres de l'année, 74.000 emplois ont été créés selon les derniers chiffres de l'Insee dans les secteurs marchands. Un chiffre cependant bien en deçà des 334.000 emplois détruits durant la seule année 2009, et qui n'a pas suffit à compenser les nouvelles entrées sur le marché du travail, ni donc à faire baisser durablement le nombre de chômeurs inscrits à Pôle emploi.

En 2011, la situation devrait cette fois s'améliorer, mais lentement. Des prévisions de croissance plutôt faible, un environnement économique incertain et un contexte de rigueur budgétaire risquent d'aboutir à un retournement très progressif du marché de l'emploi. D'autant qu'en 2009 et 2010, l'ajustement de la main d'œuvre s'est avéré moins important que ne l'aurait laissé supposer l'ampleur de la crise économique, s'étonnent les économistes. «Les mesures mises en place par le gouvernement, ainsi que les rigidités inhérentes au marché du travail français ont permis d'amortir l'impact de la crise sur le marché de l'emploi», explique Axelle Lacan, économiste au Crédit Agricole. Avec pour contrepartie une embellie moins franche une fois le retournement conjoncturel entamé.


Baisse de productivité des entreprises

Les créations d'emplois observées dès le début de l'année 2010 laissent cependant certains analystes songeurs. «La reprise précoce de l'emploi pose question», constate l'Insee. «Soit les entreprises n'ont pas terminé leur ajustement et devraient continuer à détruire des emplois, soit elles ont perdu en productivité», explique Matthieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Si l'OFCE, plutôt pessimiste, table sur une nouvelle année sombre sur le front de l'emploi, l'Insee, dans sa note de conjoncture, penche plutôt pour cette deuxième hypothèse. «Face à l'ampleur du choc subi pendant la crise et à l'accroissement de l'incertitude, il est possible que des entreprises aient différé la mise en œuvre de nouvelles méthodes de production plus économes en main d'œuvre», juge le statisticien.

Compte tenu d'un «horizon incertain et de la prudence des industriels», Pôle emploi jugeait début décembre que l'emploi hors intérim «ne devrait pas rebondir véritablement dans les prochains mois». En fonction des différentes hypothèses de croissance, les créations d'emplois devraient varier entre 45.000 et 130.000, estime l'établissement public. Mais «quelle que soit l'hypothèse de croissance retenue, le nombre de demandeurs d'emploi devrait baisser», dans une fourchette comprise entre 19.000 et 109.000 pour les trois premières catégories (A, B et C), prédit Pôle emploi. Plus optimiste, l'Unedic table sur une baisse de 128.000 des demandeurs d'emploi des catégories A, B et C.
jusqu'à la derniere phrase:
Même si selon le Conseil d'Analyse Stratégique, l'emploi ne devrait pas retrouver ses niveaux d'avant-crise avant 2015.

Re: [Crise] L'économie de la France en difficulté

Publié : 30 déc. 2010, 16:49
par Angelus68
En attendant, les vrai chiffre du chômage (Que les journaux et la télé ne disent pas) avoisine les 7 millions de chômeurs. =D> L'année derniére il me semble aussi que on nous disait que l'emploi va reprendre en 2010, dite moi si je me trompe ?