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Pour revenir sur les Engrais et fertilisants agricoles :

Le site de l'UNIFA (Union des Industriels de la Fertilisation) contient quelques informations :
En effet, la fabrication des fertilisants nitrates dépend du gaz naturel : voir cette animation.Le marché [des engrais] est fortement dépendant des fluctuations des prix des matières premières (produits pétroliers, phosphates, soufre, potasse, ammoniac...). C'est ainsi qu'apparaissent nettement [sur le graphique] les conséquences :lien direct.
- des deux chocs pétroliers de 1973-1974 et de 1979-1980,
du contre choc pétrolier de 1985-1986.
Le prix du gaz naturel a-t-il beaucoup d'importance ? Lisons le communiqué de presse de l'Assemblée générale de l'UNIFA (juin 2005) :
Voici un extrait de la conférence de presse annuelle de l'Unifa (septembre 2005) :Le prix du gaz naturel (indexé sur le pétrole) représentant environ la moitié du prix de revient des engrais azotés, les fortes tensions sur les marchés de l’énergie amènent les distributeurs à anticiper les livraisons dès ce début de campagne 2005/2006, le marché est dores et déjà très actif.
Hausse du prix de l’énergie : une influence directe sur le marché des engrais
La campagne des engrais 2005-2006 a débuté en juin, et comme pour la campagne 2004-2005 elle a commencé sur une hausse des prix importante. La plupart des produits azotés a déjà augmenté de 25%. À titre d’exemple, le prix franco vrac de l’ammonitrate 33,5% au début de la dernière campagne - juillet 2004 - était aux environs de 140€, alors qu’en juillet 2005 il était à 175€. Sur ces 12 mois, de juillet 2004 à 2005, le prix du pétrole est passé de 23 à 56 $ le baril, le prix du gaz est passé de 2,2 à plus de 10 $ le million de btu, soit plus de 150% d’augmentation. Les producteurs sont donc dans l’obligation de répercuter progressivement ces coûts à leurs clients, le gaz représentant environ la moitié du prix de l’ammonitrate.
En ce qui concerne le marché français, cette situation se traduit en 2005 par une tension sur les prix qui reflète les prix mondiaux de l’énergie et des matières premières, les hausses sont donc à nouveau la règle pour ce début de campagne