Tu réalises que 10 000€ c'est au dessus des moyens de pas mal de monde (surtout quand il faut migrer vers ces coins ruraux où il n'y a pas de certitude de trouver de quoi vivre)?Remundo a écrit :y'a des coins ruraux où l'on peut acheter une vieille grange, dès fois même un corps de ferme à 10 000 €.
[France] L'immobilier en difficulté ..... ça repart..... ca rechute
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- mahiahi
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
http://www.partenaire-europeen.fr/Actua ... 3-20121122
Vers un recul de 3 à 3,5 % des prix immobiliers en 2013
21 Nov 2012
Le tassement des prix des biens immobiliers est en œuvre
La Fédération Nationale de l’Immobilier (FNAIM) prévoit un recul des prix des logements anciens de 3 à 3,5 % en 2013. Ce mouvement de baisse des prix a déjà commencé sensiblement cette année, car, pour l’ensemble de l’année 2012, la baisse attendue par la Fnaim s’élève de 1,5 % à 2 %.
La capitale n’est pas en reste puisqu’« à Paris, les prix commencent à décrocher depuis deux mois », indique Gilles Ricour de Bourgies, président de la chambre Fnaim pour Paris-Ile-de-France, qui ajoute que dans la Ville Lumière, « la baisse est de 2 % ».
Raisons et conséquences de la baisse des prix sur le marché immobilier
Cette tendance à la baisse des prix immobiliers, intimement liée à un repli de la demande, est due principalement au recentrage du PTZ + sur le neuf qui a découragé une bonne partie des primo-accédants, à un durcissement des conditions d’octroi de crédits par les banques, à la montée du chômage… Mais malgré ce recul du pouvoir d’achat immobilier des ménages, les vendeurs rechignent encore à baisser franchement leurs prix. Conséquences : le nombre des ventes de logements s’effondre, et les professionnels du secteur sont inquiets, car de nombreux emplois sont menacés de disparaître.
« Cette année, nous aurons réalisé 687.000 transactions contre 805.000 en 2011 », estime ainsi Jean-François Buet, président élu de la FNAIM qui entrera en fonction en janvier 2013, et qui craint des pertes d’emploi se chiffrant à « 10.000 cette année ».
« Aujourd’hui pour vendre il faut revenir à la raison et accepter des baisses de prix », soutient M. Buet.
- Remundo
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Tu empruntes sur 10 ans, ça te fait 120 mensualités de 80€, disons 100€ avec les intérêts...mahiahi a écrit :Tu réalises que 10 000€ c'est au dessus des moyens de pas mal de monde (surtout quand il faut migrer vers ces coins ruraux où il n'y a pas de certitude de trouver de quoi vivre)?Remundo a écrit :y'a des coins ruraux où l'on peut acheter une vieille grange, dès fois même un corps de ferme à 10 000 €.
c'est un choix de vie "survivaliste", mais si l'on crève de faim et l'on se ruine en ville, sans aucune qualité de vie, c'est à réfléchir.

P.S.: combien de citadins s'endettent pour bien davantage afin d'obtenir 1000 kg d'acier sur 4 roues ?
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
@Remundo :
Ca n' a rien de survivaliste .....pas obligé d'acheter , j' en connais qui "louent" tres peu cher ou contre qqs retapes des baraques , ou meme contre la simple occupation des lieux ( afin qu'il ne se dégrade pas ou eloigne les pilleurs du fait de la presence ) ....le proprio fournit meme du boulot ou des possibilités ' acces a du bois , jardin de qualité , glanne sur fruitiers ou récoltes ..)
Le net permet pas mal de boulots délocalisés et la ruralité offre pas mal de boulots...
L' interet c'est le vrai "luxe" : le temps et l' espace ! .... ainsi qu'un seuil "bas" de survie nettement plus accessible ..le RMI est presque supportable qd on dispose de 2 ou 3 000m2 et une cheminée .
Ca n' a rien de survivaliste .....pas obligé d'acheter , j' en connais qui "louent" tres peu cher ou contre qqs retapes des baraques , ou meme contre la simple occupation des lieux ( afin qu'il ne se dégrade pas ou eloigne les pilleurs du fait de la presence ) ....le proprio fournit meme du boulot ou des possibilités ' acces a du bois , jardin de qualité , glanne sur fruitiers ou récoltes ..)
Le net permet pas mal de boulots délocalisés et la ruralité offre pas mal de boulots...
L' interet c'est le vrai "luxe" : le temps et l' espace ! .... ainsi qu'un seuil "bas" de survie nettement plus accessible ..le RMI est presque supportable qd on dispose de 2 ou 3 000m2 et une cheminée .
L'Homme succombera tué par l'excès de ce qu'il appelle la civilisation. ( Jean Henri Fabre / Souvenirs Entomologiques)
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
entièrement d'accord avec Kercoz 

- mahiahi
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
On ne meurt pas de faim dans nos villes, jusqu'au moment où on ne peut plus emprunter depuis longtemps et où une migration pose problèmeRemundo a écrit : Tu empruntes sur 10 ans, ça te fait 120 mensualités de 80€, disons 100€ avec les intérêts...
c'est un choix de vie "survivaliste", mais si l'on crève de faim et l'on se ruine en ville, sans aucune qualité de vie, c'est à réfléchir.
C'est quand tout semble perdu qu'il ne faut douter de rien
Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
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Dieu se rit des hommes déplorant les effets dont ils chérissent les causes
Défiez-vous des cosmopolites allant chercher loin dans leurs livres des devoirs qu'ils dédaignent remplir autour d'eux
- Remundo
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Salut Mahiahi,
oui, pour l'instant, les villes sont approvisionnées à grand renfort de Diesel et disposent de l'électricité...
Et d'ores et déjà, beaucoup de personnes, même salariées n'ont pas toujours assez d'argent pour acheter tout ce dont elles ont besoin pour manger.
Elles se rationnent, ou vont aux Restos du Coeur. Elles comptent leurs c€ au supermarché sur une tomate ou un paquet de nouilles.
Car il ne pousse rien sur le béton, quand bien même les dalles fassent 100 ha.
oui, pour l'instant, les villes sont approvisionnées à grand renfort de Diesel et disposent de l'électricité...
Et d'ores et déjà, beaucoup de personnes, même salariées n'ont pas toujours assez d'argent pour acheter tout ce dont elles ont besoin pour manger.
Elles se rationnent, ou vont aux Restos du Coeur. Elles comptent leurs c€ au supermarché sur une tomate ou un paquet de nouilles.
Car il ne pousse rien sur le béton, quand bien même les dalles fassent 100 ha.
- paradigme
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Cette fois la baisse a commencé avec des chiffres assez impressionnants :
"La situation actuelle n'est pas tenable, les prix devraient revenir vers le tunnel historique de 1965-2000"

Les banques anticipent la baisse en limitant les crédits, sachant que les prix vont descendre de 30 à 50% il prêtent 100 000€
pour un bien évalué à 140 000€, puis ce sera pour un bien de 180 000€, voire 200 000 €. La baisse des crédits n'en ai qu'à ses débuts, si les taux remontent ce sera la grosse chute !!
" l'effondrement du nombre de crédits distribués (- 30,5 % sur les neuf premiers mois de 2012)"
http://www.lemonde.fr/immobilier/articl ... 06281.html
"La situation actuelle n'est pas tenable, les prix devraient revenir vers le tunnel historique de 1965-2000"

Les banques anticipent la baisse en limitant les crédits, sachant que les prix vont descendre de 30 à 50% il prêtent 100 000€
pour un bien évalué à 140 000€, puis ce sera pour un bien de 180 000€, voire 200 000 €. La baisse des crédits n'en ai qu'à ses débuts, si les taux remontent ce sera la grosse chute !!
" l'effondrement du nombre de crédits distribués (- 30,5 % sur les neuf premiers mois de 2012)"
http://www.lemonde.fr/immobilier/articl ... 06281.html
Dernière modification par paradigme le 30 nov. 2012, 21:32, modifié 1 fois.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Sacré paradigme
Chute de l'immobilier le 21/12/2012.

http://www.boursier.com/actualites/econ ... 17646.htmlLes prix de l'immobilier parisien tutoient toujours les sommets et ne sont prêts de reculer..
Chute de l'immobilier le 21/12/2012.

- paradigme
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Cette fois la baisse est confirmée, la bulle commence à se dégonfler, on va revenir sur le plancher des vaches, les spéculateurs vont se calmer et beaucoup de gens pourrons à nouveau espérer avoir un petit chez soi, chouette !!
"la situation en Ile-de-France est relativement positive par rapport à d'autres métropoles régionales, où certains propriétaires cèdent leur bien immobilier quelques dizaines de milliers d'euros en dessous de leur prix d'achat d'il y a deux ans".
http://www.boursorama.com/actualites/en ... e0ec7979cb
"la situation en Ile-de-France est relativement positive par rapport à d'autres métropoles régionales, où certains propriétaires cèdent leur bien immobilier quelques dizaines de milliers d'euros en dessous de leur prix d'achat d'il y a deux ans".
http://www.boursorama.com/actualites/en ... e0ec7979cb
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
La baisse est là, et pour fêter ça, rien ne vaut une petite vidéo plutôt drôle :
http://apocalypsimmo.blogspot.fr/2012/0 ... liere.html
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- Tovi
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Très intéressant l'article.
Etant de nouveau locataire je ne suis plus trop concerné. J'ai quitté le marché en 2008, pensant qu'il allait commencer à chuter à ce moment là. Mais je ne suis pas à plaindre, j'ai gagné beaucoup de sous en plus-value dans la période 1999/2008 (plus qu'en travaillant en tout cas).
Il faut quand même faire attention à quelques fondamentaux : la France, contrairement à l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Italie a un solde démographique positif. Ce qui change beaucoup de choses ! Et c'est aussi ce qui explique pourquoi la France a "tenue" durant la crise.
L'inertie risque d'être assez longue avant la chute. Si je n'arrivais pas à vendre mon bien à un prix correct (par rapport au crédit adossé au bien), je pense que je le louerais en attendant, et que je me relogerais en louant de nouveau. La location couvrirait alors à peu près le crédit et me permettrait d'attendre tout en restant mobile. Certes je payerais un loyer, mais mon crédit se rembourse d'à peu près autant pendant ce temps là.
Mais avant de comprendre que les prix baissent inexorablement et sur le long terme - ce qui reste encore difficile à affirmer - il peut encore se passer entre 5 et 10 ans d'attentisme.
Les gens DOIVENT se loger avant toute chose, sinon le reste n'est pas possible. Donc ils paieront le loyer qu'on leur demandera, quitte à sacrifier la voiture ou autre chose.
Etant de nouveau locataire je ne suis plus trop concerné. J'ai quitté le marché en 2008, pensant qu'il allait commencer à chuter à ce moment là. Mais je ne suis pas à plaindre, j'ai gagné beaucoup de sous en plus-value dans la période 1999/2008 (plus qu'en travaillant en tout cas).
Il faut quand même faire attention à quelques fondamentaux : la France, contrairement à l'Allemagne, l'Angleterre ou l'Italie a un solde démographique positif. Ce qui change beaucoup de choses ! Et c'est aussi ce qui explique pourquoi la France a "tenue" durant la crise.
L'inertie risque d'être assez longue avant la chute. Si je n'arrivais pas à vendre mon bien à un prix correct (par rapport au crédit adossé au bien), je pense que je le louerais en attendant, et que je me relogerais en louant de nouveau. La location couvrirait alors à peu près le crédit et me permettrait d'attendre tout en restant mobile. Certes je payerais un loyer, mais mon crédit se rembourse d'à peu près autant pendant ce temps là.
Mais avant de comprendre que les prix baissent inexorablement et sur le long terme - ce qui reste encore difficile à affirmer - il peut encore se passer entre 5 et 10 ans d'attentisme.
Les gens DOIVENT se loger avant toute chose, sinon le reste n'est pas possible. Donc ils paieront le loyer qu'on leur demandera, quitte à sacrifier la voiture ou autre chose.
Si vous ne faites pas partie de la solution, alors vous faites partie du problème.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Ton analyse est intéressante, toutefois la baisse a largement commencée mais elle n'est pas du même ordre partout... loin des grandes agglomérations la baisse est déjà importante, les prix affichés ne sont pas corrélés aux prix vendus. Cette baisse ne peut que s'amplifier car le coût des transports ne cesse d'augmenter et ce n'est que le début, le chômage lui aussi touche durement les campagnes et ce n'est pas fini enfin. Enfin à la campagne on ne manque pas de logements car la population y vieillit plus vite.
Bref la baisse en campagne va être très forte 50% voire plus... pour les terrains les prix chutent de moitié voire des trois quart !! je me souviens il y a 20 ans un maire donnait des terrains de sa commune pour que les gens viennent s’installer dans sa campagne profonde.
En ville le problème est que de moins en moins de gens peuvent acheter, le marché se rétrécit les riches achètent à tout va, mais les riches seront taxés de plus en plus car le peuple en a marre des politiques qui avantages les nantis...
Bref la baisse en campagne va être très forte 50% voire plus... pour les terrains les prix chutent de moitié voire des trois quart !! je me souviens il y a 20 ans un maire donnait des terrains de sa commune pour que les gens viennent s’installer dans sa campagne profonde.
En ville le problème est que de moins en moins de gens peuvent acheter, le marché se rétrécit les riches achètent à tout va, mais les riches seront taxés de plus en plus car le peuple en a marre des politiques qui avantages les nantis...
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Amen
on peut toujours rêver.
Mais justement, s'il faut sacrifier la voiture ( ou une sur deux), habiter à la campagne devient vite problèmatique.
Le vélo c'est sympa, mais pas en hiver.

Mais justement, s'il faut sacrifier la voiture ( ou une sur deux), habiter à la campagne devient vite problèmatique.
Le vélo c'est sympa, mais pas en hiver.
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Re: [2011] L'immobilier en difficulté
Dans la Creuse peut être ou dans n'importe quel coin paumé de France et où à moins d'être retraité ça n'est pas viable, y'a pas de boulot. Pour le reste et même hors Ile de France les prix sont inabordables. A moins d'acheter un terrain non constructible et donc inhabitable pour quelques milliers d'euros. Je regarde régulièrement les annonces de vente terrain/maison/appartement. Je ne vois guère de baisse et même s'il y en a une elle est minime. Quant aux prix affichés qui ne correspondent pas aux prix de vente finale faut pas rêver : les prix sont encore beaucoup trop inaccessibles.pour les terrains les prix chutent de moitié voire des trois quart !!
Tant qu'il y aura pénurie de logement et elle durera puisqu'en parallèle la pression démographique augmente, les prix resteront durablement élevés .