
et il reste à prouver que le prix du baril peut réatteindre 150 $ sans provoquer une nouvelle crise économique et une nouvelle chute de la demande... ramenant le prix du baril à nouveau sous les 50 $ !
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Ouais ben le scénario est faux.
GillesH38 a écrit :et il reste à prouver que le prix du baril peut réatteindre 150 $ sans provoquer une nouvelle crise économique et une nouvelle chute de la demande... ramenant le prix du baril à nouveau sous les 50 $ !
j'ai du mal à comprendre la logique de la phrase, meme si tu as raison sur la premiere partie (ce que tu n'a jamais démontré, et surement pas avec des graphiques, vu que tu serais incapable de déceler des effets de retards dans l'effet du prix du baril) : si je suis tombé malade à cause du bacille du choléra, je vois pas pourquoi celui de la peste me rendrait aussi malade?ABC a écrit :
Vu que la crise que nous connaissons n'est pas due au prix du baril(je te rappelle que la crise des subprimes éclate en 2007, soit bien avant que les prix du barils atteignent 150$), je ne vois pas pourquoi une nouvelle montée à 150$ provoquerait une crise similaire.
Vu que la montée de la dette privée est antérieure à l'envolée du prix du pétrole, je ne risque pas d'avoir des difficultés avec les effets retards du prix du barilGillesH38 a écrit :j'ai du mal à comprendre la logique de la phrase, meme si tu as raison sur la premiere partie (ce que tu n'a jamais démontré, et surement pas avec des graphiques, vu que tu serais incapable de déceler des effets de retards dans l'effet du prix du baril)ABC a écrit :
Vu que la crise que nous connaissons n'est pas due au prix du baril(je te rappelle que la crise des subprimes éclate en 2007, soit bien avant que les prix du barils atteignent 150$), je ne vois pas pourquoi une nouvelle montée à 150$ provoquerait une crise similaire.
C'est sûr, mais tu n'as pas la même maladie. Dans le cas du choc pétrolier de 73, il n'y a pas eu de crise du crédit. Il y a eu un effet principal sur les coûts de production dans les entreprises. C'est une crise qui s'est accompagné d'un fort taux d'inflation. Il a été assez facilement surmonté, malgré la persistance de prix hauts en raison du fait simple que la hausse du prix du baril ne fait pas disparaître de l'argent du système, mais le déplace, ce qui finit par le faire revenir(les Saoudiens ont placés leur argent dans les banques US).: si je suis tombé malade à cause du bacille du choléra, je vois pas pourquoi celui de la peste me rendrait aussi malade?
Le ralentissement économique avait commencé avant(le chômage ralentit depuis des mois déjà) . Pour ce qui est de la déflation, elle a déjà commencé dans l'immobilier. On peut aussi signaler ceci:Tovi a écrit :Ce qui est démontré en revanche c'est qu'en juillet et en aout 2008, la consommation d'essence avait baissé de 10% en France. Avant le crack économique (officiel) de septembre.
Pour le moment il n'y a pas de déflation avérée non plus.
la question n'est pas tant la montée de la dette que ce qui a déclenché son impossibilité de la rembourser. Elle n'est pas tant l'existence d'une crise financière que son ampleur générale et la surprise complète face à sa gravité - et justement, personne ne prenait non plus au sérieux l'influence du prix du baril, par coïncidence...ABC a écrit : Vu que la montée de la dette privée est antérieure à l'envolée du prix du pétrole, je ne risque pas d'avoir des difficultés avec les effets retards du prix du baril![]()
a moins de trouver magiquement comment produire plus de richesse avec moins d'énergie, une crise pétrolière diminue forcément les richesses produites - une fois les économies qu'on peut faire dans les petits gaspillages réalisées. Il n'y a pas nécessairement besoin d'une crise de crédit : n'importe quoi qui baisse la consommation suffit. Et je pense qu'il n'est pas difficile de trouver des raisons pour lesquelles un baril à 150 $ ou plus ferait baisser la consommation !C'est sûr, mais tu n'as pas la même maladie. Dans le cas du choc pétrolier de 73, il n'y a pas eu de crise du crédit. Il y a eu un effet principal sur les coûts de production dans les entreprises. C'est une crise qui s'est accompagné d'un fort taux d'inflation. Il a été assez facilement surmonté, malgré la persistance de prix hauts en raison du fait simple que la hausse du prix du baril ne fait pas disparaître de l'argent du système, mais le déplace, ce qui finit par le faire revenir(les Saoudiens ont placés leur argent dans les banques US).
l'économie actuelle n'était pas assez forte pour supporter un tel prix de l'énergie et muter.ABC a écrit :Dans le cas du choc pétrolier de 73, il n'y a pas eu de crise du crédit. Il y a eu un effet principal sur les coûts de production dans les entreprises. C'est une crise qui s'est accompagné d'un fort taux d'inflation. Il a été assez facilement surmonté, malgré la persistance de prix hauts en raison du fait simple que la hausse du prix du baril ne fait pas disparaître de l'argent du système, mais le déplace, ce qui finit par le faire revenir(les Saoudiens ont placés leur argent dans les banques US).
Ce qui a empêché de la rembourser, c'est sa taille! C'est pourtant simple:il est plus difficile de rembourser une dette lourde qu'une dette légère, et la dette avait atteint des records historiques. Le mécanisme de la bulle de crédit est simple: 1) On a une expansion du crédit 2) On déclenche une frénésie d'achats 3) Les prix des actifs montent 4) Le crédit, garanti par des actifs, s'accroît. etc...GillesH38 a écrit :Vu que la montée de la dette privée est antérieure à l'envolée du prix du pétrole, je ne risque pas d'avoir des difficultés avec les effets retards du prix du baril
la question n'est pas tant la montée de la dette que ce qui a déclenché son impossibilité de la rembourser. Elle n'est pas tant l'existence d'une crise financière que son ampleur générale et la surprise complète face à sa gravité - et justement, personne ne prenait non plus au sérieux l'influence du prix du baril, par coïncidence...
1) La production de pétrole a stagné et non diminué.a moins de trouver magiquement comment produire plus de richesse avec moins d'énergie, une crise pétrolière diminue forcément les richesses produites - une fois les économies qu'on peut faire dans les petits gaspillages réalisées. Il n'y a pas nécessairement besoin d'une crise de crédit : n'importe quoi qui baisse la consommation suffit. Et je pense qu'il n'est pas difficile de trouver des raisons pour lesquelles un baril à 150 $ ou plus ferait baisser la consommation !
1) J'ai bien précisé que nous étions menacés par la déflation.Tovi a écrit :Je suis tout à fait près à croire que la déflation est possible, mais ton article parle d'une "baisse de l'inflation", ce n'est pas exactement pareil.
Ensuite, je pourrais te trouver autant d'articles de presse parlant d'une future explosion de l'inflation.
Comme celui-la par exemple : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2549
Donc, déflation peut être, mais pas encore.
Je suis tout à fait près à croire que la déflation est possible, mais ton article parle d'une "baisse de l'inflation", ce n'est pas exactement pareil.
Ensuite, je pourrais te trouver autant d'articles de presse parlant d'une future explosion de l'inflation.
Comme celui-la par exemple : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2549
Donc, déflation peut être, mais pas encore.
Tout à fait. En fait, pour maintenir la consommation dans les pays riches, on a encouragé l'endettement des ménages.Avec la mondialisation, les délocalisations constituent une forme de déflation salariale qui n'est sans doute pas étrangère à la crise.
La réponse à ces deux questions est à mon avis la même :c'est une histoire de temps de réponse.ABC a écrit : 3) Si c'est la hausse du baril qui a provoqué la crise, il faut répondre à deux questions: pourquoi n'-a-t-on pas eu un impact progressif de cette hausse, plutôt qu'une récession brutale comme nous le voyons(parfaitement compréhensible dans le cas de la crise par l'endettement).
4) Pourquoi lorsque le prix du pétrole a baissé n'a-t-on pas assisté à une embellie?(j'attends une autre réponse que "c'est la crise" qui ne veut rien dire)
Sur la cause de la hausse des taux entre 2004 et 2006, je pense qu'il est inutile de reprendre notre discussionYves a écrit :La réponse à ces deux questions est à mon avis la même :c'est une histoire de temps de réponse.ABC a écrit : 3) Si c'est la hausse du baril qui a provoqué la crise, il faut répondre à deux questions: pourquoi n'-a-t-on pas eu un impact progressif de cette hausse, plutôt qu'une récession brutale comme nous le voyons(parfaitement compréhensible dans le cas de la crise par l'endettement).
4) Pourquoi lorsque le prix du pétrole a baissé n'a-t-on pas assisté à une embellie?(j'attends une autre réponse que "c'est la crise" qui ne veut rien dire)
La montée du pétrole entre 2004 et 2006 a progressivement fait monter les taux d'intérets (mais rien de plus). On a là une réponse plutôt rapide.
Mi 2006, le reflux immobilier commence, mais le choc des subprimes attendra 2007, sa répercution au reste du monde sep 2008. On est là dans des réponses plutôt lentes.
On a bien assisté à une embellie liée au prix du pétrole, c'est que la consommation de carburant en France à cessé de baisser (si ma mémoire est bonne) Réponse rapide. Mais on est sur des temps de réponses bien plus long pour ce qui est de la vie des entreprises et de l'économie.
Selon certain, on en a pas fini encore avec les subprimes, et mars-avril avec les bilans de fin d'année sera un nouveau pas vers le bas. En supposant que ces ennnuis là en restent là, il faudra attendre encore la fin de leurs conséquences. Sur ce sénario, on aura aucune embellie avant l'automne 2009, ce sera en permanence du pire. Et vue la chute des CA de nombreux major, il faudra certainement attendre la fin de l'exercice 2009 avant de savoir si on a déjà touché le fond ou pas. Cela quel que soit le prix du baril.
Tovi a écrit :J'aimerais développer ici une théorie.
En ces temps de crise, quelles sont les valeurs refuges ? L'informatique par exemple, mais surtout, avec la chute des investissements dans les secteur minier et pétrolier, nous allons voir d'ici quelques mois une hausse mécanique du prix des matières premières. Celà prendra quelques temps à cause de la chute de la production industrielle mais la dépletion naturelle va rendre les minerais plus rares, graduellement.
Or, un secteur en hausse va attirer les investisseurs dès qu'ils auront compris que la hausse est inéluctable. Le pétrole est déjà repassé au dessus des 40 $ le baril. Il n'est donc pas impossible de voir apparaitre assez rapidement une bulle spéculative sur les matières premières, comme c'est le cas pour l'or. Avec le risque d'accentuer la crise par ailleurs.
Pour le moment mon raisonnement n'est appuyé par rien de réellement précis. Qu'en pensez vous ?