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Re: économie russe
Publié : 30 oct. 2023, 20:33
par energy_isere
suite de 3 posts au dessus.
Russie : Rostec a commencé la certification de l'avionique du SJ-100
Antony Angrand le 30 octobre 2023 air-cosmos
La filiale Kret de la société Rostec a procédé à la certification de l'avionique de l'avion de transport régional Yakovlev SJ-100, le successeur domestique du SSJ-100. L'avionique Kret va remplacer les précédents équipements qui avaient été développés par Thales.
Kret succède à Thales pour l'avionique du SJ100
La Russie poursuit son travail de certification du jet régional Yakovlev SJ-100. Alors que le TsAGI se charge des essais de fatigue et d'intégration motrice, la filiale d'avionique de Rostec, Kret, a développé un équipement de remplacement de celui d'origine, qui sur le SSJ-100 avait été conçu par Thales. C'est plus précisément le bureau de conception d'instruments Ramenskoye qui a été chargé de cette mission, celle de chapeauter l'ensemble des sociétés qui participent à la mise en place de la nouvelle avionique de l'appareil.
..........................
https://air-cosmos.com/article/russie-r ... -100-67431
Re: économie russe
Publié : 25 nov. 2023, 10:31
par energy_isere
Le PIB de la Russie va croître en 2024 malgré les sanctions, selon Amundi
par Mathieu Rosemain REUTERS 23 novembre 2023
L'économie russe devrait croître trois fois plus vite que celle de la zone euro en 2024, a déclaré jeudi Vincent Mortier, directeur des investisseurs chez Amundi, soulignant l'inefficacité des sanctions imposées par les pays occidentaux à la suite de l'invasion de l'Ukraine décidée par Moscou.
Amundi s'attend à ce que le produit intérieur brut (PIB) de la Russie augmente de 1,5% en 2024 et de 2% en 2025, contre 0,5% et 1,2% pour la zone euro.
"Cela veut dire que les Etats-Unis, l'Europe, le Japon, l'Australie - les grands pays développés - ne sont pas capables de sanctionner un pays de manière efficace (...) On peut le déplorer mais c'est une réalité", a estimé Vincent Mortier lors d'une conférence de la société de gestion d'actifs sur ses perspectives pour 2024.
L'impact des sanctions a été assez fort sur le gel des avoirs d'un certain nombre d'acteurs mais pas tellement sur les importations et exportations russes, observe-t-il.
La Russie est parvenue à trouver de nouvelles voies d'exportations vers les grandes économies comme l'Inde et la Chine ainsi que vers des pays comme la Turquie et le Kazakhstan.
"En fin de compte, si nous faisons le bilan de la guerre en Ukraine, l'Europe en a souffert directement et fortement. Pour les Etats-Unis, c'est neutre. En revanche, Turquie, Asie centrale et Asie plus généralement en ont bénéficié", a estimé Vincent Mortier.
https://www.usinenouvelle.com/article/l ... i.N2198083
Re: économie russe
Publié : 30 nov. 2023, 23:26
par energy_isere
Pétrole: la Russie renforce sa coupe à 500.000 barils par jour jusqu'en mars 2024
AFP le 30 nov. 2023
La Russie va renforcer sa réduction de production de pétrole à 500.000 barils par jour jusqu'à fin mars 2024, a annoncé jeudi le vice-Premier ministre en charge de l'Energie Alexandre Novak, à l'issue d'une rencontre des pays de l'Opep+.
"La Russie renforcera la réduction volontaire de l'offre de pétrole de 300.000 barils par jour de 200.000 barils par jour supplémentaires pour atteindre 500.000 barils par jour, et prolongera cette réduction volontaire de l'offre jusqu'à la fin du premier trimestre 2024 en coordination avec certains pays de l'Opep+", a indiqué M. Novak, cité dans un communiqué.
"Cette réduction sera calculée sur la base des niveaux moyens d'exportation de mai et juin 2023 et s'élèvera à 300.000 barils par jour de pétrole brut et 200.000 barils par jour de produits raffinés", a précisé le responsable russe.
Selon lui, ces réductions sont destinées à "maintenir la stabilité et l'équilibre des marchés pétroliers" et pourront être levées à l'avenir "à un rythme dépendant des conditions du marché".
L'annonce de cette décision intervient juste après celle de l'extension de la réduction de production de pétrole d'un million de barils par jour par l'Arabie saoudite, puissante partenaire de la Russie au sein de l'Opep+, collectif réunissant les principaux pays exportateurs de pétrole.
Les mesures de ce type permettent surtout de réduire l'offre de pétrole sur les marchés afin de stimuler les prix, un moyen pour Moscou de tenter d'augmenter ses recettes issues de la vente des hydrocarbures, grande source de revenus bugdétaires dans un contexte de conflit en Ukraine et de sanctions occidentales visant son économie.
https://www.connaissancedesenergies.org ... 024-231130
Re: économie russe
Publié : 01 déc. 2023, 21:27
par mahiahi
Il y a peu, ici même, il y aurait eu pléthore de commentaires sur le lien entre PPP et cette annonce.
Re: économie russe
Publié : 15 déc. 2023, 18:00
par phyvette
La Banque centrale de Russie a décidé ce vendredi de relever son taux directeur de 15 à 16%.
L'inflation continue à galoper à 8% en 2023.
Re: économie russe
Publié : 15 déc. 2023, 22:28
par mobar
phyvette a écrit : ↑15 déc. 2023, 18:00
La Banque centrale de Russie a décidé ce vendredi de relever son taux directeur de 15 à 16%.
L'inflation continue à galoper à 8% en 2023.
C'est plus de deux fois moins qu'en Ukraine!
Pour l'année 2022, une inflation de 20,2% a été calculée.
https://www.donneesmondiales.com/europe ... lation.php
Re: économie russe
Publié : 31 janv. 2024, 21:27
par energy_isere
Russie : la croissance devrait être bien meilleure que prévu et... meilleure que celle de l'Europe
latribune.fr avec AFP 31janvier 2024
Moscou ne semble pas encore avoir dit son dernier mot sur le front économique. Nombre d'institutions et d'experts voyaient l'économie russe s'effondrer, après l'application des sanctions occidentales au lendemain de l'invasion de l'Ukraine. Et pourtant, le Fonds monétaire international a révisé à la hausse mardi ses prévisions de croissance pour le pays. Ainsi, en 2024, le FMI prévoit une hausse de 2,6% du Produit intérieur russe. Un chiffre qui représente 1,5 point de pourcentage de plus que lors de sa prévision d'octobre qui anticipait 1,1% de croissance.
C'est même mieux que la croissance attendue en zone euro. Celle-ci ne devrait pas dépasser 1% (0,9%) de croissance. Et pour cause, elle a été une nouvelle fois plombée par l'Allemagne, le moteur de l'Europe dont l'économie va continuer à tourner au ralenti (0,5% attendu). L'Italie devrait faire à peine mieux que celle-ci, étant un partenaire commercial majeur (0,7% en 2024). Mais la France et surtout l'Espagne peuvent espérer mieux, avec respectivement 1% et 1,5% de croissance pour l'année en cours. Hors Union européenne, le Royaume-Uni devrait rester à la peine (0,6%).
Près de deux ans après le début de la guerre en Ukraine, l'économie russe semble tenir le choc, en comparaison de ses voisins du Vieux continent. Des chiffres qui servent la rhétorique du Kremlin. Vladimir Poutine martèle régulièrement que les sanctions échouent à mettre à genoux l'économie de son pays.
Une croissance dopée de manière artificielle
Il convient néanmoins de nuancer ces chiffres. Et pour une raison simple : l'économie russe est maintenue à flot, grâce à une dépense publique accrue. Pour rappel, Moscou a acté une envolée de près de 70% des dépenses militaires en 2024, le Kremlin réorientant toute sa politique vers l'effort de guerre.
Le conflit en Ukraine pèse fortement sur le budget d'Etat, notamment en raison de l'explosion des commandes militaires aux usines d'armements, du coût de la logistique et des salaires des centaines de milliers de nouvelles recrues dans l'armée. Selon le ministre de la Défense Sergueï Choïgou, l'armée russe distribue quotidiennement « 10.000, parfois jusqu'à 15.000 tonnes de matériel (...) des munitions, du carburant », mais aussi de la nourriture, de l'eau et du linge pour les soldats.
Selon un document du ministère des Finances, consulté fin septembre par l'AFP, les dépenses de Défense vont augmenter de 68% en 2024, par rapport à 2023, et atteindre 10.800 milliards de roubles (environ 106 milliards d'euros). Au global, la somme allouée à la Défense va représenter environ 30% des dépenses fédérales en 2024 et 6% du PIB, une première dans l'histoire moderne de la Russie. Autant de biens, produits pour l'armée, qui vont doper le PIB du pays cette année.
Exportations de pétrole et hausse des échanges avec la Chine
Moscou parie aussi sur ses revenus pétroliers et les échanges commerciaux avec son voisin chinois, pour soutenir son économie. Les seconds ont atteint un niveau record en 2023 de 240,1 milliards de dollars de biens et services, en hausse de 26,3% sur un an, selon les douanes chinoises.
Selon des chiffres communiqués lors d'un forum en janvier par le patron du géant pétrolier Rosneft, Igor Setchine, l'énergie représente « plus de 75% des exportations russes à destination de la Chine ». Le président russe y a affirmé que les conflits et menaces dans le monde « renforcent » la relation des deux pays. « La confiance politique mutuelle entre les deux pays est en croissance constante », a-t-il dit à son allié, selon l'agence officielle Chine nouvelle. Xi Jinping a, lui, rappelé avoir rencontré Vladimir Poutine 42 fois au cours de la dernière décennie et « développé une bonne relation de travail et une amitié profonde » avec son homologue.
En revanche, la Russie peut de moins en moins compter sur ses revenus pétroliers.
« Les recettes fiscales russes provenant des exportations de pétrole et de produits pétroliers - la principale source de revenus de la Russie - ont été inférieures de 32% entre janvier et novembre 2023 à celles de la même période l'année dernière », ont affirmé dans un communiqué commun le G7, l'Union européenne et l'Australie, en décembre.
Lire aussiEn 2024, le prix du baril de pétrole sera soutenu par la géopolitique et l'Opep+
Sur les seuls cinq premiers mois de 2023, la chute des revenus s'est élevée à 50%, avait déjà indiqué Washington en juin. Et pour cause, les Occidentaux ont imposé un mécanisme de plafonnement du prix à la Russie, l'obligeant à vendre son pétrole à 60 dollars le baril maximum aux membres de la coalition - Australie, Canada, Union Européenne, France, Allemagne, Italie, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis. Pourtant, les prix du pétrole oscillent depuis quelques mois dans une fourchette comprise entre 75 et 85 dollars le baril.
Une inflation de 7,4%
L'amélioration des perspectives de la croissance russe ne doit pas non plus faire oublier les difficultés de la Russie. Elle fait toujours face à une inflation élevée. Bien qu'en ralentissement, la hausse des prix s'est établie à 7,4% en décembre. Une situation qui oblige la Banque centrale du pays à maintenir des taux à près de 16% encore fin décembre.
De façon générale, malgré une adaptation de l'économie menée au pas de course, la Russie fait face à une série de difficultés qui durent : chômage très faible (3% en août) symbole de la contraction de la main-d'œuvre, pénuries de pièces mécaniques et technologiques auparavant importées, fuite des cerveaux à l'étranger... Autant de problématiques qui pourraient avoir des conséquences importantes à long terme.
https://www.msn.com/fr-fr/finance/econo ... d924&ei=30
Re: économie russe
Publié : 31 janv. 2024, 22:01
par energy_isere
Guerre en Ukraine : la Russie multiplie les moyens de contourner les sanctions, selon Londres
BOURSORAMA AVEC MEDIA SERVICES 31/01/2024
"Nous sommes préoccupés par les preuves de plus en plus nombreuses que la Russie a pu contourner les sanctions", affirmé un rapport parlementaire britannique publié ce mercredi 31 janvier.
Des preuves "de plus en nombreuses". Selon un rapport parlementaire britannique publié ce mercredi 31 janvier, la Russie multiplie les moyens de contourner les sanctions imposées après son invasion de l'Ukraine, notamment grâce à la formation d'une "flotte fantôme de pétroliers" et malgré une coopération entre Londres et ses alliés.
"Nous sommes préoccupés par les preuves de plus en plus nombreuses que la Russie a pu contourner les sanctions, notamment par l'intermédiaire d'États tiers et de flottes fantômes de pétroliers", écrit la commission des Affaires européennes de la chambre des Lords, chargée de la rédaction du rapport. Sur cette question, "le Royaume-Uni et ses alliés doivent prendre des mesures décisives", fait-elle savoir.
Embargo pétrolier, plafonnement du prix du brut russe incluant l'interdiction de fournir les services permettant le transport maritime (négoce, fret, assurance, armateurs, etc.) pour les entreprises basées dans les pays de l'UE, du G7 et en Australie, mécanisme similaire pour les produits pétroliers... de nombreuses sanctions occidentales avaient en effet pour but de frapper la manne financière de la Russie. Pour contourner ces sanctions, Moscou a réduit sa dépendance à l'égard des services maritimes occidentaux en construisant une "flotte fantôme" de tankers, en achetant de vieux navires auxquels elle offre ses propres services d'assurance, selon Rystad Energy.
"179 pétroliers pleins de la flotte fantôme russe ont quitté les ports russes en novembre 2023", affirme l'institut économique ukrainien KSE basé à Kiev dans son rapport "Russian Oil Tracker" de décembre. En octobre 2023, la flotte fantôme a permis l'exportation d'environ 2,3 millions de barils par jour de pétrole brut et de 800.000 barils par jour de produits pétroliers, selon l'institut KSE.
Par ailleurs, le rapport parlementaire pointe le fait que "des lacunes et des failles résultent de divergences entre les régimes de sanctions, ce qui affaiblit leur efficacité", appelant à ce qu'elles soient "aussi limitées que possible".
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... d2723e5471
Re: économie russe
Publié : 02 févr. 2024, 16:58
par mahiahi
Pourquoi "fantôme"?
Ils font tourner leur flotte
Qui achète ces 2,3 millions de barils de pétrole brut et ces 800 000 barils de produits pétroliers quotidiens?
A moins que ce ne soit des affiliés aux USA, il s'agit plutôt des limites de l'application des sanctions.
Les achats par intermédiaires sont autant le fait de nos dirigeants, pour échapper aux effets nocifs pour nous.
Re: économie russe
Publié : 02 févr. 2024, 17:09
par mobar
Les sanctions ou embargos ne fonctionnent que sur de petits pays qui peuvent facilement être isolés du reste du monde, comme Cuba
Et cela ne garanti en rien la chute du régime sous embargo
Pour des grands pays comme la Russie qui a des frontières avec des pays tiers ami, les sanctions ou les embargos sont facilement détournés, les sanctions sont de la communication et n'ont que des effets mineurs qui en plus cristallisent des ententes qui vont à l'encontre des buts recherchés
Re: économie russe
Publié : 02 févr. 2024, 22:45
par mahiahi
mobar a écrit : ↑02 févr. 2024, 17:09
Pour des grands pays comme la Russie qui a des frontières avec des pays tiers ami, les sanctions ou les embargos sont facilement détournés,
Les sanctions sont appliquées par les pays participants, ce qui arrive est qu'ils ne sont pas le monde entier !
Après, chacun fait selon ses intérêts et ils sont plus souvent dans le commerce (qui amène la paix et la richesse, souvenez vous) que vers l'isolement (propre aux autocraties despotiques, n'oubliez pas).
Avec tout ça, on ne peut pas renvoyer un pays qui ne nous revient pas à l' âge de pierre, mais c'est plutôt rassurant !
Il n'y a pas de détournement, rien que la rage impuissante de rêveurs de toute puissance
Re: économie russe
Publié : 02 févr. 2024, 23:08
par mobar
Du blabla pour amuser les blaireaux, les sanctions tout le monde sait que ça ne sert à rien, juste bon pour compter qui joue avec qui!
Re: économie russe
Publié : 02 févr. 2024, 23:17
par nemo
mobar a écrit : ↑02 févr. 2024, 23:08
Du blabla pour amuser les blaireaux, les sanctions tout le monde sait que ça ne sert à rien, juste bon pour compter qui joue avec qui!
Va dire ça au cubain. Les iraniens et les coréens sont aussi bien handicapé. De plus même si ça coule pas leur économie ça fait clairement bien c... les russes.
Re: économie russe
Publié : 03 févr. 2024, 00:13
par mobar
Le régime cubain ne s'est pas effondré malgré prés de 60 ans de sanctions, ni la Corée du Nord, ni l'Iran!
Quand des sanctions sont appliquées c'est toujours pour soi-disant faire tomber les régimes, jamais pour affamer les peuples
Mais c'est toujours ce que ça fait et les pouvoir en place en sortent souvent renforcés
Re: économie russe
Publié : 16 févr. 2024, 22:13
par energy_isere
Inflation élevée: la Banque centrale russe maintient son taux directeur à 16%
BOURSORAMA AVEC AFP•16/02/2024
La Banque centrale russe (BCR) a annoncé vendredi maintenir son taux directeur à 16%, condition nécessaire, selon elle, pour faire baisser l'inflation qui plombe toujours le pouvoir d'achat des Russes, sous l'effet des lourdes sanctions occidentales.
"Les pressions inflationnistes actuelles se sont atténuées par rapport aux mois d'automne, mais elles restent élevées", a justifié la BCR dans un communiqué, après que l'inflation a stagné en janvier à 7,4%, bien au-delà de la cible annoncée de 4%.
La BCR a ainsi reconnu qu'"à moyen terme, les risques d'inflation restent orientés à la hausse", expliquant ainsi vouloir "maintenir des conditions monétaires restrictives (...) pendant une longue période".
Cette décision devrait rassurer les entrepreneurs russes, inquiets du coût croissant des investissements dans le pays, sur fond d'absence de perspective de sortie du conflit avec l'Ukraine et de vie chère du fait des sanctions.
Ces derniers mois, le manque de main d'oeuvre -lié au départ de centaines de milliers de Russes au front ou à l'étranger-, l'affaiblissement du rouble, des conditions de crédit souples et des dépenses fédérales en nette hausse ont contribué à l'augmentation des prix.
"Les pénuries de main d'oeuvre restent le principal obstacle à l'augmentation de la production" nationale, a d'ailleurs noté vendredi la BCR.
Or sa cheffe, Elvira Nabioullina, a fait de l'inflation son cheval de bataille, en pleine surchauffe de l'économie nationale alimentée par l'explosion des commandes militaires pour approvisionner l'armée qui combat en Ukraine.
A un mois de la présidentielle qui doit le voir triompher sans opposition, Vladimir Poutine a, lui, exhorté en début de semaine la BCR et le gouvernement à tout faire pour "maîtriser" la hausse des prix, une des principales préoccupations des Russes.
Leur pouvoir d'achat est plombé depuis deux ans sous l'effet des sanctions occidentales, couplé à l'affaiblissement du rouble face au dollar et à l'euro.
Or les Russes restent fortement marqués par le souvenir de l'instabilité financière des années 1990, quand des millions de personnes ont vu leur épargne bancaire se volatiliser sous l'effet de la dévaluation du rouble et de l'inflation.
Dans son communiqué, la Banque centrale russe a dit espérer une inflation autour de "4-4,5%" cette année, alors que le gouvernement a acté l'explosion des dépenses de Défense de près de 70% par rapport à 2023, ce qui pourrait faire accélérer d'autant plus la hausse des prix.
https://www.boursorama.com/actualite-ec ... 60d127069a