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Les Etats-Unis sont en récession, selon le milliardaire Warren Buffett

Les Etats-Unis sont en récession économique, selon la définition classique du terme, a estimé lundi l'homme d'affaires américain et président-directeur général de Berkshire Hathaway Inc, Warren Buffett.

"Nous avons des intérêts dans la confiserie, l'équipement de la maison et les bijoux, et j'observe un ralentissement significatif dans l'ensemble de ces activités," a-t-il déclaré lors d'un entretien accordé à la chaîne d'information financière CNBC.

Le secrétaire américain au Trésor, Henry Paulson, a affirmé de son côté que, malgré les risques persistants qui pèsent sur l'économie des Etats-Unis, elle devrait continuer de croître cette année, bien qu'à un rythme plus lent qu'au cours des années précédentes.

Lors d'un entretien accordé à Bloomberg Television, M. Paulson a mis en exergue le plan de relance mis sur pied par le gouvernement américain le mois dernier, qui devrait permettre aux ménages de bénéficier de crédits d'impôt à partir du mois de mai.

M. Buffett a déclaré observer des "vagues de désendettement" se déployer un peu partout sur le marché.

"Malheureusement pour les gens qui se désendettent, leurs dettes ont été contractées avec des valorisations aberrantes dans bien des cas," a déclaré M. Buffett. "Les gens ont pris des risques financiers inconsidérés et en supportent les conséquences maintenant".

Toutefois, l'environnement économique actuel n'est pas comparable à celui de la stagflation intervenue dans les années 1970, a ajouté l'homme d'affaires américain. AP

Boursoram^

Les Etats-Unis sont en récession, selon le milliardaire Warren Buffett

La croissance américaine au premier trimestre pourrait être négative, selon la Maison Blanche

"Il est clair que notre économie a ralenti", a déclaré vendredi le président George W. Bush, alors que son principal conseiller économique Edward Lazear avait indiqué plus tôt que la croissance américaine au premier trimestre 2008 pourrait être négative.

Les conseillers économiques de la Maison Blanche ont "revu à la baisse" leurs prévisions de croissance pour le premier trimestre, a expliqué M. Lazear. L'analyse est partagée par la plupart des analystes, mais c'est la première fois que la Maison Blanche exprime autant de pessimisme.

"Il est clair que notre économie a ralenti", a ainsi souligné le président George W. Bush quelques instants plus tard lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche. "Perdre son emploi est douloureux et je sais que les Américains sont inquiets pour notre économie. Je le suis aussi".

Il a toutefois assuré que les perspectives sur le long terme étaient bonnes. "Notre économie va prospérer", a-t-il affirmé. "Je sais que c'est une période difficile pour notre économie. Mais nous avons rapidement isolé le problème et nous avons donné un stimulus à notre économie".

George W. Bush a signé mi-février un plan de relance de l'économie de 168 milliards de dollars (115 milliards d'euros) adopté par le Congrès et destiné à éloigner le spectre d'une récession aux Etats-Unis. Ce plan, élaboré par le président de la commission des Finances au Sénat Max Baucus, prévoit notamment des dégrèvements fiscaux pour la plupart des contribuables et des allégements d'impôts pour les sociétés. Les premières ristournes prendront effet en mai. Le plan va concerner 111 millions de personnes au total.

Vendredi, le chef de la Maison Blanche a invité les Américains à dépenser l'argent qu'ils vont toucher, plutôt que de l'épargner, afin de participer à la relance de l'économie. "Quand l'argent parviendra au peuple américain, nous espérons qu'il permettra de booster les dépenses de consommation", a-t-il expliqué.

Plus tôt, Edward Lazear n'avait pas précisé si la Maison Blanche prédit une récession. Certains économistes estiment que les Etats-Unis y sont déjà entrés. AP

Boursoram^

Le dollar baisse et le tourisme américain se frotte les mains

L'euro bat un nouveau record face au dollar et les professionnels américains du tourisme, venus en force au salon du tourisme de Berlin (ITB), se frottent les mains, espérant que la faiblesse du billet vert incitera à plus de visites aux Etats-Unis.

Quatre jours de shopping effrené à New York? C'est possible au départ de Francfort (ouest de l'Allemagne) ou de Hambourg (nord) à partir de 785 euros, vol, nuits d'hôtel et excursion dans un centre commercial de marques dégriffées inclus. Dans le même catalogue FTI Reisen, tour opérateur allemand basé à Munich (sud), des nuitées d'hôtel à Las Vegas à partir de 14 euros par personne et des circuits en Floride à partir de 300 euros.

"Les Etats-Unis, c'est un vrai boom, c'est de la folie!", explique-t-on sur le stand de FTI Reisen, où les employés distribuent avec parcimonie les catalogues pour les Etats-Unis, craignant la rupture de stock.

Aux Etats-Unis, la profession toutefois s'inquiéte du fait que le nombre de visiteurs d'outre-Atlantique (23,2 millions de novembre 06 à novembre 07) n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant les attentats du 11-Septembre (26 millions en 2000).

Quelque 1,4 million d'Allemands ont visité les Etats-Unis de novembre 06 à novembre 07, une hausse de 9% par rapport à la même période l'année précédente, selon le département du Commerce à Washington.

L'euro a battu vendredi un nouveau record face au dollar (1,5464 dollar), diminuant encore un peu plus le prix pour les Européens des produits et des services libellés en dollars. Et mettant à leur portée les vacances aux Etats-Unis que, sinon, ils ne s'offriraient pas forcément.

Destination privilégiée, les villes, et dans les villes, les magasins. "Faire du shopping aux Etats-Unis est bon marché comme cela n'a pas été le cas depuis longtemps": c'est ainsi que Volker Böttcher, patron pour l'Allemagne du premier voyagiste européen TUI, explique le succès des voyages outre-Atlantique que propose son groupe.

Mais toutes les formes de tourisme profitent du phénomène. Dans l'Utah, connu pour ses paysages et ses parcs naturels, "nous allons avoir un été remarquable, historique" grâce aux touristes européens, s'emballe Patricia Denny, en charge du tourisme au sein de l'office régional de développement économique.

Après Berlin, Mme Denny part à Paris faire la promotion d'une nouvelle liaison aérienne directe entre Salt Lake City et Paris, le tout premier vol intercontinental qui desservira la capitale de l'Utah, et qui amènera des touristes "de toute l'Europe", se réjouit-elle.

Pour l'industrie américaine du tourisme, les touristes européens sont d'autant plus bienvenus que l'économie du pays est loin d'être au beau fixe. Et non seulement les Européens font le voyage, munis de leur devise forte, ils regardent aussi moins à la dépense que les touristes américains.

En 2006, les visiteurs étrangers avaient dépensé aux Etats-Unis 107,9 milliards de dollars. Pour les 11 premiers mois de 2007, ces dépenses s'élèvent déjà à 111,6 milliards de dollars, selon les statistiques officielles.

Mais pour certains exposants à Berlin, l'arrivée en masse des Européens n'est encore qu'une promesse.

"Tout le monde en parle, pour l'instant je n'ai rien vu venir", commente Mark Harkness, chef des ventes de Waterfront Resort, un complexe situé à Dunedin, en Floride, qui propose des mariages à la plage clé en main, avec lune de miel de deux semaines, pour le prix imbattable de 2.990 euros. "Un Américain devrait payer 5.000 dollars pour la même chose!", explique-t-il. Et d'en conclure: "ça va partir à fond cette année, on va assister à un vrai débarquement d'Européens".

Boursoram^

L'économie américaine détruit de nouveau des emplois

En février, le marché a perdu 63.000 postes. Les destructions de janvier ont été révisées à la hausse. Les perspectives économiques sont maussades.

dubyda a écrit :Sauf votre respect mais BERD=Banque Europeenne pour la Reconstruction et le développement (1991).

Déficit budgétaire record aux États-Unis en février
WASHINGTON (Reuters) - Le déficit budgétaire des Etats-Unis a atteint en février un nouveau montant record de 175,56 milliards de dollars, l'Etat fédéral ayant augmenté ses dépenses alors que ses recettes chutaient de 12,1% en raison du ralentissement économique, montrent les chiffres publiés mercredi par le Trésor.

Le déficit de février dépasse largement les estimations puisque les économistes interrogés par Reuters anticipaient un montant de 160,0 milliards de dollars. En février 2007, le budget américain avait été déficitaire de 119,99 milliards.

Les recettes ont chuté à 105,72 milliards, contre 120,31 milliards en février de l'an dernier, précise le Trésor, notant un ralentissement conjugué des recettes de la fiscalité des entreprises comme des particuliers.

Les dépenses ont parallèlement atteint 281,29 milliards, un record pour un mois de février, contre 240,30 milliards l'an dernier.

Le FMI prêt à envisager des fonds publics pour sauver le système financier

AJH a écrit :...

Le FMI prêt à envisager des fonds publics pour sauver le système financier

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Les indicateurs US étayent l'idée d'une entrée en récession

WASHINGTON (Reuters) - Les consommateurs américains ont drastiquement baissé leurs dépenses en février, tandis que le marché du travail a connu une nouvelle détérioration aux Etats-Unis le mois dernier, selon des statistiques fédérales qui apportent des nouvelles preuves d'une conjoncture extrêmement difficile.

Les ventes au détail ont chuté de 0,6% en février, a annoncé le département du Commerce, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une hausse de 0,2%. Et, d'après le département du Travail, le nombre des personnes recevant régulièrement des indemnités s'est inscrit à son niveau le plus haut depuis le 24 septembre 2005.

"Il s'agit là d'une spirale baissière qui accrédite l'idée d'une récession. Les consommateurs souffrent du niveau élevé des prix au détail. Ils ne peuvent plus financer leurs achats et nous nous retrouvons avec un marché du crédit asséché", a estimé Kurt Karl, économiste en chef chez Swiss Re.

energy_isere a écrit :

Le dollar baisse et le tourisme américain se frotte les mains

L'euro bat un nouveau record face au dollar et les professionnels américains du tourisme, venus en force au salon du tourisme de Berlin (ITB), se frottent les mains, espérant que la faiblesse du billet vert incitera à plus de visites aux Etats-Unis.

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