Publié : 12 nov. 2006, 19:31
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Site dédié à la fin de l'âge du pétrole
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Cà c'est le sommet de l'entropie . Oh pardon de la connerieL'auteur conclut l'article en envisageant de trouver une autre source d'hydrogène (que le gaz) pour la fabrication d'engrais. Et pourquoi pas la biomasse ?
Pour cela, nous avons besoin d'un nouveau paradigme, un nouvel état d'équilibre ou une utopie réalisable enfin bref un changement radical dans les comportements.tant qu'on n'aura pas retrouvé un système recyclant pratiquement intégralement la matière organique et les nutriments au lieu de les envoyer eutrophiser les cours d'eau et finalement la mer (ma cabaaane au fond du jaaardin....ou la collecte des toilettes seches ! ) , on est bien obligé d'avoir une source externe d'azote pour compenser les pertes....
si tu récupères la matière végétale et les toilettes sèches, c'est ce qui boucle le cycle justement. C'est vrai que l'azote atmosphérique est assimilé naturellement par les légumineuses, et donc on peut compenser les pertes (on ne peut pas tout ramener dans les champs ) par l'assolement triennal ou quadriennal. Mais l'agriculture industrielle a été tellement inondé d'azote produit chimiquement à partir d'hydrocarbures (gaz naturel-> hydrogène -> ammoniac + nitrates ) qu'on s'est pratiquement totalement désinteressé du recyclage de l'azote, et on fout tout dans les égouts ou presque.phyvette a écrit :-de l'engrais vert.
-du composte auto produit.
-du BRF ( bois raméal fragmenté )
-les productions de toilette sèche.
-azote soluble du purin d'ortie.
Et qu'en est il de l'azote atmosphériques ?
Avec comme but un jardins auto-fertiles avec cultures sur buttes.
Cela te semble t'il possible (Scientifiquement) ?
Phyvette
Interessant en effet. On y apprend aussi (page 6) que la production d'une tonne d'azote (dans les fertilisants) necessite environ 900 Kg de petrole.Sylvain a écrit :L'Unifa a également publié une étude intéressante sur le marché du gaz et son impact sur la fertilisation. En résumé, le gaz est une matière première fondamentale pour la production d'engrais. Or seulement 6% du gaz consommé en Europe est utilisé pour la fabrication d'engrais. Ainsi, les producteurs d'engrais subissent le marché du gaz, plus qu'ils ne l'influencent. Ils espèrent qu'avec la libéralisation du marché du gaz, ça ira mieux. L'auteur conclut l'article en envisageant de trouver une autre source d'hydrogène (que le gaz) pour la fabrication d'engrais. Et pourquoi pas la biomasse ?![]()
Et comment! qu'il utilise ces angrais pour faire les «soidisants biocarburants» Il est probablement plus poluant de roulez à l'éthanol qu'a la bonne vielle esscence de pétrole. Si je peux m'exprimer ainsi...th a écrit :....Si on utilise cet engrais pour faire des bio carburants, l'EREOI serait de 7 (je n'ai pas verifié).
Yara, le spécialiste finlandais des engrais a trouvé un accord avec le géant gazier russe Gazprom pour être livré en gaz naturel dans son usine du Havre.
Pour Yara, l'accès direct au gaz naturel lui offre une souplesse inégalée à un prix plus compétitif.
Car il faut savoir que la société agrochimique consomme approximativement trois milliards de mètres cubes de gaz naturel par an dans ses usines d'engrais aux Pays Bas, en France et en Italie. De ce fait, Yara reste l'un des plus grands consommateurs industriels de gaz naturel en Europe.
Comme annoncé, Yara ouvrira de nouveau son usine du Havre (la production avait été stoppée en juillet 2006.), avec un démarrage de la production prévue début mars. Elle a pour fonction de transformer le gaz naturel en ammoniaque et en urée, qui sont les composants principaux dans la production des engrais et des produits chimiques azotés.
L'usine a une capacité annuelle de production de 400 000 tonnes d'ammoniaque et de 350 000 tonnes d'urée. Yara possède 47,85 % de l'usine d'urée en partenariat avec Grande Paroisse, une filiale du groupe total.
Enerzine
[/quote]L’agriculture industrielle est hautement dépendante des ressources pétrolière et gazière. L’agriculture est devenue une forte consommatrice d’énergie alors qu’elle était la principale productrice d’énergie avant la révolution industrielle (~1800)8.
- En 1990, la culture industrielle d’un seul hectare en grande culture nécessitait environ 1000 litres de pétrole. La quantité de diesel nécessaire pour la fabrication d’une quantité de Round-up requise pour l’application sur un seul hectare est de 20 litres. La fertilisation azotée d’un hectare de maïs nécessite environ l’énergie équivalente à 200 litres de diesel.
- La production d’une calorie alimentaire nécessite dix calories, principalement sous forme d’énergie de source fossile.
- La production de 40 % de l’azote utilisé par l’agriculture dans le monde nécessite 1% de toute l’énergie consommée, principalement sous forme de gaz naturel. Le reste de l’azote étant fournie par les fumiers et l’azote symbiotique.
- La distance moyenne parcourue par nos aliments est de 2400 km.
- De 1984 à 2005, l’humanité a consommé 50% de tout le pétrole utilisé depuis les débuts de l’humanité (10% de tout le pétrole consommé depuis les débuts de l’humanité l’a été durant le premier mandat de Georges W. Bush. Un autre 10% le sera durant son second mandat)1
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Un pic mondial de la production de phosphate de roche de qualité commerciale a peut-être été atteint en 1989. L’île de Nauru dans le Pacifique Sud nous offre d’ailleurs un bon exemple de l’épuisement de cette ressource.